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Paul Auster
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Pour Sy Baumgartner, 71 ans, auteur et professeur de philosophie, la vie n'a plus la même saveur depuis la mort de son épouse Anna, disparue neuf ans plus tôt. Suivant le fil de ses pensées, le roman se déploie en spirales de souvenirs et de réminiscences, de leur rencontre à New York en 1968 à leur relation passionnée quarante années durant, en passant par la jeunesse de Baumgartner à Newark et la vie de son père d'origine polonaise, couturier et révolutionnaire raté.
Baumgartner revisite toutes les périodes de sa vie dans un subtil enchevêtrement de temporalités, et fait naître une question : pourquoi se souvient-on de certains moments et pas d'autres ? Un roman traversé par les forces de l'amour et de la perte, étonnamment lumineux. Excursion dans le grand palais de la mémoire. -
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Le premier roman de Paul Auster en sept ans. Une architecture narrative inédite. Une expérience de lecture inoubliable. Un roman-kaléidoscope où un personnage, Ferguson, incarne toutes les figures du destin protéiforme que le monde et l'Amérique des années 1950 furent susceptibles de proposer à l'individu, de l'enfance à l'entrée dans l'âge adulte. Tout en restant fidèle aux obsessions littéraires qui sont les siennes, Paul Auster, avec cet ambitieux et ample nouveau roman, renouvelle et détourne brillamment le genre du roman initiatique en le confrontant à l'Histoire du XXe siècle.
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Nathan Glass a soixante ans. Un divorce, un cancer en rémission, trente ans de carrière dans une compagnie d'assurances à Manhattan et une certaine solitude qui ne l'empêche pas d'aborder le dernier versant de son existence avec sérénité. Chaque jour, Brooklyn et ses habitants le séduisent davantage, il prend ses habitudes, tombe sous le charme d'une serveuse et décide de faire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses faiblesses de langage, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu'il a croisés, rencontrés ou aimés. Un matin de printemps, le 23 mai de l'an 2000, ce livre intitulé Brooklyn Follies prend une autre dimension. Ce jour-là, dans une librairie, Nathan Glass retrouve son neveu Tom Wood. Perdu de vue depuis longtemps, ce garçon de trente ans reprend très vite la place qui fut la sienne dans le coeur de son oncle. Et c'est ensemble qu'ils vont poursuivre leur histoire, partager leurs émotions, leurs faiblesses, leurs utopies mais aussi et surtout, le rêve d'une vie meilleure à l'hôtel Existence... Un livre sur l
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Le point de vue des éditeurs :
L'Invention de la solitude comporte deux parties.
Dans la première (" l'homme invisible "), la mort soudaine du père conduit Paul Auster à fouiller la mémoire familiale en même temps qu'il explore ses propres sentiments et mobiles. Dans la seconde, (" le livre de la mémoire "), il s'efforce à une véritable reconstruction de la vie par ses particules les plus secrètes. Et de l'une à l'autre, avec une érudition éblouissante, il éclaire ce que, vers la fin, il résume d'un mot : " le langage n'est pas la vérité, il est notre manière d'exister dans l'univers.
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The story of Walt, an irrepressible orphan from the Mid-West. Under the tutelage of the mesmerising Master Yehudi, Walt is taken back to the mysterious house on the plains to prepare not only for the ability to fly, but also for the stardom that will accompany it.
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Nashe, qui a hésité de deux cent mille dollars, se débarrasse de ce qu'il possède, achète une voiture et entreprend de sillonner l'Amérique.
Ainsi rencontre-t-il Pozzi, professionnel du poker, avec qui il décide de miser le restant de sa fortune dans une partie " facile " contre deux millionnaires excentriques, Flower et Stone. Et le plus extravagant commence alors... A chacun de ses romans, Paul Auster révèle une nouvelle dimension de sa maîtrise romanesque. Et son succès, en Europe comme aux Etats-Unis, doit beaucoup à la manière qu'il a de combiner une esthétique européenne avec des mythes américains.
Les amateurs de littérature romanesque seront comblés par ce livre scintillant de coïncidences et de conjonctions révélatrices, écrit avec une ferveur et une habileté narratives plus " austérienne " que jamais.
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L'homme qui, ce matin-là, se réveille, désorienté, dans une chambre inconnue est à l'évidence âgé. Il ne sait plus qui il est, il ignore pourquoi et comment il se retrouve assigné à résidence entre les quatre murs de cette pièce, percés d'une unique fenêtre n'ouvrant que sur un nouveau mur et d'une porte qui, pour lui demeurer invisible, doit bel et bien exister puisque des «visiteurs» vont la franchir. Sur un bureau, sont soigneusement disposés une série de photographies en noir et blanc, deux manuscrits et un stylo. Qui est-il ? Et que lui veulent ses interlocuteurs, dont cette Anna qui lui donne du «Mr Blank» et lui parle de comprimés, d'un traitement en cours, mais aussi, étrangement, d'amour et de promesses ? Une journée se passe, lors de laquelle les «visiteurs» qui se présentent reprochent au vieil homme de les avoir jadis envoyés accomplir de mystérieuses et périlleuses missions dont certains sont revenus irrémédiablement détruits. Et cependant qu'entre deux vertiges, corps et mémoire en déroute, Blank interroge des souvenirs qui refusent de se laisser exhumer, qu'il cherche dans le manuscrit l'hypothèse d'une explication, une caméra et un micro enregistrent le moindre geste, les moindres bruits de cette chambre où il subit son ultime et interminable épreuve.
Après l'immense succès rencontré par Brooklyn Follies, Paul Auster s'engage dans une exploration radicale du territoire métaphysique où son oeuvre s'enracine depuis son entrée en écriture et livre un roman aux confins du fantastique qui, tout en mettant en scène la relation du romancier à ses personnages, entre en résonance avec les interrogations les plus profondes de l'Amérique contemporaine quant à ses responsabilités face à l'Histoire. Au sommet de son art et de sa notoriété, un écrivain accepte ici de se réinventer pour questionner les labyrinthes du langage et affronter les exigences de la fiction dans son essence même.
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Après un long séjour à l'hôpital, l'écrivain sidney orr est de retour chez lui.
Toujours aussi amoureux de sa femme grace, il reprend lentement goût à la vie. mais il est accablé par l'ampleur de ses dettes et par l'angoisse de ne plus jamais retrouver l'inspiration. un matin, alors qu'il fait quelques pas dans son quartier, il découvre une toute nouvelle papeterie, au charme irrésistible. sidney entre, attiré par un étrange carnet bleu. le soir même, presque dans un état second, sidney commence à écrire dans le carnet une captivante histoire qui dépasse vite ses espérances.
Sans qu'il devine oú elle va le conduire. ni que le réel lui réserve de plus dangereuses surprises. virtuosité, puissance narrative, défi réciproque de l'improvisation et de la maîtrise, la nuit de l'oracle précipite le lecteur au coeur des obsessions austériennes, dans un face à face entre fiction et destin. comme si l'imaginaire n'était rien d'autre que le déroulement du temps avant la mort. ou pire encore, son origine.
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Peuplé de personnages qui sont autant d'écorchés vifs sur la scène pleine de bruit et de fureur du complexe roman familial qui les rassemble, Sunset Park explore les capacités de dévastation des traumatismes enfouis lorsque ces derniers viennent, de surcroît, à se trouver relayés par la cruelle évolution des sociétés matérialistes contemporaines. Ou comment sept ans après l'effondrement des Twin Towers, la crise des sub-primes, portant un nouveau coup au rêve américain, oblige les individus à une douloureuse et radicale révision dans la manière d'appréhender leur propre histoire.
Le roman de Paul Auster s'ouvre sur des maisons abandonnées en catastrophe par leurs occupants mis à la rue par la crise des sub-primes, et qu'on vide des objets qu'elles contiennent. "Chacune de ces maisons est une histoire d'échec - de faillite, de cessation de paiement, de dettes et de saisie." Au bout d'une vie brisée, un jeune homme, Miles Heller, fait partie de ces déménageurs un peu particuliers qui, sept ans après l'effondrement des Twin Towers, hantent ces nouveaux décombres du rêve américain pour en rassembler les rebuts.
Un été, dans l'échauffement d'une banale dispute adolescente, Miles a provoqué la mort de son demi-frère, Bobby, sur une route de montagne. Bien que très différents l'un de l'autre, les deux jeunes gens avaient pourtant réussi à vivre en bonne intelligence, depuis le mariage de leur père et mère respectifs, Morris et Willa.
Sept ans après le drame, toujours taraudé par la culpabilité qui ne désarme pas, Miles, alors étudiant, décide de quitter le domicile familial, à la suite d'une conversation qu'il a un soir surprise entre Morris et Willa, laquelle ne se remet pas de la disparition de son fils. Abandonnant de prometteuses études, il finit, au bout d'une longue errance, par s'installer à Miami où il s'éprend de Pilar, une jeune fille d'origine cubaine encore mineure et très surveillée par ses soeurs aînées. Nul, pas même Pilar, ne se doute que Miles est issu d'une famille de l'upper class américaine, que son père Morris Heller est un éditeur respecté de New York ou que sa mère, Mary-Lee, est une célèbre actrice de séries télévisées qui s'apprête à jouer dans Oh, les beaux jours ! de Beckett, sur la scène d'un prestigieux théâtre de Greenwich Village.
Quand mue par la jalousie, Angela, l'une des soeurs de Pilar, le menace de l'accuser de détournement de mineure et le soumet à un chantage, Miles quitte Miami en catastrophe, faisant jurer à Pilar de venir le retrouver à New York où il compte se réfugier chez l'un de ses amis, Bing Nathan, avec lequel il est resté de loin en loin en contact. Comme Miles, mais pour d'autres raisons, Bing, mal à l'aise dans son corps et dans sa sexualité, a pris le parti de vivre en marge de la société. Créateur d'un improbable "hôpital des objets", il entrepose dans un hangar de Brooklyn des épaves de toutes sortes qu'il restaure ou répare. L'entreprise est, contre toute attente, relativement lucrative, et Miles est invité à la rejoindre ainsi qu'à loger dans une maison abandonnée de Sunset Park où Bing squatte en compagnie de deux jeunes femmes, Alice et Ellen, qui ne restent pas longtemps insensibles à l'étrange séduction du nouveau "locataire". Alice est, à Columbia, une thésarde aussi talentueuse qu'impécunieuse qui, à ses moments perdus, offre des services très modestement rémunérés au PEN Club, dont elle apprécie le combat pour la défense des écrivains persécutés de par le monde. Hyper-émotive et totalement inhibée, Ellen est quant à elle une artiste-peintre en proie aux affres de la création, peinant à assumer la nature bizarrement érotique de son inspiration.
Miles ignore cependant qu'à son insu, Bing a des années durant servi d'"informateur" à un Morris Heller mort d'inquiétude, tenant ce dernier au courant de tous les déplacements de son fils et offrant ainsi au grand éditeur new-yorkais la possibilité de sauter de temps à autre dans un avion pour, planqué dans une voiture de location, observer Miles de loin et se rassurer sur le sort de celui qui a coupé tous les ponts avec son passé.
Alors que la jeune génération incarnée par les quatre squatters de Sunset Park peine à entrer dans l'âge adulte et à s'intégrer à la société, éclate la crise des sub-primes. Celle-ci n'épargne pas le monde de l'édition et Morris Heller passe désormais son temps à batailler contre les financiers afin de continuer à publier des auteurs aussi peu "rentables" que Renzo, un écrivain-culte devenu avec le temps son meilleur ami et son confident.
Informé par Bing de l'arrivée de Miles en ville, Morris ne veut rien forcer ni précipiter. Outre les problèmes professionnels qu'il rencontre, il est en train de vivre une grave crise avec Willa que le temps, loin d'apaiser son deuil, semble rendre de plus en plus fragile et vulnérable, et qui s'est réfugiée en Angleterre, menaçant de ne plus remettre les pieds à New York. Morris trouve alors un réconfort inattendu en la personne de sa première femme, Mary-Lee, venue de Californie pour jouer la pièce de Beckett. Entre souvenirs, nostalgie, règlements de comptes et déchirements, la famille semble alors commencer à se reconstituer peu à peu, sur fond de blessures innombrables qui ne cessent de se rouvrir.
Peuplé de personnages qui sont autant d'écorchés vifs à tous les âges de la vie et qui, pendant une courte période, évoluent sur le théâtre plein de bruit et de fureur du complexe roman familial qui les rassemble, Sunset Park met en scène le rôle joué dans nos vies par tous les souvenirs et les traumatismes enfouis quand, remontant à la surface, ils impactent la destinée des uns et des autres pour, quel que soit le prix à payer, les ancrer enfin dans un présent partagé.
Abandonnant la position rétrospective qui caractérisait les protagonistes de ses trois derniers romans - Dans le scriptorium (2007 ; Babel n° 900), Seul dans le noir (2009 ; Babel n° 1063), Invisible (2010) -, Paul Auster n'en continue pas moins à poursuivre, sur un mode ici plus compassionnel, la réflexion qu'il mène sur le douloureux passage du temps tel qu'il peut s'éprouver, ici et maintenant, chez des êtres jeunes confrontés à l'impitoyable et multiforme cruauté des sociétés contemporaines.
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Après la mort de sa femme et de ses enfants, david zimmer est anéanti.
Pour tenter d'échapper au désespoir, il se lance à corps perdu dans l'écriture d'un livre consacré à hector mann, un virtuose du cinéma muet porté disparu depuis 1929.
L'ouvrage publié, david accepte de traduire les mémoires d'outre-tombe de chateaubriand et s'enferme, au milieu de nulle part, pour affronter l'ampleur de sa tâche. c'est alors qu'une jeune femme ayant pour mission de le conduire auprès d'hector mann débarque chez lui et, sous la menace, lui impose un très long voyage.
Malgré l'improbabilité de cette histoire, david se laisse entraîner.
Racontée par la jeune femme, retrouvée par david et à nouveau perdue, l'histoire de l'extraordinaire et mystérieux hector mann est le fil conducteur de ce roman. mais la puissance narrative de paul auster nous entraîne bien au-delà de la magie du cinéma muet et porte ce livre au coeur d'un univers envoûtant oú la création artistique semble faire écho aux sentiments amoureux dans ce qu'ils ont de plus éphémère et de plus fragile, oú la douleur de la perte et le besoin de filiation se répondent pour remettre en question l'idée même de mémoire.
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Au fil de ces poèmes composés dans les années 1970, on retrouve les thèmes de prédilection d'un jeune Paul Auster qui n'était pas encore romancier. Grâce à la traduction limpide de Danièle Robert, poète elle-même, lire ces vers revient à découvrir les bourgeons qui ont fleuri ensuite dans l'oeuvre que l'on connaît.
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À travers cette Chronique d'hiver plus proche de l'autoportrait ou du journal que du récit autobiographique classique, Paul Auster propose une méditation sur la fuite du temps et invite le lecteur à partager l'aventure de l'existence telle qu'il l'a vécue, en homme comme en écrivain, au fil des sensations, des émotions, des rencontres et des lieux ayant marqué son itinéraire personnel.
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Sinuously constructed in four interlocking parts, Invisible opens in New York City in the spring of 1967 when twenty-year-old Adam Walker, an aspiring poet and student at Columbia University meets the enigmatic Frenchman Rudolf Born, and his silent and seductive girlfriend Margot. Before long, Walker finds himself caught in a perverse triangle that leads to a sudden, shocking act of violence that will alter the course of his life. Three different narrators tell the story, as it travels in time from 1967 to 2007 and moves from New York to Paris and to a remote Caribbean island in a story of unbridled sexual hunger and a relentless quest for justice. With uncompromising insight, Auster takes us to the shadowy borderland between truth and memory, authorship and identity to produce a work of unforgettable power that confirms his reputation as one of America's most spectacularly inventive writers.
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Willy erre dans Baltimore à la recherche de son ancienne institutrice car, avant de mourir, il aimerait lui confier son chien - le fidèle Mr Bones et aussi l'oeuvre de sa vie : soixante-quatorze cahiers, et notamment les huit cents premiers vers d'une épopée inachevée, jours vagabonds.
Mais Willy meurt sans avoir pu assurer l'avenir de ses écrits, et Mr Bones se retrouve seul, livré à lui-même, privé de ce maître qui fut pour lui le pivot et la raison d'être de l'univers. Pour Mr Bones c'est une évidence, Willy est désormais à Tombouctou, l'au-delà des bienheureux. Les harangues de Willy et les souvenirs que Mr Bones garde des méditations de son maître constituent la plus grande part d'une fable romanesque écrite avec un art de la narration qui, depuis son premier livre, a fait la réputation de Paul Auster.
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J'ai expliqué aux auditeurs que je cherchais des histoires.
(...) Ce qui m'intéressait le plus, ai-je précisé, c'étaient des histoires non conformes à ce que nous attendons de l'existence, des anecdotes révélatrices des forces mystérieuses et ignorées qui agissent dans nos vies, dans nos histoires de famille, dans nos esprits et nos corps, dans nos âmes. En d'autres termes, des histoires vraies aux allures de fiction. (...) Au bout de trois ou quatre mois, j'ai senti qu'un livre allait être nécessaire (...).
Je recevais trop d'histoires intéressantes, et il ne m'était possible de présenter à la radio qu'une petite partie de celles qui en auraient valu la peine. (...) J'ai sélectionné les histoires sur la seule base de (...) leur humanité, leur véracité, leur charme. Ainsi leur sort s'est joué, et un hasard aveugle a décidé du résultat. Paul AUSTER (extrait de la préface)
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Contraint à l'immobilité par un accident de voiture, August Brill, critique littéraire à la retraite, trouve refuge contre les inquiétudes des temps présents et le poids des souvenirs qui l'assaillent lors de ses innombrables insomnies en se racontant une nuit l'histoire d'un monde parallèle où le 11 septembre n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais en proie, « ici et maintenant », à une impitoyable guerre civile.
Mais imagination et réalité en viennent peu à peu à s'interpénétrer comme pour se lire et se dire l'une l'autre, et pour interroger la responsabilité de l'individu vis-à-vis de sa propre existence comme vis-à-vis de l'Histoire. En plaçant ici la guerre à l'origine d'une perturbation capable d'inventer la « catastrophe » d'une fiction qui abolit les lois de la causalité, Paul Auster établit, dans cette puissante allégorie, un lien entre les désarrois de la conscience américaine contemporaine et l'infatigable et fécond questionnement qu'il poursuit quant à l'étrangeté des chemins qu'emprunte, pour advenir, l'invention romanesque.
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Une vie dans les mots ; conversations avec I.B. Siegumfeldt
Paul Auster
- Actes Sud
- 1 Juillet 2021
- 9782330130640
À travers cet entretien aussi loyal qu'approfondi qui aborde l'oeuvre sur un mode thématique, le lecteur revisitera l'univers des fictions de Paul Auster dont il découvrira des aspects inédits ou encore insuffisamment identifiés. Il s'agit là d'un dialogue ouvert, d'une oeuvre collaborative dans laquelle Paul Auster s'est investi de manière authentique, notamment pour rester fidèle à l'ADN si spécifique de ses romans, dont chacun constitue un voyage en terres inconnues - pour lui-même, comme pour le lecteur. Un ouvrage indispensable pour les nombreux lecteurs que son oeuvre d'exception a valu au grand écrivain américain.
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Dans ces quinze textes dont la plupart ont été publiés en revues ou dans des ouvrages collectifs, Paul Auster visite quelques figures de son panthéon littéraire (de Georges Perec, Jacques Dupin, André du Bouchet ou Alain Robbe-Grillet à Samuel Beckett, George Oppen, Edgar Allan Poe, Joe Brainard mais aussi, de manière moins attendue, son ami le cinéaste Jim Jarmusch) et évoque ses rencontres tant livresques que réelles avec ces créateurs aimés tout en interrogeant avec profondeur et humour la pratique de l'écriture dans tous ses états - et notamment la sienne propre.
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Après avoir, dans Chronique d'hiver, revisité son passé sous le signe des mutations du corps et de l'expérience physique dans tous ses états, Paul Auster s'attache ici à la reconstitution de la formation de son esprit. Parallèlement au parcours individuel que dessine cette autre initiation au monde, le romancier donne à comprendre, de l'intérieur, l'environnement socio-culturel de l'Amérique au sein de laquelle il a vécu ses années de jeunesse, et dont plus de cent illustrations viennent incarner les diverses figures tutélaires, tout comme les temps forts dont la planète fut le théâtre au XXe siècle.
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On March 3, 1947 Archibald Isaac Ferguson is born. From that single beginning, his life will take four simultaneous and independent fictional paths. Four boys who are the same boy, will go on to lead four parallel and entirely different lives. Fergusons story rushes on across twentieth-century America. A sweeping story of birthright and possibility, of love and the fullness of life itself.
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