Denis Hannotin
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Une épopée du chemin de fer ; le Paris-Orléans, almanach 1838-1938
Denis Hannotin
- Spm Lettrage
- 5 Juillet 2019
- 9782917232958
La Compagnie du chemin de fer Paris-Orléans (PO) a permis à deux régimes successifs, la monarchie de Juillet et le Second Empire, de forger d'autres grandes compagnies et donner ainsi au pays l'ossature de la SNCF qui leur succèdera en 1938. Cet Almanach retrace l'épopée de la plus grande d'entre elles sur un siècle, pendant lequel banquiers, industriels et ingénieurs ont contribué au développement d'un réseau prévu à l' origine pour relier Paris à Orléans et qui, cent ans après, couvre tout l'Ouest, une partie du Centre et du Midi, passé de 132 kilomètres à plus de 8000.
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Jean-francois-constant mocquard 1791-1864 chef de cabinet de napoleon iii
Denis Hannotin
- Christian
- 1 Novembre 2014
- 9782864961901
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Chirurgien de Napoléon III ; Auguste Nélaton (1807-1873) ; la guerre de 70 aurait-elle pu être évitée ?
Denis Hannotin
- Spm Lettrage
- 10 Novembre 2016
- 9782917232545
Le 9 janvier 1873, à Chislehurst, en Angleterre, à 10h45, Napoléon III s'éteint. Sa mort précède la troisième intervention prévue par le grand urologue anglais, Sir Henry Thompson, pour extirper de sa vessie la pierre dont il souffrait atrocement depuis plusieurs années.
En France aussitôt, critique dans le monde médical, doutes et interrogations sur la méthode itilisée par le chirurgien anglais, émotion dans la presse. Lui, il ne dit rien, il n'est pas surpris. Pensant que toute intervention entraînerait la mort, il avait estimé sage, trois ans auparavant, de ne pas opérer.
Lui, c'est Auguste Nélaton, suivant déjà l'Empereur depuis 1864, ayant soigné le prince impérial en 1867, nommé "Chirurgien ordinaire" en 1866 et "Chirurgien Consultant des Maisons Impériales Napoléon" en 1869.
Le retrouver ici c'est effectivement :
- partager avec lui les souffrances qu'a connues Népoléon III des nnées 1860 jusqu'à ce funeste 9 janvier 1873, - partager ses inquiétudes et ainsi, encore d'actualité de nos jours, prendre conscience des lourdes responsabilités de tout médecin en charge de la santé d'un chef d'Etat. En l'occurence, comment ne pas s'interroger sur celle de Napoléon III face au contexte politique international à la veille de cette guerre de 1870...
Parcourir cette existence, c'est aussi plonger dans cette profession en pleine mutation, dans l'univers des hôpitaux de Paris voir défiler nombre de célèbres médecins ou chirurgiens du XIXe siècle, constater qu'il pouvait y avoir entre eux des rivalités, des jalousies, mais également être témoin autant de leurs limites que de certaines expériences ou avancées remarquables.
Lire cer ouvrage apporte un écléirage particulier sur la période, s'appuyant sur de très nombreux documents privés totalement inédits.
Etre aux côtés d'Auguste Nélaton pendant toute sa carrière, c'est notamment revivre sa remarquable intervention auprès de Garibaldi en 1862 - un brillant diagnostic : "la preuve de ma balle", une page de gloire, la chance de sa vie - initiée par un médecin hongrois inconnu, qui, alliée à son talent et à sa persévérance, a été une des clefs, sinon la clef, de sa magnifique ascension.
Enfin, suivre le docteur Nétalon au fur et à mesure des événements et de ses consultations, c'est découvrir un grand bourgeois parisien, très travailleur - pasde samedi, pas de dimanche, pas de vacances -, consciencieux, dévoué, un professeur excellent pédagogue, aimé et respecté, inventeur de certains procédés ou appareils, mais c'est aussi, au fil de l'Histoire, côtoyyer dans la Fête impériale tout le "Gotha" de son époque, notamment nombre de Bonaparte.
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Chef de cabinet de napoleon iii jean-francois constant mocquard
Denis Hannotin
- Christian
- 23 Novembre 2016
- 9782864962069
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L'histoire et les résultats édifiants d'une enquête menée par l'auteur, à partir des comptes inédits du notaire de Napoléon III. Où l'on découvre qu'à l'intérieur de la cassette impériale -la liste civile-existait une supercassette, secrète, minutieusement gérée par le notaire, destinée à la fois aux bonnes oeuvres extrêmement variées de l'empereur et aussi à financer des opérations immobilières au profit personnel de l'Impératrice Eugénie. Le tout replacé dans le contexte politique, la vie quotidienne de Napoléon III et la promotion immobilière à Paris dans les grandes opérations du baron Haussmann.
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Lettres de Lyon : l'école polytechnique durant l'occupation ; autour d'un X41
Denis Hannotin, Alexandre Moatti
- Editions Du Poutan
- 19 Novembre 2022
- 9782375531556
En 1940, on décide de faire déménager à Lyon l'École polytechnique. Elle ne regagnera Paris qu'en 1943.
Denis Hannotin a pu recueillir la correspondance d'un de ces "X", Alain Thibierge, âgé de 20 ans en 1941.
Ce témoignage, croisé avec celui de quelques-uns de ses condisciples et mis en regard d'une riche documentation, nous permet de découvrir le quotidien d'une promotion de polytechniciens à Lyon durant les années sombres. Les traditions, les professeurs, les préoccupations - somme toute banales - de brillants élèves obsédés par leur classement... mais aussi le monde comme il va, Pétain, les Allemands, les choix à faire (ou pas) entre la Révolution nationale et la France libre.
L'auteur a même pu interviewer quatre centenaires, survivants de cette période.
Au-delà de son caractère poignant, le destin tragique d'Alain Thibierge jette une lumière particulière et très instructive sur Lyon et sur la France durant la Seconde Guerre mondiale.
«Il est des ouvrages particuliers, pointus, en apparence trop spécifiques, et pourtant indispensables : c'est le cas de celui de Denis Hannotin.»
Alexandre Moatti (préface) -
Antoire-Rémy Polonceau (1778-1847) ; un homme libre ; un ingénieur au parcours éclectique
Christine Moissinac, Denis Hannotin
- Presses Ecole Nationale Ponts Chaussees
- 15 Décembre 2011
- 9782859784591
Né en 1778, A.-R.
Polonceau a appartenu aux générations pour lesquelles l'accession de Bonaparte au pouvoir et la première révolution industrielle ont ouvert de multiples voies d'action. Formé dans les meilleurs lieux d'enseignement, la toute nouvelle Ecole polytechnique, puis celle de Ponts et chaussées, haut fonctionnaire aux larges responsabilités, il a multiplié, hors de sa compétence initiale et de son propre chef, expériences et initiatives les plus innovantes, dont la création en 1826 de l'Institution royale agronomique de Grignon, l'érection en 1834 d'un remarquable pont fixe en fonte, le premier véritablement en France, celui du Carrousel, et, un peu plus tard, le tracé de certaines des premières voies de chemins de fer, de Paris vers Versailles par la rive gauche, puis vers Rouen et, enfin, vers Dijon.
Cet esprit animé par une confiance sans faille en un progrès toujours possible s'est aussi intéressé à l'irrigation, à l'élevage, à la gestion des voies d'eau, canaux ou rivières, au tracé et à l'entretien des routes et à la formation des maîtres. Dans cette période de foisonnement scientifique et de fortes mutations économiques et sociales, cet homme rigoureux et méthodique, éclectique et perpétuellement inventif a manifesté sa grande liberté d'esprit, en n'hésitant jamais à prendre les risques qu'il jugeait nécessaires, même s'il en pavait le prix par un relatif isolement jusqu'à la fin de sa vie, en 1847.
Membre actif de diverses sociétés savantes, il a toujours voulu par l'écriture, la parole, le dépôt de brevets, partager ses idées et les rendre accessibles à ses contemporains. Retracer son parcours devrait contribuer à rendre justice à sa créativité en évoquant certaines de ses réalisations qui ont perduré, sous d'autres formes bien évidemment, jusqu'à nos jours.