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Ellipses
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Fables ; livres VII à XII
Jean de La Fontaine
- Ellipses
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- 27 Octobre 1998
- 9782729846015
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Dans cet ouvrage, le choix a été fait d'entreprendre une présentation de la philosophie politique à partir de couples de notions lesquelles, souvent proches voire confondues, requièrent un questionnement qui a été rendu le plus philosophique possible : en ne nous épargnant aucune analyse conceptuelle, nous avons d'abord voulu clarifier, exposer et démêler des problèmes. En cela, cette Introduction se distingue de deux approches pour lesquelles les ouvrages existants ne manquent pas d'exemples réussis : premièrement, l'approche historique, consistant à aborder la philosophie politique comme une suite d'auteurs et de doctrines ; deuxièmement, l'approche thématique, se concentrant sur les grandes no7ons ou les mouvements reconnaissables de la discipline .
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Les mathématiques expliquées pas à pas : CPGE ECT-2 ; programme 2022
Adrien Fontaine, Alexandre Gélin
- Ellipses
- 3 Janvier 2023
- 9782340075764
Cet ouvrage est avant tout destiné aux élèves de deuxième année de classe préparatoire ECT. Il pourra également se révéler fort utile aux élèves d'ECG désireux de consolider certaines notions vues en première ou deuxième année de classe préparatoire. Ils pourront par exemple y trouver un complément intéressant sur les séries numériques, les intégrales impropres, les variables aléatoires à densité, et bien d'autres sujets.
Suivant une progression classique de deuxième année de classe préparatoire ECT, il contient 9 chapitres, qui se présentent en quatre parties :
- L'essentiel du cours. Un résumé concis de tous les résultats et formules à connaître.
- Les méthodes indispensablesExpliquées de manière très détaillée,illustrées par des exemples, elles fournissent tous les outils pour aborder la résolution des exercices.
- Les exercices d'application. De difficultés variables, ils permettent au lecteur de vérifier la bonne assimilation des méthodes.
- Les corrections des exercices. Rédigées en détail, elles permettent au lecteur de vérifier ses résultats et d'acquérir les bons réflexes de rédaction. -
Les mathématiques expliquées pas à pas : CPGE ECT-1 ; programme 2021
Adrien Fontaine, Alexandre Gélin
- Ellipses
- 17 Mai 2022
- 9782340067554
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Pourquoi le sens conventionnel du courant électrique a été choisi du + au - ?
Pour quelle raison Pluton n'est plus considérée comme la 9e planète du Système solaire ?
Que devient la graisse lors d'un régime ?
Pourquoi une feuille de papier A4 mesure exactement 21 cm par 29,7 cm ?
La Terre a-t-elle déjà eu une deuxième « Lune » ?
Voici quelques questions auxquelles vous aurez une réponse en lisant cet ouvrage. Présentées sous forme de QCM, il sera nécessaire de faire preuve de perspicacité et de réflexion afin de trouver la bonne réponse parmi les différentes propositions listées. -
À travers des questions sous forme de QCM, vous découvrirez de nombreuses anecdotes autour des sciences : - Mathématiques : pourquoi le niveau n'est pas le même entre les rives d'un fleuve ? - Physique : quelle est la meilleure manière de conserver les bulles du champagne, pourquoi les yeux sont rouges sur certaines photos et est-il possible de faire bouillir de l'eau à froid ? - Chimie : peut-on « décuire » un oeuf dur, quelle est l'origine des feux follets et le coronavirus (covid-19) est-il le virus le plus dangereux ? - Informatique : quelle est l'origine des mots « bug » et « Fortnite » ? Cependant, il faudra faire preuve de perspicacité et de réflexion car vous rencontrerez de nombreux pièges !
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La question de l'action est une question universelle, dans la mesure où la philosophie tout entière, à travers la multiplicité de ses sujets d'interrogation, débouche sur le problème pratique : « Que faire ? ». Mais il est nécessaire de clarifier le sens de cette idée d'action, plus complexe qu'il n'y paraît de prime abord. Car tout ce qui arrive ne relève pas de l'action ; les événements impersonnels ne sont pas des actions, si l'on restreint l'usage de ce terme aux actions volontaires, dont le principe se trouve dans la volonté d'un sujet doué de raison. Si une action produit une modification de l'état du monde, elle implique un agent auquel on puisse imputer la responsabilité de ce changement. Seul un être libre peut agir, à proprement parler ; seul un être raisonnable peut vouloir changer le monde. Toute action est transformation de ce qui est en vue de ce qui doit être, au nom d'une valeur qui lui sert d'idée-guide, dans la détermination des fins comme des moyens. Si l'action renvoie à un agent, ce dernier doit être libre, c'est-à-dire capable d'agir par soi. La condition requise est celle de la spontanéité d'une volonté qui n'est déterminée par rien d'autre qu'elle-même. C'est à tenter d'élucider le problème complexe de l'intentionalité de l'action, comme principe déterminant de sa causalité, que le présent ouvrage est consacré.
Philippe Fontaine est agrégé de philosophie, maître de conférences à l'Université de Rouen, spécialiste de phénoménologie et d'esthétique. Il a publié de nombreux ouvrages de philosophie aux éditions Ellipses, dont les derniers parus sont : La passion, La justice, La science et La culture.
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L'Idée du Beau a connu, dans l'horizon de notre culture occidentale, un destin pour le moins paradoxal : après avoir constitué, pendant des siècles, et depuis les premières tentatives de la philosophie grecque pour saisir le sens et l'enjeu de l'art, la catégorie rectrice de cette réflexion, elle semble avoir perdu aujourd'hui toute légitimité, au point de disparaître du champ théorique de l'esthétique contemporaine. Comment rendre compte d'un tel retrait ? Et le suivi attentif des raisons de cette désaffection ne pourrait-il constituer un fil directeur irremplaçable pour la compréhension, dans une pers-pective diachronique, de la réflexion sur le sens de la création artistique et son rapport à l'idée de beauté ?
C'est ce que tente cet ouvrage, en s'attachant à retracer les grandes étapes de la problématisation philosophique du beau, depuis les commencements décisifs de la médi-tation platonicienne jusqu'à l'avis de décès proclamé par les théories contemporaines de la « fin de l'art ».
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La science domine aujourd'hui sans partage le champ du savoir. Cette domination est le résultat du progrès ininterrompu des sciences qui, à partir d'une origine commune, dans l'Antiquité, avec la pensée philosophique, se sont progressivement émancipées de la tutelle philosophique, grâce à la généralisation sans limite de l'outil mathématique comme paradigme universel.
Mais ce progrès comporte un paradoxe : il est de plus en plus difficile de définir la science, du fait de son éclatement en multiples sciences particulières dédiées à des objets hétéroclites et incommensurables. L'essence même de la science est incertaine, au moment même où plusieurs sciences connaissent une crise de leurs fondements, rendant ainsi l'unité de la science toujours plus problématique.
Par ailleurs, l'instauration de la science en modèle absolu d'interprétation du monde fait problème pour l'homme en quête de sens de son existence. Car dans son analyse de ce qui est, la science est impuissante à dire ce qui doit être ; du fait à la valeur, la conséquence n'est pas bonne. Si la science nous fournit des moyens, elle est muette sur les fins.
L'ouvrage propose une analyse équilibrée des contributions de la science au progrès de l'humanité dans son projet de conquête et de maîtrise de la nature, mais aussi des limites que sa méthode implique dans la détermination des fins dernières de notre vie, et du sens même de notre rapport existentiel au monde. -
Comme nous le savons depuis Aristote, l'homme est un "animal politique" qui ne peut se réaliser dans son humanité que par la médiation d'une organisation sociale, la cité, où les hommes cessent de ne vivre que pour eux-mêmes, et choisissent librement de substituer l'intérêt général, parce qu'il est celui de tous, à l'intérêt particulier, qui n'aboutit qu'à dresser les hommes les uns contre les autres.
Le choix de se donner ainsi un système d'institutions et de lois qui rende possible la coexistence de chacun avec tous, et qui garantisse le respect de la liberté individuelle, prend la forme de l'institution d'un Etat, dont l'autorité, expression librement consentie de la volonté générale, s'impose à tous, et recourt, s'il le faut, à l'usage de la violence légitime à l'encontre de ceux qui seraient tentés de dénoncer à leur profit les termes mêmes de leur engagement dans le contrat social.
Le présent ouvrage examine la question de l'essence même de l'Etat, afin d'en montrer la nécessité au regard du projet politique par lequel l'homme s'efforce de réaliser dans l'histoire son essentielle liberté d'" animal raisonnable".
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La crise du monde moderne et les nouveaux problèmes éthiques posés aux hommes par un développement sans précédent des sciences et des techniques rendent plus que jamais nécessaire la réactivation d'une réflexion approfondie sur le sens de l'exigence morale ; dans ce projet, les grands penseurs de la tradition, dont on rappelle ici les options fondamentales, peuvent nous aider à décider de nos choix, en pleine responsabilité, et dans l'urgence des situations concrètes auxquelles tout homme, dans le quotidien de son existence, est confronté.
SOMMAIRE
Introduction
La dialectique de l'idée de la moralité
Archéologie de la conscience morale
Conclusion
Textes commentés
Aristote n La vertu comme juste moyenne
Kant n Les fins et les devoirs
Hegel n Morale et formalisme
Nietzsche n Morale et décadence
Bergson n Morale statique et morale dynamique
Dissertations
L'obligation morale peut-elle se réduire à l'obligation sociale ?
Y a-t-il un devoir d'être heureux ?
Le mensonge est-il toujours condamnable ?
Y a-t-il une valeur de l'exemple en morale ?
Que nous apprend sur l'homme le sentiment de la faute ?
Glossaire - Index -
La question d'autrui : ou autrui comme question. Question posée à la philosophie, en tant qu'autrui est la désignation du paradoxe constitutif de l'existence de l'autre homme, à la fois autre que moi, mais aussi autre moi, alter ego ; comment tenter d'élucider le sens de cette énigme par laquelle autrui est avec moi dans une relation d'identité et de différence à la fois ? Si la question d'autrui déconcerte ainsi la conceptualité philosophique traditionnelle, n'est-ce pas qu'en reconduisant la pensée à ses catégories fondatrices, elle la contraint à affronter ce qui la met radicalement en question : l'événement de la rencontre avec autrui, inassimilable au même, transcendant à la simple altérité, et qui me met en cause dans mon propre statut de sujet ? Cet ouvrage examinera les grandes théories philosophiques de l'intersubjectivité, de l'Antiquité à nos jours, et tentera de repérer les seuils d'émergence de cette notion, afin d'éclairer le sens et les enjeux de cette énigme ontologique à laquelle la philosophie ne peut manquer de s'affronter, si elle veut pouvoir répondre d'elle-même, c'est-à-dire du sens qu'elle confère ultimement à l'expérience humaine dans son ensemble.
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La philosophie doit admettre que le mal excède le pouvoir de la pensée ; le mal n'est pas un problème, c'est-à-dire une simple difficulté technique susceptible d'être résolue au moyen d'un mode de penser soumis à l'exi-gence de cohérence logique et de systématicité, mais une énigme, un mys-tère, un abîme qui donne le vertige, et appelle en réponse une méditation sur la finitude de l'existence humaine, liée à la faillibilité de la liberté.
Cet ouvrage se livre à une analyse différenciée des niveaux de discours (depuis le mythe et la pensée symbolique, jusqu'à la parole de la foi, en passant par la théodicée rationnelle et la pensée spéculative) qui se sont affrontés à l'énigme du mal. Il s'agissait de procéder à une phénoménologie du mal, qui en repère les formes de manifestation dans l'expérience concrète, et à une enquête visant à déterminer les grandes structures onto-logiques dont il relève.
À l'issue de ce parcours, et après avoir constaté l'échec de toute théodi-cée, qui, dans sa spéculation sur l'origine et la raison d'être du mal, au moyen d'une argumentation strictement rationnelle, uniquement soucieuse de non-contradiction et de totalisation systématique, se rend insensible à l'expérience pure du mal, il sera nécessaire de réfléchir sur le type de réponse que le mal appelle, si la raison ne veut pas désespérer d'elle-même, et laisser le dernier mot à l'insupportable nudité de l'expérience vécue du mal.
SOMMAIRE
Introduction : le scandale du mal pour la pensée rationnelle
La substantialité du mal comme réification dans une « nature »
La première élaboration philosophique de l'idée du mal ; le recours platonicien au mythe et au Logos
L'élaboration théologique du mal par la métaphysique chrétienne
La vision éthique du mal ; la liberté comme pouvoir de l'écart et du renversement de l'ordre
L'analyse spéculative du mal
La critique de toute théodicée
Conclusion : le mal, un défi pour la pensée et pour l'action
Bibliographie -
L'existence même d'un pouvoir de vouloir en l'homme a été controversée : la volonté, en effet, ne se laisse repérer qu'à travers les actes particuliers de volition, considérés comme autant d'effets concrets dans le monde, et requérant une cause première.
Cet ouvrage tente de comprendre et de résoudre la contradiction entre, d'une part, la nécessité de principe de postuler la volonté à titre de condition du comportement responsable, et, ainsi, de l'éthique, et, d'autre part, le caractère apparemment « introuvable » d'un pouvoir de volonté comme tel dans l'expérience humaine. Cette analyse, qui prend en compte l'enchevêtrement de l'idée de volonté avec les notions connexes dont elle s'avère indissociable (comme la subjectivité, ou la liberté), s'appuie sur les grandes thématisations du volontaire dans l'histoire de la philosophie, d'Aristote à Sartre, en passant par Descartes, Kant et Hegel, Schopenhauer ou Nietzsche. Cette problématisation du motif du volontaire est la condition d'une meilleure compréhension du sens de l'idée de subjectivité, dont on sait quel réexamen elle a fait l'objet dans la philosophie contemporaine.
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Représentation (La) - Les figures de la réflexion
Philippe Fontaine
- Ellipses
- 11 Septembre 2001
- 9782729807085
L'ouvrage comportera trois grandes parties, chacune consacrée à l'analyse approfondie d'une des trois acceptions majeures de la notion de représentation dans la philosophie occidentale :
1 - La représentation en tant que catégorie épistémologique et fonction de connaissance ;
2 - La représentation en tant que catégorie esthétique ;
3 - La représentation au sens anthropologique et politique.
Le présent ouvrage analyse les différentes modalités de la médiation représentative : imitation, copie, image, signe, icône, tableau, etc., de façon à réduire l'ambiguïté sémantique de cette notion, ainsi que la fluctuation de son sens au cours de l'histoire de la philosophie occidentale, depuis la mimèsis grecque jusqu'à la conception moderne de l'oeuvre d'art.
Au bout du compte, l'analyse permettra de montrer en quoi la pensée de la représentation coïncide avec la représentation par elle-même de la pensée. -
Si la formule du devoir n'est pas toute la morale, il n'y a pourtant pas de morale valable sans universalité formelle. C'est le devoir qui, en tant que principe de la morale pure, fonde et évalue toute morale concrète ; à ce titre, il reste nécessaire à l'homme, en tant que principe d'orientation dans les situations concrètes. Si le devoir ne me dit pas ce que je dois faire, in concreto, du moins délimite-t-il la sphère de ce que je ne dois pas faire. Il reste alors à la conscience morale d'inventer son devoir, et de prendre ses responsabilités, au coeur d'un monde déchiré, où nulle formule abstraite ne saurait en effet exempter le sujet de sa responsabilité d'homme, dans l'urgence de l'action, ici et maintenant.
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À l'approche du phénomène de l'échange, deux évidences s'imposent d'emblée : l'universalité de ce phénomène dans toutes les sociétés humaines, au point qu'on a pu identifier le système social tout entier à un système d'échange généralisé ; et, d'autre part, le constat de l'hétérogénéité phénoménale des pratiques de l'échange. Ainsi confrontée à la polysémie de la notion, l'analyse de l'échange doit tenter d'en dégager le principe d'unification, sorte de foyer sémantique susceptible d'en résorber l'équivocité.
Mais le même régime sémantique gouverne-t-il, dans tous les cas, la logique de l'échange ? Cette logique est-elle la même, lorsque l'échange porte sur des biens matériels, ou au contraire sur des valeurs spirituelles ? Échanger une promesse, ou un serment, est-ce la même chose qu'échanger des marchandises, des idées, des émotions, des sentiments, des insultes, des coups ? Enfin, si le fondement de tout échange semble bien résider dans le principe de réciprocité, faut-il pour autant accepter la prégnance immédiate du modèle économique, ou, au contraire, insister sur ce qui se joue dans l'échange, entre les sujets, et au-delà de la nature même des « choses » échangées ?
C'est à ces questions que cet essai tente de répondre, par l'analyse critique de quatre modalités fondamentales du phénomène de l'échange : économique, ethnologique, linguistique, et phénoménologique.
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La croyance est un état mental qui consiste à considérer qu'une certaine représentation est vraie. Elle est un « tenir-pour-vrai », une présomption ou une prétention de vérité ; c'est donc son rapport à la vérité qui fait problème, puisqu'elle s'affirme en l'absence de preuves, et trouve sa condition subjective dans la conviction intime du sujet. Aussi la tradition philosophique l'a-t-elle souvent opposée au savoir véritable, dont les conditions (universalité et nécessité) sont au contraire objectives, comme étant celles de la vérité démonstrative et rationnelle. Dans un souci de clarification conceptuelle, l'ouvrage retrace les grandes articulations et mutations de la pensée philosophique de la croyance et montre l'importance de cette disposition intellectuelle, qui se décline aussi bien théoriquement que pratiquement, par la constitution de systèmes de significations individuels ou collectifs, dont la place dans la société humaine, quel que soit son degré d'évolution dans l'ordre de la rationalité, a toujours été considérable.
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L'état de passion se définit par un déséquilibre, qui consiste dans la valorisation d'une seule tendance. Mais cet aspect prédilectionnel semble plutôt subi par le sujet que choisi, comme l'atteste l'idée de passivité constitutive du sens premier de la notion. C'est pourquoi la philosophie dénoncera d'emblée la passion comme négation de la liberté du sujet, et comme obstacle à l'accomplissement d'une vie philosophique placée sous le signe de l'activité raisonnable. Ainsi se comprend que l'analyse traditionnelle du phénomène passionnel l'oppose tantôt au raisonnable, au rationnel et au logique (pathos versus logos), tantôt à l'activité du sujet, menaçant ainsi sa liberté. Dans le premier cas, la passion pose un problème épistémologique (en tant qu'obstacle à la connaissance vraie), dans le second cas, elle pose un problème éthique (et engage une politique de la liberté).
Du pathos grec à l'affection comme existential chez Heidegger, l'ouvrage s'efforce de reconstituer le parcours logique qui a commandé l'évolution sémantique du terme de passion, par l'examen des doctrines qui en ont constitué autant d'articulations essentielles. -
L'exigence de justice habite le coeur de l'homme depuis des temps immémoriaux et le désir de construire une société juste définit le projet politique au moins depuis les Grecs ; pourtant la réalisation de cet idéal de justice se heurte à une difficulté principielle : aucun accord théorique ne semble vouloir se dessiner durablement sur les principes constitutifs d'un tel idéal.
Le livre se propose donc de passer en revue les principales théories de la justice, de l'Antiquité à nos jours, afin d'en montrer les apports respectifs à la construction de l'idée de justice, dont la valeur de norme est essentielle à toutes les sociétés humaines. Tant comme règle morale (distinction du juste et de l'injuste) que comme institution, la justice règle les échanges ainsi que les rapports entre les hommes en société ; à ce titre, elle constitue l'un des principes fondamentaux d'organisation de la vie sociale. -
Qu'est-ce que la culture ? Un effort de clarification conceptuelle est rendu nécessaire par l'usage inflationniste de cette notion qui, aujourd'hui, ne désigne plus seulement, selon son sens classique, l'effort de raffinement intellectuel de l'homme " cultivé ", mais aussi, et peut-être de plus en plus, les moeurs particulières d'une société, c'est-à-dire l'ensemble des institutions et pratiques constitutives d'une " culture " donnée, selon une acception sociologique et anthropologique du terme.
C'est en effet ce dernier sens qui s'est propagé à tous les domaines de la vie sociale pour engendrer un " relativisme " culturel, selon lequel toutes les sociétés constituent autant de " cultures " équivalentes, considérées, dans leurs différences mêmes, comme aussi légitimes et acceptables les unes que les autres. Il en résulte un phénomène de nivellement valoriel, qui interdit désormais toute prétention à hiérarchiser les pratiques sociales, et à en faire l'objet d'un jugement de valeur quel qu'il soit.
L'ouvrage se donne donc pour tâche de procéder à une redéfinition de l'idée même de culture, et, pour ce faire, passe en revue les différentes acceptions du projet par lequel l'homme, partout et toujours, s'inscrit en rupture avec l'ordre naturel de l'animalité pour lui substituer l'ordre culturel du symbolique : la culture comme culture de l'esprit (la cultura mentis de Cicéron), la culture au sens anthropologique (l'étude des sociétés par les sciences humaines), pour terminer par une analyse de la crise profonde que traverse la culture à l'époque de la modernité.
Seul un tel travail de détermination conceptuelle est propre à nous redonner les critères définitionnels dont nous avons besoin en cette période de confusion idéologique, où aucun sens ne semble plus être en mesure de s'imposer.
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L'exigence de justice habite le coeur de l'homme depuis des temps immémoriaux et le désir de construire une société juste définit le projet politique au moins depuis les Grecs ; pourtant la réalisation de cet idéal de justice se heurte à une difficulté principielle : aucun accord théorique ne semble vouloir se dessiner durablement sur les principes constitutifs d'un tel idéal.
Le livre se propose donc de passer en revue les principales théories de la justice, de l'Antiquité à nos jours, afin d'en montrer les apports respectifs à la construction de l'idée de justice, dont la valeur de norme est essentielle à toutes les sociétés humaines. Tant comme règle morale (distinction du juste et de l'injuste) que comme institution, la justice règle les échanges ainsi que les rapports entre les hommes en société ; à ce titre, elle constitue l'un des principes fondamentaux d'organisation de la vie sociale.
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Les sujets du bac : sciences et techniques sanitaires et sociales ; terminale ST2S
Florence Fontaine
- Ellipses
- Les Sujets Du Bac
- 5 Février 2019
- 9782340028005
Sujets de Sciences et techniques sanitaires et sociales (ST2S) posés au baccalauréat ST2S avec tous les corrigés détaillés et commentés. Une des 2 matières les plus importantes de cette filière.