Au Mamma Maria, ce bar du sud de l'Italie, il y a toujours quelqu'un. Il y a ceux qui viennent tuer le temps qu'il leur reste avant que le temps ne les tue. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les « trop pressés » qui passent juste pour un café, bu debout au comptoir, parce qu'ils se poseront, malgré tout, toujours quelques minutes chez Maria. Et, il y a les ados qui sirotent un soda, les joueurs de scopa, le curé.
Chez Maria, On vient chercher du réconfort et de la bonne humeur. On vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude.
Et il y a aussi Sofia qui, depuis la terrasse face à la mer, traduit des romans et essaie de ne pas trop penser à la vie parisienne qu'elle vient de quitter.
Maria mène tout ce petit monde à la baguette, râle beaucoup. C'est la mamma de tout ce petit village tranquille.
Tranquille jusqu'au jour où...
Avec un humour décapant, un ton qui n'appartient qu'à elle, et une bonne dose de second degré, Wonder Mum avait déjà dépoussiéré le concept de parentalité, puis celui d'amitié dans son deuxième livre. « Changement de cape » cette fois-ci... Car finalement, que l'on soit mère, amie, chef d'entreprise, femme au foyer... ou tout ça à la fois, nous sommes surtout des femmes. Et des femmes avec beaucoup d'humour, il faut le dire. Alors fi des clivages et des castes, c'est aujourd'hui à toutes les femmes que Serena s'adresse. Dans un troisième opus tout à la fois tordant et mordant, elle combat bon nombre de clichés à l'aide de son super pouvoir humoristique, et part en guerre contre les idées reçues vêtue de sa plus belle cape.
Âmes sensibles, s'abstenir !
Tu travailles de chez toi du coup c'est cool tu peux gérer les enfants le midi ? Non ?
Tu bosses à côté de l'aéroport du coup c'est cool tu peux faire hôtesse de l'air à ta pause dej, non ?
Arrivée en France il y a vingt ans, les deux premiers mots qu'elle a su lire étaient : dictionnaire et coccinelle.
Elle est amoureuse de littérature, des chansons des années 80, de sa famille, de Friends, de ses amies, de chaussures et de bon vin.
On dit d'elle qu'elle est capable de faire rire ou pleurer, de manger des Schoko-bons avec des chips, de chanter en « Jean-Michel À-peu-près » en soutenant que « si si, c'est les bonnes paroles ».
Blogueuse, râleuse et chaleureuse, Serena partage des morceaux de vie sur sa page Facebook et dans son premier livre, ses lectrices peuvent ainsi témoigner de sa folie douce... ou de sa douce folie.