Se réapproprier son histoire personnelle et familiale, mieux s'inscrire dans une lignée, mettre de l'ordre dans le « chantier » laissé par nos anciens : tel est l'objet de la psychogénéalogie clinique. Elle ouvre des possibles : maintenir les loyautés qui nous conviennent, faire émerger tout ce qui a pu être joyeux, honorable, agréable et paisible ; déposer le fardeau des erreurs, souffrances, plaies et « fautes » du passé ; accepter qu'il peut y avoir, dans notre famille, du mauvais, des hontes et des non-dits, des drames non résolus, des pertes impossibles à admettre - et prendre avec recul tout cela, pour vivre, enfin, sa vie à soi. Sur les loyautés familiales invisibles, le fameux syndrome d'anniversaire, la mémoire du corps, ou encore la meilleure façon de tracer un arbre gé-néalogique signifiant, la créatrice de la psychogénéalogie aborde ici l'essentiel de ce qu'il faut savoir.
La psychanalyse nous a depuis longtemps habitués à tenir compte des mobiles ignorés de notre comportement. Mais nous appréhendons mal les rôles que nous tenons vis-à-vis de notre entourage direct et de la société. Jouer ces rôles dans un cadre protégé permet de réactiver les sentiments sous-jacents et de rendre à la personne la liberté d'action et la spontanéité créatrice nécessaires à toute adaptation sociale. Tel est le but du psychodrame. Introductrice en France de cette technique thérapeutique, Anne Ancelin Schützenberger en décrit ici tous les aspects et le déroulement, et explique une centaine de techniques de psychodrame (de la chaise vide au test de spontanéité, en passant par le psychodrame d'enfants et le renversement des rôles).
Savoir saisir, pour soi-même ou pour autrui, ce qui survient comme par la chance d'un hasard heureux, c'est faire l'expérience de la sérendipité. Entre espérance et action, cette ouverture d'esprit, qui s'apprend et s'entretient, peut renverser les situations et vous sauver la vie. La créatrice de la psychogénéalogie revient sur son incroyable parcours marqué par la sérendipité et le plaisir de vivre. Elle aborde de nouveau les transmissions invisibles. Elle montre tout ce que l'analyse transgénérationnelle peut apporter aux malades, en particulier à ceux qui souffrent d'un cancer. Et elle explique pourquoi la guérison passe si souvent par les petits plaisirs que l'on doit ne jamais oublier de s'offrir.
Dans ce petit guide pratique, la créatrice de la psychogénéalogie résume les cinq notions que vous devez absolument connaître, vous aide à choisir votre matériel, à débroussailler le terrain familial, à poser les bonnes questions et lire les bons livres, à éviter certains pièges, à construire votre arbre généalogique commenté (génosociogramme) et à ressentir son impact d'un seul coup d'oeil.
La langue secrète du corps, ce n'est pas un geste qui nous trahirait, ni un mensonge qu'il s'agirait de décrypter, c'est un signal inconscient, de souffrance parfois, de joie parfois, que le corps émet et dont il faut immédiatement se saisir pour rendre la vie plus facile. La couleur d'un vêtement, une position dans l'espace, un cou dénudé ou couvert, un tripotement d'oreille ou de bijou attire soudain notre regard et le fruit de cette observation fine prend au dépourvu les défenses habituelles, suscitant chez l'autre une surprise qui permet de mettre à nu l'essentiel. Pendant des décennies, cette communication non verbale, ainsi que les idées et théories qui la sous-tendent, ont été au coeur du travail d'Anne Ancelin Schützenberger ; ce livre est le premier qu'elle lui consacre.
sans qu'ils le veuillent, sans qu'ils le sachent, et bien malgré nous, nos parents, nos grands-parents, nos aïeux nous laissent en héritage leurs deuils non faits, leurs traumatismes non " digérés ", leurs secrets.
or, si les choses ne sont pas dites, le corps, lui, peut parfois les exprimer : c'est la somatisation. le corps de l'enfant, du petit-enfant, de l'arrière-petit-enfant, quel que soit son âge, devient alors le langage de l'ancêtre blessé, la " parole " de ses traumatismes. il est donc nécessaire de " sortir le cadavre du placard ", de décoder et de soigner les plaies non refermées. pour se libérer - enfin - du " froid " que l'on portait en soi.