Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Calmann-Lévy
-
Pont-Aven a séduit les artistes bien avant que Gauguin y vienne. Dès 1866, une petite colonie de peintres américains s'y établit. Tout les enchante : la lumière incomparable de la Bretagne, lespaysages et les moulins pittoresques, les sentiers du Bois d'Amour, le soleil sur la rivière, le spectacle du port animé par les bateaux de pêche et, bien sûr, le magnifique costume des femmes. Ils dessinent, ils peignent, se font adopter par la population.
Parmi eux, on remarque Mary Ann Flynn, une jeune Américaine adepte du fusain. Bientôt, elle est rejointe par sa cousine anglaise, Victoria Greylord, qui préfère l'aquarelle. Ensemble, elles achètent un terrain au bord de la rivière et s'y font construire une maison qui accueillera leurs amis peintres, plus ou moins argentés.
Ravissantes et libres, les deux jeunes femmes mettent en émoi plus d'un homme, artiste, aristocrate ou pêcheur. Mais l'une et l'autre cachent une blessure. Auraient-elles choisi l'art contre l'amour ?
À travers la peinture d'une amitié sans faille entre deux femmes à l'esprit libre, Colette Vlérick fait revivre une page colorée mais souvent oubliée de la longue histoire entre Pont-Aven et les artistes. -
A chaque instant de notre vie, nous sommes un homme ou une femme, et nous sommes soumis à la pression de la sexualité. L'identité sexuée, les choix amoureux, les errances du désir... Tout montre l'importance de la différence sexuelle.
A trop vouloir gommer cette différence, on nie une dimension essentielle de l'humanité. Mais la différence ne devrait pas entraîner l'inégalité ; pourquoi les femmes ont-elles alors consenti si longtemps à leur infériorisation ?
A trop réduire la sexualité à l'érotisme, on perd toute la richesse de la tendresse, de l'intimité. Et l'on ne saurait parler d'amour sans tendresse et sans oubli de soi...
Or, si le sexe mène le monde, l'amour est la grande affaire de notre vie...
Colette Chiland est psychiatre, psychanalyste et professeur émérite de psychologie clinique à l'université René Descartes. Elle a notamment publié L'enfant de six ans et son avenir, L'Enfant, la famille et l'école aux PUF, et Changer de sexe aux Editions Odile Jacob. -
En cette fin du XIXe siècle, la vie est rude au pays des abers. Pour les femmes, les travaux de la ferme et le soin de la famille. Pour les hommes, les dangers de la mer quand ils partent récolter le goémon sur les îles. À onze ans, celle qu'on nomme La Petite échappe au labeur de la terre : une parente lui trouve une place d'aide-lingère à l'Hôtel des Anges au port de l'Aber-Wrac'h.Le destin de La Petite bascule quand un riche inventeur de Normandie s'installe sur la rivière avec sa famille. Il y bâtit une magnifique demeure et crée le premier parc à huîtres de l'Aber-Benoît, à Prat-ar-Coum.Embauchée « aux huîtres » avec son amie Maria, La Petite est prise en affection par le plus proche collaborateur de l'inventeur. Face aux incertitudes du destin, les deux fillettes se promettent une amitié indéfectible. Elles ignorent la rivalité qui naîtra lorsqu'elles découvriront l'amour...
-
Une srie d'entretiens avec des sages d'aujourd'hui, des hommes et des femmes qui ont su trouver une certaine srnit, donner un sens leur vie. Avec notamment : Genevive Anthonioz-De Gaulle, Jean Bernard, Cheikh Bentouns, Andr Comte-Sponville, Albert Jacquard, Thodore Monod, Jean-Marie Pelt, Matthieu Ricard, Marie-Sylvie Richard, Jacques Stewart...
-
L'enfant sur le pont
Colette Vlérick
- Calmann-Lévy
- France De Toujours Et D'aujourd'hui
- 21 Juin 2017
- 9782702163023
1865, dans le Finistère. Jean-Marie Le Guen, jeune paysan de douze ans brutalement orphelin, est mis en apprentissage à Landerneau, à la Société linière du Finistère, une fabrique de tissage de lin forte de plusieurs milliers d'employés.
Jean-Marie est encadré par les mécaniciens écossais recrutés pour s'occuper des métiers mécaniques et des machines à vapeur qui les actionnent. Le travail, harassant, l'occupe quatorze heures par jour, du lundi au samedi, mais Jean-Marie est courageux et ambitieux. Il se promet de tout faire pour améliorer sa condition. Grâce à l'aide d'un pharmacien philanthrope, il apprend à lire, à compter ; il peut bientôt rêver d'un avenir meilleur. Mais des liens puissants le retiennent à la Linière : l'amitié d'Yves, apprenti comme lui, et ses sentiments secrets pour une jeune fille aux yeux brillants...
-
1874. Quand Jean-Marie Le Guen atteint sa majorité, il est devenu mécanicien à la Société linière du Finistère à Landerneau. Orphelin de père et de mère, il y a commencé comme apprenti quand il avait douze ans. Il s'est lié d'amitié avec les techniciens écossais qui encadrent les ouvriers sur les métiers modernes importés de Grande Bretagne.
Jean-Marie, qui aspire à devenir contremaître, est épris de Mary, la fille du chef mécanicien, l'intimidant Mc Leod. Celui-ci sera-t-il prêt à laisser sa fille faire sa vie avec un Breton ? Les difficultés de la Linière, dues au déclin du lin, précipitent les événements. Comprenant qu'il lui faut quitter l'entreprise s'il veut se forger un avenir professionnel, Jean-Marie n'a pas d'autre choix que de braver le redoutable Ecossais... ou d'enlever sa fille...
-
Louise n'a pas encore treize ans quand la police du roi la déshabille en pleine rue de Brest. Son crime ? Elle porte une étoffe prohibée, une indienne. Toute l'Europe s'est prise de passion pour ces cotons tissés en Inde et peints de couleurs éclatantes. Mais la France les interdit toujours, en plein XVIIIe siècle !
La honte pousse Louise à s'enfuir de la maison de son tuteur, le chevalier Philippe de La Gambais. Envoyé à sa recherche, Nicolas, un autre protégé du chevalier à peine plus âgé qu'elle, choisit de l'accompagner. C'est le début d'un long périple semé d'obstacles et de drames mais aussi de rencontres lumineuses.
À Lorient, Louise trouve une place dans une bonne maison et Nicolas à la Compagnie des Indes. Il y découvre la beauté des indiennes, importées légalement pour être exportées dans les pays qui les autorisent. Dès lors, convaincu que la prohibition ne tiendra plus longtemps, il veut tout apprendre sur leur fabrication. Là sera son avenir ! Mais pas à Lorient : à Nantes !
Louise l'y retrouve et le succès leur semble promis quand, l'interdiction enfin levée, se créent les premières manufactures d'indiennes nantaises. Mais de lourds secrets pèsent sur eux...