« La Nature fait de son mieux à chaque instant pour que nous nous sentions bien. Elle n'a pas d'autre raison d'exister. Ne lui résistez pas. En faisant un léger effort pour être bien, nous ne devrions pas tomber malade. Les hommes ont ou croient avoir découvert le caractère salutaire de quelques éléments sauvages, mais pas de la Nature tout entière. Or la Nature est ni plus ni moins que l'autre nom de la santé. » (H. D. Thoreau) Dans cet essai, Thoreau célèbre la gloire de la nature à travers la beauté des « petites choses ». En s'arrêtant sur les myrtilles, simples baies sauvages, Thoreau se livre également à une charge contre le capitalisme et l'exploitation de la terre par l'homme. Il propose un manifeste écologique heureux, accessible pour peu que nous consentions à la lenteur et à la simplicité.
À partir de la sélection du volumineux Journal de Thoreau et de Walden, Michel Granger a composé un recueil des principaux textes dans lesquels le philosophe américain de la nature interroge son rapport aux animaux. Alors qu'ils sont disséminés dans son oeuvre, le regroupement de ces extraits présente un panorama cohérent de sa réflexion sur l'animalité ; l'anthologie révèle un intérêt pour ceux que Thoreau appelle ses « voisins », voire ses « amis » ; elle montre la persévérance de sa quête méthodique d'information sur ceux qu'il perçoit comme des semblables. Il faut bien entendre la provocation anticonformiste qui sous-tend la préférence pour les « voisins animaux » et le rejet des habitants de Concord auxquels il reproche d'être englués dans le culte de l'argent et les traditions.
henry david thoreau n'est pas seulement l'ermite volontaire de walden.
ilfut aussi une sorte de rebelle excentrique qui refusa de payer l'impôt pour financer la guerre contre le mexique, et qui plaida ardemment et sans relâche la cause de l'abolitionniste john brown. traité sur un genre qui s'apparente au récit de voyage classique, un yankee au canada décrit aussi ce pays si proche et pourtant si différent des etats-unis qu'est le canada. et dès lors, les réflexions sociologiques, géographiques, ethnologiques qui dessinent un portrait en creux de l'amérique, ressemblent à une sorte de voyage digne d'un la pérouse en quelque contrée lointaine et exotique.