Infirmière à la maison de retraite « Les Coquelicots », Estelle jongle entre les soins, les parties de cartes et les morts solitaires. Mais comment faire face aux derniers sommeils et aux rêves inachevés ? En tissant des liens forts et intimes avec ses résidents, la jeune femme pourrait perdre pied et prendre goût à une liberté dangereuse...
Lucie dort un couteau à la main. La crainte l'habite, les hommes l'effraient. Tamara, elle, se bat, se débat : pour ne plus être victime, elle devient agresseur. Quant à Nicole, c'est l'isolement. Elle s'efface, disparaît pour ne plus être visée. Les trois ont été victimes de violences sexuelles. Pour remonter la pente, trois femmes prennent les armes. Attaquer, défendre, toucher, se faire toucher... Elles vont se reconstruire et reprendre une vie sociale grâce à un programme d'escrime thérapeutique. Un programme d'un an pour se sauver et reprendre la maîtrise de sa vie.
Valentin est étudiant et vit avec sa mère. Lors d'une soirée, il rencontre un homme avec qui il va passer la nuit. Le lendemain, il est incapable de se souvenir si son partenaire a bien utilisé un préservatif. « Le trait, tout comme le scénario, est fin et sensible. Pas de longs discours, mais un récit captivant servi par un dessin tout en délicatesse [...] On y aborde des sujets familiers à la jeunesse actuelle : la difficulté de trouver sa place et son identité sexuelle, l'amour, souvent noirci par l'ombre du risque...» - JourDePluie.
31 août 1997 au matin, dans un pavillon de banlieue, une mère de famille repasse le linge quand la télévision lui apprend la nouvelle : Lady Di est morte cette nuit. Au même moment dans la salle de bain, Lulu, son fils de 8 ans, se tartine la bouche de rouge à lèvre et s'imagine embrasser son petit voisin. De son côté, Cam, en pleine adolescence, cache son petit copain dans sa chambre sous le refrain de la musique du moment. Quant au père, il rentre seulement à la maison, lui n'a pas dormi ici. De l'éveil du désir aux passions fanées, le portrait amoureux de cette famille s'esquisse à travers cette journée ensoleillée qui va changer leur vie...
Alors qu'il enlève son pull lors d'une chaude journée d'été à l'école, un jeune garçon laisse voir aux yeux de tous les taches de peinture sur son tshirt. Un beau camaïeu de bleus. La maîtresse lui demande alors pourquoi il est barbouillé ainsi. Une histoire sensible sur la violence domestique, dont l'apparente innocence intensifie la brutalité.
«Drosophile» : n.f. du grec «drosos», la rosée, et «philos», qui aime. Visible toute l'année, la drosophile est souvent importune... Alex, trentenaire, est désabusée, du moins en apparence. Elle met de côté les multiples revers que sa vie affective lui inflige ; elle stagne pendant que tous autour d'elle semblent savoir comment s'orienter. Sa meilleure amie espère tomber enceinte. Tous la veulent en couple. Alex, elle, s'est prise au piège d'une vie amoureuse insatisfaisante: entre les « plans cul », les verres en terrasse, les parties de Candy Crush et les râteaux sur Tinder. Sans trop savoir pourquoi, elle décide de changer de méthode. Commence alors une aventure singulière, à travers la France dans la moiteur de l'été... velu. À la trajectoire rectiligne imposée par tous, s'oppose le zig zag, les hésitations de la mouche. De ces errances sentimentales, nul papillon ne surgira de sa chrysalide, mais plutôt une petite bête au regard et au désir kaléidoscopique.