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Traité du microcosme : une lumière judéo-arabe en Provence au XIIIe siècle
Moïse Ibn tibbon
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- Les Dix Paroles
- 6 Octobre 2022
- 9782378561413
Moïse ibn Tibbon, né à Marseille (ou Montpellier) au xiiie siècle, appartient à la troisième génération des Tibbonides, cette illustre famille de savants bilingues.
Traducteur prolifique, c'est lui qui a mis à disposition et propagé, dans le monde des lettrés juifs médiévaux en terre chrétienne, le plus grand nombre d'oeuvres profanes : ouvrages de philosophie et de science grecque, augmentés des commentaires qu'en firent les penseurs et philosophes musulmans. Parmi les dix-sept auteurs, citons notamment : Euclide, Themistius, Al-Farabi, Avicenne, Averroès, Maïmonide, etc.
Le Traité du Microcosme est le seul ouvrage de Moïse ibn Tibbon, parmi ceux qui nous sont conservés, dont la composition soit de nature purement philosophique.
Il est rédigé en hébreu, fait exceptionnel car la grande majorité des textes de « philosophie juive » au Moyen Âge sont rédigés en arabe.
Si le Ma'amar 'Olam Qatan est bien une oeuvre personnelle de son auteur dans son mode propre d'exposition, il rejoint cependant une longue tradition : le thème du microcosme renoue, en effet, aux yeux de ses lecteurs avec une tradition universelle qui traverse les siècles et les cultures. Car la conception de l'homme comme microcosme ou petit monde, comme résumé et condensé du grand monde, ou macrocosme, est universelle.
Cet ouvrage est l'unique témoignage, dans la littérature juive, d'un traité philosophique consacré exclusivement à la thématique du microcosme et du macrocosme.
Le Ma'amar 'Olam Qatan est un texte obscur, étrange et qui peut paraître même naïf pour un lecteur contemporain ; les notes et les commentaires qui accompagnent la traduction tentent de l'éclairer. Un glossaire est également mis à la disposition du lecteur en fin de volume. -
Un jour, on entre en Étrange pays, un pays où les jours sont hantés par les nuits - nuits de bloc opéra- toire, nuits où l'on taille dans la chair, ampute le corps, où l'on transpire la peur. Un jour, on entre en Étrange pays et tout se met à trembler.
Alors on prend refuge dans une lumière, un sourire, un insecte qui déplie ses pattes, une bogue de châtaigne posée sur la table. Dans l'Étrange pays, l'ombre irradie au coeur de la lumière, la mort palpite dans la vie. On réap- prend le souffle du vent, la caresse de la lumière sur les herbes, l'infinie tendresse.
Un jour, on entre en Étrange pays et l'on marche, funambule, sur une frontière fragile, on marche dans les campagnes et dans les villes étrangères pour s'assurer : le monde est là, mon coeur.
Colette Mazabrard est née en 1964. Elle enseigne les lettres dans un lycée toulousain.
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Une femme, entre deux âges, traverse la France d'ouest en est, puis le nord de l'Espagne sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, guidée par d'invisibles frontières, happée par des fins de terre.
Diverses voix, divers délires traversent sa solitude.
Le silence y devient sonore dans cette errance qui fait suite, croit-on, à une rupture amoureuse et donne lieu à la quête forcenée d'une humanité retrouvée, puisant ses forces dans un rapport intense et éperdu à la nature.
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" La cuisine procède d'une nécessité.
Il faut se nourrir pour ne pas mourir.
Mais elle est aussi un mode d'exploration Et de connaissance, de rencontre et D'échange. Elle mène au coeur du monde, De sa saveur, de sa splendeur.
De toutes les communautés, celle qui Se forme autour de la table est le plus près De remplir la " condition de félicité " chère Au regretté Erving Goffman. Nous allons Inventorier les richesses des champs et Des bois, des près, des rivières, recenser Les façons de les accommoder.
Libre ensuite à chacun de réunir ceux qui, Un instant, au moins, auront vécu ensemble En partageant les choses qui sont bonnes. ".
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" La cuisine procède d'une nécessité.
Il faut se nourrir pour ne pas mourir. Mais elle est aussi un mode d'exploration et de connaissance, de rencontre et d'échange. Elle mène au coeur du monde, de sa saveur, de sa splendeur. De toutes les communautés, celle qui se forme autour de la table est le plus près de remplir la " condition de félicité " chère au regretté Erving Goffman. Nous allons inventorier les richesses des champs et des bois, des prés, des rivières, recenser les façons de les accommoder.
Libre ensuite à chacun de réunir ceux qui, un instant, au moins, auront vécu ensemble en partageant les choses qui sont bonnes. ".
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" La cuisine procède d'une nécessité.
Il faut se nourrir pour ne pas mourir. Mais elle est aussi un mode d'exploration et de connaissance, de rencontre et d'échange. Elle mène au coeur du monde, de sa saveur, de sa splendeur. De toutes les communautés, celle qui se forme autour de la table est le plus près de remplir la " condition de félicité " chère au regretté Erving Goffman. Nous allons inventorier les richesses des champs et des bois, des prés, des rivières, recenser les façons de les accommoder.
Libre ensuite à chacun de réunir ceux qui, un instant, au moins, auront vécu ensemble en partageant les choses qui sont bonnes ".
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" la cuisine procède d'une nécessité.
Il faut se nourrir pour ne pas mourir. mais elle est aussi un mode d'exploration et de connaissance, de rencontre et d'échange. elle mène au coeur du monde, de sa saveur, de sa splendeur. de toutes les communautés, celle qui se forme autour de la table est le plus près de remplir la " condition de félicité " chère au regretté erving goffman. nous allons inventorier les richesses des champs et des bois, des prés, des rivières, recenser les façons de les accommoder.
Libre ensuite à chacun de réunir ceux qui, un instant, au moins, auront vécu ensemble en partageant les choses qui sont bonnes. ".