Une partouze géante au fin fond de l'Ouest américain, un combat de moissonneuses-batteuses, une expédition en sous-marin nucléaire, la construction d'un château en béton, un face-à-face improbable avec Marilyn Manson, les promenades d'un escort boy avec un malade en phase terminale : autant d'évocations d'une Amérique déjantée dont Chuck Palahniuk s'est fait le chroniqueur. Dans ce recueil d'histoires vraies où se mêlent subversion, tendresse, humour décapant et exhibitionnisme, il démontre combien la réalité peut dépasser l'imagination et dévoile ainsi l'envers du décor de ses romans. Il nous fait découvrir une autre Amérique, dont les héros illuminés ne sont pas si éloignés de nous. On ne ressort pas indemne de ce voyage au bout du bizarre et du tragique.
Quand la jeune Penny rencontre Maxwell, le PDG le plus puissant de la planète, c'est le début d'une quête sexuelle débridée et scientifique ! L'objectif d'Orgasmus Maxwell ? Développer une gamme de sextoys féminins révolutionnaires. Cobaye voluptueuse, Penny connaît enfin l'orgasme. Seulement les intentions du milliardaire ne sont pas si nobles... Que les dieux tantriques viennent en aide à Penny !
Vingt-trois apprentis écrivains sont rassemblés par l'énigmatique M. Whittier pour accoucher de leur chef-d'oeuvre. Mais ce qui était censé être un havre de sérénité se révèle un implacable piège. À la fin de leur séjour ils auront tous une histoire à raconter mais certainement pas celle qu'ils imaginaient...
Mais qui est donc Buster Casey, alias Rant ? Dans un futur où une partie de la population est «diurne» et l'autre «nocturne» selon un couvre-feu très strict, Peste prend la forme d'une biographie orale faite de rapports contradictoires émanant de témoins qui ont connu le mystérieux Buster de près ou de loin. Garçon aux moeurs étranges, friand de morsures animales en tous genres pour certains, génial tueur en série ou répugnant individu pour d'autres, le véritable Buster Casey semble, au fil des récits, de plus en plus insaisissable et protéiforme. De quoi alimenter le mythe... Évangile subversif et grotesque où le rire donne la réplique à l'horreur, Peste décrit un monde qui marche sur la tête, où la vie est à mourir d'ennui et la mort positive et créatrice. Chuck Palahniuk explore, encore et toujours, les tréfonds de la vie moderne et dresse le portrait en creux d'une Amérique en mal de repères.
Sa mort et son arrivée aux enfers, Madison, treize ans, les prend sereinement. Le seul souci pour elle, c'est de ne pas savoir exactement ce qui lui est arrivé. Pour cette fille moche mais intelligente d'une star de cinéma et d'un producteur milliardaire, constamment délaissée, la mort vient illuminer un Noël qui s'annonçait ennuyeux. Parce qu'en enfer, les stars sont légions ! La jeune fille va ainsi faire la rencontre de Marilyn Monroe, James Dean, Kurt Cobain.
A ses côtés, d'autres adolescents : un geek, un rocker, une bimbo, et un sportif, de quoi faire les quatre cent coups au pays d'Hadès.
Quoi de plus inoffensif pour endormir son bébé qu'une berceuse tendrement lue le soir ? Rien à voir avec la mort subite du nourrisson, génératrice des pires angoisses des parents. Le journaliste Carl Streator y verrait pourtant un lien. Il y aurait un livre qui tue. Une comptine mortelle qui assassinerait en toute impunité ceux qui l'entendent... Accompagné d'une vendeuse de maisons hantées, Streator entame un road trip à travers les États-Unis pour détruire les quelques deux cents recueils qui contiennent ce sort maléfique.
Cassie Wright, star du porno, achève sa carrière sur un coup d'éclat : baiser devant les caméras avec 600 hommes en une nuit ! Dans les coulisses, les heureux numéros attendent. Parmi eux, 72, jeune puceau, 137, homosexuel refoulé et 600, hardeur vieillissant. Impatients, ils ne sont pas là que pour le record. Entre pulsions et vengeances, le plus grand gang bang de l'histoire promet d'être. mortel.
À sa grande surprise, Madison, 13 ans, morte dans de mystérieuses circonstances, est allée directement en enfer. Lors d'une soirée d'Halloween, elle a néanmoins l'occasion de revenir sur terre. Cette petite parenthèse chez les mortels va être riche en évènements. Madison va en effet essayer de combler quelques blancs de son histoire en enquêtant sur un horrible meurtre, dont elle est peut-être l'auteure, et tenter de savoir pourquoi elle a été damnée. Elle va surtout découvrir une conspiration millénaire, dans laquelle elle joue le rôle principal.
Chuck Palahniuk continue ici son épopée dantesque. Après Damnés, il remet en piste Madison, l'ado la plus cynique de la terre et de l'enfer. Une fois encore, il repousse les limites de la provocation et lacère méchamment les obsessions américaines, célébrité et religion en tête. C'est hilarant, sale, ça appuie où ça fait mal, bref, c'est du grand Palahniuk.
Tender Branson, dernier survivant du Creedish Death Cult (une secte adepte d'un culte de la mort) dicte l'histoire de sa vie sur la boîte noire du vol 2039, naviguant sous pilote automatique à plus de 13 000 mètres d'altitude.
Il est seul et l'avion va s'écraser dans le désert australien. Mais avant, Branson va dérouler le fil du voyage qui l'a conduit d'une jeunesse Creedish soumise aux diktats de la secte à son rôle actuel de Messie ultramédiatique gonflé aux stéroïdes et au collagène. Il va aussi révéler la vérité sur son histoire d'amour tordue avec l'insaisissable prophétesse Fertilité Hollis, affirmer sa conviction que "la seule différence entre le suicide et le martyre réside dans la couverture de presse", expliquer comment il a écrit ses best-sellers dont Le livre des Prières Très Communes (la prière pour retarder l'orgasme, celle pour empêcher la chute des cheveux ou faire taire les alarmes de voitures, entre autres) et revendiquer la responsabilité du Tender Branson Sensitive Materials Sanitary Landfill, un dépôt d'ordures à ciel ouvert pour tous les ouvrages, gadgets et instruments pornographiques passés de mode.
Imprévisible et inoubliable, Survivant est un sommet d'humour sauvage et glacial qui confirme que Chuck Palahniuk est bien l'un des écrivains de fiction les plus originaux du moment.
People pass the word only to those they trust most: Adjustment Day is coming. They've been reading a mysterious blue-black book and memorising its directives. They are ready for the reckoning.
In this ingeniously comic work, Chuck Palahniuk's first novel in four years, he does what he does best: skewer the absurdities in our society. Smug, geriatric politicians hatch a nasty fate for the burgeoning population of young males; working-class men dream of burying the elites; and professors propound theories that offer students only the bleakest future. When it arrives, Adjustment Day inaugurates a new, disunited states.
In this mind-blowing novel, Palahniuk fearlessly makes real the logical conclusion of every separatist fantasy, alternative fact, and conspiracy theory lurking in the American psyche.
Une bande d'ados sectaires, venus d'un mystérieux pays totalitaire, débarquent aux Etats-Unis pour un séjour linguistique. Sur fond d'échanges culturels, ils décryptent l'american way of lite pour mieux infiltrer le pays et mettre en oeuvre une action terroriste sans précédent, opération Dévastation. Comme toujours, Palahniuk souffle le chaud et le froid, titillant les nerfs du lecteur jusqu'à la limite du supportable : de l'angoisse au burlesque, il n'y a qu'un pas qu'il franchit à grand renfort d'humour déjanté. Servis par un langage aussi malmené pour l'occasion que nos idées reçues, les rapports d'opérateur numéro 67, alias Pygmy, sont un délice du genre : s'y dessine une Amérique inculte, fermée sur elle-même, indolente et goinfre jusqu'à l'épuisement. Par contraste, la conviction de ces jeunes fanatiques, le caractère implacable de la haine qui les anime saisit le lecteur d'effroi. Dans ce petit bijou d'indécence, Palahniuk poursuit le travail de dépeçage des fondements de la culture de masse américaine en mettant en scène ce grand cauchemar qui la tenaille, celui du terrorisme.
Misty Wilmot est une femme frustrée, intelligente et sensible, coincée sur une île défigurée par le tourisme où elle travaille comme une esclave dans un grand hôtel régulièrement vide. Son mari, architecte rencontré dans une école d'art, est dans le coma après ce qui ressemble à un suicide. Plus rien ne tourne rond. L'île, secrète, devient inquiétante, génératrice de psychoses. Pourquoi Peter, avant de vouloir en finir, a-t-il scellé certaines pièces des villas sur lesquelles il travaillait ? Comment expliquer les messages haineux qu'il a bombés sur les murs, annonçant la vengeance des habitants de l'île contre les envahisseurs ? Pourquoi les autochtones se mettent-ils à regarder Misty bizarrement comme si, subitement, elle était devenue autre, comme une sorte d'ennemie ?...
Un livre de Palahniuk ne se résume pas, c'est déjanté, subversif, incroyablement lucide.
«La première règle du fight club, c'est qu'on ne parle pas du fight club.»Tous les week-ends, dans certains endroits des États-Unis, des jeunes gens tout à fait comme il faut se mettent en petite tenue et se battent à poings nus aussi longtemps que possible. Puis ils retournent à leur vie de tous les jours, arborant yeux pochés et dents déchaussées, avec le sentiment qu'ils sont prêts pour affronter n'importe quoi. Les fight clubs sont l'invention de Tyler Durden, projectionniste, serveur de restaurant et anarchiste de génie. Et ce n'est que le début de son plan pour se venger d'un monde dans lequel les ligues anti-cancer ont monopolisé la charité humaine. Comme le dit le narrateur : «Si les gens pensent que vous êtes en train de mourir, ils vous donnent toute leur attention.»Qui est Tyler Durden et d'où vient-il ?Mené à un train d'enfer et non orthodoxe, ce roman révèle la folie de Tyler Durden, jusqu'à ce que le narrateur se retrouve lui-même sur le toit de plus haut building de la région, un détonateur entre les mains...
Modern fictionThe provocative and mind-bending new novel from the author of Fight Club and Haunted, now in paperback. Expect hilarity, horror and blazing insight into the desperate and surreal contemporary human condition as only Palahniuk can deliver it. A bona fide cult hero, with sales figures to prove it. 'Rant is fast and true, savagely clear sighted and intelligent, a luxury to read, and so funny that your facial muscles soon tire...' Guardian
Invited by notorious playboy C. Linus Maxwell to a Paris hotel, Manhattan legal associate Penny Harrigan discovers that she is a test subject for the final development of sex toys for women that will render men obsolete and make Maxwell the most powerful person in the world. 150,000 first printing.
La première règle du Fight Club, vous vous souvenez ? Mais ça, c'était avant. La cendre des glorieuses explosions d'antan est depuis longtemps retombée.
Nous sommes dix ans après la fin de la première histoire. Marla et « celui qui se fait appeler Sebastian » sont désormais mariés, englués dans une haïssable petite existence bourgeoise. Ils ont une maison, un petit garçon, sans doute une carte d'électeur - plus rien ne les distingue de leurs voisins.
Sebastian, cependant, n'est pas tout à fait guéri : il gobe des petites pilules pour juguler les symptômes de son ancienne schizophrénie. Marla, qui trompe son ennui en participant à des groupes de parole bizarroïdes, les remplace par du sucre et de l'aspirine : une façon comme une autre de faire revivre Tyler Durden, afin qu'il revienne foutre le bordel dans leur univers trop bien rangé.
Roman graphique encensé par la critique, Fight Club #2 ne reprend pas seulement les choses là où son prédécesseur les avait laissées. Ce bréviaire d'une génération perpétuellement maudite, critique au vitriol d'une société vendue au recyclage cynique est servi par un dessin d'une précision et d'une force étourdissantes. Palahniuk s'y montre de nouveau au sommet de son art. Le démon est de retour !
Première règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club.
Deuxième règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club.
Bonne nouvelle : Sebastian est de retour.
Mauvaise nouvelle : Tyler Durden aussi...