À 30 ans, Kenny Becker est fier de ses abdos sculptés et assume sa libido débridée. Pour le reste, c'est la débandade : il se dispute en permanence avec La Donna, sa petite amie, et déteste son métier de vendeur au porte-à-porte. Désabusé, il a l'impression de rater sa vie, sans pour autant rien initier pour en changer.
Le destin va remédier à cela : sa copine le plaque, et il quitte son boulot sur un coup de tête. Rendu à une liberté qui l'effraie et à une solitude insupportable, le voici lancé dans une quête sexuelle désolante dans les quartiers chauds de New York. Lors d'une folle semaine qui le conduit du Bronx de son enfance au quartier gay du Village, Kenny Becker passe à l'action et nous fait vivre en live sa descente aux enfers...
Dans une langue crue, ironique et nerveuse qui alterne épisodes burlesques et scènes mélancoliques, Richard Price nous livre un roman atypique, campé dans le New York interlope des années 1970.
« Quelque chose approchait, j'en étais certain. Quelque chose avait intérêt à se produire ; j'avais 30 ans, bordel. »
Pour les adolescents de Dempsy, le trafic de drogue reste encore le meilleur espoir d'atteindre l'âge adulte. Richard Price nous entraîne sans détour dans cette cité déshéritée du New Jersey, où dealers et flics se livrent une guerre sans fin ni vainqueur. Plus qu'un roman, une puissante fresque urbaine et sociale qui a inspiré la série américaine culte The Wire (Sur Écoute).
Diplôme en poche, promotion 1971, Peter Keller apprend qu'il n'est pas admis à la faculté de droit de Columbia comme il l'espérait. Issu d'une famille modeste de Yonkers, une petite ville de l'État de New York, le jeune homme faisait pourtant jusque-là la fierté de son père et pensait à tort que la vie allait lui dérouler le tapis rouge. Tandis que ses amis entament de brillants cursus, le voilà contraint d'enchaîner les petits boulots - préposé au tri à la Poste, démarcheur téléphonique. Autant d'épisodes burlesques, qu'il décrit avec beaucoup d'autodérision, jusqu'à perdre les pédales et se lancer dans une série de canulars téléphoniques qui lui vaudront d'avoir affaire à la police. Et ni son nouveau poste d'enseignant à l'université, ni sa relation avec l'épouse psychotique d'un ancien professeur ne l'aideront à y voir plus clair. Peter est-il bien sûr de vouloir devenir avocat, ou devrait-il plutôt tenter sa chance dans les bars de New York pour y faire du stand-up...
Un roman caustique et drôle, qui raconte l'histoire d'un jeune homme essayant de trouver sa place en ce monde.
Le Bronx, années 1970. A bientôt dix-huit ans, il est temps pour Stony de choisir son chemin. Tout le pousse à suivre les pas de son père, et à devenir électricien - une perspective qui ne l'enchante guère. Mais entre une petite amie volage, un jeune frère anorexique qu'il essaie de protéger de leur mère et une famille envahissante, Stony n'a pas le temps de penser à son avenir. Pourtant, lorsqu'il trouve un emploi dans un hôpital, il se prend à rêver d'une autre vie que celle à laquelle la tradition familiale le destine. Pourra-t-il échapper à ses origines ?
Milieu des années 1990. Le jeune Billy Graves est flic au sein d'une brigade anticriminalité de l'un des pires districts du Bronx. Il fait partie d'un groupe de policiers prometteurs, les "Wild Geese", et une carrière brillante lui semble assurée. Jusqu'au jour où il tire accidentellement sur un gamin. L'affaire, fortement médiatisée, lui vaut d'être mis au placard quelque temps. Aujourd'hui, Billy est devenu chef d'une équipe de nuit du NYPD. Son quotidien : sillonner les rues de New York, de Wall Street à Harlem, pour en assurer la sécurité, même s'il sait que certains criminels passeront toujours au travers des mailles du filet. Ces derniers, il les surnomme les « whites », ceux qui s'en sortent blancs comme neige. Chaque policier en a un qui l'obsède. Puis vient un appel qui change tout : un meurtre a eu lieu à Penn Station. Et la victime n'est autre que le white d'un de ses anciens coéquipiers. Lorsqu'un autre white est assassiné, Billy commence à s'interroger : quelqu'un serait-il en train de régler ses comptes ? Et qui est cet homme qui, soudainement, paraît s'intéresser à sa femme et à ses enfants, au point de les suivre en filature ?
En attendant de devenir célèbre, Eric Cash gère un restaurant dans le Lower East Side de Manhattan, un quartier à double visage avec ses lieux branchés pour bobos et ses vieux immeubles où cohabitent dealers et immigrés. Deux mondes qui entrent en collision quand Eric et Ike Marcus, un de ses barmans, se font braquer un soir de bringue. Un coup de feu, un corps qui s'écroule, deux jeunes voyous qui s'enfuient. C'est du moins la version d'Eric, mais elle contredit les premiers témoignages recueillis par la police...
Une jeune femme blanche, en état de choc, se réfugie aux urgences d'un hôpital. L'inspecteur qui l'interroge relève très vite dans son récit et son comportement des contradictions... Roman choc entre deux communautés - la noire et la blanche, dans une banlieue new-yorkaise -, ce livre n'est qu'en apparence un thriller et révèle une ampleur sociale et psychologique d'une intensité impressionnante.
Dans le Bronx du début des années 1960, de jeunes Italo-Américains d'une cité populaire trouvent dans leur bande le courage d'affronter les réalités d'une vie difficile : l'ennui, le manque de perspectives, des parents braillards et parfois violents, des profs dépassés et résignés.
Elle leur apporte aussi des problèmes : les rivalités avec d'autres bandes, noires ou irlandaises, l'obligation de respecter un code d'honneur et de protéger le territoire. Richie, le chef, Perry le balaise, Eugene le tombeur et leurs copains font semblant de ne pas voir la vie d'adulte qui les attend au coin de la rue et ne pensent qu'à leurs plaisirs : les boums, la drague, les beuveries, la déconne, les vannes, les blagues idiotes. Jusqu'au jour où il faut se résigner à faire le grand saut...
Ray Mitchell, ancien prof de lycée devenu scénariste d'une série télévisée à succès, a grandi dans une banlieue déshéritée de New York. De retour dans la cité de son enfance, il décide de se libérer d'une partie du sentiment de culpabilité qui l'habite depuis toujours en dirigeant un atelier d'écriture dans son ancien lycée. Au bout de quelques semaines de travail, Ray est sauvagement agressé dans son appartement. L'enquête est alors confiée à Nerese Ammons, inspectrice noire et amie d'enfance de Ray. Mais Ray refuse de coopérer et de dénoncer son agresseur, qu'à l'évidence il connaît. Nerese, elle, est bien décidée à aller au fond des choses. Et le fond est sombre, très sombre...
Guidé par Richard Price et Tooy Alexander, le lecteur plonge dans trois siècles d'histoire et dans la culture extraordinairement riche des Saramaka.
Le savoir érudit de Tooy, capitaine saramaka à Cayenne, en Guyane française, est ici raconté d'une façon extrêmement vivante. Les chansons, les histoires, les remèdes, les langages secrets, ouvrent la porte à une conception du monde d'une grande spiritualité. Et comme le précise Richard Price : «L'histoire de ce peuple remarquable, illustrée par la version de Tooy, témoigne des luttes de plusieurs générations d'Africains captifs et de leurs descendants qui, malgré tous les obstacles, ont réussi à se construire une existence d'une grâce, d'une beauté et d'une sagesse rares ».
Les Saamaka - environ 90 000 personnes - vivent dans une forêt tropicale dense de l'intérieur de la République du Suriname, située au nord-est du continent sud-américain et en Guyane française. Leurs ancêtres faisaient partie de ces Africains qui furent vendus en esclavage à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe pour travailler dans les plantations de canne, de café et les exploitations forestières. Ils ne tardèrent pas à s'échapper pour rejoindre, individuellement, en petits groupes ou encore lors de grandes rébellions collectives, la forêt équatoriale où ils se livrèrent à une guerre de libération qui devait durer presque un siècle. En 1762, cent ans avant l'émancipation générale des esclaves du Suriname, ils conquirent leur liberté.
Les Saamaka - environ 90 000 personnes - vivent dans une forêt tropicale dense de l'intérieur de la République du Suriname, située au nord-est du continent sud-américain et en Guyane française. Leurs ancêtres faisaient partie de ces Africains qui furent vendus en esclavage à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe pour travailler dans les plantations de canne, de café et les exploitations forestières. Ils ne tardèrent pas à s'échapper pour rejoindre, individuellement, en petits groupes, ou encore lors de grandes rébellions collectives, la forêt équatoriale où ils se livrèrent à une guerre de libération qui devait durer presque un siècle. En 1762, cent ans avant l'émancipation générale des esclaves du Suriname, ils conquirent leur liberté.
Cet ouvrage fondateur pour les Marrons saamaka relate leur lutte pour la liberté durant plus d'un siècle. Aventure éditoriale unique, Fesiten est le premier livre jamais paru en saramaccan. Il est dédié à un peuple à la tradition unique de résistance à l'esclavage.
Né en Martinique à une époque où l'esclavage est toujours présent dans les mémoires, un homme « fou » et illettré façonne en bois l'effigie d'un colonel, propriétaire de l'usine locale.
L'émeute de 1925 dans laquelle des pêcheurs brandissent ce buste en signe de résistance contre la fraude électorale gérée par le régime colonial se solde par un massacre. Bilan: dix morts et quatorze blessés.
L'auteur de l'effigie, Médard Aribot, est condamné à perpétuité et envoyé au bagne - en punition, disent les gens, pour son insolence. Aujourd'hui, la vie de cet artiste-bagnard est célébrée sur cartes postales, guides touristiques, pièces de théâtre, et costumes de Carnaval.
« Autour de cette intrigue, et de l'histoire de cette intrigue, Richard Price construit avec habileté une description des tensions essentielles de la société outre-mer d'il y a soixante ans: le passé esclavagiste dont les békés ne peuvent faire le deuil, la violence incroyable du bagne, l'obsession de l'artiste comme forme de résistance. Au-delà de la narration, et du destin de Médard Aribot, son propos [...] est de montrer en quoi la mémoire produit une histoire dont le sens est un enjeu vivant : la question de savoir si Aribot était un demi-fou ou un artiste révolté est directement en rapport avec un demi-siècle d'histoire de l'identité antillaise, telle que recherchée par l'intelligentsia martiniquaise.
De la célébration de la négritude et de l'esclave marron, on est passé, dans les années 1980, à l'affirmation du melting-pot créole. Richard Price constate [...] ce qu'il nomme la « modernisation » de la culture antillaise : la Martinique est devenue entre-temps une péninsule de l'Europe, sa mémoire africaine s'en va, et ses particularismes, à moins d'être folklorisables, ne valent plus grand-chose.
Que l'on se passionne ou non pour la question antillaise, il faut admettre que ce livre est une brillante réussite de description épaisse, faite de documents, de témoignages, d'images et de souvenirs de toutes natures [...]. »
La Couleur du crime plonge avec force au coeur de l'Amérique urbaine et transforme un rapt d'enfant sur fond de racisme en un roman fascinant de vérité.
Un livre magistral porté à l'écran avec dans les rôles principaux Samuel L. Jackson et Julianne Moore.
Richard Price est l'un des dissenters les plus importants de la fin XVIIIe siècle. Il s'illustre dans de nombreux domaines (mathématiques, économie, science actuarielle, théologie, philosophie morale, et philosophie politique). Il est au contact de l'élite américaine engagée dans la voie de l'indépendance des colonies, mais aussi des réformateurs constitutionnels britanniques les plus radicaux.
The highly-acclaimed new crime thriller by the award-winning writer on The Wire
Ray Mitchell is lying in a hospital bed, drifting in and out of consciousness, his head a bloody mess of swabs and bandages. He knows who did it, but he's not saying. He had been a successful and wealthy TV scriptwriter, but returned to the mean streets of Dempsey, New Jersey, in order to give something back to the community where he grew up.
Essai sur la Providence , par M. Price, traduit de l'anglais avec des notes, par M. Charles de Loys Date de l'édition originale : 1776 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
En 1968, les ethnologues Richard et Sally Price enregistrent deux veillées dans un village saamaka du fleuve Suriname. Dans cet ouvrage, ils recréent ces soirées animées pleines d'humour et de sagesse, où les participants dansent, chantent et se livrent à des joutes verbales. Les gens du village et les parents du défunt se réunissent pour conter les aventures de l'araignée Anansi, la supercherie de Cerf, les rivalités de Chien et Cabri, la lubricité des diables, et le rôle clé de Caïman dans la découverte des tambours. Même Éléphant, rappelé du passé africains de leurs ancêtres, et des personnages rencontrés par les Saamaka au cours de leurs expériences comme mains-d'oeuvre en Guyane française participent à ces histoires.
55 chansons accompagnées de leur notation musicale permettent de mieux suivre encore les contes et leur dramaturgie.
35 photos, prises en pays saamaka et en Guyane, nous font rencontrer les participants de ces soirées.
Don Carpenter's Hard Rain Falling is a tough-as-nails account of being down and out, but never down for good-a Dostoyevskian tale of crime, punishment, and the pursuit of an ever-elusive redemption