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Horay
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Barrès l'invoquait sous le nom de " Notre Dame du sleeping¬car ". Simone de Beauvoir voit dans son journal intime un modèle du genre. Le Journal de Marie Bashkirtseff... journal mythique, jeune fille mythique qui ont bouleversé des générations de femmes. C'est l'enfant prodige, l'amoureuse de douze ans ; c'est l'excentrique " fin de siècle ", promenant son spleen du carnaval de Nice aux bals masqués de Naples, des eaux de Spa aux catacombes de Kiev ; c'est l'artiste précoce qui suit assidûment les cours de l'Académie Julian et expose aux Salons ; c'est la jeune phtisique brûlée par le désir de vivre ; c'est Moussia, la petite russe avide de gloire. Ephémère Moussia, attendrissante Marie Bashkirtseff, trop chaste héroïne d'une légende désuète qui ne concerne plus notre temps ? Mais... ... ses biographes l'ont trahie, ... le Journal a été falsifié. Marie Bashkirtseff n'est pas telle que le mythe l'a transformée et le Journal est encore à publier dans son intégralité. Cent ans après sa mort, et grâce à des documents inédits, derrière l'édifiante figure de Bibliothèque Rose, nous découvrons une femme qui vit, qui ose dire son désir, qui crie sa révolte contre les limites imposées à la condition féminine. Le Journal de Marie Bashkirtseff : une parole de femme censurée, un témoignage de créatrice qu'on a voulu étouffer. Marie Bashkirtseff ; après tant d'images truquées, le portrait sans retouches d'une femme de notre temps.
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Rennes et Dreyfus en 1899 ; une ville, un procès
Colette Cosnier, André Hélard
- Horay
- 15 Avril 1999
- 9782705802745
Rennes, une ville en apparence paisible, Dreyfus, un capitaine déporté à l'Ile du Diable: deux noms que rien ne prédisposaient à se rencontrer...
Soudain, en juin 1899, la Cour de cassation annule le jugement de 1894 et Dreyfus est renvoyé devant le Conseil de guerre de Rennes.
Il ne s'agit pas ici de raconter ce procès dont les péripéties et les enjeux ont été démontés et expliqués par les grands historiens de l'Affaire.
Le plus souvent, Rennes n'a été considérée que comme une toile de fond. Or, loin de n'être qu'indifférence au drame qu'elle abrite le temps d'un été, la ville devient un théâtre où politique, justice, manifestations de l'opinion, presse, se chargent de significations nouvelles. Ce n'est plus un décor, mais un microcosme où se dessine le siècle à venir.
L'été rennais de 1899, c'est donc:
. l'angoisse, pour ceux que les manifestations, les agents-secrets, et les tentatives d'assassinat effraient;
. la curiosité, pour ceux qui croisent dans les rues le Tout-Paris, Barrès et Jaurès, Gaston Leroux et Séverine, Réjane et Octave Mirbeau;
. le profit, pour ceux qui vendent des journaux, tiennent des cafés-concerts, louent des chambres ou des bicyclettes;
. l'ennui, pour les journalistes du monde entier qui, après les audiences, tournent en rond, trouvent la Vilaine bien sale et la ville bien triste.
Mais c'est aussi:
. l'antisémitisme, la haine et les cris de mort;
. le danger et la fraternité pour les dreyfusards groupés autour de Victor Basch et de la section de la Ligue des Droits de l'Homme.
En un récit dont la forme éclatée est tantôt chronologique, tantôt thématique, ce qui est évoqué, c'est ce bouleversement d'une ville et des ses habitants, dérangés, transformés, révélés par la présence dans leur prison militaire de celui qui est pour les uns «le traître», pour les autres «le martyr», mais qui oblige tout le monde à faire connaissance avec l'Histoire.
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Femmes du XVII siècle ; mots, propos, aphorismes
Colette Cosnier
- Horay
- En Verve
- 5 Juin 2010
- 9782705804145
Qu'est-ce que la "verve" ? Pour la définir, les dictionnaires, comme le Grand Littré et le Petit Larousse, ont recours à une métaphore : "chaleur d'imagination", disent-ils...
Bonheur d'expression qui surprend le lecteur, arrêté soudain par un "mot", une réflexion, une répartie, dont la justesse et la cocasserie inattendue le laissent ravi devant la page ouverte. Depuis que la langue existe, la verve n'appartient qu'à ceux qui sont pris par la rage des mots et du verbe. Bref, tous les grands créateurs et les virtuoses du langage. Mais elle n'apparaît pas seulement dans les oeuvres imprimées ; certains la confient à leur journal intime, ou la sèment en formules heureuses dans la conversation.
Les plus brillantes (qui ne sont pas toujours les plus connues) sont rassemblées dans cette collection.
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