Filtrer
Support
Éditeurs
- Flammarion (16)
- Seuil (7)
- Table Ronde (7)
- Points (6)
- Omnibus (5)
- Pocket (5)
- Rocher (5)
- Grasset (4)
- Anne Carriere (3)
- La Simarre (2)
- Le Livre De Poche (2)
- Pere Castor (2)
- Plon (2)
- Studio De La Croix Des Landes (2)
- Bartillat (1)
- Corps 16 (1)
- De Boree (1)
- Deux Coqs D'Or (1)
- GALLIMARD (1)
- Gautier Languereau (1)
- Grandvaux (1)
- Herme (1)
- J'ai Lu (1)
- Larousse (1)
- Le Livre Qui Parle (1)
- Montbel (1)
- Nos passerelles (1)
- Societe Du Figaro (1)
- Éditions de la Martinière (1)
Langues
Prix
Maurice Genevoix
-
1er août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Le 2 août, Genevoix, brillant normalien qui n'a pas 24 ans, rejoint le 106e régiment d'infanterie comme sous-lieutenant... Neuf mois plus tard, il est grièvement blessé : c'est la fin de la guerre pour le jeune homme.Entre ce mois d'août 1914 et les trois balles qui l'atteignent en avril 1915, Genevoix aura participé à la bataille de la Marne, marché sur Verdun et, pendant quatre longs mois, défendu les Éparges. Sous le feu des obus, il aura vécu le quotidien du fantassin, la boue, le sang, la mort, mais aussi, avec ses «camarades du 106», la solidarité et l'humanité partagée.Dès 1916 et jusqu'en 1923, Genevoix publie cinq récits de guerre, écrits dans une langue précise et humble, réunis en 1949 sous le titre Ceux de 14. C'est cette éditiondéfinitive retravaillée par l'auteur que nous donnons à lire. Plus qu'un grand classique sur 14-18, voici l'oeuvre d'un immense écrivain.Dossier : 1. Le 106e régiment d'infanterie2. La section Genevoix3. Derrière les pseudonymes4. Ceux de 14 : le témoignage fidèle5. Repères biographiques des personnages de Ceux de 14.
-
On l'appelle Raboliot parce qu'il ressemble à un lapin de rabouillère (nid de garennes). Braconnier passionné, hardi, sûr de lui et de son adresse, rien ne peut l'empêcher d'obéir à ce besoin de chasse nocturne qui l'empoigne chaque soir. Le gendarme Bourrel, cependant, a failli le prendre sur le fait. Excité par le danger, Raboliot multiplie les imprudences et va jusqu'à narguer ouvertement Bourrel. Dès lors, entre les deux hommes, commence une lutte sans merci.
Traqué, Raboliot doit fuir, vivant dans les bois comme un loup. Au bout de trois mois, accablé de solitude, torturé par le désir de revoir sa femme et ses enfants, Raboliot revient chez lui... et c'est le drame.
Raboliot est sans doute le plus représentatif des romans que Maurice Genevoix, conteur exceptionnel, consacra à son terroir, la Sologne. -
1914 : Maurice Genevoix est envoyé au front comme souslieutenant. La mort, menace permanente, y sera son plus fidèle compagnon : par trois fois, il lui échappe d'extrême justesse.Récit autobiographique, La Mort de près répond au besoin vital de transmettre une expérience hors du commun, aux enseignements universels.TOUT POUR COMPRENDRE- Notes lexicales- Biographie de l'auteur- Contexte historique et littéraire- Genèse et genre de l'oeuvre- Structure et personnages- Chronologie et carte mentaleTOUT POUR RÉUSSIR- Questions sur l'oeuvre- Histoire des arts- Éducation aux médias et à l'information- Vers le brevetGROUPEMENTS DE TEXTES- Vivre sa propre mort- Guerre à la guerre !CAHIER ICONOGRAPHIQUE
-
«Le bonheur baigne le chat qui sait se tenir immobile. Mais le chat qui va devant lui, les pattes souples et les narines ouvertes, le bonheur se tient sur sa route.»Parmi les «livres de nature» de Maurice Genevoix, Rroû occupe une place particulière. En apparence, c'est seulement l'histoire d'un chat. En réalité, il s'agit là d'une oeuvre aux prolongements multiples, où tous les tons se mêlent et s'harmonisent, où le conteur retrouve le poète.
-
Un grand roman de la forêt.
-
Le charme singulier de Maurice Genevoix joue ici, plus puissamment encore que dans aucun de ses livres. D'une enfance sur les bords de la Loire au secrétariat perpétuel de l'Académie française, en passant - surtout - par l'effrayante déchirure de la Grande Guerre, ces pages retracent neuf décennies de fidélité à soi-même. Qu'il évoque une marche au brame dans les forêts de Sologne, le regard des compagnons massacrés dans la boue des Éparges ou les premières terreurs d'un enfant découvrant la mort, Maurice Genevoix témoigne de la même douceur obstinée, de la même «justesse» au sens fort qui nous font complice fraternel de sa mémoire. Il y a dans ces Trente mille jours paisiblement restitués l'illustration - et l'explication - du «mystère Genevoix».
-
Raboliot ; Genevois au Panthéon
Maurice Genevoix
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 28 Octobre 2020
- 9782246822585
Voici, à l'occasion de l'entrée au Panthéon de Maurice Genevoix, Raboliot, paru aux éditions Grasset en 1925. Pierre Fouques, dit Raboliot, est un chasseur fameux dans toute la Sologne. Les habitants de la région admirent son habileté, son courage et son art dans le maniement du fusil. La chasse n'est pas la seule passion de cet homme rustique et solitaire : il braconne, partout et à n'importe quelle saison, se moquant des institutions et de leurs règles.
Alors que personne n'ose le défier, que gardes-chasse et métayers enragent de voir cet anarchiste de la nature se comporter avec une telle désinvolture, une conjuration s'organise. Le gendarme Bourrel promet de le capturer. Les autorités tendent un piège au braconnier, il y échappe grâce à son intelligence. Raboliot fuit, se cache dans les bois où il prépare sa vengeance. Bientôt, les parties de chasse nocturnes tournent à la haine, au duel à mort...
Le portrait d'un bandit magnifique. Un héros de la liberté et de la nature. Le dernier résistant d'une société prête à tout pour imposer un ordre coercitif.
Nouvelle édition préfacée par Julien Larere-Genevoix, petit-fils de l'écrivain.
-
Les Éparges « On dit que nous faisons la guerre et c'est vrai que nous l'avons faite. Cela n'a pas duré longtemps. Presque tout de suite, c'est elle qui nous a pris, et conduits nous ne savons vers où. » 1er août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Genevoix, brillant normalien qui n'a pas 24 ans, rejoint le 106e régiment d'infanterie. En janvier 1915, les troupes s'affrontent pour prendre la crête des Éparges. Pendant quatre longs mois d'horreur, le 106e défend la position, au prix d'un carnage. Sur cette colline meurtrière, les combats se font au corps-à-corps, à la grenade, et sous le feu des obus. Immergés dans la boue, le sang, la mort, les fantassins tiennent, jour après jour, participant à l'une des batailles les plus meurtrières de la guerre. Chef-d'oeuvre littéraire et témoignage historique, Les Éparges constitue la dernière partie des carnets de Genevoix, d'abord publiés séparément entre 1916 et 1923, puis rassemblés en un seul volume sous le titre Ceux de 14.
-
« Il chante tout bas, ensorcelé de béatitude. Le soir d'automne baigne la ramée d'une égale clarté jaune et rose.
L'ombre monte du pied de l'arbre et sa crue gagne de branche en branche. Elle surprend Rroû, pénètre doucement son pelage. Il frissonne tout à coup et s'étire, du bout des pattes à la cime de ses reins. ».
Parmi les « livres de nature » de Maurice Genevoix, Rroû occupe une place bien particulière. En apparence, c'est seulement l'histoire d'un chat. En réalité, il s'agit là d'une oeuvre aux prolongements multiples, où tous les tons se mêlent et s'harmonisent, où le conteur retrouve le poète. -
Rémi, homme simple et tendre, adore la Loire. Il aime y pêcher l'alose et la lamproie, flâner le long de ses rives, se battre contre elle quand elle se déchaîne. Mais sa femme, Bertille, entreprend de l'arracher à cette adoration pour faire de lui un homme de la ville, esclave du temps et de l' argent.
Dans un style tantôt rude, tantôt transfiguré par la grâce poétique, Maurice Genevoix raconte la lutte sourde, dans le coeur de Rémi, entre la voix de la raison et l'appel de la liberté venant du fleuve tourmenté de remous, frissonnant comme une chair vivante.
-
« Une évidence s'impose : Un jour est un livre parfait. A la fois magistral et délicat, voué à la pénombre peuplée des forêts et des mémoires. Si Maupassant ne s'était pas déjà approprié le titre, Maurice Genevoix eût pu dire : Une vie. Ou : Un homme. Ce sont des titres difficiles à mériter. » François Nourissier Un jour a pour thème la simplicité dans la fraternité : le vieux Fernand d'Aubel, qui est à l'évidence une partie de Genevoix lui-même, se confie à ce dernier le temps d'une journée pendant laquelle les deux hommes parcourent le domaine forestier de d'Aubel.
Un jour a la beauté de la simplicité.
Une oeuvre intemporelle, un hommage du quotidien à la vie.
Un éloge de la poésie.
Une ode à la nature.
-
Dans La Boîte à pêche (1926), la jubilation du pêcheur, sur les bords silencieux de la Loire entre ciel et roseaux, rejoint celle de l'écrivain, qui sait nous rendre sensibles sa joie et sa passion du champêtre. La Boîte à pêche, ou la célébration lyrique d'une certaine forme de bonheur.
-
L'harmonie retrouvée ; les grandes heures
Maurice Genevoix
- Table Ronde
- 14 Novembre 2014
- 9782710372707
Cet amoureux de la vie et de la nature raconte avec coeur la Grande Guerre, expérience fondatrice de sa jeunesse. Si elle le surprend durant les études et lui impose brutalement les tranchées boueuses, les assauts meurtriers, l'enfer des balles et ses tueries, elle lui apporte aussi une vocation : l'écriture. Académicien et écrivain prolifique, Maurice Genevoix nous livre à travers ces entretiens réalisés au fil des ans, un témoignage authentique et subtil de tout ce qu'il a vécu et observé.
-
Le roman de Maurice Genevoix magnifiquement illustré par Bernard Puchulu : bouleversant !
-
Aux abords de Ceux de 14, témoignage de son séjour au front durant la Première Guerre mondiale, M. Genevoix n'a cessé d'entretenir le souvenir et d'exprimer sa fidélité à ses camarades dans des articles, préfaces, hommages et discours commémoratifs. Dans ces textes réunis ici, l'écrivain évoque ses épreuves, la solidarité des combattants, et honore le rôle de la mémoire et de la transmission.
-
On découvre à travers ce voyage entre Nivernais et Anjou des paysages, des personnages, des châteaux et des masures, des bêtes à plumes, à poils ou à écailles, des fantômes du passé et des promesses d'avenir... Autant d'enchantements exprimés dans une langue riche, libre, profonde comme les eaux du fleuve et qui nous réconcilient avec la véritable harmonie du monde.
-
La chèvre aux loups
Rébecca Dautremer
- Gautier Languereau
- Les Albums Merveilleux
- 18 Septembre 2013
- 9782013942737
Dag le castor est un raconteur d'histoires extraordinaire. Il se remémore l'exploit de son amie Cornefine : autrefois, une meute de loups menée par le Grand-Pendard terrifiait les animaux de la montagne... jusqu'à ce que la chèvre rusée intervienne. Maurice Genevoix livre ici l'histoire d'un combat épique, et venge, par son récit, la chèvre de Monsieur Seguin. Les illustrations sont de Rébecca Dautremer.
-
Par les champs et les bois de Sologne, Raboliot a fait du braconnage son art et sa passion, le symbole d'une insupportable liberté défiant l'autorité. Au gendarme Bourrel, il tend des pièges comme aux lapins. Ce dernier, humilié, a juré sa perte, et, bientôt, les parties de chasse nocturnes tournent à la haine, au duel à mort... ({Prix Goncourt 1925.})
-
Ecrivain de la Nature, Maurice Genevoix est aussi un écrivain-voyageur.
Ce nouveau volume qu'Omnibus lui consacre se propose de parcourir au travers de ses écrits, dont certains inédits, les paysages qu'il a aimé, et de rencontrer les hommes qui l'ont impressionné. Mais aussi on découvre un écrivain conscient de l'abîme dans lequel l'Homme va sombrer: pollution, massacre des animaux, disparition des espèces et des peuples. On le voit observer comment les Anglais, dès 1939, préparent, au Canada, la Seconde Guerre mondiale.
En Afrique, en 1946 et 1947, il décèle les prémisses de la décolonisation et sent quels terribles drames humains vont l'accompagner. Début 1939, peu après le décès de sa première épouse, Maurice Genevoix part pour plusieurs mois au Canada. Voyage qui lui inspire de nombreux écrits : romans, nouvelles, récit ainsi que des articles.
Un territoire de Nature qui restera une source d'inspiration profonde et conserve une place de choix dans son oeuvre.
Ce n'est qu'après-guerre qu'il repart sur les routes du monde : Scandinavie, en 1945, séjour durant lequel il rédige un carnet de voyage ; Etats-Unis, Mexique, Italie, Suisse. Il séjournera aussi longuement en Afrique, en 1946 et 1947 : Tunisie, Algérie, Mauritanie, Guinée, Soudan et Nigéria. Il consacre un essai à ce périple africain, Afrique Blanche-Afrique Noire, en 1949 et publie son magnifique roman Fatou Cissé,qui se situe au Sénégal, en 1954.
-
Correspondance (août 1914 - avril 1915)
Paul Dupuy
- Table Ronde
- Vermillon
- 8 Novembre 2013
- 9782710370550
Au début du mois d'août 1914, Paul Dupuy, secrétaire général de l'École normale supérieure, avait demandé à tous les élèves mobilisés de lui écrire depuis le front.
Eux l'informeraient de la guerre, lui donnerait à chacun des nouvelles des autres. Rapidement, Dupuy constata que les lettres de Maurice Genevoix, alors âgé de 23 ans, représentaient un intérêt supérieur par leur force d'évocation et que leur auteur était un écrivain particulièrement doué. Dupuy découvrit aussi une personnalité attachante à laquelle il adressa des lettres de plus en plus longues, stimulant l'écriture de son correspondant et se livrant à son tour. À la fin de 1914, une amitié très forte était née entre le maître et l'élève. Lorsque Genevoix fut blessé, le 25 avril 1915, Dupuy fit jouer ses relations ministérielles pour pouvoir se rendre au plus tôt dans la zone des armées, à l'hôpital de Verdun, auprès de son jeune ami. Il voulait à la fois se rassurer sur son état et vérifier qu'il pourrait bientôt se mettre à la tâche et écrire la guerre comme personne n'avait su le faire avant lui. C'est Dupuy qui obligea le jeune mutilé, bouleversé, amer et déprimé, à faire le récit de son séjour au front. C'est lui qui fit signer à Genevoix son premier contrat chez Hachette. Grâce à Dupuy, le premier livre de ce qui deviendrait Ceux de 14 put paraître en mai 1916.
-
-
Veuf et privé de son fils préféré par la guerre de 14, Cyrille Bonisseau confie l'usufruit de sa terre à sa bru et au second mari de celle-ci, à charge pour eux d'élever son petit-fils Clotaire. Le vieillard s'installe dans la maison du Mesnil, chez ses héritiers qui lui comptent avec parcimonie le gîte et le couvert. Très vite, une haine sourde s'appesantit sur la ferme. La terre encore possédée ou trop convoitée, l'enfant silencieux, sont les vrais enjeux de cette rivalité terrible entre un vieillard désormais à merci et Cabos, le «beau-fils» calculateur.
Dans ce roman, Maurice Genevoix décrit, comme peu ont su le faire, la France paysanne d'avant-guerre. Apre et muette, traversée de passions souterraines, obsédée par le «manque»... Il savait bien, l'auteur de Raboliot, que, tous, nous venons de ces campagnes sévères et qu'il n'y a pas si longtemps. La Maison du Mesnil c'est aussi notre mémoire...
-
-