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PERRIN
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Le récit et l'analyse magistrale de la première guerre moderne, par le plus grand historien de la guerre de notre temps.
La guerre de Sécession (1861-1865), la plus coûteuse en vies humaines et en pertes matérielles de toute l'histoire des États-Unis, marqua le passage de l'ère napoléonienne du combat à la " guerre totale ". Pour raconter ce conflit sans précédent, il fallait un historien d'envergure internationale. Dans la lignée de ses synthèses renommées sur les deux guerres mondiales, John Keegan retrace les grandes batailles (Bull Run, Gettysburg) et le duel des généraux (Lee contre Grant) tout en donnant une large part aux enjeux stratégiques, à l'analyse psychologique et à certains aspects trop souvent négligés comme l'approvisionnement, la géographie militaire ou le rôle des Noirs dans le conflit. Ce grand livre, déjà considéré comme un classique, permet ainsi de comprendre comment la déchirure de deux peuples fonda une nation. -
John keegan est aujourd'hui considéré comme l'un des plus talentueux et réputés historiens de la guerre.
Après cinq années de recherches, il livre une histoire de 14-18 sans équivalent dans les librairies françaises. l'auteur réussit en effet à donner la mesure mondiale de cette guerre qui implique africains autant qu'indiens, canadiens ou japonais. en même temps, il n'oublie ni les enjeux nationaux ni les tensions sur les lignes de front, et cette perspective lui permet de s'affranchir des stéréotypes couramment répandus, tels que la responsabilité écrasante de l'allemagne dans le déclenchement du conflit, la guerre fraîche et joyeuse des débuts, les " erreurs " allemandes sur la marne ou à verdun, les mauvais choix stratégiques anglais ou les insuffisances chroniques de la france.
Il replace dans leurs justes proportions le rôle des russes, le poids des autrichiens, des britanniques ou des américains. il s'interroge enfin sur la pseudo-fatalité de la guerre et sur ses lendemains si décriés. aucun sensationnalisme dans ce livre, juste le ton qu'il faut pour évoquer et donner à comprendre une histoire de boue, de sang et d'eau. ainsi s'esquissent, grâce à john keegan, la fin du siècle des empires, puis la nouvelle carte d'un monde sur le tracé duquel notre histoire contemporaine s'est écrite.
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La guerre est-elle intrinsèquement liée à la culture humaine ? La réponse de John Keegan est sans appel : toutes les civilisations doivent leurs origines à la guerre. Et si l'on peut distinguer plusieurs traditions guerrières (orientale, musulmane et occidentale), il n'existe en dernière analyse plus qu'une seule culture militaire. Au rang des classiques sitôt parue, cette Histoire de la guerre en dresse l'évolution et les mutations, du néolithique à la fin du XXe siècle, à travers quatre grands thèmes qui sont autant d'âges : le temps de la pierre, de la chair, du fer et enfin du feu.
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L'importance de cette histoire, à la fois chronologique et thématique, réside certes dans la narration des faits de guerre, mais plus encore dans la manière dont John Keegan - historien britannique de grande notoriété - explique la préparation et l'évolution du conflit à différents niveaux : gouvernements, états-majors, combattants... Chaque phase de la guerre est éclairée par une vue d'ensemble de la stratégie globale des Alliés et de l'Axe, puis par uneanalyse détaillée des dilemmes tactiques auxquels sont confrontés les belligérants, complétée par un examen approfondi de leur caractère et de leurs motivations. L'auteur s'attache aux opérations caractéristiques des nouvelles formes de guerre propres à 1939-1945 : raids des divisions blindées, bombardements, opérations aéroportées ou aéronavales... II évoque simultanément les répressions, les résistances, la saignée monstrueuse et le bouleversement de la carte du monde. Cette synthèse publiée pour la première fois en septembre 1989 a été saluée à Londres comme un ouvrage de référence majeur sur la Deuxième Guerre mondiale.
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De la guerre ; anatomie de la bataille, l'an de commandement, histoire de la guerre
John Keegan
- Perrin
- 27 Octobre 2016
- 9782262068196
Pour la première fois, les trois textes fondateurs du plus illustre historien de la guerre, John Keegan, sont rassemblés.
L'Art du commandement, Histoire de la guerre et Anatomie de la bataille : trois textes fondateurs devenus des classiques incontournables pour tous ceux qui veulent comprendre les questions que pose la guerre, quelle que soit sa forme. Rassemblée pour la première fois en un seul volume et servie par des traductions révisées, l'oeuvre de Keegan peut ainsi se lire dans toute sa cohérence, comme le souligne Arnaud Blin dans sa substantielle présentation.
Avec Anatomie de la bataille, en rupture avec ses prédécesseurs, le grand historien ne décrit plus la bataille telle qu'elle est jugée d'en haut, à la manière de l'état-major, mais la restitue par le bas, telle qu'elle est vécue par les soldats. Dans L'Art du commandement, Keegan montre qu'Alexandre, Wellington, Grant et Hitler incarnent quatre grandes familles de commandement militaire, qui illustrent autant d'âges successifs des conflits. Enfin, l'Histoire de la guerre - tout en offrant une narration chronologique exemplaire - pose une question fondamentale : la guerre est-elle intrinsèquement liée à la culture humaine ?
À son terme, cette trilogie essentielle nous permet de comprendre pourquoi et comment les hommes se sont fait la guerre - et peut-être aussi pourquoi ils continuent de la faire. -
Avec Keegan, la bataille perd son ordonnancement de livre d'histoire pour peser son poids de sang et de volonté. Un livre fondateur devenu un classique servi par une nouvelle traduction.
Loin, comme ses prédécesseurs, de décrire la bataille telle qu'elle est jugée d'en haut, à la manière de l'état-major, Keegan, certainement le plus grand historien de la guerre au monde, la restitue par le bas, telle qu'elle est vécue par les soldats.
Ici, trois batailles sont décortiquées, Azincourt (1415), Waterloo (1815), La Somme (1916). Elles permettent de comprendre comment la guerre est perçue et vécue par la troupe, que l'on doive résister à une pluie de flèches, tenir face à une charge de cavalerie ou vivre le cauchemar d'un pilonnage d'artillerie.
Si, aujourd'hui, aucun historien ne songerait à penser la guerre uniquement d'un point de vue stratégique et non avant tout comme une phénomène humain, c'est grâce à ce livre pionnier et incontournable. La nouvelle traduction lui rend toute sa puissance.