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Arts et spectacles
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Daymolition raconte le rap français
Richard Bismuth, Paco Garcia, Lucas Maggiori
- Glénat
- 8 Novembre 2023
- 9782344058169
10 ans de rap françaisSi le nom n'est connu que des amateurs de rap ou des professionnels de l'industrie, tout le monde a déjà croisé une vidéo produite par Lucas «Styck» Maggiori et Richard «Screetch» Bismuth. Fondé en 2008 sous la forme d'un site internet, Daymolition perd certes son «.fr» en 2014 en migrant sur YouTube, mais il confirme son statut de référence dans le monde du rap. Que cela soit via les plus de 6 000 freestyles postés sur sa chaine, ou via les quelque 200 vidéoclips d'artistes majeurs - de Gims à Gazo, en passant par Vald, Jul, Sofiane ou bien Mac Tyer - ce qui est devenu un collectif de réalisateurs incontournable a ainsi marqué de sa patte plus d'une décennie de rap français. Comme une évidence, c'est aussi à Daymolition que Franck Gastambide fait appel pour le casting et la direction artistique de Validé, dont la saison met en scène Apash (Hatik), un jeune rappeur déterminé à «percer», dans ce qui restera la première fiction abordant l'univers du rap en France.Rythmé par des entretiens avec les acteurs ayant croisé la route de Daymolition, l'ouvrage alterne entre narration et focus thématiques à la croisée de trois histoires. Celle de ses fondateurs, qui se sont liés d'amitié autour de leur amour du rap et de leur envie d'entreprendre. Celle du rap parisien, et, plus précisément, celui du 9e arrondissement, devenu épicentre du game à l'explosion de leurs amis de la Sexion d'Assaut. Mais aussi celle de l'industrie musicale en France, de la crise du disque à l'euphorie du streaming. Outre les captures de vidéoclips, l'ouvrage est illustré de nombreuses photos inédites venant donner corps à une trajectoire aussi atypique qu'emblématique de l'histoire récente du rap français.
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The Smiths : the queen is dead
Sebastien Bismuth, Nicolas Foucault
- Éditions densité
- Discogonie
- 2 Avril 2021
- 9782919296224
Le 16 juin 1986, l'album fut unanimement acclamé par la critique. Classique instantané, imperméable à l'air du temps et aux sons synthétiques de l'époque, il est l'oeuvre d'un groupe ambitieux alors en état de grâce. Johnny Marr, déjà brillant et inspiré sur les opus précédents, élargit sa palette jangle-pop alors que Morrissey y écrit ses textes les plus fondamentaux. Fort d'une carrière prolifique et d'une réputation flatteuse, c'est un groupe animé d'une confiance et d'une ambition énorme qui entre en studio à l'automne 1985. À cette période, l'inspiration de Johnny Marr est telle qu'il écrit chez lui, en un seul après-midi, la musique de "Cemetry Gates", "I Know It's Over" et "Frankly Mister Shankly". Le groupe bouscule la grammaire du rock quand Morrissey en réinvente le lexique et les codes.
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Nicolas Floc'h : invisible Parallèle ; îles de Lérins
Léa Bismuth
- In Fine éditions d'art
- 4 Mai 2022
- 9782382030684
Les installations, photographies, films, sculptures ou encore performances de Nicolas Floc'h questionnent une époque de transition où les flux, la disparition et la régénération tiennent une place essentielle. Depuis une dizaine d'années, un travail centré sur la représentation des habitats et du milieu sous-marin a donné lieu à une production photographique documentaire liée aux changements globaux et à la définition de la notion de paysage sous-marin. À partir de projets au long cours, nourris d'expériences, de recherches scientifiques et de rencontres, naissent des oeuvres ouvertes, ancrées dans le réel, où les processus évolutifs tiennent la première place.
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Manuela Marques a développé ces dernières années des travaux photographiques et vidéographiques autour de manifestations de phénomènes naturels. Elle a séjourné, à différentes reprises, sur plusieurs îles de l'archipel des Açores afin de travailler autour du tellurisme et du volcanisme particulièrement présents dans cette région du monde. Elle élabore ses oeuvres photographiques et vidéos à partir d'observations et d'expérimentations visuelles, comme pour son polyptyque Topographie, qu'elle a réalisé sur le site de l'éruption volcanique de l'île de Faial (Capelinhos). Son travail est aussi construit à partir d'archives scientifiques (la série des Records par exemple ou l'installation video RAS).
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Charlotte Charbonnel est une artiste intéressée par l'énergie contenue dans la matière. Elle sonde notre environnement pour en faire surgir, entre autres, les forces naturelles et nous en faire ressentir les flux. À l'écoute du monde, elle explore et transmet la vibration acoustique des lieux où elle est invitée à exposer.
Ainsi choisit-elle de nous faire écouter les « chants de la terre » de l'abbaye de Maubuisson en puisant dans ses sous-sols. Par l'entremise d'un savant appareillage, le dispositif qui les capte en amplifie la résonance et permet leur circulation dans l'espace d'exposition. D'autres dispositifs placés à l'extérieur prélèvent également les énergies contenues dans l'atmosphère ; celles-ci s'unissent alors aux vibrations souterraines. Charlotte Charbonnel transpose ces énergies mêlées en une trajectoire sensorielle : des éléments visuels et sonores qui se déploient de salle en salle. Elle nous fait ainsi progressivement remonter à la source sonore brute qu'elle n'aura cessé de conduire, de moduler et de nous faire traverser, à l'appui des qualités architecturales de l'abbaye, devenue caisse de résonance d'un « chant de la terre » qui la supporte.
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LE GEL - L'ÎLE réunit deux voyages, deux volets d'une recherche photographique sur un territoire canadien à travers le prisme de l'imaginaire et des émotions de la photographe, une sorte de fiction campée dans le golfe du Saint-Laurent au Québec.
Le versant documentaire de l'exploration de ces régions a cédé place à un champ plus vaste, introspectif.
LE GEL : Hiver 2013, Gaspésie, île du Prince Edouard, îles de la Madeleine, Côte-Nord. Flora Mérillon est allée à la rencontre de cet hiver, elle a traversé les grands espaces lorsque les conditions de vie sont plus rudes et que la nature semble reprendre ses droits.
La solitude de générations de femmes l'a accompagnée dans ce voyage.
L'ÎLE : Été 2016. Flora Mérillon s'est rendue sur l'île d'Anticosti, la plus large du golfe, 8000 m2 de forêts préservées, de rivières pures, un village, et environ 200 habitants. Elle incarne l'archétype de l'île sauvage. Hantée par ses histoires de naufragés... -
Julien Bismuth qu'à peine des corps... (B2-87)
Julien Bismuth
- Éditions B2
- Expositions
- 15 Janvier 2024
- 9782365091183
En remontant le fleuve Madeira puis son affluent Marmelos, on arrive, dans l'état brésilien de l'Amazonas, quelque part sur la rivière Maici, terre ancestrale des Mura peuplée aujourd'hui d'environ six cents Pirahã Pêche, chasse, quelques abris et à peine quelques jouets et vanneries sans valeur durable ponctuent un temps collectif passé sur la plage. Car dans leur production matérielle, les Pirahã admettent bien volontiers ne pas être au niveau des « Japonais », dissidents partis d'ici en des temps immémoriaux. Architectes d'un environnement construit forcément imparfait, leur quotidien est aussi frugal que leur cosmologie sophistiquée. Prennent alors forme l'écologie et la grammaire d'un éternel présent, où mondes visible et invisible s'inachèvent...
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Apprendre du théâtre ; le théâtre entre formation et pratique culturelle
Collectif
- Pu De Dijon
- Societes
- 25 Mars 2021
- 9782364413979
Cet ouvrage rassemble des contributions d'enseignants-chercheurs et de praticiens de la littérature et du théâtre autour d'une réflexion à plusieurs voix sur les liens constants entre ces deux actes de transmission a priori si éloignés l'un de l'autre : la représentation théâtrale et l'enseignement.
Cette réflexion croise entre elles les questions posées par l'enseignement du théâtre, par la pratique d'un théâtre jeune public, et par le recours au théâtre comme matériau d'enseignement et de formation.
On apprend toujours quelque chose du théâtre, au sens où le théâtre est un objet d'étude riche et constamment investi, au sens également où le théâtre est un outil non négligeable de l'enseignement et de l'éducation en général.
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Avec ce catalogue, les Deichtorhallen de Hambourg présentent une grande exposition sur Otto Dix et son influence sur l'art jusqu'à aujourd'hui, qui aura lieu à l'automne 2023. L'exposition compte deux parties, dont la première est consacrée à l'oeuvre supposée apolitique de Dix à l'époque nazie et met en évidence les retombées artistiques de la censure politique, de la conformité, de l'opposition et de l'iconographie politique. En effet, le travail d'Otto Dix sous le national-socialisme n'a jusqu'à présent joué qu'un rôle secondaire dans les expositions et la recherche. Aussi, pour appréhender les paysages, portraits et sujets chrétiens de Dix dans le contexte de son époque, l'ouvrage place le peintre, son oeuvre et son parcours dans le cadre artistique et politique de la République de Weimar, du national-socialisme et de l'immédiat après-guerre. La deuxième partie de l'exposition et du livre est centrée sur la réception d'Otto Dix en ce qui concerne les sujets, l'iconographie politique, la style, la technique et le genre. Il s'agit, d'une part, de montrer les changements culturels et sociaux qui se font jour dans la réception de son oeuvre et, d'autre part, l'immense fascination qu'elle exerce sur une quarantaine d'artistes contemporains parmi les plus connus au monde, entre appropriation et réinterprétation, provocation et stimulation. Les artistes sélectionnés comptent notamment Yael Bartana, Monica Bonvicini, Marc Brandenburg, John Currin, Alice Neel, Nicolas Party, Cindy Sherman, Katharina Sieverding ou Kara Walker.
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Ce sont toujours des pensées contradictoires que recouvre l'idée de portrait, quelle que soit - anyway - la manière de la décliner, si tant est qu'elle ne vient jamais à l'esprit de quiconque sans faire peu ou prou écho à cette pensée bizarre que Roland Barthes a traduite ainsi dans sa Chambre claire : « Il est mort et il va mourir. » Paradoxale et grammaticalement trouble, cette incroyable conjonction ne précise-t-elle pas l'absurde et impossible durée en laquelle s'installe tout portrait, autant que le motif et le voeu que forment plus ou moins secrètement, sinon tous les portraits, les plus réussis ?
Ce sont ceux-ci qui devraient être les plus haïssables comme l'observe ici Paul Ardenne.
Toutefois, hors de cette intolérable idée de portrait réussi, voire de portrait craché, il est tant d'autres occurrences qu'il convient de soutenir encore de la notion de portrait.
Parmi celles-ci, Peeter Linnap souligna le charme des erreurs parfois flagrantes de quelques-unes, ainsi toujours amusantes mais rarement rédhibitoires par rapport à l'hypothétique idée d'orthoscopie supposée définir les limites au sein desquelles peut être reconnue à l'idée de portrait la valeur d'un genre auquel une tradition artistique a conféré une certaine noblesse.
Mais il est d'autres façons de chérir certaines formes de portrait qui, celles-là, semblent indiquer tout à la fois les limites de l'idée de mauvais genre et des usages convenables des effigies. Dans cette perspective, Jay Ruby proposa d'interroger la pratique du portrait post-mortem devenue de plus en plus confidentielle et peut-être désormais inavouable.
C'est aussi vers cette difficile circonscription de la personne - spécialement lorsque passée au crible de ses nouvelles images - que se tourne Margot Burident qui interroge la phénoménologie récente de ses avatars sur des surfaces autrement et plus miroitantes que jamais, faites maintenant de cristaux liquides ou de diodes luminescentes, aujourd'hui à l'enseigne virtuelle de Facebook et consorts.
C'est une bonne part de ces questions qu'abordent les textes ici rassemblés, comme le firent aussi, à titre d'hypothèse et de quelques autres façons, les oeuvres rappelées dans cet ouvrage.
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Depuis un demi-siècle, Gérard Pétremand a constamment renouvelé sa technique et sa pratique de la photographie.
Formé à Paris auprès d'Edouard Boubat et de Jean-Philippe Charbonnier à la revue Réalités, il travaille pour des magazines et des éditions d'art, puis touche au domaine du design, du cinéma et de la télévision, avant de collaborer avec de grandes agences internationales de publicité. Sa recherche personnelle est nourrie par l'art contemporain. Etabli à Genève, il connaît une belle renommée internationale.
De nombreux prix couronnent son parcours (2000 Prix Européen de la photographie-Prix Kodak, 2001 Prix de la jeune photographie-voies off Arles, Grand Prix 5e Award 2000 Zurich.).
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Catalogue des felicites 2015 - felicita
Bismuth L/Bechetoill
- Ecole Nationale Superieure Des Beaux Arts
- Ateliers
- 9 Novembre 2016
- 9782840565017
Exposition annuelle des jeunes artistes ayant obtenu le diplôme national supérieur d'arts plastiques avec les félicitations du jury : Bianca Argimon, Daniel Assayag, Benoît Aubard ou Hugo Avigo... Avec des entretiens de ces étudiants avec des critiques d'art et des notices biographiques de ces derniers.
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Aurélie Slonina ; la dérive des météores
Léa Bismuth, Frédéric Keck
- La Marechalerie
- 1 Février 2021
- 9782918512196
Première monographie.
Construit en plusieurs séquences, contributions textuelles d'invités et sélection d'oeuvres produites sur une période de dix ans, le livre interroge les relations ambiguës que l'homme entretient avec son environnement. À l'appui de recherches anthropologiques et de regards critiques portés sur les oeuvres d'Aurélie Slonina, le livre révèle les enjeux sociétaux contemporains du concept de nature urbaine, de ses dérives liées aux fantasmes de modernité.
Les contributions des auteurs proposent des regards inédits sur le travail de l'artiste : Frédéric Keck (chercheur en anthropologie) approche la question de la nature et de ses dérives dans une connexion vive à l'actualité, Léa Bismuth (auteure et commissaire d'exposition) apporte un regard critique sur l'oeuvre de l'artiste à l'appui de ses liens à l'architecture et à l'urbanisme contemporains, et par une analyse de sa projection d'une certaine nature du futur.
Publié suite à l'exposition éponyme à La Maréchalerie, Versailles, du 24 janvier au 29 mars 2020.
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The Velvet Underground & Nico
Sébastien Bismuth
- Éditions densité
- Discogonie
- 13 Novembre 2025
- 9782919296637
En plein Summer of Love, un groupe hérétique écrit la bande son des bas-fonds newyorkais. Hostile à l'utopie hippie, le Velvet joue les trouble-fête et déchire l'étendard arc-en-ciel de ses stridences en noir et blanc. À rebours de l'épiphanie d'amour en vogue, les chansons wild side du groupe explorent la face sombre, cauchemardesque et perverse d'une Amérique qui feint d'ignorer sa propre décadence. De fait, en dépit du fracas sonique, l'époque, éperdue de liberté, oppose une sourde réfraction aux compositions avant-gardistes du Velvet et à la poésie ultra réaliste de son chanteur.
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L'ENFANCE DE L'ART ou l'agnomie de l'art moderne : Note sur le réalisme de Courbet
Serge Bismuth
- L'HARMATTAN
- 1 Novembre 2003
- 9782747510417
Refusé au Salon en 1855, l'oeuvre de Courbet suscite pourtant l'admiration de ses contemporains dont le plus éminent est sans nul doute Delacroix. Il souligne pourtant son amphibologie c'est à dire le double sens interne à ses tableaux. Considéré par le public comme " le plus obstiné des réalistes " Courbet mit en fête le langage des arts plastiques à un moment où l'idéal formel des Davidiens réglait la tradition académique.
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Things I remember I have done, but don't remember why I did them ; towards a catalogue raisonné
Pierre Bismuth
- Sternberg Press
- 1 Septembre 2017
- 9783956791314
Publication en deux volumes : un livret accompagnant l'exposition de Pierre Bismuth à la Kunsthalle Wien en 2015 et un catalogue raisonné correspondant à trois décennies d'activités. Things I Remember... recouvre l'essentiel d'un travail qui oscille entre art conceptuel et appropriation, questionnant sans cesse la paternité et d'intentionnalité des oeuvres.
Publié suite à l'exposition « Der Kurator, der Anwalt und der Psychoanalytiker », Kunsthalle Wien, du 4 février au 22 mars 2015.
Né en 1963 à Paris, Pierre Bismuth vit et travaille à New York, Londres et Bruxelles.