La collection "Science, histoire et société", dirigée par Dominique Lecourt, professeur à l'Université de Paris VII, a pour objectif de rassembler des travaux originaux portant sur le destin social de la pensée scientifique : provenance sociale des problèmes et des concepts scientifiques, incidences économiques, politiques, religieuses, éthiques, voire esthétiques des progrès de la science, sans exclure les questions posées par l'organisation sociale de la recherche et les applications technologiques des résultats obtenus
Très vite après sa parution en 1992, ce livre a été reconnu comme l'ouvrage de référence sur l'histoire du darwinisme et de ses relations avec la génétique. Aujourd'hui, c'est toujours une somme incontournable et une formidable leçon d'histoire des sciences. Sa traduction aux États-Unis quelques années plus tard et le renom mondial qu'elle a immédiatement conféré à son auteur invitent à le considérer comme un classique. Mais il méritait d'être réédité, car il comportait des erreurs et les figures étaient pour la plupart illisibles.
Jean Gayon y soutient que les historiens et les biologistes n'ont pas assez distingué la théorie de l'hypothèse de sélection naturelle. En tant que théorie générale de l'histoire de la vie, la doctrine de la sélection naturelle a sans aucun doute eu un immense impact sur les sciences et la culture de son temps. L'hypothèse centrale de cette théorie a été très vite exposée à des difficultés redoutables, venues en grande partie des généticiens. La sélection darwinienne n'était pas compatible en effet avec toutes les hypothèses concevables sur l'hérédité. Ce livre a pour objet de reconstituer cette longue crise de l'hypothèse de sélection naturelle, les étapes décisives de sa résolution et les traits majeurs du darwinisme théorique rénové qui en a émergé. De Darwin à Kimura, l'histoire de l'hypothèse de sélection est ici reconstruite sous l'angle partiel mais crucial de son rapport à l'hérédité. Il s'agit de savoir en quoi l'hypothèse darwinienne était compatible avec les connaissances disponibles sur l'hérédité et la variation, comment elle pouvait être quantifiée, comment la quantification statistique et l'interprétation génétique de la sélection naturelle ont modifié le sens de l'hypothèse, comment l'hypothèse ainsi reformulée était testable et de savoir quel genre de théorie de la sélection des populations la génétique a finalement produit.
Ce livre inaugure les très nombreux travaux scientifiques et philosophiques dans lesquels Jean Gayon s'est intéressé à la portée explicative de la théorie de l'évolution par sélection naturelle. Il est l'un des piliers majeurs de l'exploration des mondes darwiniens.
Depuis les années 1990 et les manifestations de Seattle et de Gènes, les organisations économiques internationales ont été mises en cause par les mouvements altermondialistes comme des citadelles du néolibéralisme. Elles ont aussi été prises à partie, plus récemment, par de nombreux gouvernements, l'administration Trump en tête. Mais que sait-on de leur fonctionnement réel ? Leurs sigles abscons - FMI, OCDE, PNUD, OMS, OMC, BM, BRI, BCE, G7, G20, etc. - et la technicité supposée de leur expertise tiennent à distance le profane ou le militant. Leur composition et leur action ordinaires n'attirent guère l'attention journalistique et citoyenne, ni celle des chercheurs. Et les gouvernements ont tout à gagner à les faire paraître homogènes, coupées des réalités, extérieures à eux, indépendantes. L'enquête sociologique présentée dans ce livre propose au contraire d'entrer de plain-pied dans ces espaces internationaux. L'on y suit alors des initiatives bureaucratiques oubliées, en faveur d'un État social au coeur de la crise économique des années 1970, autant que des protagonistes bien connus de la mondialisation néolibérale (Hans Tietmeyer, Alan Greenspan, Milton Friedman, Martin Feldstein, Alfred Müller-Armack, Paul Volcker, la Société du Mont-Pèlerin ou le groupe de Bilderberg, entre autres). L'on y étudie comment se structurent les relations transgouvernementales à bonne distance des débats publics, en montrant par exemple comment les « mains gauches » (social et écologique) et les « mains droites » (économique et financière) des États s'y livrent des batailles politiques et scientifiques à la fois. L'image lénifiante de la « coopération économique » en sort dissipée, de même que celle qui place ces institutions dans un olympe savant hors-sol. L'enquête donne à voir ces espaces hautement confinés et interroge l'institution de cette figure politique non élue, qui fait bon ménage avec le capitalisme, et que l'on peut dénommer : l'épistémocratie internationale.
On ne saurait réduire la question de l'identité aux seuls problèmes des identités nationale, de classe, de genre, de race... À un moment où les revendications identitaires sont légion, il faut revenir en amont d'une tendance courante qui galvaude un concept initialement philosophique pour le mobiliser sur le seul terrain idéologique et politique. Qui suis-je ? Aucune discipline scientifique n'oserait à elle seule penser, affronter et circonscrire cette vieille question métaphysique... et enfantine. En mettant en oeuvre une interdisciplinarité effective, les auteurs ont ici pour ambition d'éclairer cette énigme de l'identité personnelle. L'identité fait l'objet de réflexions plus ou moins rigoureuses dans différents contextes : philosophique, juridique, administratif, social, politique ou encore scientifique. Chacun des domaines a pu prendre position par le passé sur ce qui « constituerait » l'identité. Pensée comme individuelle, l'identité serait tour à tour personnelle, psychologique, sexuelle, génétique, narrative voire imaginaire ; pensée comme collective, elle serait sociale, ethnique, générationnelle, familiale, genrée, linguistique ou encore nationale. Leur constat s'est révélé bien différent : on ne peut penser l'identité à travers un seul prisme, une seule pensée, un seul regard disciplinaire. Définir et comprendre l'identité, nos identités, nécessite de faire des ponts entre ces différents domaines et peut-être aussi de voir leurs incompatibilités ou incohérences. En les ayant ainsi rassemblés, ce collectif espère que ces différents regards portés sur l'identité permettront au lecteur de se faire son propre chemin dans les méandres de cette notion afin, peut-être, d'acquérir une autonomie de pensée sur la question.
Depuis plus de 60 ans, le Traité d'oenologie est la référence dans le domaine des sciences et techniques du vin. Il aborde tous les aspects de l'oenologie, de la maturation du raisin jusqu'à la mise en bouteille, pour tous les types de vin. Cette nouvelle édition apporte de nombreuses mises à jour et des compléments:
- sur la chimie du vin : composition du vin (substances azotées, composés phénoliques...), arôme des cépages, composés responsables de déviations - sur la stabilisation et traitements des vins : traitement de stabilisation et de clarification du vin Tous ces compléments sont issus des avancées récentes et des derniers travaux de la Faculté d'oenologie et de l'Unité de recherche (ISVV).
Depuis plus de 60 ans, le Traité d'oenologie est la référence dans le domaine des sciences et techniques du vin. Il aborde tous les aspects de l'oenologie, de la maturation du raisin jusqu'à la mise en bouteille, pour tous les types de vin. Cette nouvelle édition apporte de nombreuses mises à jour et des compléments :
- sur la microbiologie du vin : métabolisme et condition du développement des micro-organismes d'intérêt oenologique (levures, bactéries lactiques), emploi du SO2 et produits agissant en complément du SO2 - sur les vinifications : composition du raisin et sa maturation, vinifications en rouge, en blanc et vinifications particulières.
Ces compléments sont issus des avancées récentes et des derniers travaux de la Faculté d'oenologie et de l'Unité de recherche (ISVV).
"La côte basque et son cadre de vie attractif est un territoire convoité par une population de plus en plus nombreuse, et pour des activités multiples : elle représente l'une des zones de l'Hexagone les plus tendues du point de vue des niveaux de prix du foncier et de l'immobilier.
C'est donc un défi posé aux collectivités que d'y réguler les marchés locaux. Elles disposent d'outils nombreux qu'il s'agit d'utiliser et de combiner au mieux, dans un contexte qui évolue sans cesse. La décentralisation des années 1980 a notamment conduit les acteurs de l'aménagement locaux à redéfinir leur organisation. Au-delà des enjeux de gestion de l'espace littoral, de profonds enjeux sociaux et politiques émergent autour de la question foncière : la société civile basque s'illustre alors en proposant sur son territoire des alternatives originales.
Ainsi, les conflits d'usage du sol mènent à poser d'une nouvelle manière la question de la gouvernance et de l'institutionnalisation au Pays basque Nord. Ce territoire s'affirme comme un laboratoire pour l'aménagement du territoire, et comme une source d'innovation pour l'action collective sur l'espace.
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Depuis plus de 60 ans, le "Traité d'oenologie" est la référence dans le domaine des sciences et techniques du vin. Il aborde tous les aspects de l'oenologie, de la maturation du raisin jusqu'à la mise en bouteille, pour tous les types de vin. Cette nouvelle édition apporte de nombreuses mises à jour et des compléments:
- sur la chimie du vin : composition du vin (substances azotées, composés phénoliques...), arôme des cépages, composés responsables de déviations - sur la stabilisation et traitements des vins : traitement de stabilisation et de clarification du vin Tous ces compléments sont issus des avancées récentes et des derniers travaux de la Faculté d'oenologie.
Illustre gardien de l'histoire de l'oenologie à Bordeaux, Pascal Ribéreau-Gayon, oenologue de renommée mondiale, souhaite laisser un témoignage écrit de l'histoire de l'oenologie bordelaise. Il propose dans cet ouvrage de retracer la création, l'évolution et les résultats de la recherche et de l'enseignement de l'oenologie à Bordeaux depuis 1850. L'aspect historique est complété par une partie consacrée au rôle et aux mécanismes de la recherche oenologique et de ses applications dans l'amélioration de la qualité et de la typicité des vins. Prenant pour la toute dernière fois la plume, l'auteur souhaite laisser un document de référence sur son expérience.
Depuis plus de 60 ans, le "Traité d'oenologie" est la référence dans le domaine des sciences et techniques du vin. Il aborde tous les aspects de l'oenologie, de la maturation du raisin jusqu'à la mise en bouteille, pour tous les types de vin. Cette nouvelle édition apporte de nombreuses mises à jour et des compléments :
- sur la microbiologie du vin : métabolisme et condition du développement des micro-organismes d'intérêt oenologique (levures, bactéries lactiques), emploi du SO2 et produits agissant en complément du SO2 - sur les vinifications : composition du raisin et sa maturation, vinifications en rouge, en blanc et vinifications particulières.
Ces compléments sont issus des avancées récentes et des derniers travaux de la Faculté d'oenologie.
La connaissance de la vie aujourd'hui présente la pensée de Jean Gayon, philosophe majeur des sciences en France et reconnu outre-Atlantique, tout particulièrement pour ses travaux en philosophie et histoire des sciences de la vie.
L'ouvrage traite des rapports entre philosophie et histoire des sciences, et des principales questions d'histoire et de philosophie de la biologie qui ont jalonné l'itinéraire intellectuel de Jean Gayon : Darwin, la biologie évolutive, la génétique et la biologie moléculaire, l'évolution humaine et divers aspects des rapports entre biologie et société à l'époque contemporaine (racisme, eugénisme, biotechnologies, biomédecine).
Jean Gayon offre des synthèses personnelles, en réponse aux questions que Victor Petit lui adresse sans concession. Cette démarche associe rigueur scientifique et prise de risques dans des réponses qui vont à l'essentiel.
L'évaluation des salariés Il n'existe aucune obligation légale de procéder à l'évaluation des salariés. Pour autant, elle semble incontournable à de nombreux égards. Outil de management, l'évaluation fournit à l'employeur des éléments précis et objectifs à l'appui des décisions qu'il est amené à prendre en matière de rémunération et de déroulement de carrière. Elle semble également nécessaire quant au respect de l'obligation d'adapter les salariés à leur poste de travail et de maintenir leur capacité à occuper un emploi. Par ailleurs, ses résultats peuvent être présentés parmi d'autres éléments en vue de justifier un licenciement pour insuffisance professionnelle.
À l'inverse, les évaluations peuvent donner au salarié le moyen de faire reconnaître la qualité de son travail et d'affaiblir l'argumentation de l'employeur. Enfin, en l'absence d'accord collectif définissant les critères d'ordre des licenciements économiques, le Code du travail prévoit que les qualités professionnelles appréciées par catégorie peuvent être retenues à ce titre. L'évaluation se présente sous des formes variées (entretien annuel, autoévaluation, fixation d'objectifs, benchmark, ranking...), et est soumise au respect de nombreuses conditions. Quel dispositif choisir et quels critères fixer? Comment le mettre en place? Et quels sont les risques juridiques encourus?
Point spécial: L'entretien professionnel À ne pas confondre avec l'entretien d'évaluation, l'entretien professionnel est une obligation légale pour l'employeur. Il concerne tous les salariés quel que soit leur contrat de travail, leur entreprise ou leur secteur d'activité. Ainsi, tous les deux ans, au cours de cet entretien consacré aux perspectives d'évolution professionnelle de l'intéressé, notamment en termes de qualifications et d'emploi, l'employeur l'informe sur la validation des acquis de l'expérience, sur son compte personnel de formation et sur le conseil en évolution professionnelle. En outre, tous les six ans l'entretien fait un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié. À défaut, l'employeur encourt des sanctions. En raison de la crise sanitaire, des mesures exceptionnelles et temporaires adaptent le dispositif.
" Voici un livre singulier dont l'intérêt déborde de beaucoup l'objectif déclaré. Ses maîtres d'oeuvre avaient décidé de procéder à un recensement systématique de toutes les traductions des ouvrages de Gaston Bachelard. Ils ont demandé de surcroît que les résultats de cette enquête bibliographique soient accompagnés d'une analyse du contexte philosophique et culturel qui, dans chaque cas, a pu décider du choix de tel ou tel titre, qui a pu déterminer l'accueil réservé à ces textes et orienter les effets qu'ils ont produits. Immense travail à la mesure du retentissement de la pensée bachelardienne qui a touché au fil de quelques décennies une quarantaine de pays, dont seize ont été ici retenus - du Japon aux pays arabes en passant par les Etats-Unis et la Russie.
On aurait pu craindre de n'obtenir au bout du compte qu'un document informatif, précieux sans aucun doute pour les spécialistes mais dénué par lui-même de portée philosophique. Il n'en va pas du tout ainsi. Et le bénéfice du rigoureux parti pris méthodique adopté se révèle vraiment surprenant. [ ... ] Ce livre, non content de nous éclairer sur les deux versants - épistémologique et poétique - de l'oeuvre de Bachelard, nous offre un tableau vivant de la philosophie mondiale et de son histoire au XXe siècle. Au prisme de Bachelard, c'est en effet tout le spectre de cette philosophie qui se dessine et s'anime. " Dominique Lecourt.
Cette histoire est librement inspirée d'un fait divers.
Plusieurs disparitions sèment le trouble parmi les habitants d'un village de Sibérie orientale - ancien goulag désaffecté.
Ces derniers décident de s'organiser afin d'élucider ce mystère et, surtout, se prémunir contre de nouvelles disparitions. Mais, en plein hiver, dans ce lieu oublié du monde, les antagonismes et les rivalités viennent singulièrement compliquer la situation.
Avec des personnages atypiques, ce récit nous transporte au lendemain d'une Histoire dramatique, dans une des régions les plus hostiles du monde.
Comment échapper à son destin, quand dès la naissance il manque déjà des cartes ?
Un journaliste en quête de sensations fortes, Une femme superbe retrouvée morte dans une forêt proche de Paris, Une famille qui cache de lourds secrets...
Lorsque Gabriel, reporter cantonné à la rubrique « vie quotidienne » d'un grand journal parisien, se met en tête d'enquêter sur le meurtre d'Ursula Adoni, il n'imagine pas à quel point sa vie tout entière va s'en trouver bouleversée. Et lorsque Luisa, la belle-fille de la victime dont il est tombé éperdument amoureux, fait figure de suspecte idéale, il comprend vite qu'il vient de mettre les pieds dans un engrenage infernal dont personne, pas même lui, ne sortira indemne...
À travers Nelly, l?héroïne principale, l?auteur nous montre la face cachée d?une génération, celle des filles des années cinquante-soixante et même soixante-dix, ayant pu s?offrir un emploi par quelque diplôme académique, mais qui se débâtent pour se libérer de la botte féodale que leur impose leur condition de femme mariée à l?africaine.
Cet ouvrage éclaire la problématique des risques psychosociaux au travail, à travers les discours et échanges de quatre acteurs majeurs du secteur : le politique, le juridique, l'expert et l'universitaire. Fin 2011, un colloque national réunissait les quatre acteurs principaux de la prévention des risques psychosociaux : le politique, le juridique, l'expert et l'universitaire. Cet ouvrage reprend les idées majeures de ce colloque et les approfondit, afin d'en cerner toute la complexité.Il s'agit d'éclairer la problématique des risques psychosociaux au travail à travers les difficultés que rencontrent les entreprises dans la gestion de ces derniers, ainsi que de les ancrer dans des considérations organisationnelles du travail. L'objectif de cet ouvrage est de :donner le cadre politique et juridique;retracer l'histoire des RPS et les modifications dans la gestion de ceux-ci;appréhender des cas concrets juridiques et organisationnels pour illustrer le bilan de cette problématique complexe.Ce livre synthétique et pluridisciplinaire, au ton vivant et très accessible, s'adresse à un large public : dirigeants et professionnels des ressources humaines, de la santé, du travail et de la prévention en entreprises (grandes entreprises ou PME) ou en milieu social, et également aux étudiants intéressés par la gestion des risques psychosociaux en particulier et par les problématiques d'organisation du travail en général.