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« Oui, dans ma vie, il y a eu beaucoup de chiens - mais il y a eu le chat », écrit Colette dans Les Vrilles de la vigne. Les chats n'ont pas seulement été ses compagnons préférés, ils ont constitué pour elle le lien entre le réel et l'imaginaire, l'autobiographie et la fiction. Les chats de Colette apparaissent dans la plupart de ses récits, mais aussi dans nombre de fictions. Plus-qu'animaux, ils sont des para-humains, porteurs de signes et de sens. D'ailleurs, ils parlent souvent de ces êtres étranges qui les entourent, les humains. Certains, magiques, se dédoublent : Kiki-la-doucette, vieux et fidèle compagnon de l'écrivain, prend la parole dans les Dialogues de bêtes et devient un personnage aussi snob que volubile qui dédaigne et sa maîtresse et le chien qu'elle a eu la maladresse de faire entrer dans son intimité : Colette n'était pas dupe de sa passion des chats, ni de leur ruse.
Les chats de ma vie rassemble les chats peuplant l'oeuvre de celle qui les aimait tant. Des gouttières aux boudoirs, des jardins aux chambres, imaginés ou authentiques, les voici, affectueux, intéressés, séduisants, pervers, ronronnant, griffant, libres. -
Nous sommes en Lorraine, dans une famille de notables républicains, les Dreusse, où la nourriture est savoureuse et les secrets de famille bien gardés... En 1870, les combats font rage dans cette région plus exposée que les autres à l'envahisseur prussien. Le 8 juillet de cette année, à Bel-Aube, la propriété familiale des Dreusse, une petite fille vient de naître. C'est l'enfant de Paul, le fils qu'a eu en premières noces Victor Dreusse, l'époux d'Alix. Alix, elle, bien que mariée depuis onze ans, n'a pas d'enfants. Orpheline, élevée à la Maison de la Légion d'Honneur, elle a accepté ce mariage de raison à 20 ans, et s'est accommodée de ce mari avec lequel elle n'a aucune affinité, reportant toute son énergie dans le gouvernement de la grande maison familiale et de ses habitants... Par ordre chronologique : le trisaïeul, Léopold, qui fait encore trembler la baraque ; Mathilde, l'arrière-grand-mère, une folle que l'on cache ; Nane sa soeur de lait, qui connaît tous les secrets ; et les Prussiens...
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" J'étais plutôt gaie en ce temps-là.
Mais ne le suis-je pas toujours ?
Je savais que ma bonne étoile allait briller.
Quand ? Comment ? Je ne suis pas voyante mais j'avais le pressentiment qu'un jour.. je monterais sur les planches. " Tel est le rêve éperdu d'une jeune fille de Montmartre dans les années 40. Obstinée et déjà sûre de son destin, Colette Renard franchit les étapes tourmentées d'un métier difficile. La consécration vient avec Irma la douce, qu'elle interprète plus de mille fois sur toutes les scènes du monde. Elle chante avec succès Tais-toi Marseille, Ça c'est de la musique, Mon homme est un guignol et Zon zon zon...
Colette Renard aura vibré aux accords fragiles de l'amour-passion, jusque dans ces pages que sa voix enchante, " par l'aveu d'une vérité qui n'appartient qu'à elle ". Laissons-nous entraîner dans cette ballade nostalgique, l'histoire émouvante et drôle d'une femme de caractère qui a lutté pour vivre son rêve d'enfant. -
Colette Dowling publie Le Complexe de Cendrillon en 1980 et devient riche. Très vite cette fortune s'est évaporée et elle s'est retrouvée sans rien, couverte de dettes. Cendrillon et l'argent est un peu son histoire, et les leçons qu'elle en a tiré pour se sortir du désastre. Pourquoi les femmes sont-elles aussi ambivalentes par rapport à leur indépendance financière ?
Pourquoi certaines femmes se sentent-elles mal à l'aise avec l'argent, incapables de traiter des affaires ou refusent-elles de savoir où en sont leurs finances ? Ont-elles peur de l'argent, synonyme d'indépendance et de solitude ?
Nos cultures et nos sociétés préparent les femmes à la dépendance : l'argent, c'est masculin. Bien sûr, les femmes peuvent gagner de l'argent mais le gérer, le faire fructifier, ce serait comme si elles criaient sur les toits : Je n'ai besoin de personne.
Cendrillon et l'argent démonte ce mécanisme romantique qui fait que les femmes se mettent en situation de précarité pour que survienne le beau chevalier qui les sauvera...
Un livre vif, amusant, cruel : pour en fin voir la vérité en soi.
Colette Dowlind est l'auteur, entre autres, du célèbre Complexe de Cendrillon. Elle vit à Woodstock et à New York. -
Après vingt-cinq ans d'exercice du pouvoir, la droite a dû, en 1981, apprendre un nouveau rôle, celui de l'opposition : animer la lutte quotidienne contre le gouvernement de François Mitterrand et, à plus long terme, devenir une force de relève, tant au niveau des hommes que des idées.La relève des hommes, elle se fait à travers les partis : la droite, depuis le mois de mai fatidique, a beaucoup recruté. Le Parti républicain et le Centre des démocrates sociaux ont organisé leurs adhérents ; le Rassemblement pour la République s'est ouvert, notamment en s'implantant sur les lieux de travail. Enfin d'élections nationales en partielles, une nouvelle génération d'hommes et de femmes prend place, sinon dans les instances dirigeantes, du moins dans l'action sociale.Les idées ? Elles n'ont pas notablement changé. Plus que jamais elles s'articulent autour de l'"Etat minimum", cher à Ronald Reagan ou Margaret Thatcher. Sur ce sujet, la droite, divisée, se regroupe derrière trois bannières : celle de Jacques Chirac, pour lequel le rôle de l'Etat se limite à la sécurité : celle de Raymond Barre, qui juge nécessaire l'intervention de l'Etat ; celle de Valéry Giscard d'Estaing, qui poursuit sa quête de modernité.Colette Ysmal, avec ce livre, nous donne la première vraie radiographie de la droite d'après 1981. Une droite partagée entre la légalité et l'impatience, qui se prépare à revenir au pouvoir demain.
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D'aucuns l'ont présentée comme une coquette sans esprit, à la différence de Ninon de Lenclos, intellectuelle de l'amour. Colette Piat nous restitue Marion telle qu'elle fut, du moins selon toute vraisemblance : fille du Baron de Baye, élevée sévèrement, elle rencontre un débauché qui la mène peu à peu à l"inconduite". Jusqu'à ce qu'elle fasse la connaissance d'un adolescent, Cinq-Mars, dont le Roi est épris. Elle l'aimera par-delà ses infidélités et, après sa décapitation, la vie de Marion ne sera plus que folies, badinages et tumultes. Lucide cependant, et intelligente, c'est grâce à elle que nous assistons aux débuts du jeune Corneille, à la réussite de Théophraste Renaudot, aux combats de Richelieu...
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La dépression, les troubles de l'humeur, les symptômes qui s'y rattachent, alcoolisme, toxicomanie, entre autres : la biopsychiatrie en a découvert les causes biologiques (des déficiences dans la chimie du cerveau au niveau des neurotransmetteurs) et depuis peu des traitements. Pourtant, une grande partie du corps médical ou les connaît mal ou hésite à les prescrire, préférant se servir de la psychothérapie. Colette Dowling s'élève contre cette ignorance, ce refus de reconnaître les causes chimiques des troubles de l'humeur. Elle dresse un bilan des dernières découvertes sur la chimie du cerveau, les troubles mentaux, les troubles du comportement alimentaire, l'alcoolisme, la drogue et un point très précis sur les derniers médicaments, leur emploi et leurs effets, dans ce livre accessible à tous et fourmillant de conseils avisés et pratiques.
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Colette Dowling a simplement découvert que toutes les femmes sont des Cendrillon : femmes amoureuses, femmes mariées, femmes seules, veuves ou divorcées, celles qui travaillent et celles qui n'ont jamais quitté leur foyer, celles qui ont essayé et ont aussitôt battu en retraite, citadines, campagnardes, jeunes, vieilles...au plus profond d'elles-mêmes, elles ont besoin d'être prises en charge, d'être relevées de leurs responsabilités. Ce {Complexe de Cendrillon}, à coup sûr la découverte la plus importante depuis la naissance du mouvement féministe, Colette Dowling l'a méthodiquement analysé. Elle a rencontré des spécialistes - sociologues, psychologues, psychiatres, juristes, etc. - mais aussi de très nombreuses femmes. Son constat est terrible : inconsciemment, mais parce que notre éducation nous y a toujours préparées, nous sabotons notre propre existence, de peur d'être indépendantes. De peur de ne plus être femmes, de devenir incapables d'aimer et impossibles à aimer. Fourmillant d'exemples et riche d'idées neuves, {le Complexe de Cendrillon} est le début d'une nouvelle révolution féminine.