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RIVENEUVE
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Laïla enquête. De Bethléhem à Hébron en passant par Ramallah, de villes en camps de réfugiés, auprès de sa famille et auprès d'inconnus, elle suit la piste de sa fille Amal. Cette mère désespérée mais lucide veut comprendre. Pourquoi, comment et avec qui sa fille, jeune avocate moderne, a-t-elle mené une opération suicide à Jérusalem-Ouest ? A travers sa quête, ses rencontres, ses découvertes, c'est l'actualité de la Palestine qui se dévoile, vue et vécue au quotidien au plus près des gens ordinaires. C'est aussi l'Histoire, lointaine ou récente qui est retracée avec son cortège de guerres, d'occupations, d'intifadas, d'espoir de paix et de désenchantement.
Une fiction haletante, tellement nourrie de réalités qu'elle permet de toucher du doigt ce que l'actualité brouillonne nous empêche de comprendre. Elle raconte avec justesse les répercutions de ces événements sur une société déchirée qui aspire à vivre libre.
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Colette Berthès (avec Bernard Fillaire) revient dans La Machine à tuer sur la condamnation à mort et l'exécution d'Odell Barnes qui clamait son innocence. Elle raconte ces quatre ans durant lesquelles l'association « Lutte pour la Justice » s'est battue aux côtés d'Odell, soutenue par des centaines d'adhérents et par une solide équipe de défense au Texas, jusqu'à son exécution, le 1er mars 2000.
A travers son histoire, c'est le parcours banal de tous les condamnés à mort des Etats-Unis qui est raconté ici. La justice nord-américaine y est dévoilée : système compliqué qui exige des avocats très pointus ; système onéreux où classe sociale et richesse sont plus importantes que culpabilité ou innocence ; système faussé où juges, procureurs et policiers restent dépendants du politique.
L'histoire est toujours actuelle malgré de nouvelles lois, le progrès des tests ADN et l'action militante des Projets Innocence. Moins de condamnations à mort, mais plus de condamnations incompressibles à vie. Et ce sont toujours les mêmes, les pauvres, qui en sont les victimes.
Réédition revue et enrichie. Préface de Philip Wischkaemper, avocat pénaliste texan.
Postface de James Edmond McWilliams, condamné à mort en Alabama.
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Mars 1939, les républicains espagnols fuyant le franquisme sont accueillis en France ... par des barbelés
En ce mois de mars 1939, devant les colonnes de réfugiés espagnols les septfontois sont partagés: curiosité pour tous, méfiance - la plupart - , sympathie, de la part d'une minorité et pour certains une hostilité très forte qui perdurera pendant des années. Le premier convoi- un millier d'hommes environ- arrive en gare de Caussade, le 4 mars. Il est prévu deux trains par jour. Les miliciens sont escortés, tels des prisonniers ou des malfaiteurs par les soldats français "à cheval, avec sabre et mousqueton mais sans cartouche, un soldat tous les vingt cinq mètres ".
Ils ont tout perdu; la guerre bien sûr et aussi leurs biens, leur famille et leur liberté, ils n'ont plus nulle part où aller. Le pays de la Révolution Française qu'ils admirent tant, leur offre, pour tout abri, quelques hectares de boue entourés de barbelés. Rien n'est prêt pour les accueillir.