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Michel Wieviorka
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L'antisémitisme expliqué aux jeunes
Michel Wieviorka
- Seuil
- Explique A ...
- 30 Août 2024
- 9782021569001
Pourquoi les Juifs sont-ils l'objet d'une haine particulière ? Quand l'antisémitisme est-il apparu ? Est-ce une forme du racisme ? Pourquoi Hitler détestait-il les Juifs ? Comment l'antisémitisme a-t-il pu renaître après le génocide des Juifs ? Nier le génocide, est-ce être antisémite ? Les Juifs ont-ils le monopole historique de la souffrance ? Existe-t-il un « business de la Shoah » ? Pourquoi une partie de la jeunesse est-elle séduite par des discours antisémites ? A-t-on le droit de critiquer Israël ? L'antisionisme ou le soutien à la Palestine, est-ce de l'antisémitisme ?
Ce petit livre n'hésite pas à poser les questions les plus dérangeantes. Cette nouvelle édition mise à jour démonte avec clarté et tranquillité les idées fausses, les pièges et les théories du complot qui prennent de l'ampleur depuis l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023 contre Israël -
Pour une démocratie de combat
Michel Wieviorka
- Editions de l'Aube
- Mikros Essai
- 13 Septembre 2024
- 9782815962063
«Cette nouvelle édition tombe à point. Hélas, faut-il préciser. Car il faut remonter loin dans le temps, à la Seconde Guerre mondiale, à l'Occupation, à Vichy et à Pétain pour trouver une situation aussi catastrophique pour la démocratie que celle que connaît aujourd'hui la France. La France - mais aussi le monde. Le problème est global, il doit être pensé aux niveaux planétaire, régional (l'Europe), national et local. Et il me semble que non seulement cet ouvrage n'a pas pris une ride, mais qu'il est encore plus utile après les années qui viennent de s'écouler, renforcé dans ses intentions intellectuelles. Il est plus que jamais nécessaire d'envisager les maux qui affectent la démocratie, et de réfléchir aux moyens de les affronter. Parmi les ressources, et au coeur du présent ouvrage, les sciences humaines et sociales peuvent apporter une contribution considérable.
Plaidoyer pour la démocratie, en général, cet ouvrage demande donc aux responsables politiques de se ressaisir?; il indique aussi plus particulièrement l'apport potentiel de ces disciplines aux combats pour la soutenir ou la relancer.?» -
«Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon grand-père qui me l'a vendue sur son lit de mort.» L'humour juif, c'est d'abord l'autodérision, une arme puissante face au malheur. Poussé à l'extrême, il devient universel. Et, raison à l'appui, il en dit long sur l'absurdité de la condition humaine. Michel Wieviorka a retenu pour cet ouvrage des histoires juives bien choisies, inédites ou peu connues. Il s'intéresse à leur contenu et à leurs personnages hauts en couleur. Surtout, il les contextualise, dans leur cadre familial, social, politique, historique, pour comprendre de quoi l'humour juif est le nom. En dégageant le sens de ces histoires, ce livre apporte un éclairage original, plus général qu'il n'y paraît, sur la question juive, sur l'évolution de la diaspora et sa relation avec l'État d'Israël, sur son histoire, ses drames, mais aussi sa créativité culturelle. L'âge d'or de l'humour juif, durant la seconde moitié du XX? siècle, notamment aux États-Unis et en France, a également été un âge d'or du monde juif. Son dépérissement actuel en dit long.
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Les rencontres de la laïcité Tome 4 : les populismes, un péril pour la laïcité
Michel Wieviorka
- Privat
- Les Rencontres De La Laicite
- 7 Mars 2019
- 9782708984158
Ce livre est issu de la conférence tenue le 10 décembre 2018 au conseil départemental de la haute Garonne dans le cadre des Rencontres de la Laïcité.
Il reprendra le texte liminaire du président Georges Méric, ainsi que la retranscription amendée sur la forme, des questions et interventions de la salle à l'issue de la prise de parole de Michel Wieviorka.
La conférence, synthétisée par l'auteur en un texte compact et éclairant, porte sur différents points relatifs aux populismes en Europe.
Après un court rappel sémantique et historique sur les populismes, Michel Wieviorka décrit et analyse la situation en Europe, différencie les populismes de l'Europe de l'Est de ceux en croissance à l'Ouest, pour finalement amener le lecteur sur une analyse des néo populismes, émanant autant d'extrême droite que d'extrême gauche, bâtis sur une société en crise morale et politique. Exclusion, xénophobie, préférence nationale pour certains, euroscepticisme, idéalisation de la lutte des classes et manichéisme pour d'autres, les populismes croissent et parfois, comme en Italie, convergent, au plus grand péril de la République et du vivre ensemble. Ce livre éclaire des concepts parfois utilisés sans aucune référence et, en prenant le soin de comparer, donne au lecteur les clefs pour se forger une opinion indépendante.
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Racisme, antisémitisme, antiracisme ; apologie pour la recherche
Michel Wieviorka
- La Boite A Pandore
- 22 Avril 2021
- 9782875575098
Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, s'est inquiétée en février 2021 de l' « islamo-gauchisme » qui, selon elle, « gangrène » les Universités. Ses déclarations ont suscité émotion et colère parmi les universitaires, qui ont signé en grand nombre une pétition demandant sa démission. La ministre a demandé dans le même contexte une « enquête au sens sociologique du terme », un « état des lieux », un « bilan de l'ensemble des recherches » sur « l'ensemble des radicalités qui traversent notre société » - au risque d'alimenter les passions, mais aussi le climat néo-maccarthyste et les menaces pesant sur les libertés académiques.
D'où ce rapport, qui ne s'arrête ni aux propos confus et mal informés de la ministre, ni aux réactions qu'ils ont entraînées. Il traite du fond, et apporte de quoi alimenter la réflexion par des éléments relatifs au racisme, à l'antisémitisme et à l'antiracisme tels qu'ils sont abordés par la recherche, non sans tensions ni dérives.
Un pamphlet brûlant et qui vient éclairer les divisons qui agitent le monde universitaire comme le montre la mise sous protection policière de trois enseignants de Grenoble.
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Un essai punch sur les grandes questions qui agitent la société française à l'aube d'un nouveau quinquennat (qu'Emmanuel Macron soit élu ou non). Où en est le wokisme ? Le repli identitaire ? Les luttes sociales d'une classe moyenne dont certains se sentent perdus et abandonnés ? Où en est cette violence qui a marqué la campagne ? Comme la montée des extrêmes ?
Bref, un livre punch qui interpelle directement Emmanuel Macron.
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Peut-on en finir avec l'argent-roi ? Collection Les Entretiens d'Auxerre ? Ces interrogations se nourrissent d'un constat empirique : l'argent est aujourd'hui plus qu'hier caractérisé par sa dématérialisation. Il est devenu numérique, sa circulation est planétaire, instantanée, il est fluide et d'accès universel. Il en devient plus puissant et se déconnecte de toute signification. L'argent est- il nécessairement synonyme de mal, de domination ou d'exploitation, et pas seulement de dérives passagères qui n'appelleraient que des interventions ponctuelles de la part de la puissance publique ? À quelles conditions peut-il fonctionner comme un facteur d'émancipation personnelle, de développement et de liberté individuelle, tout en correspondant à l'intérêt collectif, à la justice sociale, à la régression des inégalités, à l'échelle de la planète ? Faut-il beaucoup attendre de la puissance publique, de l'État, comme si l'argent privé était moins propre que l'argent public, ou, en tout cas, l'argent contrôlé et maîtrisé par l'État ? Finalement, s'interroger sur l'argent, c'est réfléchir sur le lien social, sur la démocratie, sur le projet d'un monde plus juste et plus démocratique.
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La France est inquiète, et les Français seraient incapables de se projeter vers l'avenir. Le « déclinisme » frappe des pans entiers de la population : qui n'est pas convaincu de la perte d'influence de notre pays, de son impuissance face à la mondialisation, qui croit vraiment que son inclusion dans l'Europe est la réponse ? Qui ignore que les jeunes générations vivront plus mal que les anciennes ? L'idée de progrès a cédé face à celles de la régression, voire de la décadence. Et faute d'avenir, le passé ne fait guère sens tant priment le présent, l'actualité ou le fonctionnement des médias et d'Internet.
L'ouvrage part de tels constats sans s'y réduire, et encore moins s'y résoudre. Un retour sur la notion d'utopie s'impose alors. Celles du passé, qui ont parfois débouché sur de grands drames, sur des catastrophes totalitaires. Mais aussi celles qui s'inventent aujourd'hui, notamment en matière écologique. De même, la recherche scientifique ouvre des formidables perspectives pour l'avenir, à propos par exemple de l'infiniment grand et de l'infiniment petit, ou au sujet de l'humanité toute entière, de son histoire et de ses transformations. En même temps, il invite à rompre avec toute idée de sens de l'histoire et de lois générales de la vie collective, pour s'intéresser de plus en plus aux ruptures, aux discontinuités, aux singularités. Le sentiment d'une perte de sens, d'une absence d'avenir est souvent décrit en termes de crise. Crise économique. Crise politique. Crise des institutions, de la famille, de l'École, de l'Église, du système de santé et, au-delà, crise de notre modèle d'intégration républicaine, version française de l'universalisme. Crise de l'Europe, comme projet et comme construction, etc. Sortir de la crise, plutôt que de retourner au stade antérieur et à des fonctionnements un moment mis en difficulté, ne doit-il pas relever d'une tension vers l'avenir ? De l'idée d'une mutation et d'une entrée, certes difficile, dans une ère aux contours encore indéfinis, mais permettant de mettre fin au déclin et de retrouver sens et la confiance, alors que règnent la perte de repères et la méfiance ?
La prévision et la prospective sont difficiles. Comment penser l'inconnu, prévoir l'imprévisible, ou plus simplement, s'y préparer ? Qu'il s'agisse des institutions, du système politique, de l'Europe, de la démocratie, qu'il s'agisse de retrouver une certaine idée de progrès, d'ébaucher des utopies, de produire des grands récits, nous ne sommes pas pour autant condamnés à l'impuissance ou au pessimisme généralisé. Redonner sens et perspective à l'idée d'avenir : tel est l'enjeu de cet ouvrage.
Sous la direction de Michel Wieviorka Sommaire PASSE-PRÉSENT-AVENIR - Étienne Klein, (Physicien, directeur de recherches au CEA) Quel avenir pour nos origines ?
- Jean Bauberot (Historien et sociologue, Président d'honneur de l'EPHE) L'histoire, une projection dans l'avenir ?
- A Ariel Colonomos (Directeur de recherche au CNRS, CERI, Sciences Po) La politique des oracles - Hervé Le Bras (Directeur d'études à l'EHESS, Chaire « territoires et populations » du collège d'études mondiales) Le futur passé : pourquoi les prévisions démographiques ont échoué ? Pourquoi elles échoueront (sans doute) ?
- Daniel Innerarity (Directeur de l'Institut de gouvernance démocratique) Après les utopies. Sur la possibilité d'un futur alternatif VIVRE ENSEMBLE QUESTION DE CONFIANCE ?
- Yann Algan (Professeur d'économie à Sciences Po Paris) Bonheur et Confiance - Marc Fleurbaey (Professeur à l'université de Princeton, membre du Collège d'Études Mondiales) L'utopie démocratique - Philippe Fremeaux (Éditorialiste au magazine Alternatives Économiques) Le défi de la transition écologique - Monique Castillo (Professeur à l'université Paris Est) Crise de confiance et culture européenne - Joël Roman (Philosophe, membre du comité de rédaction d'Esprit) À quoi, à qui faisons-nous confiance ?
- Alberto Toscano (Journaliste et écrivain italien) L'avenir de l'Italie - Michchel Morineau (Président de la Section Prospective « Bourgogne 2030 » du CESER de Bourgogne) 2030 : Si la Bourgogne m'était « Comté » ?
CRITIQUES DE LA RAISON TECHNOSCIENTIFIQUE - Jean-Mich el Besnier (Professeur de philosophie à l'Université Paris-Sorbonne, Directeur de l'Équipe de Recherche « Rationalités contemporaines ») L'immortalité, pour en finir avec l'avenir. Fantasmes et programmes technoscientifiques - Françoise Thibault (directrice de programme à la FMSH) L'éternelle utopie numérique - Dominique Leglu (Directrice de la rédaction de Sciences et Avenir) Sous le signe des algorithmes ÉTHIQUE, HUMANISME, DROITS DE L'HOMME - Rony Brauman (Directeur d'études à la fondation Médecins Sans Frontières, professeur associé à Sciences Po Paris) L'avenir de l'humanitaire - Véronique Fournier (Médecin des hôpitaux, Centre d'éthique clinique Hôpital Cochin) Le retour du singulier : utopie ou projet d'avenir ? L'expérience d'éthique clinique.
- Valentine Zuber (Directeur d'études à l'École pratique des hautes Études) Les droits de l'homme ont-ils un avenir ?
GÉOPOLITIQUES DE L'AVENIR - Jean-Pierre Dozon (Anthropologue, directeur d'études à l'EHESS) L'Afrique-monde. C'était hier, ce sera demain - Michel Fouch er (Géographe et diplomate) La France : s'ouvrir au Monde - Franckck Galland (Directeur général d'Environmental Emergency & Security Services, chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique) Les enjeux stratégiques et sécuritaires liés aux ressources en eau - Jean-Vincent Holeindre (Maître de conférences en science politique à l'Université Paris 2) La guerre a-t-elle un avenir ?
- Pascal Perrineau (Professeur des Universités à Sciences Po) L'avenir de la politique
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Comment comprendre la violence ? La plupart des explications disponibles, tant en sociologie qu'en anthropologie ou en sciences politiques, sont souvent réductrices, tant la violence combine des aspects différents, depuis la violence fondatrice jusqu'à la violence gratuite de l'extrême cruauté. Dans ce livre, Michel Wieviorka tente de proposer une vision d'ensemble, qui ne laisse de côté aucun des traits de la violence et la resitue dans sa véritable dimension : manifestation d'une fêlure, voire d'une fracture du sujet, dans les moments où le sens se dérobe.
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Le peuple existe-t-il ?
Michel Wieviorka
- Sciences Humaines
- Les Entretiens D'auxerre
- 28 Juin 2012
- 9782361060213
Dans notre vocabulaire politique, le mot " peuple " occupe une place singulière. Parfois, nous le délaissons, parfois, au contraire, le mot s'impose. C'est le cas aujourd'hui, surtout depuis qu'au début du printemps dernier, l'un après l'autre, dans le monde arabe et musulman, des régimes autoritaires et corrompus ont vu se dresser contre eux des mouvements populaires, des peuples.
Mais qu'est-ce qu'un peuple ? Le peuple constitue-t-il l'ensemble du corps social, ou seulement une partie, faite de " petites gens " et susceptible de s'affronter aux " gros ", aux élites... La France d'en bas, par exemple, en opposition à celle d'en haut ?
Cette perspective devient populiste quand elle exalte le peuple, dans ses versions de gauche, par exemple dans la Russie de la deuxième moitié du xixe siècle, ou dans la France, d'après 68, lorsque des militants " gauchistes " allaient rejoindre le peuple et " s'établir " en usine. Elle est aujourd'hui surtout de droite, et d'extrême droite, et alors xénophobe, raciste et nationaliste.
Ni la foule ni la masse, le peuple n'en est pas moins une totalité relativement indéterminée, indifférenciée, faiblement organisée. D'où l'image d'un être collectif, éventuellement représenté par un symbole ou dirigé par un leader charismatique. Le peuple, en lui-même, n'est pas de gauche ou de droite, et pourtant, la notion le tire plus du côté de la gauche. À droite, on préférera parler de nation. Il peut être présent, fonctionner comme un acteur de l'histoire qui se fait, mais aussi être silencieux, inexistant ou absent. Quand il s'affirme, il est plus prédémocratique que démocratique, il apporte la rupture, ou sa nécessité, sans dire comment se fera le changement, avec quelle structuration du système politique.
Ces flous, ces ambivalences font la force et le charme du mot peuple. Ce mot s'impose là où la démocratie est affaiblie, inopérante ou inexistante, bien plus que là où elle est vivante et sûre d'elle-même. Il faut s'intéresser au retour de l'idée de peuple, il faut aussi la considérer avec circonspection.
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NOS ENFANTS Sous la direction de Michel WIEVIORKA Où vont nos enfants ? Qui sont-ils ? Comment nous les représentons-nous ? Quelles valeurs leur transmettre ?
La question aujourd'hui suscite généralement des réponses amères, teintées de nostalgie : enfants gâtés par une civilisation du tout, tout de suite , enfants rois survalorisés par les médias, enfants irrespectueux ou violents, promis à un avenir à coup sûr plus dur que celui des générations précédentes. Ce livre, à travers une approche multidisciplinaire et internationale, le prouve à l'envi : les choses sont plus contrastées qu'il n'y paraît.
La place de l'enfant a considérablement évolué dans l'histoire : la notion de droits de l'enfant , le droit à vivre une enfance digne de ce nom, est désormais acquise, ce qui n'empêche pas les violences nombreuses que nous leur faisons subir, ici ou ailleurs. Pourtant, à travers différents portraits singuliers ( adonaissants , individus à la recherche de leur identité, cybernautes.) on découvre, au fil des pages, des jeunes avides de nouvelles solidarités, attachés aux valeurs de la démocratie, prêts à s'engager pour la planète, curieux, adaptables et bien dans leur peau.
Alors, que devons-nous transmettre aux générations futures ? Des racines et des ailes ! conclut joliment cet ouvrage qui, sans esquiver les responsabilités des adultes, donne plutôt envie de connaître un avenir. celui que nous préparent nos enfants.
Avec notamment, les contributions de : Cl. Brisset, M. Dagnaud, P. Dibie, Hervé Le Bras, D. Mehl, A. Muxel, J.-P. Rosenczveig, F. de Singly, S. Tisseron, -
Que reste-t-il du modèle EDF, mis en place en 1946, de cette formule que beaucoup ont cru et voulu exemplaire ? Que subsiste-t-il de cet ensemble intégré de relations entre les dirigeants d'une grande entreprise nationale et divers acteurs, CGT, appareils d'État, clientèle industrielle et domestique, etc. ? Où sont désormais la toute confiance dans la science, la raison et le progrès, l'identification à la Nation, l'adhésion à la notion de service public, qui apportèrent sa cohésion au modèle EDF ?
En quarante ans, celui-ci a subi bien des chocs, il a été bousculé, complexifié et affaibli, du dedans de l'entreprise, et du dehors plus encore, ne serait-ce qu'avec l'entrée en lice de nouveaux acteurs, syndicats et mouvement antinucléaire notamment. Son avenir semble incertain. Au fil d'une longue et exigeante recherche, Michel Wieviorka et Sylvaine Trinh ont d'abord organisé une série de rencontres où tous les acteurs impliqués ont eu l'occasion de vivre avec les dirigeants de l'entreprise des débats approfondis. Ils ont ensuite encouragé les dirigeants d'EDF à analyser eux-mêmes leur action et à réfléchir sur leur attachement au modèle de 1946, aussi bien que sur leur capacité de le rénover.
Mais qu'on ne s'y trompe pas. Par sa démarche novatrice, par les questions qu'il pose, par les réponses qu'il apporte, ce livre est beaucoup plus qu'une monographie d'EDF, déjà décisive. Il renouvelle, de façon originale, la méthode de la sociologie des organisations, dont il élargit l'espace ; en même temps, il aide à comprendre la crise de la social - démocratie à la française et les changements qui affectent nos entreprises - en particulier dans le secteur public - entrées dans l'ère des stratégies et en quête d'un management à la fois mobilisateur et rationnel.
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Racisme et modernité
Michel Wieviorka
- La Decouverte
- Textes A L'appui ; Histoire Contemporaine
- 11 Février 1993
- 9782707121905
Actes du colloque " 3 jours sur le racisme " organisé par le mensuel Passages et la Maison des sciences de l'homme. Néo-racisme, racisme culturel, institutionnel, symbolique, subtil... en une vingtaine d'années, le concept de racisme n'a cessé de s'enrichir, en même temps qu'un constat s'imposait : le racisme contemporain ne peut plus, ou plus seulement, être pensé dans les catégories de sa période classique. Une inflexion - voire une rupture - s'est produite, au point qu'il faut aujourd'hui s'interroger. Jusqu'où le terme même de racisme est-il encore approprié, quelle continuité y a-t-il entre les doctrines organicistes du passé, et les expressions les plus récentes du phénomène, qui semblent souvent procéder avant tout de références à la différence culturelle ? Cet ouvrage se propose donc de construire, de reconstruire un objet - le racisme - qui s'est développé avec l'essor de la modernité et qui trouve un second souffle dans sa crise, voire dans ce que certains considèrent son dépassement postmoderne. Une telle mise au point ne peut supporter ni l'enfermement dans une seule discipline, ni l'ethnocentrisme. Elle doit prendre en compte, comme dans ce livre, l'épaisseur historique et la diversité du phénomène, et examiner les outils disponibles pour son analyse. Elle doit, enfin, apporter un éclairage utile à ceux qui ne se contentent ni de la bonne conscience de l'antiracisme, ni de celle que peut procurer la critique de l'antiracisme. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale 1993.)
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Rapport à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche sur la diversité
Michel Wieviorka
- Robert Laffont
- 16 Octobre 2008
- 9782221111628
Différences, injustices, discriminations en France aujourd'hui...
Après le rapport Védrine et le rapport Attali, voici le rapport Wieviorka.
La « diversité » désigne la variété de profils humains qui peut exister au sein d'une société (origine de pays, de région, de quartier, culture, religion, âge, sexe, apparence physique, handicap, orientation sexuelle, diplômes, etc.). Elle soulève de très délicates questions car il est aisé de voir dans toute imputation de particularisme une marque de racisme, de discrimination ou de stigmatisation. Ces débats qui ont pour sujet la diversité sont en permanence sous-tendus par une opposition entre deux pôles philosophiques principaux : l'un républicain, l'autre multiculturaliste une opposition qui, lorsqu'elle se radicalise, exerce des effets de crispation et de paralysie sociale.
Comment articuler en bonne intelligence les valeurs universelles du droit et de la raison, et le respect des différences ? Michel Wieviorka, spécialiste des questions de différence et de diversité, dresse un état des lieux édifiant et donne les nouvelles clés pour vivre ensemble dans le respect des différences. Une politique de la diversité a besoin de s'appuyer non pas sur des préjugés ou des informations journalistiques, mais sur des connaissances solides. Michel Wieviorka propose de nouvelles pistes, énumère les expérimentations qui pourraient être envisagées, fait le point sur les expériences novatrices et sur les impasses avérées en matière de diversité, en France et à l'étranger.
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Peut-on encore chanter la douce france ?
Michel Wieviorka
- Editions De L'Aube
- L'aube Essais
- 4 Mai 2007
- 9782752603449
La place et le rôle de la France dans le monde sont-ils menacés ? Qu'ont été et que sont devenus les grands élans qui ont façonné son image internationale ? L'exception culturelle française est-elle un mythe, et la Douce France chantée par Charles Trénet n'est-elle plus qu'un lointain souvenir, si tant est qu'elle ait jamais vraiment existé ? Faut-il en finir avec les images d'un pays où il fait bon vivre ? L'idée d'une douce France repose sur un récit national gommant certains aspects particulièrement sombres du passé (colonisation, torture durant les guerres de décolonisation, collaboration) qui pèsent pourtant sur la situation présente. Elle est aujourd'hui mise à mal par le nationalisme,
l'existence des ghettos, les violences urbaines, avec les dimensions qu'elles révèlent ou soulignent de racisme, de sexisme, d'exclusion, de précarité.
Sous la direction de Michel Wieviorka, avec Jean Bart, Robert Castel, Jean Chesnaux, Patrice Decormeille, Marie Duru-Bellat, Éric Favey, Philippe Fremeaux, Guy Gauthier, Bronislaw Geremek, Nacira Guenif-Souilamas, Claude Hagege, Jacqueline Lalouette, Hervé Le Bras, Gilles Manceron, Gérard Mottet, Nobutaka Miura, Pascal Perrineau, Jean-Robert Pitte, Alexandra Poli, Daniel Reisz, Joël Roman, Louis-Georges Tin, Françoise Verges. Déjà publié(s) : A l'Aube: Disposer de la vie, disposer de la mort (2006), De la séparation des Eglises et de l'Etat à l'avenir de la laïcité (2005).
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Et si l'omniprésence du numérique signait non seulement une nouvelle ère, un changement culturel majeur mais aussi une rupture profonde, une transformation radicale de l'humanité ? Et si le numérique constituait, après l'invention de l'écriture et celle de l'imprimerie, la troisième grande révolution ? A ces questions, Michel Wieviorka en ajoute une autre : l'ère du numérique ne pourrait-elle pas susciter en France aussi le renouveau des sciences humaines et sociales (SHS) ? Sa réponse est oui. Dans ce manifeste, le sociologue met en évidence le retard des SHS françaises dans la prise en compte et l'utilisation des nouveaux outils numériques. Sans doute ceux-ci représentent-ils un risque pour les libertés individuelles. Mais ils sont aussi un formidable outil de travail pour le chercheur en sciences sociales, fertile en innovations, nouvelles pratiques et nouvelles méthodes : le monde virtuel ne pourrait-il pas, par exemple, constituer un nouveau terrain d'enquête ? L'histoire, dont Fukuyama prédisait la fin, ne devient-elle pas une histoire à la fois globale et individuelle grâce aux Big data et leurs millions de données consultables en open access ? De sujet d'étude, l'homme et la société ne deviennent-ils pas acteurs/auteurs de leur propre récit ? Pour Michel Wieviorka, les sciences humaines et sociales doivent être partie prenante des nouvelles technologies de l'information. Comment ? En utilisant données et réseaux sociaux du web 2.0 pour échanger, communiquer, travailler de manière collaborative et produire des Humanités numériques - référence aux anciennes Humanités. Exemples à l'appui, il explique tout le parti qu'elles pourraient tirer du numérique et propose une nouvelle organisation de la recherche afin de dépasser le système des disciplines, véritable frein à l'innovation intellectuelle. Un saut qualitatif propice à l'éclosion des figures d'intellectuels qui nous font aujourd'hui défaut.
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Mensonges et vérités
Michel Wieviorka
- Sciences Humaines
- Les Entretiens D'auxerre
- 16 Juin 2016
- 9782361063740
Mensonges et vérités Sous la direction de Michel Wieviorka Aujourd'hui comme hier, dans la vie publique comme dans la vie privée, le mensonge et son contraire, la vérité, mais aussi le secret occupent une place ambivalente.
En politique, le rêve d'une société transparente à elle-même a abouti au cauchemar totalitaire. Qui peut accepter l'idée d'un contrôle s'exerçant jusque sur les consciences individuelles, ou le projet de substituer le mythe à la vérité, l'idéologie et le mensonge permanent à la science ? Le mensonge est à première vue incompatible avec l'idéal démocratique, qu'il pervertit. Pourtant, le mensonge semble devenu inhérent à l'activité politique, en même temps qu'il est aussi rendu plus difficile qu'avant avec les technologies nouvelles de communication. Mais les succès des théories du complot, qui décrivent des univers dominés par le mensonge, le secret ou la manipulation doivent également beaucoup aux nouvelles technologies de la communication. N'y a-t-il pas ici une expression de la crise politique contemporaine, voire une faille de la démocratie ?
Aujourd'hui comme hier, dans la vie publique comme dans la vie privée, le mensonge et son contraire, la vérité, mais aussi le secret occupent une place ambivalente.
Le mensonge, et en tout cas le secret, ne sont-ils pas aussi, dans certaines circonstances, associés à des valeurs supérieures, ne faut-il pas mentir pour assurer la paix sociale - ou celle du ménage ? Ne faut-il pas accepter l'existence de secrets d'État, ou de secrets de familles, pour rendre possible le vivre ensemble ? Le secret est aussi ce qui permet de résister à un pouvoir, une domination, une oppression ; il ménage l'espace privé, toujours menacé d'intrusion, il autorise des équilibres, il va de pair avec l'idée de raison d'État.
Ce livre propose de réfléchir aux conditions qui pourraient permettre de renforcer la démocratie, les solidarités, la capacité de vivre ensemble en réduisant la part du mensonge (et celle du secret) à ce qui serait un strict minimum. Mais lequel ?
Avec les contributions de : Henri Atlan, Laëtitia Atlani-Duault, Jean Bauberot, Régis de Castelnau, Olivier Chopin, Pierre Conesa, Monique Dagnaud, Patrice Decormeille, Jean Dhombres, Pascal Dibie, Jean-Pierre Dozon, Pascal Engel, Michel Foucher, Philippe Fremeaux, Éric Guichard, Werner Hadorn, Jean-Vincent Holeindre, Daniel Keller, Hervé Le Bras, Dominique Leglu, Christian Lequesne, Nobutaka Miura, Alexandre Moatti, Anne Muxel, Pascal Perrineau, Myriam Revault D'allonnes, Patrice Rolland, Daniel Schneidermann, Michèle Skowron, Valentine Zuber -
Les Sciences humaines et sociales françaises à l'échelle de l'Europe et du monde : Rapport à Monsieur Thierry Mandon, secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur et à la Recherche
Michel Wieviorka
- Maison Des Sciences De L'Homme
- 28 Mars 2017
- 9782735123643
Dans les années 1960 et 1970, les sciences humaines et sociales françaises rayonnaient, faisant de notre pays le coeur d'une vie intellectuelle planétaire. Ne faisons pas de cette époque un âge d'or. Et reconnaissons que la période actuelle donne une tout autre image que celle de sciences humaines et sociales flamboyantes, centrales à l'échelle de la planète, apportant leurs catégories et leurs références aux chercheurs. Ce rapport comporte un bilan précis et documenté, des analyses nuancées qui, notamment, distinguent le niveau européen et la scène internationale d'ensemble. Et finalement, en cohérence, des propositions pour redonner à la recherche française dans ces disciplines la place internationale, le rayonnement et l'attrait qu'elle semble avoir perdus ces dernières années.
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SOCIO Tome 10 : 1968-2018
Michel Wieviorka
- Maison Des Sciences De L'Homme
- Socio
- 13 Mars 2018
- 9782735124091
Préparé par Michel Wieviorka, le dossier contient un débat, le premier jamais publié, entre Dany Cohn-Bendit et Alain Geismar, des analyses sur quelques expériences étrangères de Karol Modzelevski (Pologne), Sergio Zermeno (Mexique), etc., les interventions d'Alain Touraine, d'Elizabeth Roudinesco, d'Edgar Morin, etc. L'ensemble revient sur l'importance qu'a revêtue le mouvement de mai, à chaud, mais aussi au fil des 50 années qui viennent de s'écouler, dans une perspective largement internationale et, ce qui n'est pas la même chose, globale.
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Rendre (la) justice
Michel Wieviorka
- Sciences Humaines
- Les Entretiens D'auxerre
- 13 Juin 2013
- 9782361060374
Rendre (la) Justice
Sous la direction de Michel Wieviorka
Aspiration puissante, la justice s'incarne dans des institutions et constitue une catégorie décisive du débat politique. La demande de justice se développe à partir d'un sentiment parfois profond d'injustice. Le lien entre les inégalités et le sentiment d'injustice est complexe. Certaines inégalités semblent justes ou acceptables, d'autres profondément injustes et intolérables. Que doit ce lien, en particulier, au renforcement des inégalités sociales, à la décomposition du lien social et politique, à la corruption, aux " affaires ", aux dysfonctionnements de notre système fiscal ?
Plus généralement, sur quoi fonder l'opposition du juste et de l'injuste ? La philosophie morale, politique ou juridique peut-elle nous éclairer ? Et dès lors, quelle place accorder au droit et à la loi dans la définition de ce qui est juste et injuste ?
La justice devrait être accessible à chacun, et fonctionner dans le sens de l'intérêt général. Mais n'est-elle pas une justice de classe ? Est-elle bien conforme au principe de l'égalité républicaine ? Une évolution sensible fait que la justice s'intéresse aux victimes, et pas seulement à l'ordre et à la société toute entière, que le crime ou la délinquance mettent en cause ou affaiblissent. Mais à reconnaître les torts subis par les victimes et leurs proches, ne s'interdit-on pas l'apaisement, ne risque-t-on pas d'ouvrir des plaies et de susciter de nouvelles et douloureuses difficultés ?
Nos conceptions de la justice et de la peine ont évolué depuis les Lumières et la Révolution. L'expérience pionnière de la Commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud a introduit le thème du pardon et la présence des victimes dans le processus où se rend la justice. La justice réparatrice se développe, parfois très critiquée. La médiation également. Par ailleurs, depuis Nuremberg, la justice s'élève au niveau supranational, pour sanctionner des crimes contre l'humanité au risque d'être accusée de n'être que la justice des vainqueurs. Le droit d'ingérence peut-il être supérieur à celui des États ?
À travers différents éclairages et points de vue de spécialistes et d'universitaires, le livre présente les fondements et les enjeux nombreux et sans cesse renouvelés de la question de la Justice.
Un panorama stimulant sur une question d'une brûlante actualité. -
Penser global : Internationalisation et globalisation des sciences humaines et sociales
Michel Wieviorka
- Maison Des Sciences De L'Homme
- 4 Mai 2015
- 9782735119905
Les sciences humaines et sociales ne sont plus le monopole d'une partie du monde et il faut repenser les valeurs universelles, à partir des critiques qui en sont faites, de l'intérieur des sociétés occidentales, et surtout de l'extérieur, lorsque celles-ci ignorent l'apport d'idées nées ailleurs.L'expression « Penser global » constitue un signe de ralliement pour cet ouvrage qui rassemble les contributions de nombre de chercheurs en sciences sociales les plus reconnus dans le monde, présents lors du colloque de 2013 pour le 50e anniversaire de la Fondation Maison des sciences de l'homme, tout comme elle a été le thème principal du premier numéro de la revue Socio. Penser global, c'est s'intéresser à des logiques mondiales et articuler ce niveau d'analyse à d'autres niveaux, régionaux, nationaux ou encore locaux.
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La republique aveugle
Michel Wieviorka
- Editions De L'Aube
- Monde En Cours
- 19 Janvier 2012
- 9782815903646
"Ce manifeste tombe à pic.
À la veille d'élections, présidentielle et législatives, nous avons besoin de ce type d'intervention, et pas seulement de discours de circonstance orientés par l'actualité et les exigences immédiates du combat politique. Comment, d'un côté, refuser le racisme, la xénophobie, et d'un autre côté, rejeter l'universalisme qui met en avant sur un mode incantatoire les belles et nobles valeurs de la République, alors même que dans la réalité, elles sont hors d'atteinte pour une partie de la population ? Le grand intérêt du texte qu'on va lire est de nous inviter à dépasser les termes du débat qui s'est installé en France depuis un bon quart de siècle.
Ceux qui ignoreront l'appel de Wagner, ou qui tenteront de le disqualifier, auront tort ; ce manifeste plein de fougue et d'indignation, mérite, au-delà de ses maladresses, d'être lu et discuté avec intérêt et bienveillance. Il est utile" Michel Wieviorka.
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La différence ; identités culturelles ; enjeux...
Michel Wieviorka
- Editions De L'Aube
- 25 Novembre 2009
- 9782815901529
"Michel Wieviorka livre ici une typologie très argumentée des poussées identitaires qui secouent le monde et une analyse propre à inspirer les politiques publiques destinées à les prendre en compte. En France, le débat sur ce sujet ressasse l'idée d'un choix inéluctable entre la tradition républicaine d'une stricte égalité aveugle à tout particularisme et la dangereuse pente du communautarisme à l'américaine. Avec vigueur, Michel Wieviorka exhorte à dépasser cette opposition simplificatrice.
Le choix n'est pas entre abandonner tout particularisme ou s'y enfermer. Il s'agit plutôt de gérer les contradictions entre des identités souvent forgées par l'histoire, les droits de tout citoyen et les choix des individus' " Philippe Bernard, Le Monde.