Les projets de « villes durables » sont mis à rude épreuve par les problématiques interculturelles telles que les discriminations, les conflits religieux, l'exclusion culturelle. De la même manière, les projets de « cités interculturelles » sont mis en difficulté par les questions environnementales (changement climatique, mobilité durable, gestion des déchets, urbanisme durable...). Il est plus raisonnable de parler de « ville durable interculturelle » en tant que ville comprenant quatre piliers : la responsabilité interculturelle, la solidarité sociale, l'efficacité économique et la responsabilité environnementale.
On en parle de plus en plus de l'Agenda 21 scolaire comme d'un outil d'éducation au développement durable en milieu scolaire. Le présent ouvrage se propose de faire le point sur cette notion en montrant qu'il s'agit plutôt d'un outil de planification stratégique du développement durable en milieu scolaire. Fruit d'un projet européen ayant mobilisé plus d'une cinquantaine d'écoles françaises, portugaises, bulgares, italiennes, roumaines, camerounaises et burkinabés, ce livre fournit les clés pour faire du développement durable à l'école.
La plupart des villes africaines sont des établissements humains où toutes les échelles de l'aménagement du territoire font extrêmement défaut. Globalement, leur degré de désorganisation a atteint une complexité qui remet en question le concept même d'urbanisme.Urbanisme durable interculturel au service de la ville africaine de demain pose les jalons de la restauration de l'urbanisme dans les villes africaines. Pour cela, il faut que les décideurs des villes africaines s'habituent à pratiquer un urbanisme qui repose à la fois sur des politiques environnementales et le dialogue entre les cultures. Ils doivent apprendre à faire une réelle planification urbaine axée sur l'urbanisme durable interculturel. Ce dernier est la clé pour penser et construire des villes écologiques, interculturelles, compactes, intelligentes et postcoloniales.
Cet essai est une réflexion critique sur la relation entre mission civilisatrice et pédagogie. La réflexion de l'auteur l'a amené à montrer l'existence d'une pédagogie coloniale, dé-coloniale et néocoloniale, legs de la mission civilisatrice. Il propose une définition de la pédagogie postcoloniale comme « un courant pédagogique » visant à « déconstruire dans le discours les méthodes et pratiques pédagogiques, l'ensemble des préjugés, stéréotypes (...) issus du legs colonial, dé-colonial et néocolonial », à « produire un savoir métissé inter-civilisationnel », et donc une solution pour repenser la pédagogie.
Cet ouvrage cherche à donner un contenu concret, simple, et facilement compréhensible au concept de « civilisation négro-africaine » et la place qu'y occupent les représentations sociales. Il est pensé pour aider les étudiants en sciences de l'ingénieur et en sciences sociales, en particulier des pays subsahariens, désireux de mener des recherches en lien avec la civilisation négro-africaine.
En cette époque de bouleversements sociaux, économiques et écologiques, la géographie assume un rôle primordial dans la prévention, la formation et la sensibilisation continue des humains.
Elle doit former l'élève à se considérer déjà comme une personne au service du monde, qui vit et exprime ses espérances sur le futur de l'humanité. Ce dernier doit apprendre à se mobiliser et à agir pour le bien des générations actuelles et à venir. La géographie ne peut renoncer à cet objectif sinon elle est vouée à l'échec. Elle ne peut se limiter à une présentation des interactions entre tous les phénomènes sociaux et les phénomènes spatiaux.
Elle doit conduire nécessairement les jeunes à changer leurs mentalités et leurs comportements face à la complexité des questions sociales, économiques, politiques et écologiques que pose le développement durable de notre planète. Il est pour cela impératif de penser une éducation géographique au développement durable où l'interaction entre interculturalité, environnement et développement soit la clé de la résolution durable des problèmes de l'humanité.
La fréquence des coupures d'électricité au Cameroun ces dernières décennies, dans un contexte mu par le désir d'émergence à l'horizon 2035, émet des doutes sur la ferme volonté des politiques d'accomplir ce défi commun qui ressemble à un projet social à porter par chacun des citoyens. Alors que l'énergie est le pilier majeur de tout développement, le Cameroun ne profite pas toujours des technologies à la pointe dont dispose la science pour résoudre cette préoccupation incontournable en matière de développement. L'électricité reste un produit de luxe pour des milliers de Camerounais et en particulier pour les populations défavorisées. La problématique des énergies renouvelables de plus en plus présente dans le débat public est une grande opportunité à saisir pour l'électrification des villes camerounaises. Cet ouvrage présente quelques résultats de recherches appliquées du LaME (Laboratoire de Management environnemental) sur les possibilités d'utilisations des énergies renouvelables dans les villes camerounaises.
Si l'eau peut être considérée comme une production de la nature, elle est de plus en plus rare sur la planète. Cette étude qui évalue l'accès à l'eau potable (AEP) dans les villes ivoiriennes et camerounaises constate que les démarches y relatives ont été abordées sans tenir compte de la relation dialectique qui existe entre les réseaux d'AEP, le droit de l'homme à l'eau potable et à l'assainissement et le plan d'urbanisme. Cet ouvrage invite les États, les bailleurs et les ONG à une inversion complète de la logique d'intervention dans le domaine de l'accès à l'eau potable dans les villes subsahariennes à partir d'une étude de cas des réalités urbaines.
Avoir le soleil toute l'année et manquer d'énergie au XXIe siècle, voici l'une des plus grosses contradictions des pays africains en général et du Cameroun en particulier. Alors que le solaire s'impose de plus en plus comme un recours pour des économies émergentes, avec des solutions pratiques pour les ménages, une équipe de travail de l'ENSTP (École nationale supérieure des travaux publics) s'est penchée sur la question dans le but d'évaluer les obstacles potentiels qui pourraient expliquer le non-intérêt des politiques. Le présent ouvrage plaide pour une politique publique en la matière. Il montre, à travers des études concrètes, comment le solaire peut être un accélérateur de développement pour les villes camerounaises.
Fruit d'un projet européen et d'une collaboration entre d'éminents professeurs, « L'éducation interculturelle et au développement durable » est un projet cofinancé par la DG Education et Jeunesse de la Commission européenne avec le soutien de l'Institut de Géographie Alpine de l'Université Joseph Fourier de Grenoble. Un projet qui nous dévoile une nouvelle idée de l'Education Nationale, une nouvelle vision de l'école et de la relation Elèves/Professeurs.