Filtrer
Support
Langues
Prix
Gérard Boutet
-
Subtil jus de la treille, sur quels tons n'es-tu pas louangé ? Mais l'enivrant nectar n'est un bienfait de la nature que par la science de l'homme : son élaboration nécessite un savoir séculaire.
Le vigneron " élève " ses cuvées au secret d'une cave, tel un alchimiste dans son antre. Il y a de la magie dans la transmutation d'un verjus en un vin gouleyant.
-
Il y a cinquante ans, la France était un pays rural, les villes avaient des allures de gros villages, traditions et savoir-faire se perpétuaient depuis des générations.
Toute cette richesse humaine, ces besognes du quotidien, disparues avec l'urbanisation des années 1960, constituent l'essentiel de notre histoire commune.
Ce dictionnaire encyclopédique abondamment illustré de photos d'outils, de publicités d'époque, d'objets de tous les jours, traite des métiers et tâches de la terre, de l'artisanat, de la petite industrie et des manufactures, évoque les corporations, l'organisation du monde paysan, les étapes de la vie (naissance, mariage...), les fêtes calendaires, les croyances ancestrales (médecine, météo...), la sagesse des proverbes, les chansons et les comptines... En bref, tout un pan de la vie quotidienne de nos proches ancêtres. Ainsi passe-t-on, sur la même page, de « Brouettier » (menuisier fabriquant des brouettes) à « Brouteur de persil » (surnom des tireurs de bateaux sur les canaux du Berry), puis à « Broyeur » (ouvrier qui battait les tiges de végétaux textiles), « Bruixa » (jeteuse de sort en Languedoc) et « Buandier » (lavandier).
La France en héritage est donc une somme patrimoniale de première importance, oeuvre d'une vie, par Gérard Boutet, spécialiste reconnu de l'histoire populaire et infatigable arpenteur de nos campagnes. -
Chroniques gaillardes de Clotilde à Joséphine
Gérard Boutet
- Communication Presse Edition
- 20 Avril 2012
- 9782845039988
Décisifs. Il est superflu de rappeler qu'au théâtre des Illustres Figures, les drames, comme les comédies, se jouent davantage en coulisse que sur scène. Les exemples ne manquent pas. Ainsi, sans l'inconstance de certaines belles endormies, la plupart de nos princes charmants n'aurait jamais cherché noise à leur entourage.
De même, sait-on qu'avant d'ensanglanter les champs de bataille, bien des guerres en dentelle furent déclarées au secret des alcôves royales. Mais les historiographes patentés ne sauraient se faire l'écho de ces turpitudes inavouables. Aux manigances d'antichambre, piteuses débandades et bassesses lamentables, ils préfèrent les hauts faits, les éclatantes victoires et les glorieuses postures.
-
Au printemps 1726, au début du règne de Louis XV, deux couples de paysans - les ancêtres de l'auteur - s'éloignaient de leur province, l'Orléanais, pour se rendre à Tournai, au-delà des frontières du Nord, dans le but de s'y marier selon leur religion. Ils étaient protestants. Pareil déplacement enfreignait la loi. Ils allaient en sabots, couchant ici sous une grange, là dans une maison sûre, mais toujours se cachant des délateurs et des argousins. Ils couvrirent, en vingt et un jours, deux cent vingt-cinq lieues, soit quotidiennement cinquante de nos kilomètres. À leur retour au pays, les tracasseries rancunières, constamment attisées par le curé du village, tournèrent vite au drame. Leur existence devint un enfer.
-
Gérard boutet est né d'une famille dont l'histoire se confond avec celle d'un terroir.
Ses aïeux vécurent tous dans le même village du coeur de la france, dans la maison ancestrale qu'il habite toujours. il est le dernier maillon d'une longue chaîne de paysans et c'est tout naturellement qu'il rend hommage aux gens des champs qui l'ont précédé. ces laboureurs, ces artisans, ces glaneuses, ce sont les personnages qui ont peuplé son enfance. il témoigne de leurs besognes modestes, parfois difficiles ; il peut évoquer leurs joies et leur bonheur de vivre, sans pour autant sombrer dans un passéisme trompeur.
On ne va droit que si l'on sait d'où l'on vient. près de 200 métiers d'autrefois sont évoqués par gérard boutet dans sa série "les gagne-misère".
-
Les gagne-misere t.2 ; nos racines retrouvees
Gérard Boutet
- Jean-Cyrille Godefroy
- 5 Avril 1999
- 9782865530632
-
-
Les Gagne-misère (4). La boîte à lumière
Gérard Boutet
- Jean-Cyrille Godefroy
- 17 Janvier 1997
- 9782865530762
-
-
Les derniers rescapés des métiers d'autrefois se sont changés en précieux témoins d'une société traditionnelle dont nous sommes tous issus.
Ce sont quelques uns de ces personnages avisés et rares, le sourcier, le grèsier, le boutonnier et d'autres, que gérard boutet nous présente ici.
-
Grands meres aux fourneaux (nos)
Gérard Boutet
- Jean-Cyrille Godefroy
- 26 Septembre 2000
- 9782865531394
Depuis plus de vingt ans, Gérard Boutet bat les campagnes afin de collecter de précieux témoignages sur la vie d'autrefois.
Le quotidien, alors, c'était aussi ce qu'il y avait dans le verre et l'assiette. Gérard Boutet se devait d' évoquer le boire et le manger de naguère. Nos Grands-mères aux fourneaux propose plus de 200 recettes qui fleurent bon le terroir, directement inspirées des habitudes culinaires de jadis. A ces secrets de bonnes femmes s'ajoutent de succulentes anecdotes, grains de sel indispensables à l'assaisonnement de certains mets quasi-légendaires.
Le livre se déguste de plusieurs manières, selon qu'on hume le fumet de la marmite, ou qu'on goûte la savoureuse écriture de l'auteur.
-
Il y a une ou deux générations, les artisans se souciaient de la perfection de leur travail avant de songer au rendement : c'était " la belle ouvrage " apprise auprès d'un maître, jour après jour, dans le respect du geste et du savoir-faire.
Sous la plume de gérard boutet, ceux qui donnaient vie aux campagnes parlent de leur passé ; des témoignages sincères pour savoir un peu mieux d'oú l'on vient.
-
-
C'était, je m'en souviens, un lundi de la mi-septembre 1781. Nous venions de croiser deux cavaliers. « Méfiance ! » grommela Grand-père qui se gardait des visages inconnus. Et, chemin faisant il me raconta que le secret des caillouteurs avait souvent excité de méchantes curiosités. Que je vous dise ! Les caillouteurs extraient des rognons de silex qu'on nomme les chailloux.
Ces chailloux, aussi gros que les melons, ils les débitent ensuite en pierres à fusil. Or, les pierres à fusil, croyez-moi, ça vaut presque son pesant de pierreries, à cette heure.
-
Selon l'image populaire, c'était dans la forge du maréchal-ferrant que battait le coeur du village.
Tôt levé, tard couché, l'artisan marquait de son marteau sur l'enclume la cadence de la vie rurale. On lui prêtait d'étranges connaissances, des pouvoirs surnaturels qui lui conféraient une autorité indiscutée.
-
Ala fin de chaque automne, la forêt se repeuplait des gagne-misère qui, pendant la belle saison, l'avaient désertée pour se louer par les champs et le villages, au gré des moissons et des battages.
L'hiver ramenait les bûcherons au profond des futaies. C'était la société des bois qui, avec ses mentalités et ses coutumes, se reformait en marge du monde agreste.
-
Vive la mariée ; l'album des jours heureux
Gérard Boutet
- Jean-Cyrille Godefroy
- 2 Octobre 2006
- 9782865531950
Ce livre est un coffret rempli d'émouvants souvenirs liés, par l'image et la mémoire, aux mariages de naguère. Convoler était un engagement que nul ne prenait à la légère. Pour les "épouseux", l'aventure ne se limitait pas au plus beau jour de la vie. En accompagnement des documents qui parlent d'eux-mêmes sans dire tout, Gérard Boutet évoque les intrigues sentimentales, les manoeuvres de séduction, les espiègleries entre promis et promises, les rites infaillibles qui permettaient d'enflammer le coeur d'une belle, les précautions par lesquelles un soupirant s'attachait les faveurs de sa bien-aimée... Durant la noce, les invités ne manquaient jamais d'égayer l'événement en multipliant les facéties. Ces clichés d'hier, ces historiettes gentiment contées, ces traditions ressuscitées composent un témoignage d'une étrange valeur, celle d'un temps pas si lointain où un couple, après ses serments à la mairie et devant Monsieur le curé, formait un ménage indissoluble. Car on s'unissait alors dans l'espérance du meilleur et la résignation du pire, sans imaginer que le destin pourrait y changer quelque chose.
-
Durant l'été 1724, au pire des chaleurs orageuses, la dépouille d'un homme est déterrée, étripée, salée. Puis, en dépit des abominables relents de putréfaction qui s'en dégagent, on la traîne par les chemins de la paroisse, accrochée à l'arrière d'une charrette, avant de l'exposer devant l'auberge du village. Ainsi passe la justice du Roi. Elle supplicie la mémoire d'un vieil huguenot dont le crime, à l'article de la mort, fut de n'avoir point renié ses convictions religieuses. Ce châtiment effroyable est le dénouement de l'affaire Moïse Gréjon qui suscita, à l'époque, un vif émoi dans le pays. Gérard Boutet - qui descend à la fois du martyr posthume et d'un des délateurs - ressuscite ce « procès à cadavre » dont sa famille fut doublement marquée.
Ces pages terribles reposent sur des faits authentiques. C'est l'intolérance de tous les temps, quels que soient les croyances et les prétextes, qui s'y trouvent mises en accusation. Au-delà de l'anecdote macabre, le livre renvoie à un fanatisme qu'on voudrait éteint à jamais.
-
Voici la vie quotidienne de sept paysans bien de chez nous, qui nous parlent de leur " village à l'heure allemande ".
L'ennemi occupe de nouveau le pays. Sa présence en dérange beaucoup, mais certains s'en accommodent... Sept paysans qui racontent tout, en vrac les premiers morts de 40, l'exode, l'accueil des premiers fugitifs, la solidarité, les imprudences, les rancunes, et ces mille petits détails qui donnent une dimension inattendue aux événements de l'Histoire officielle. Ce qui frappe dans ces récits, c'est leur aspect " chronique de la vie ordinaire ", qui les rend universels.
C'est aussi la sensibilité d'un écrivain qui, par ses qualités d'écoute et d'écriture, jette un pont entre les générations.
-
Un nouvel auteur, Jerry Josnes ?
Pas tout à fait. Dans les années 70, il était un de ces polardeux publiés dans une collection dite « de gare ». Parti sans laisser d'adresse à la suite d'on ne sait quel déboire, il a fini par se faire oublier, lui et ses bouquins. On ignore ce qu'il est devenu. Nul ne peut dire où il vit, ni comment. C'est par hasard, l'autre jour, que Gérard Boutet a remis la main sur plusieurs manuscrits laissés par son ami d'autrefois. Il les a lus et, ravi de leur écriture enjouée, s'est promis de les faire éditer.
Ce premier roman restitue toute une ambiance surannée, qui n'a rien de commun avec l'époque actuelle. Les ordinateurs ressemblaient à des armoires blindées ; on ne parlait pas du minitel, d'Internet encore moins. Inconnus, les portables : il fallait trois mois pour obtenir le téléphone. Le cinoche en technicolor résistait vaillamment à une télé parcimonieuse qui venait de colorer sa deuxième chaîne. Dans la rue, les bourgeois en costard-cravate se rinçaient l'oeil sur les minijupes des minettes. L'avenir promettait des lendemains qui chantent, avec du boulot pour chacun...
À travers une intrigue à rebondissements, Flic flaque est une invitation à flâner dans un monde que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître.
-
Contes braconnés par les bois de Sologne
Gérard Boutet
- Communication Presse Edition
- 20 Avril 2012
- 9782845039995
Découvrez Contes braconnes par les bois de Sologne, le livre de Gérard Boutet
-
Contes chapardés au fil de la loire
Gérard Boutet
- Communication Presse Edition
- 12 Octobre 2012
- 9782365721028
-
La France en héritage ; dictionnaire des savoir-faire et des façons de vivre ; 1850-1970
Gérard Boutet
- Omnibus
- 8 Novembre 2012
- 9782258093379
En près de 3000 entrées, de Abécédaire à Zingueur, une somme encyclopédique abondamment illustrée des métiers et savoir-faire de la France rurale des années 1850-1960.
C'était le temps, il y a encore une génération, où les villes de la province conservaient des allures de gros villages. Les travaux se succédaient, saison après saison, au pas lourd des chevaux. Dans son atelier, l'artisan perpétuait, avec la main et l'outil, le savoir-faire hérité d'un long lignage. Toute cette richesse humaine, toutes ces besognes de peu, ces gestes de tous les jours, disparus aujourd'hui, constituent l'essentiel de notre histoire commune.
Ce dictionnaire encyclopédique, je l'ai conçu dans l'esprit des glaneurs d'antan qui aimaient partager le pain fait des épis ramassés. Dans ma quête, le geste réel, plutôt que l'exposé théorique, a toujours primé. Loin des traités pratiques et des catalogues techniques, des ouvrages pontifiants ou didactiques, il convenait que cette encyclopédie affective fût chaleureuse, abondamment illustrée, emplie de mots dont la saveur mettrait en appétit de lire. Puisse-t-elle être un recueil d'émotions retrouvées, un coffret de souvenirs qu'on ne referme qu'à regret.
Gérard BOUTET Pour cet ouvrage, Gérard Boutet a obtenu le prix Mottard, décerné par l'Académie française, le prix Delmas, décerné par l'Institut de France, et le prix Paul Sébillot de folklore français. -
Un plein panier de coquecigrues
Gérard Boutet
- Communication Presse Edition
- 1 Avril 2011
- 9782845038851
Berquinades malicieuses et autres facéties de grimaud.
Connu pour ses nombreux ouvrages qui rendent hommage à la paysannerie et à l'artisanat rural, notamment à travers les collections "Ils étaient de leur village" et "les gagne-misère", Gérard Boutet a publié le magistral dictionnaire "La France en héritage" encyclopédie de référence qui fait de lui un maître incontesté de l'histoire populaire. Ici, il reprend le ton du conteur qui lui est familier pour nous offrir un florilège drolatique qu'il narre, avec gourmandise, dans la tradition des veillées de naguère. Faits mystérieux, menées criminelles, événements mémorables et fredaines croustillantes, les chapitres s'enchaînent en évoquant le registre des colporteurs qui, au temps jadis, véhiculaient nouvelles, billevesées et carabistouilles de village en villages. Au fil de ces récits terrifiants ou cocasses, c'est un lot coutumier de cachotteries, de frayeurs et de joies que le lecteur découvre. Mais nul n'ignore que, sous la fable plaisante, perce souvent une moralité qui vaut une sérieuse leçon.