Seize mois après les événements narrés dans le tome 1, un nouveau chapitre de la chronique grandiose de la Révolution française, mêlant anciens et nouveaux personnages.
Inspiré d'une histoire vraie...
Seuls les désespérés prennent le risque de s'embarquer sur le Jakarta. À son bord, un équipage issu des bas-fonds d'Amsterdam et assez d'or et de diamants pour exciter les plus folles convoitises. Un baril de poudre sur un enfer flottant. Invitée improbable dans cette traversée vers le cauchemar, Lucretia Hans, devient la seule à pouvoir empêcher Jéronimus Cornélius, apothicaire hérétique et ruiné, d'allumer la mèche... Bon voyage.
Premier tome d'un diptyque consacré à l'une des pages les plus sanglante de l'histoire maritime, ce thriller psychologique revient sur un récit effroyable où se sont mêlés mutinerie, naufrage, massacre et survie. En se focalisant sur ce microcosme sordide, Xavier Dorison signe autant un récit d'aventure magistral qu'une galerie de portraits sur la noirceur de l'âme humaine, magnifiquement illustré par un Thimothée Montaigne au sommet de son art.
Joann Sfar cherche depuis trente ans à inviter son lecteur dans le monde juif. Tous ses récits sont des appels désespérés à la fraternité. "La Synagogue" marque sans doute le début de son épopée la plus intime. Cette fois, il va moins loin que l'Algérie du chat ou que l'Ukraine de "Klezmer". Il a fallu qu'il se trouve sur un lit d'hôpital en 2021 pour que le dessinateur ose enfin raconter ses vraies aventures d'adolescence. C'est une génération qui se sent coupable d'être née après Hitler et de ne pouvoir le combattre. Des gosses poings serrés qui se disent que les fils de bourgeois déguisés en skinheads qui croisent leur route ne seront pas des ennemis à la hauteur de leur chagrin. C'est l'histoire des Juifs de France qui rêvent d'être comme tout le monde mais qui ne savent pas comment se rendre utiles lorsque des bombes commencent à exploser dans les synagogues. Derrière le plaisir du dessin et des bagarres, un récit salutaire pour rappeler aux jeunes ce que fut le Front National quand il ne faisait pas semblant d'être un parti comme les autres. "La Synagogue" est un récit qui rappelle la permanence des extrémismes politiques et la nécessité de les combattre, même si cette lutte doit être recommencée à chaque génération.
Johnson et Sheridan, deux membres de l'Ordre de Minuit, ont pour mission de traquer à travers le globe les sorcières trop puissantes, celles qui sont un danger pour le monde et pour elles-mêmes. À chaque capture c'est la même chose : les mains des femmes sont invariablement tranchées, afin de tarir la source de leurs pouvoirs. A mesure que Sheridan se questionne sur la légitimité de ses actions au sein de l'ordre, Johnson va faire face à une problématique cruelle : la prochaine sorcière surpuissante à traquer est sa propre soeur. Entre indéfectible fidélité à l'Ordre et remise à plat de cette organisation séculaire, les aventures de ces deux sorcières vont les mener à une confrontation inévitable.
En 2016, Valentine Cuny-Le Callet entame une correspondance avec Renaldo McGirth, condamné à mort, incarcéré depuis plus de 10 ans en Floride. Au fil de leurs lettres, des images qu'ils s'échangent, des rares visites, naît le récit graphique de leurs vies parallèles. Le livre questionne avec une intense émotion la brutalité d'un système carcéral, et l'amitié qui surgit, depuis une cellule de 5m2.
L'Arabe du futur, une jeunesse au Moyen-Orient (1978-2011) est une série de bande dessinée en six tomes, écrite et dessinée par Riad Sattouf.
Vendue à plus de 3 millions d'exemplaires et traduite en 23 langues, elle raconte l'enfance et l'adolescence de l'auteur, fils aîné d'une mère française et d'un père syrien. L'histoire nous mène de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d'Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne, de Rennes au cap Fréhel.
Ce sixième tome couvre les années 1994-2011. C'est le dernier tome de la série.
Dès 1850, les jeunes amérindiens étaient internés de force dans des pensionnats catholiques pour les assimiler à la nation américaine. En 1900, la population des natifs en Amérique du Nord avait diminué de 93%. La plupart étaient morts de nouvelles maladies importées par les colons, d'exterminations subventionnés par l'état, et lors des déportations. Georges est un jeune Lakota élevé par le pasteur qui administre sa réserve. Acculturé, le jeune garçon oublie peu à peu ses racines et rêve d'un futur inspiré du modèle américain, en pleine expansion. Il va croiser la route de Little Knife, amérindien froid et violent à la recherche du meurtrier de sa mère. Accompagné de ses deux comparses, celui-ci arrache Georges à sa vie et l'embarque dans son périple. Au fil de leur voyage, l'homme et le garçon vont s'ouvrir l'un à l'autre et trouver ce qui leur est essentiel : l'apaisement de la colère par la transmission de sa culture pour l'un et la découverte de son identité et de ses origines pour l'autre.
La rencontre entre un auteur majeur de la bande dessinée et un éminent spécialiste des questions énergétiques et de l'impact sur le climat a abouti à ce projet, comme une évidence, une nécessité de témoigner sur des sujets qui nous concernent tous. Intelligent, limpide, non dénué d'humour, cet ouvrage explique sous forme de chapitres les changements profonds que notre planète vit actuellement et quelles conséquences, déjà observées, ces changements parfois radicaux signifient.
Jean-Marc Jancovici étaye sa vision remarquablement argumentée en plaçant la question de l'énergie et du changement climatique au coeur de sa réflexion tout en évoquant les enjeux économiques (la course à la croissance à tout prix est-elle un leurre ? ), écologiques et sociétaux. Ce témoignage éclairé s'avère précieux, passionnant et invite à la réflexion sur des sujets parfois clivants, notamment celui de la transition énergétique.
Christophe Blain se place dans le rôle du candide, à la façon de son livre "En cuisine avec Alain Passard" et de "Quai d'Orsay" signé avec l'expertise d'un coauteur : un pavé de 120 pages indispensable pour mieux comprendre notre monde, tout simplement !
Printemps 1963.
Dans l'Oural, au coeur de l'Empire soviétique, une mission archéologique découvre sept cercueils. À l'intérieur, des cadavres dont la peau du visage a été arrachée.
Au même moment, à Berlin, un homme se fait tirer dessus alors qu'il franchit le Mur coupant la ville en deux. Avant de succomber, il réussit à prononcer un mot étrange : Doppelgänger.
A priori, aucun rapport entre ces deux événements.
Mais en réalité, il existe bien un lien entre la macabre découverte et le transfuge abattu. Ce lien porte un nom : Julius Kranz, un chirurgien est-allemand spécialiste des manipulations électro-chirurgicales sur le cerveau humain.
L'un après l'autre, Mortimer et Blake vont croiser la route de ce scientifique machiavélique. Ils auront la désagréable surprise de retrouver à ses côtés un aventurier sans scrupules, qui prépare la plus grande mystification de l'histoire de l'humanité...
Antoine Aubin met son trait éminemment « jacobsien » au service du scénario original de José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental, qui conjugue la grande aventure, les brouillards de l'espionnage, les dérives de la science et les ressorts cachés de l'Histoire.
Chacun a sa propre idée de l'Amérique, nourrie par des lectures, des musiques, des films, des rêves ou des fantasmes.Au gré de ses voyages, Sempé s'amuse de ce monde qui le fascine, l'impressionne et l'étonne. S'il demeure amoureux du jazz mais se révèle parfois déconcerté par la formidable liberté qui paraît régner dans le pays, rien ne lui échappe de ces moeurs nouvelles qui pointent au coin des rues. Au-delà du réalisme de certains croquis et dessins, le documentariste vigilant reste admiratif et lucide pour nous offrir sa vision de l'Amérique dans un parcours poétique où l'humour guide le lecteur avec une extrême délicatesse.
Premier volume de "Révolution", une trilogie sur la Révolution française, "Liberté" ressuscite 1789 en se promenant dans tous les étages de la société. Une fresque grandiose, brassant de multiples personnages et qui totalisera près de 1000 pages. Un livre-événement, par les auteurs d'"Eloi".
A l'armée, Petar écrivait les lettres d'amour de ses compagnons de chambrée. Ensuite, c'est la vie de bohème dans les rues et les squats jusqu'à ce qu'il rencontre Liza. Commence alors une lumineuse idylle entre le poète vagabond et la jeune danseuse. Mais les démons de Petar ne le laisseront pas tranquille longtemps et Liza devra l'abandonner à son triste sort...
Dans Le Poids des héros, David Sala retrace sa trajectoire personnelle très tôt marquée par les figures tutélaires, mais non moins écrasantes, de ses grands-pères, héros de guerre et de la résistance.En convoquant son point de vue de petit garçon, il nous plonge dans une majestueuse et foisonnante exploration de l'enfance et de l'adolescence.Le recours à l'imaginaire permet d'approcher les zones d'ombre et les failles à bonne distance, tout en recomposant un parcours d'apprentissage et de transmission universel pour le lecteur.Sans oublier la saveur impérissable des courses en vélo, de la découverte des premiers morceaux de rap US, des premiers temps d'initiation artistique à l'école Emile Cohl.
Zoc est une jeune fille d'apparence normale. Elle ne sait pas quoi faire de sa vie, elle n'a pas de réelle passion, mais possède un drôle de pouvoir : capter et puiser l'eau avec ses cheveux ! Un pouvoir inutile et embêtant, dont elle va tout de même essayer de tirer parti.
Quand un village près de chez elle subit une vaste inondation, elle décide rendre service en évacuant l'eau...
Ce voyage lui permettra de faire une rencontre étonnante, et Zoc s'apercevra qu'en voulant aider des gens, elle peut créer...
Alors que le grand Bug planétaire a rendu impossible l'accès aux données numériques, l'hypermnésique Kameron Obb est la proie de toutes les convoitises. Traqué à travers le monde par des instances gouvernementales autant que par des groupuscules contestataires, il réussit à communiquer avec sa fille, elle-même kidnappée par de mystérieux ravisseurs... Mais quelle est la véritable nature du Bug? Est-ce seulement une catastrophe technologique ou bien la conséquence d'une véritable attaque contre l'Humanité?Dans ce troisième épisode, Enki Bilal se régale dans la mise en scène de nombreuses femmes puissantes, avec une suite de rebondissements et de séquences spectaculaires ponctué de réflexions satiriques aussi inattendues que réjouissantes...
Eté 1940 : la France est occupée. Certains pourtant refusent la fatalité : à Paris, au coeur du musée de l'Homme, quelques ethnologues se réunissent, bientôt rejoints par des gens de tous horizons - avocats, religieuses ou garagistes. Autour de Boris Vildé, d'Anatole Lewitsky, d'Yvonne Oddon, ces visionnaires posent les bases de la lutte qui mènera à la Libération : évasions de prisonniers, passages vers l'Angleterre ou la zone libre, et publication d'un journal clandestin, Résistance.
Mais ces insoumis de la première heure seront bientôt trahis, dénoncés à la Gestapo et, pour beaucoup d'entre eux, exécutés. Avec Des Vivants, Raphaël Meltz et Louise Moaty proposent un scénario d'une grande richesse et d'une profonde intégrité : aucun dialogue n'a été inventé, les paroles prononcées par les personnages sont les leurs. Au terme d'une vaste plongée dans d'innombrables documents d'époque - mémoires, lettres, témoignages, entretiens, journaux...
- ils composent ce récit en s'effaçant derrière la sincérité et la force de ces voix disparues. Simon Roussin, grâce à une mise en scène subtile et un dessin d'une grande maîtrise, redonne vie à ces fragments d'Histoire, déployant avec justesse tout leur souffle romanesque. Ensemble, ils composent une fresque puissante, rigoureuse et émouvante. Surgi très tôt, trop vite détruit, le réseau du musée de l'Homme est peu à peu sorti de la mémoire collective.
Cet album hors normes, à la fois enquête historique, roman de guerre et épopée grandiose, rend ainsi hommage à des hommes et des femmes emportés un jour par cette injonction formidable : résister. Une folle audace autant qu'une évidence ; l'unique moyen, au-delà de tout, de rester vivants.
Hollywood, années 50. Au coeur de l'usine à rêves du cinéma, l'immense actrice Betty Pennyway est victime d'un crime sans précédent et particulièrement abominable. L'affaire fait la Une de toute la presse et l'Amérique entière est en émoi. La police de l'état fait appel au peu orthodoxe inspecteur Hernie Baxter pour mener cette délicate enquête qui secoue tout le petit monde du 7ème Art.
Moon River est un polar noir, poisseux et angoissant, au suspense insoutenable, dont on découvre seulement à la page 12 que le coupable est l'acteur qui joue avec Betty Pennyway.
René n'est à sa place nulle part. Ni dans l'appartement qu'il partage seul avec sa mère, femme absente, aux manières froides ; ni avec les autres enfants de son école ; ni dans cette ville canadienne trop grande.
Hypersensible, sauvage, il est sujet aux évanouissements durant lesquels il voyage dans des mondes fantasmagoriques. Au cours de l'un d'eux, il part à la recherche de son lapin qui s'est enfui.
René bascule alors dans un monde peuplé de créatures aussi terrifiantes que bienveillantes.
Sorcière sensuelle et cannibale en souffrance, ogre mangeur de lumière, créatures sans mémoire ou géant au coeur simple côtoient René, qui lui-même se métamorphose au gré des rencontres. Il devient Renée, fleur, chatte, arbre... Et revisite les mythes fondateurs des Premières Nations, peuples autochtones canadiens.
Mais, où s'arrête le rêve ? Et qui rêve véritablement ?
René, petit garçon à la recherche de son lapin ? René, homme au crépuscule de sa vie, à la recherche de ses blessures enfouies ?
Ou encore Judith, sa fille, à qui René révélera la terrible histoire de son enfance volée et de sa véritable identité par l'intermédiaire du rêve ?
La petite Madeleine Riffaud, née en 1924, vit heureuse avec son grand-père et ses parents instituteurs. Du moins jusqu'à ce que la Seconde Guerre mondiale ne sépare la famille, envoyant Madeleine, atteinte de tuberculose, dans un sanatorium. Sans doute le pire endroit possible pour que l'adolescente têtue réalise un projet fou et nécessaire : entrer dans la Résistance. Madeleine y parviendra pourtant, sous le nom de code "Rainer", devenant une actrice et un témoin privilégié de son temps. Un destin exceptionnel qu'elle raconte aujourd'hui dans une première trilogie qui l'est tout autant, nourrie des milliers de détails d'une mémoire qui n'a rien oublié...
" Mais... Manel Naher, c'est moi ! " Qui est donc cette autre Manel Naher, qui fait la Une des journaux ? Elle fait de l'ombre à Manel Naher, la vraie Manel Naher, l'héroïne de cette histoire ! Elle ne se rend pas compte qu'elle la met en danger, la vraie Manel Naher, en ayant tout ce succès ? Vous comprenez, si tout le monde se met à penser à cette Manel Naher qui devient célèbre, au lieu de penser à Manel Naher, qui passe ses journées au fond d'une petite librairie...
Eh bien : on risque de l'oublier, notre Manel. Et dans ce monde, si l'on ne pense plus à vous, alors vous mourrez, tout simplement. Penser à quelqu'un, c'est lui donner de la Présence. L'horizon, ici, est barré par les milliers de noms qui s'affichent de toutes parts, et les mendiants ne quémandent qu'une seconde d'attention... Survivre pour certains, devenir Immortel pour d'autres : c'est la Présence qui fait tourner cette ville tentaculaire.
Manel, elle, tournerait volontiers le dos à tout ça ; mais là-bas, au delà des grattes-ciel, il n'y a que le Grand Vide, d'où personne n'est jamais revenu... Léa Murawiec met ici son dessin virtuose au service d'un récit riche et lumineux, au rythme bouillonnant. Son talent et sa maîtrise illuminent ce premier livre enthousiasmant, et on se laisse avec bonheur emporter dans ce Grand Vide !
Dans son Nebraska natal, Rusty, victime des petites frappes de son école, s'évade en collectionnant les figurines de super héros. Lorsque Chalky White arrive dans son école, les deux enfants très proches se lient d'amitié. La première partie d'un récit choral vertigineux qui retrace la vie de multiples personnages émouvants et pathétiques...
La légende urbaine voudrait que Leonardo DiCaprio ait enchaîné trente-deux conquêtes - toutes de sublimes top models - mais sans tomber amoureux d'une seule. Faut-il en chercher les raisons dans les arcanes de la société de consommation et sa propension au narcissisme ? Dans les lois de la biologie ? Ou, tout bêtement, dans le fait que ce cher Leo ne soit pas encore tombé sur la bonne ? Et nous, dans tout ça, sommes-nous, comme lui, des complexés de l'engagement ? Liv Strömquist, que l'on ne présente plus, a choisi d'intituler sa nouvelle bande dessinée La rose la plus rouge s'épanouit, en référence et hommage à un vers de la poétesse américaine féministe Hilda Doolittle (H.D.) qui, dans sa vie comme dans ses écrits, prônait des amours libérées. Une nouvelle occasion pour elle de disséquer les comportements amoureux à l'ère du capitalisme tardif et de les interroger : comment maîtriser les élans du coeur ? Que faire en cas de chagrin d'amour ? Pourquoi les histoires d'amour finissent-elles mal, en général... ? Et pourquoi certaines personnes papillonnent-elles sans jamais se poser ? Avec sa pertinence et son humour habituels, l'auteure entrechoque les références attendues et d'autres qui le sont moins - entre Beyoncé, les Schtroumpfs, des acteurs de télé-réalité, Jésus ou encore des sociologues... - pour sonder les coulisses de la passion. Savez-vous que Socrate était un véritable Don Juan avant l'heure, ou bien ce qu'est devenu Thésée, une fois le fil amoureux d'Ariane rompu ? Ou, encore, connaissez-vous Lady Caroline Lamb, ici érigée en modèle, dont les coquetteries avec Lord Byron ont défrayé la chronique de l'époque ? Autant d'exemples qui permettent à Liv Strömquist de dévoiler une véritable anatomie de l'éros en quelques battements...
Margaret, actrice « terrifiante », spécialisée à Hollywood dans les rôles de méchante ; Agnodice, gynécologue de l'Antiquité grecque qui dut se déguiser en homme pour exercer ; Lozen, femme apache, guerrière et chamane ; Annette, sirène australienne qui inventa le maillot de bain féminin. Pénélope Bagieu brosse avec humour et finesse quinze portraits de femmes, combattantes hors normes, qui ont bravé la pression sociale de leur époque pour mener la vie de leur choix.
La fin du voyage.Molly, Liam et Sarah ont réussi à s'extirper du dédale caverneux qui traverse la chaîne montagneuse le Tombeau des dieux. Ils se reposent maintenant dans un village d'éleveurs de chiens mais ne sont pas soulagés pour autant. Avant de sortir de la grotte, un éboulement les a séparés des proches qui les accompagnaient et le sort de ces derniers est incertain. Tandis que les habitants du village envoient une expédition pour les secourir, les enfants ne peuvent qu'attendre et espérer les revoir sains et saufs... D'autant qu'ils ont enfin une bonne nouvelle et aimeraient la partager: Liam a retrouvé Adam, son frère qu'il n'avait pas vu depuis 10 ans !Tant de questions à lui poser... Qu'est-il arrivé aux autres hommes ? Où en est la guerre ? Le père de Molly est-il encore vivant ? Pour obtenir des réponses à toutes ces questions, et trouver un remède pour soigner le mal qui ronge Molly et Liam, le voyage se poursuit, les souffrances se éclatent au grand jour et le groupe devra encore affronter moult péripéties pour atteindre les terribles terres mortes en restant soudé.Bergères Guerrièresest de ces séries qui se bonifient d'album en album. Dans ce quatrième et dernier tome, Jonathan Garnier et Amélie Fléchais signent le point final d'une oeuvre éblouissante. Un objet graphique somptueux pour une épopée merveilleuse, magique et inoubliable peuplée de personnages incroyablement attachants. Un incontournable de la bande dessinée encensé par les libraires et la critique.