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Maurice Genevoix
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1er août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Le 2 août, Genevoix, brillant normalien qui n'a pas 24 ans, rejoint le 106e régiment d'infanterie comme sous-lieutenant... Neuf mois plus tard, il est grièvement blessé : c'est la fin de la guerre pour le jeune homme.Entre ce mois d'août 1914 et les trois balles qui l'atteignent en avril 1915, Genevoix aura participé à la bataille de la Marne, marché sur Verdun et, pendant quatre longs mois, défendu les Éparges. Sous le feu des obus, il aura vécu le quotidien du fantassin, la boue, le sang, la mort, mais aussi, avec ses «camarades du 106», la solidarité et l'humanité partagée.Dès 1916 et jusqu'en 1923, Genevoix publie cinq récits de guerre, écrits dans une langue précise et humble, réunis en 1949 sous le titre Ceux de 14. C'est cette éditiondéfinitive retravaillée par l'auteur que nous donnons à lire. Plus qu'un grand classique sur 14-18, voici l'oeuvre d'un immense écrivain.Dossier : 1. Le 106e régiment d'infanterie2. La section Genevoix3. Derrière les pseudonymes4. Ceux de 14 : le témoignage fidèle5. Repères biographiques des personnages de Ceux de 14.
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On l'appelle Raboliot parce qu'il ressemble à un lapin de rabouillère (nid de garennes). Braconnier passionné, hardi, sûr de lui et de son adresse, rien ne peut l'empêcher d'obéir à ce besoin de chasse nocturne qui l'empoigne chaque soir. Le gendarme Bourrel, cependant, a failli le prendre sur le fait. Excité par le danger, Raboliot multiplie les imprudences et va jusqu'à narguer ouvertement Bourrel. Dès lors, entre les deux hommes, commence une lutte sans merci.
Traqué, Raboliot doit fuir, vivant dans les bois comme un loup. Au bout de trois mois, accablé de solitude, torturé par le désir de revoir sa femme et ses enfants, Raboliot revient chez lui... et c'est le drame.
Raboliot est sans doute le plus représentatif des romans que Maurice Genevoix, conteur exceptionnel, consacra à son terroir, la Sologne. -
1914 : Maurice Genevoix est envoyé au front comme souslieutenant. La mort, menace permanente, y sera son plus fidèle compagnon : par trois fois, il lui échappe d'extrême justesse.Récit autobiographique, La Mort de près répond au besoin vital de transmettre une expérience hors du commun, aux enseignements universels.TOUT POUR COMPRENDRE- Notes lexicales- Biographie de l'auteur- Contexte historique et littéraire- Genèse et genre de l'oeuvre- Structure et personnages- Chronologie et carte mentaleTOUT POUR RÉUSSIR- Questions sur l'oeuvre- Histoire des arts- Éducation aux médias et à l'information- Vers le brevetGROUPEMENTS DE TEXTES- Vivre sa propre mort- Guerre à la guerre !CAHIER ICONOGRAPHIQUE
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«Le bonheur baigne le chat qui sait se tenir immobile. Mais le chat qui va devant lui, les pattes souples et les narines ouvertes, le bonheur se tient sur sa route.»Parmi les «livres de nature» de Maurice Genevoix, Rroû occupe une place particulière. En apparence, c'est seulement l'histoire d'un chat. En réalité, il s'agit là d'une oeuvre aux prolongements multiples, où tous les tons se mêlent et s'harmonisent, où le conteur retrouve le poète.
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Un grand roman de la forêt.
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Le charme singulier de Maurice Genevoix joue ici, plus puissamment encore que dans aucun de ses livres. D'une enfance sur les bords de la Loire au secrétariat perpétuel de l'Académie française, en passant - surtout - par l'effrayante déchirure de la Grande Guerre, ces pages retracent neuf décennies de fidélité à soi-même. Qu'il évoque une marche au brame dans les forêts de Sologne, le regard des compagnons massacrés dans la boue des Éparges ou les premières terreurs d'un enfant découvrant la mort, Maurice Genevoix témoigne de la même douceur obstinée, de la même «justesse» au sens fort qui nous font complice fraternel de sa mémoire. Il y a dans ces Trente mille jours paisiblement restitués l'illustration - et l'explication - du «mystère Genevoix».
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Raboliot ; Genevois au Panthéon
Maurice Genevoix
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 28 Octobre 2020
- 9782246822585
Voici, à l'occasion de l'entrée au Panthéon de Maurice Genevoix, Raboliot, paru aux éditions Grasset en 1925. Pierre Fouques, dit Raboliot, est un chasseur fameux dans toute la Sologne. Les habitants de la région admirent son habileté, son courage et son art dans le maniement du fusil. La chasse n'est pas la seule passion de cet homme rustique et solitaire : il braconne, partout et à n'importe quelle saison, se moquant des institutions et de leurs règles.
Alors que personne n'ose le défier, que gardes-chasse et métayers enragent de voir cet anarchiste de la nature se comporter avec une telle désinvolture, une conjuration s'organise. Le gendarme Bourrel promet de le capturer. Les autorités tendent un piège au braconnier, il y échappe grâce à son intelligence. Raboliot fuit, se cache dans les bois où il prépare sa vengeance. Bientôt, les parties de chasse nocturnes tournent à la haine, au duel à mort...
Le portrait d'un bandit magnifique. Un héros de la liberté et de la nature. Le dernier résistant d'une société prête à tout pour imposer un ordre coercitif.
Nouvelle édition préfacée par Julien Larere-Genevoix, petit-fils de l'écrivain.
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Les Éparges « On dit que nous faisons la guerre et c'est vrai que nous l'avons faite. Cela n'a pas duré longtemps. Presque tout de suite, c'est elle qui nous a pris, et conduits nous ne savons vers où. » 1er août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Genevoix, brillant normalien qui n'a pas 24 ans, rejoint le 106e régiment d'infanterie. En janvier 1915, les troupes s'affrontent pour prendre la crête des Éparges. Pendant quatre longs mois d'horreur, le 106e défend la position, au prix d'un carnage. Sur cette colline meurtrière, les combats se font au corps-à-corps, à la grenade, et sous le feu des obus. Immergés dans la boue, le sang, la mort, les fantassins tiennent, jour après jour, participant à l'une des batailles les plus meurtrières de la guerre. Chef-d'oeuvre littéraire et témoignage historique, Les Éparges constitue la dernière partie des carnets de Genevoix, d'abord publiés séparément entre 1916 et 1923, puis rassemblés en un seul volume sous le titre Ceux de 14.
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Rémi, homme simple et tendre, adore la Loire. Il aime y pêcher l'alose et la lamproie, flâner le long de ses rives, se battre contre elle quand elle se déchaîne. Mais sa femme, Bertille, entreprend de l'arracher à cette adoration pour faire de lui un homme de la ville, esclave du temps et de l' argent.
Dans un style tantôt rude, tantôt transfiguré par la grâce poétique, Maurice Genevoix raconte la lutte sourde, dans le coeur de Rémi, entre la voix de la raison et l'appel de la liberté venant du fleuve tourmenté de remous, frissonnant comme une chair vivante.
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Dans La Boîte à pêche (1926), la jubilation du pêcheur, sur les bords silencieux de la Loire entre ciel et roseaux, rejoint celle de l'écrivain, qui sait nous rendre sensibles sa joie et sa passion du champêtre. La Boîte à pêche, ou la célébration lyrique d'une certaine forme de bonheur.
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Le seigneur d'Abdon possède un territoire au bord duquel une forêt sans âge abrite des bêtes qu'il souhaite épargner. Mais son fils, hanté par un rêve de conquête, décide de poursuivre le grand cerf. Un roman de chasse qui donne son sens à la quête de l'animal sacré.