En 1948, Jacqueline Duhême a vingt ans. Elle est apprentie dans l'atelier de Matisse. Elle s'y languit de Paul Eluard, qu'elle aime et qui lui écrit peu. Dans ses lettres quotidiennes, elle lui raconte sa vie auprès du maître et les visites d'amis célèbres, comme Chagall, Picasso, Skira et Prévert, déjà. Jacqueline orne les lettres de croquis et de dessins colorés. Chaque enveloppe est un petit tableau.Ce livre reproduit un large choix des lettres, retraçant ainsi l'évolution du sentiment qui, du chagrin amoureux, se mue en une tendre amitié qui n'exclut pas les commandes:Jacqueline demande parfois au poète un conte à illustrer. La beauté et l'espièglerie des dessins de ces lettres nous font assister à la naissance de la célèbre imagière qu'est Jacqueline Duhême.
Quatre histoires de chiens tendres et émouvantes, écrites et illustrées par Jacqueline Duhême, célèbre imagière des poètes:
- «Louloute».
- «Le Noël de Folette».
- «Irma et Igor sur le France».
- «Nana fait des histoires».
Les souvenirs d'une vie, en commençant par l'enfance de Jacqueline, la famille, la librairie à Suresnes avec sa mère, son admiration pour Shirley Temple... Les moments difficiles, le couvent en Grèce, seule, la guerre, la pauvreté, l'assistance, la mort de sa chère tante Marguerite. Les premiers petits boulots... et la rencontre avec Matisse, chez qui elle entre à 20 ans comme aide d'atelier. Les premiers hommes aussi... et la relation avec Eluard, qui lui écrira Grain d'aile . Puis la rencontre avec Jacques Prévert, sa femme et leur fille, qui deviennent sa seconde famille. Les découvertes littéraires, qu'elle poursuit avec l'éditeur Maurice Girodias. On croise les noms d'Aragon, Elsa Triolet, Hélène et Pierre Lazareff, Elizabeth et Robert Badinter, Brigitte Bardot et Roger Vadim, Picasso... À 25 ans, un nouvel amour... et un bébé, Hélène. Jacqueline Kennedy, l'incroyable voyage autour du monde pour le magazine Elle . Les poètes, toujours, Asturias, Claude Roy, Supervielle. L'école d'art mural à Aubusson. La mort de Prévert en 1977... Et un nouveau monde, celui des scientifiques, avec Nicolas Skrotzky qui sera son compagnon pendant 20 ans. Jacqueline achève ces "crobards d'une vie" en faisant siennes deux citations :
"Ce que j'avais à faire, je l'ai fait de mon mieux. Le reste est peu de chose..." (Henri Matisse ).
"Je ne sais en quel temps c'était, je confonds toujours l'enfance et l'Eden - comme je mêle la mort à la vie - un pont de douceur les relie..." (M.A. Asturias)
La rencontre magique de deux chiens que tout sépare, et leurs tribulations entre Paris et New York à bord du mythique France.
Dix-huit artistes racontent avec humour et émotion l'histoire d'un chien carlin, orphelin après la mort de son maître Raúl Giménez, décédé un matin d'hiver 1994 du sida. À travers ce précieux album, on voit le portrait d'Hadji, interprété par tous ces talents différents.
- Au hasard des oiseaux - La Seine a rencontré Paris (extrait) - Être ange... - Refrains enfantins - L'école des beaux-arts - Soyez polis (extrait) - Vous allez voir ce que vous allez voir - Immense et rouge - Chanson - Les animaux ont des ennuis (extrait) - Drôle d'immeuble (extrait) - Quartier libre
L'espace est un océan, les branches des arbres font de belles hélices, et les poissons volent et nagent à la fois ! Jacques Prévert nous entraîne dans une évasion cosmique à bord d'un bateau imaginaire qui s'appelle La Terre. Un voyage insolite porté par les couleurs de Jacqueline Duhême.
Une toute petite, petite fille s'ennuie dans la grande, grande ville où elle vit. Elle appelle un jour les pompiers... qui arrivent tout de suite! Mais que leur a-t-elle raconté ?
Quelque part dans l'Océan, une petite fille marche dans une rue flottante. Qui est-elle ? Comment vit-elle ? Dès qu'un navire s'approche, elle s'endort et le village disparaît sous les flots. Mais, un jour, un cargo passe et fait retentir sa sirène. « Au secours ! » s'écrie la petite fille, animée d'un fol espoir. Les marins entendront-ils l'appel de l'enfant de la haute mer ?
Barnabé a installé sa maison sur le dos d'un vieux crocodile pour mieux visiter le monde au fil de la rivière.
Il raconte qu'il a ainsi rencontré des singeslisant des journaux anglais, un phacochère musicien, des léopards qui tricotent des chaussons de danse.
Mais attention, barnabé !
Au bord de ["eau, le grand buffle dévoreur de menteurs, guette.
Une petite feuille appela le soleil.
Un bourgeon qui bâillait réclama la rosée et l'arbre, et l'arbre raconta...
Un poème c'est comme une pastille à la menthe on l'a sur la langue sept fois tourné retourné poli lissé glissé menthe à l'eau mentalement et soudain sa vérité apparaît dans un éclat de fraîcheur.
Joël Sadeler.