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Daniel Cohn Bendit
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Pour supprimer les partis politiques !? ; réflexions d'un apatride sans parti
Daniel Cohn-Bendit
- Indigene
- Ceux Qui Marchent Contre Le Vent
- 15 Février 2013
- 9791090354388
« Cours, cours, camarade, le vieux monde politique est derrière toi ! » L'homme qui participa, en Mai 68, à la réinvention de la société, propose ici de fonder une forme d'action collective qui ne passe pas forcément par un parti politique. « Un parti, écrit-il, c'est un blindage, une structure fermée, presque génétiquement hermétique à la société. » Mais comment résoudre cette exigence d'ouverture quand notre imaginaire baigne dans une conception figée, contraignante, des rapports de force, quand il est vampirisé par « l'imaginaire capitaliste-libéral » ? Pour construire ce sujet pensant autonome capable d'engendrer un collectif lui-même pensant et autonome, « Dany » exhume une chaîne de penseurs comme le Français André Gorz, premier théoricien de l'écologie politique ; le psychanalyste grec, Cornelius Castoriadis, adepte de « l'utopie plausible » ; l'universitaire de Rabat, Fatima Mernissi, et son « miracle de la boîte noire où tu mets ton bulletin de vote » ; le sociologue allemand Ulrich Beck qui réinvente un contrat social fondé sur le risque.
Une nouvelle fois, Cohn-Bendit agrandit le champ des possibles, tout en restant fidèle à ce qu'il appelle « ma ligne libertaire ».
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Une histoire de France du XXe siècle à nos jours, originale et subjective, par le prisme de ses étrangers célèbres.
" Je suis né le 4 avril 1945 à Montauban de parents allemands, lesquels ont attendu plus de six mois pour déclarer ma venue au monde - trop tard ! Cela a fait de moi un apatride, qui a grandi dans le 15e arrondissement de Paris avec les derniers hussards noirs de la République, a été un supporter inconditionnel de l'équipe de France de Raymond Kopa en 1958, avant d'arriver à Francfort et de prendre la nationalité allemande... pour éviter le service militaire. Revenu en France pour mes études, j'en suis expulsé en mai 1968 - une interdiction de séjour levée dix ans plus tard.
Depuis, ma vie est une sorte de pont entre l'Allemagne et l'Hexagone, et, en 2015, j'ai obtenu le droit de devenir aussi français. Pouvoir désormais jouer avec les deux maillots correspond au fond assez bien à mon état d'esprit : la France doit beaucoup à ses étrangers, sans qui son histoire aurait été tout autre. Ainsi, c'est également la Grande Histoire qui se dessine à travers eux : car tous sont arrivés au gré des mouvements politiques, économiques, scientifiques, culturels... et même sportifs. " C'est ce cheminement que retrace ce livre à quatre mains, faisant halte ici auprès d'un Émile Zola s'éteignant à l'aube de la Belle Époque, là au couronnement à Cannes des Indigènes de Rachid Bouchareb ; et, toujours, au côté de ces hommes et femmes qui, venus d'ailleurs, ont depuis cent cinquante ans mis la main à l'ouvrage, glorieux et laborieux, d'un pays qui s'écrit. -
" 1968 a été une révolte planétaire.
Nous vivions au rythme de berkeley, de berlin, de paris, de rome, de budapest, puis de prague. c'était un monde de révoltes, différentes niais connectées. [...] j'ai voulu appeler ce livre forget 68 : oublier 68. 68, c'est fini ! cela ne veut pas dire que ce passé est mort, mais qu'il est enfoui sous quarante tonnes de pavés qui, depuis, ont labouré et changé le monde. le monde d'aujourd'hui n'est plus du tout celui de 68.
Cela veut dire que 68 et les années qui ont suivi sont passées par là. "
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Le prochain président sera-t-il celui du redressement de la France ? Tous les cinq ans, les Français y croient. Et puis, rapidement, ils déchantent. Pourquoi ? Qu'est ce qui coince ? Pourquoi la France se révèle-t-elle incapable de faire les réformes qu'ont menées la plupart des autres pays européens ? Et si la France souffrait d'abord d'anémie démocratique ? Depuis le début de ce siècle, les différents présidents ont eu tout pouvoir de faire.
Mais dans une démocratie, disposer d'une majorité à l'Assemblée ne suffit pas. Encore faut-il représenter une majorité d'électeurs, si l'on veut vraiment gouverner ! Or combien pèsent aujourd'hui dans l'opinion les partis dits de gouvernement ? Moins de 30 % ? Et si on arrêtait les conneries ? Comme chez nos voisins, il faut dépasser le clivage droite-gauche, envisager des gouvernements de coalition.
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Député au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit a conduit les listes d'Europe Écologie aux élections européennes de 2009 et animé la campagne d'Europe Écologie aux élections régionales de 2010.
Ce livre, véritable manifeste politique, retrace l'engagement de Daniel Cohn-Bendit de 1968 aux dernières élections françaises. Il explicite son « réalisme révolutionnaire » et plaide pour une transformation radicale de notre économie, qui pourrait ainsi retrouver les chemins d'une croissance durable et respectueuse de l'environnement. Il propose aussi des réponses à la crise sociale, fondées sur le souci de la justice et sur les aspirations à une reconnaissance effective du pluralisme culturel de nos sociétés. Il défend enfin la nécessité d'une Europe plus active, plus efficace et mieux coordonnée, tout en étant plus démocratique.
Dans une préface inédite, il retrace le chemin pris par Europe Écologie et explicite l'idée de coopérative politique qu'il a lancée au lendemain des élections régionales. Revenant sur la crise grecque et les attaques contre l'euro, il fustige les atermoiements des gouvernements des principaux pays européens et propose une Europe enfin dotée d'une politique économique et d'une fiscalité communes. -
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Forget 68 ; entretiens avec Stéphane Paoli et Jean Viard
Daniel Cohn-Bendit
- Editions De L'Aube
- Monde En Cours
- 5 Avril 2018
- 9782815928236
Est-ce « le » livre de la commémoration de Mai 68 ? En raison de la personnalité de son auteur principal, Daniel Cohn-Bendit, avec son témoignage, sa mémoire, ses anecdotes et ses réflexions. Mais aussi car c'est un livre pensé à trois, avec un journaliste (Stéphane Paoli) qui réalisait sa première pige en 1968, et un sociologue (Jean Viard) qui était à l'époque un lycéen engagé et qui suivit les années post-mai à la campagne, au sein de cette jeunesse dite dérivante. Trois trajets de Mai donc, pour réfléchir autour de Dany le Rouge à un des grands moments de l'histoire de France, mais aussi du monde. 1968, la guerre du Vietnam, la révolte de Berkeley à Prague, la dernière intervention soviétique en Europe. Marcuse, les débuts de l'écologie, la fin du totalitarisme, l'individu, le désir.
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Sois jeune et tais-toi - 1999 : dialogue entre Dany Cohn-Bendit, Mai 68, et une 10aine de jeunes
Daniel Cohn-Bendit
- L'Esprit Frappeur
- 16 Octobre 1998
- 9782844050649
C'est un dialogue entre la figure de proue de Mai 68, tête de liste des Verts aux élections européennes pour son retour dans la vie politique française en 1999, et une dizaine de jeunes...
Amateurs de langue de bois, s'abstenir ! -
Sous les crampons la plage ; foot et politique : mes deux passions
Patrick Lemoine
- Robert Laffont
- 5 Avril 2018
- 9782221216668
... et ce livre le prouve, où Dany Cohn-Bendit explore avec la verve, l'enthousiasme, l'emportement, parfois, qu'on lui connaît, sa passion pour le football. Du jeune garçon émerveillé par le Brésil de 1958 (celui qui révéla au monde un génie nommé Pelé) à l'homme qui pourfend le foot-business des dernières années tout en défendant contre vents et marées la conception d'un jeu offensif, généreux, festif, on retraverse avec ces souvenirs plus de cinquante ans de notre mémoire collective. Et pas seulement footballistique, tant le foot est le reflet de la société, particulièrement quand c'est Dany qui nous le raconte, chez qui le virus de la politique ne peut jamais être bien loin.
À la veille d'une nouvelle Coupe du monde (en Russie) qu'il suivra avec la même gourmandise que les précédentes, Daniel Cohn-Bendit célèbre ici à sa manière le cinquantième anniversaire de Mai 68, dans un de ces contre-pieds réjouissants et « provocs » dont il a le secret.
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Depuis le 28 août 2013, Dany Cohn-Bendit se lève à l'aube pour commenter sur Europe 1 l'actualité du jour ou, plus exactement, pour commenter un des événements que charrie jour après jour la rumeur du monde. Chaque matin, il fait ce qu'il a toujours adoré faire : parler politique. Il ne faut pas confondre parler politique et faire de la politique. Parler politique, c'est s'intéresser à la vie des gens, vibrer, s'émouvoir, réagir aux innombrables façons qu'ont les gens, à travers le monde, d'affronter le privilège et la difficulté d'exister. Parler politique, c'est se laisser dévorer par cette insatiable curiosité qui anime Dany Cohn-Bendit depuis toujours. Parler politique, c'est une façon de vivre. C'est la sienne.
En lisant ces chroniques, le lecteur voit apparaître l'ébauche d'un autoportrait qui serait dessiné sur un miroir brisé. Chaque réaction aux événements du jour révèle une des préoccupations profondes de l'auteur. " Au commencement était l'émotion ", disait Céline. Tout part de là : la colère, le rire, l'exultation, le chagrin, la compassion, l'effroi. Il ne se passe pas une heure où le spectacle du monde ne provoque chez Dany Cohn-Bendit une réaction de cette nature. L'effrayant et passionnant spectacle dont nous sommes en permanence les témoins, autant que les acteurs, est la source de toute son énergie. " L'Histoire, ce chaos d'hommes et de femmes ", disait à peu près un homme politique du XIXe siècle. Ce constat pourrait être celui de Dany Cohn-Bendit qui, face à un tel désordre, ne peut rester muet ni sourd. Il réagit, crie, proteste, tente de peser sur les événements, comme il l'a toujours fait. À travers ces chroniques, on retrouve ses combats, ses passions : l'Europe, bien sûr, l'écologie, la politique internationale, la difficile gouvernance de nos démocraties, la défense acharnée des libertés individuelles et collectives, le football évidemment... et tant d'autres choses. On retrouve surtout l'insolence, la liberté de penser et le plaisir de vivre qui ont fait de Dany Cohn-Bendit l'un des hommes politiques les plus populaires de sa génération.
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Debout l'Europe ! Suivi d'un entretien avec Jean Quatremer
Guy Verhofstadt
- André Versaille
- Essai
- 26 Septembre 2012
- 9782874951978
L'Europe est en crise. Comment en est-on arrivé là ? Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ? Dans l'urgence, les États de la zone euro ne sont-ils pas en train de créer un monstre adémocratique ? L'euroscepticisme est-il réactionnaire ? Une fédération à 27 pourrait-elle fonctionner efficacement ?
Ce livre est un appel. Un appel qui s'adresse à l'intelligence de chaque citoyen. Un exercice de lucidité et une incitation à la réflexion. Un cri d'alarme aussi.
Le ton est franc, enflammé, les arguments implacables :
«L'Europe doit une fois pour toutes se défaire du nombrilisme de ses États-nations. Une révolution radicale s'impose. Une révolution européenne de grande ampleur. Une Union fédérale européenne doit voir le jour. Une Union fédérale européenne qui permette aussi rapidement que possible à l'Europe de participer au monde postnational de demain. Par facilité, lâcheté et manque de vision, trop de chefs d'État et de gouvernement préfèrent ne pas voir ce qui est en jeu. Réveillons-les. Confrontons-les à leur impuissance. Ne leur laissons pas un jour de repos. Et montrons-leur la voie vers cette autre Europe, l'Europe du futur, l'Europe des Européens.» L'ère de la gesticulation aux Sommets est révolue, le moment est venu de la réalisation.
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L'écologie en politique ; des Verts à Europe écologie
Erwan Lecoeur, José Bové, Nicolas Hulot
- Lignes De Reperes
- 1 Mars 2011
- 9782915752618
Question ancienne : faut-il politiser l'écologie ou écologiser la politique ?
Question ancienne, mais réponses nouvelles, nous dit Erwan Lecoeur, dans son ouvrage écrit avec la participation des leaders écologistes José Bové, Daniel Cohn-Bendit, Cécile Duflot et Corinne Lepage.
Car le paysage politique a radicalement changé, pour au moins trois grandes raisons :
- Les écologistes ne sont plus des « nains politiques » : ils ont su rassembler trois millions de voix en juin 2009, faisant la preuve de leur force de frappe électorale potentielle.
- La montée du populisme, partout en Europe et notamment en France avec le FN de Marine Le Pen, oblige à reconsidérer l'approche de la présidentielle de 2012, mais aussi le face-à-face entre ces deux «challengers» en politique.
- Enfin, les projecteurs de l'actualité la plus chaude sont braqués - entre autres - sur la question du nucléaire, emblématique des combats écologistes.
Replongeant dans la genèse de l'écologie politique depuis 40 ans en la replaçant dans son contexte et s'appuyant sur la participation de grands leaders écologistes, l'auteur montre à quelles conditions l'écologie politique peut, cette fois, concrétiser les espoirs suscités dans l'opinion.
Et la question d'une candidature écolo à la présidentielle, qui focalise aujourd'hui toutes les attentions, n'est peut être pas l'alpha et l'oméga de l'écologie politique de demain.
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Forget 68 ; entretiens avec Stéphane Paoli et Jean Viard
Daniel Cohn-Bendit
- Editions De L'Aube
- 13 Novembre 2009
- 9782815900164
« 1968 a été une révolte planétaire. Nous vivions au rythme de Berkeley, de Berlin, de Paris, de Rome, de Budapest, puis de Prague. C'était un monde de révoltes, différentes mais connectées. (.) J'ai voulu appeler ce livre Forget 68 : Oublier 68. 68, c'est fini ! Cela ne veut pas dire que ce passé est mort, mais qu'il est enfoui sous quarante tonnes de pavés qui, depuis, ont labouré et changé le monde. Le monde d'aujourd'hui n'est plus du tout celui de 68. Cela veut dire que 68 et les années qui ont suivi sont passées par là. » Daniel Cohn-Bendit
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PARLEMENT[S] n.1 : L'EUROPE, L'EUROPE !
Simone Veil, Elisabeth Guigou, Charles Pasqua
- Armand Colin
- Parlement[s]
- 8 Juillet 2004
- 9782200909901
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Invention du politique ; une biographie d'adam michnik
Cyril Bouyeure
- Noir Sur Blanc
- 22 Mars 2007
- 9782882501905
La parution de cette première biographie d'Adam Michnik, célèbre opposant polonais longtemps resté le symbole de la force d'un intellectuel engagé, capable par ses écrits et ses paroles de tenir tête à tous les pouvoirs, est un événement.
C'est en tant que leader du mouvement étudiant qui, en mars 1968, touche la Pologne avant de déferler sur l'Europe et les États-Unis, que Michnik accède à la notoriété internationale. Dès l'âge de quinze ans, il s'était fait un nom comme membre actif de clubs de discussion contestataires. Il devient ensuite l'une des figures marquantes de l'opposition des années 1970 et 1980, aux côtés de Jacek Kuron ou de Karol Modzelewski.
Théoricien de l'action politique au sein de la dissidence, ami de Vàclav Havel, de György Konràd et de la gauche française, il est ainsi l'un des conseillers de Solidarité et un acteur majeur de la transition démocratique de 1989-1990. Entre-temps, il aura passé au total six années de sa vie en détention. En 1989, il crée ce qui est encore aujourd'hui le principal quotidien d'Europe centrale, Gazeta Wyborcza, outil d'influence sur une société en pleine transformation, qui plaide sans relâche pour la réconciliation entre post-communistes et anciens opposants.
Plus récemment l'ancien marxiste antitotalitaire est devenu un militant de l'intégration de la Pologne dans l'Europe, une Europe qui, pour lui, ne peut se concevoir que libérale et atlantiste. Fin 2002, Michnik est éclaboussé par une importante tentative de corruption touchant à son journal et à la télévision. Son image s'en trouve ternie. Cette biographie d'un personnage charismatique et paradoxal permet aussi d'éclairer l'Histoire de l'Europe centrale des quarante dernières années.
Elle nous rappelle que dans certains pays, il n'y a pas si longtemps, prendre fait et cause pour la démocratie n'était pas une évidence.
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Et si on arrêtait les conneries ; plaidoyer pour une révolution politique
Hervé Algalarrondo
- Fayard
- 9 Mars 2016
- 9782213687575
Qu'est-ce qui coince ? La France n'est pas la Grèce, mais elle se révèle tout aussi incapable de faire les réformes qui lui permettraient d'échapper à un lent déclin. En 2007, Nicolas Sarkozy a promis une « rupture » : elle a été invisible. En 2012, François Hollande a promis le « changement » : il est homéopathique. Pourquoi nos présidents, dotés de larges pouvoirs, se contentent-ils de réformettes ?
Et si la France souffrait d'abord d'anémie démocratique ? Et si on avait juste oublié qu'en démocratie, un gouvernement doit représenter une majorité d'électeurs. S'il veut vraiment gouverner ! Combien pèsent les Républicains dans l'opinion ? Moins de 25% ! Combien pèse le PS ? Pas davantage !
Et si on arrêtait les conneries ? Comme dans la plupart des autres pays européens, il faut former un gouvernement de coalition. Si Marine Le Pen est au deuxième tour en 2017, c'est un président droite-gauche (hier, on aurait dit UMPS) qui sera élu. Depuis les régionales de décembre 2015, on sait qu'on ne pourra plus tricher avec cette réalité.
Que cela plaise ou non aux partis, la France doit changer de culture politique. Passer du culte de l'homme providentiel à la recherche de compromis. Ce serait se condamner à l'impuissance ? Au contraire ! C'est la condition pour retrouver un dynamisme collectif, en démocratie.
#stoplesconneries
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Le gauchisme, remède à la maladie sénile du communisme
Daniel Cohn-Bendit
- Seuil
- Combats
- 1 Octobre 1968
- 9782020024907
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