«Se révolter, c'est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l'intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la soumission du révolté... Il ne reste plus que la fuite.» Henri Laborit pose, à la lumière des découvertes biologiques, la question de notre libre arbitre, de notre personnalité même. La politique, la société, tout prend dès lors une autre dimension.
Une étude des bases biologiques actuelles du comportement humain montre pourquoi et comment celui-ci est enticrement dominé par les jugements de valeur et une sémantique inadaptée. Henri Laborit tente, ´r partir des connaissances biologiques contemporaines, de dégager une méthodologie pouvant servir de cadre ´r une science de l'action. Tout étant lié, de la physique moléculaire ´r la sociologie et ´r l'économie politique, le rôle de l'Homme serait d'abord la recherche des structures, c'est-´r-dire des relations existant entre les éléments qui composent les aspects variés de l'ensemble spatio-temporel auquel il appartient.