Des dizaines de livres ont déjà été écrits sur l'histoire de l'Indochine française, alors pourquoi en proposer un de plus ? Tout simplement parce que celui-ci aborde le sujet sous un angle résolument novateur : il souligne de quelle manière, du début de la colonisation de l'Indochine en 1858 à la décolonisation en 1954, cette partie de l'Extrême-Orient fut avant tout une zone de conflit entre la France et la Chine - que cette dernière ait été impériale, républicaine ou communiste.
Certes, la conquête de la région indochinoise a d'abord concerné la France et les peuples autochtones : la Cochinchine, puis le Cambodge, le Tonkin, l'Annam et enfin le Laos ont été colonisés entre 1858 et 1893. Mais pendant près d'un siècle, l'Indochine française a fait l'objet de nombreuses convoitises : la Chine donc, mais aussi l'Angleterre, la Thaïlande, puis l'URSS, le Japon et les États-Unis y projettent leurs ambitions économiques et politiques. Avec le brillant esprit de synthèse que nous lui connaissons, François Joyaux analyse notamment combien l'aide chinoise apportée au Viet Minh a été déterminante lors de la défaite française à Dien Bien Phu en 1954 et les accords de Genève la sanction diplomatique de celle-ci.
Mais cette approche axée sur les relations internationales n'exclut en rien l'étude des facteurs internes du conflit : l'auteur revient sur l'influence des Missions catholiques, de la Marine, des Républicains et, surtout, des francs-maçons dans le processus de colonisation, et sur le rôle de la montée des nationalismes dans la décolonisation. Avec clarté et concision, l'auteur nous propose ici une synthèse globale sur près de cent ans de cette passion indochinoise.
Pour quelle raison la tombe de la dernière impératrice du Vietnam se trouve-t-elle à Chabrignac, un petit village de Corrèze ? Pour lever ce mystère, l'historien François Joyaux, fort de sa connaissance de l'Extrême-Orient, dont il est l'un des meilleurs spécialistes, se fait enquêteur et remonte le fil d'une vie dont le destin est lié à celui de l'Indochine.
L'impératrice Nam Phuong naît en 1913, dans l'ancienne Cochinchine française, d'une famille riche et profondément catholique. À 20 ans, elle épouse l'empereur Bao Daï et obtient, en dépit des traditions annamites, un mariage catholique et un statut d'épouse unique. À ses côtés, elle travaille à la modernisation politique et sociale du pays, notamment en favorisant l'accès à l'éducation et le travail des femmes. Mais cette ambition se heurte bientôt aux malheurs de la guerre, de l'occupation japonaise et de la révolution communiste. En 1947, elle se réfugie sur la Côte d'Azur avec ses cinq enfants et son mari bientôt devenu chef de l'État vietnamien. Mais pourquoi alors se retirer subitement dans un village éloigné de tout ?
François Joyaux met en lumière avec talent la vie aussi extraordinaire que tragique de la dernière impératrice du Vietnam, et fait renaître sous sa plume l'histoire d'un empire aujourd'hui disparu.
Une encyclopédie pour l'amateur exigeant comme pour le collectionneur passionné, qui permet de mieux connaître et cultiver les roses d'avant 1914 et d'entrer dans leur histoire.
François Joyaux. Professeur des Universités à l'Institut National des Langues et Civilisations orientales (e.r). Etudie et collectionne les monnaies d'Extrême-Orient depuis trente ans. Président de la Société de Numismatique Asiatique. A publié de très nombreuses. études dans les revues spécialisées françaises et étrangères. L'auteur propose une étude aussi complète que possible sur l'histoire des monnaies du Vietnam, ainsi que du Laos et du Cambodge.
Le sujet n'a été que peu traité, dans des ouvrages remontant au début du XXe siècle. Les colonisateurs français découvrent un (ou plutôt des) systèmes monétaires complexes, inspirés par la Chine, et fort différent de ce qui existe en Europe. Ils vont essayer de se servir de ces monnaies très diverses, souvent de très faible valeur (mais correspondant aux besoins de la vie économique des Vietnamiens), de les copier en faisant des frappes de sapèques en France.
Mais les intérêts économiques coloniaux demandant des valeurs supérieures vont peu à peu prévaloir, et des piastres, des dollars et autres " grosses " pièces vont faire leur apparition. L'auteur consacre une large part aux techniciens et aux méthodes de frappe de ces monnaies, ainsi qu'aux numismates qui, dès la fin du XIXe siècle ont étudié les pièces locales, ainsi qu'aux belles collections existant aujourd'hui dans différentes institutions françaises.
Toutes les monnaies de la fin du XIXè siècle à 1945 ont été traitées :
- 700 monnaies reproduites en couleurs et décrites avec précision.
- Un indice de rareté est attribué à chacune.La première partie du livre permet de comprendre le contexte politique qui prévalut à ces émissions monétaires.L'auteur, François Joyaux, est professeur des universités.200 pages 15 x 21 cm, plus de 700 illustrations couleurs, couverture cartonnée.
Cette association regroupe sept pays, compte près de 400 millions d'habitants, représente un potentiel de ressources naturelles considérable, occupe une position stratégique décisive, fait preuve d'une vitalité économique remarquable et dispose ainsi d'une force politique significative.
Grâce à des rosiéristes dont les créations sont restées célèbres et sont même, pour certaines d'entre elles, toujours cultivées aujourd'hui, la France et plus particulièrement la ville de Lyon ont occupé une place exceptionnelle dans l'histoire des roses au XIXe siècle.
L'un des établissements les plus anciens et les plus réputés est la Maison Guillot, au sein de laquelle cinq générations ont consacré leur vie à la culture et à l'hybridation des roses. Beaucoup de leurs créations d'autrefois ont atteint la célébrité, comme `La France', `Pâquerette', `Joséphine de Beauharnais', `Souvenir de J.-B. Guillot'... et une part importante de ce patrimoine est toujours accessible sur le catalogue de la Maison.
Aujourd'hui, ce catalogue s'est enrichi d'une nouvelle ligne de roses, les «Générosa», qui ressemblent à des roses anciennes mais offrent les longues floraisons des créations récentes, avec notamment `Sonia Rykiel', `Manuel Canovas', `Martine Guillot', `Madame Paule Massad'... démontrant la vitalité d'une dynastie dont cet ouvrage raconte l'histoire.
Les roses occupent sans aucun doute une place particulière dans notre vie quotidienne comme dans notre imaginaire. Leur beauté et leur charme sont si grands que les Grecs de l'Antiquité la pensaient d'origine surnaturelle. Depuis les roses romaines décrites par Pline l'Ancien dans son Histoire naturelle jusqu'aux roses devenues célèbres au XIXe siècle, en passant par les roses de monastère du Moyen Age évoquées par Hildegarde von Bingen ou celles que cultivait l'impératrice Joséphine dans son château de Malmaison, Roses anciennes dresse un merveilleux panorama historique des roses anciennes. Cet ouvrage, destiné aux amateurs comme aux collectionneurs et superbement illustré, répertorie les roses anciennes les plus célèbres, permettant ainsi de les découvrir, de mieux les connaître et de les cultiver.