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Simon Liberati
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Un écrivain de soixante et onze ans, déserté par l'inspiration après un AVC et menacé d'interdit bancaire, se voit proposer une série télévisuelle sur les débuts des Stones, de leur arrestation pour usage de stupéfiants en 1967 à la mort de Brian Jones en 1969. Voilà qui va lui permettre de vivre son histoire d'amour scandaleuse avec Esther, sa ravissante belle-fille, dont un demi-siècle le sépare. Tous deux le savent, leur relation est condamnée. Mais la grâce de la jeunesse perdue fait miraculeusement ressurgir de l'abîme Marianne Faithfull, Anita Pallenberg et Brian Jones. Performance, ou la rencontre explosive entre les Rolling Stones des débuts et un couple très contemporain à la passion réprouvée. Explosif.
Un numéro littéraire entre pirouettes hilarantes et réflexions profondes. Une agilité qui aurait réjoui Nabokov. Louis-Henri de La Rochefoucauld, Lire Magazine littéraire.
Performance nous conduit l'air de rien, à son rythme diaboliquement efficace, à la lumière. Fabrice Gabriel, Le Monde des livres.
Prix Renaudot 2022 -
Printemps 1967. Dans la somnolence magique du domaine familial, deux frères et une soeur traînent leur désoeuvrement. La séduction de leur jeunesse masque une cruauté muette. Quand la tragédie frappe Serge, Taïné et Alexis, elle accélère la bascule vers une époque nouvelle : celle du plaisir, de la drogue et de la guerre du Viêtnam.
Fantasques, nonchalants, ces démons sont de ceux qui sont trop beaux et trop aimés de la fortune. De Marie-Laure de Noailles et Louis Aragon à Truman Capote et Andy Warhol, ils promènent leur audace, rêvent d'écrire des livres ou, à défaut, d'en être les héros.
Entre Paris, Cannes et Bangkok, ce roman-bal tournoyant et inventif offre une troublante métaphore de la capacité ou de l'incapacité à créer.Luxe, drogue et décadence : une plume voluptueuse nous replonge dans l'atmosphère sulfureuse du Tout-Paris des années 1960. Paris Match.Un roman au charme puissant, magnétique. Le Monde.Une fresque toxique et flamboyante. Les Inrockuptibles. -
Elle s'appelait Dominique Mihrage, on la surnomma « la hyène du Capitole ». Elle fut le plus grand porte-malheur des années 1970. Elle apparaît lors d'un dîner, à Rome, un soir d'automne. Taïné et Alexis, séduisants héros de la fratrie Tcherepakine, ont conviés leurs compagnons d'insouciance et de succès. Autour de la table festonnée de fleurs de cimetière, éclairés par la lueur des flambeaux, Helmut Berger, Truman Capote, Andy Warhol et d'autres démons chipotent de la zuppa inglese en se racontant des histoires, incarnant sans trop s'en douter un tournant : la fin de la Dolce Vita et le début d'une autre époque, plus meurtrière, plus électrique.Dans l'atmosphère amollie des longues soirées romaines, la toxique Dominique Mihrage va précipiter le mauvais sort. L'amour et la mort s'abattent sur Taïné et Alexis. L'une, photographe de talent mal protégée de ses fantasmes par son Nikon F, ne semble vivre que dans l'attente de la chute. L'autre se sait écrivain, mais la vie mondaine, la vie légère et les paillettes peuvent-elles faire littérature ? Avec le manuel de magie littéraire qu'est La Hyène du Capitole, Simon Liberati poursuit son oeuvre majeure entamée avec Les Démons (Stock, 2020), la saga d'une fratrie extravagante et tourmentée des années 1960 aux années 1980.
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Un soir de l'hiver 1979, quelque part dans Paris, j'ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors « terrible ». Vingt-cinq ans plus tard, elle m'inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d'elle qu'une photo de paparazzi. Bien plus tard encore, c'est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m'étais égaré. C'est elle la petite fée surgie de l'arrière monde qui m'a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l'élan d'aimer. Par extraordinaire elle s'appelle Eva, ce livre est son éloge.
S. L.
Un roman d'amour qui dynamite tout ce que l'appellation pourrait avoir de mièvre. Nelly Kaprèlian, Les Inrockuptibles.
Dans le récit naïf et raffiné d'un écrivain rattrapé in extremis par la providence, Simon Liberati est très bon. Redoutable. Nils C. Ahl, Le Monde des livres. -
En 1969 j'avais neuf ans. La Famille Manson est entrée avec fracas dans mon imaginaire. J'ai grandi avec l'image de trois filles de vingt ans défiant les tribunaux américains, une croix sanglante gravée sur le front. Des droguées... voilà ce qu'on disait d'elles, des droguées qui avaient commis des crimes monstrueux sous l'emprise d'un gourou qu'elles prenaient pour Jésus-Christ.
Ce fait divers a marqué un tournant historique : la fin de l'utopie des années 1960.
California Girls couvre trente-six heures de la vie de la Famille Manson au moment où elle passe à l'acte. Mon but a été que tout paraisse aller de soi comme dans un roman. J'ai écrit cette histoire le plus simplement possible pour exorciser mes terreurs enfantines et j'ai revécu seconde par seconde le martyre de Sharon Tate.
S. L.
Hanté par cette affaire, le romancier en livre une approche humaine bouleversante. François Angelier, Le Monde.
Une incontestable réussite littéraire. Bruno Corty, Le Figaro littéraire. -
Aux basses heures de la nuit, le 29 juin 1967, sur un tronçon de la route US 90 qui relie la ville de Biloxi à La Nouvelle-Orléans, une Buick Electra 225 bleu métallisé, modèle 66, se trouva engagée dans une collision mortelle. Cette Buick broyée transportait l'actrice la plus photographiée au monde, Jayne Mansfield. Simon Liberati fouille amoureusement dans les recoins les plus ténébreux de sa vie, retrace ses dernières heures en plein été hippie, qui disent aussi le crépuscule de l'âge d'or hollywoodien. Au programme : perruques-poufs, LSD 26, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie désaxée et saut de l'ange dans l'underground. Une oraison funèbre, une histoire de chaos et de mort récompensée par le prix Femina 2011.
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Alain, peintre, plonge dans une passion destructrice lorsqu'il rencontre Poppée, une femme mariée aussi ambitieuse que vénéneuse. Enceinte d'une enfant dont elle nie qu'Alain soit le père, elle l'introduit auprès d'un grand collectionneur. Alain ne sait bientôt plus démêler la complexité de ses sentiments : élan charnel, désir de paternité, intérêt ? Ce n'est qu'en frôlant la mort qu'il parviendra à s'affranchir de cette relation perverse et à renaître, au fil d'un voyage initiatique vers l'Andalousie, pour rejoindre la très jeune Emina qu'il n'a cessé de représenter inconsciemment dans ses toiles.
Romance passionnée, magnifique périple d'Algésiras à Bruxelles, Occident nous entraîne à travers l'Europe, ses fantômes, ses cités habitées et ses routes isolées.
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St. Tropez Soleil guide le lecteur à travers son passé et son présent en constante évolution. Avec des piliers annuels tels que Les Bravades et Les Voiles de Saint-Tropez ainsi que des événements exclusifs comme un défilé de mode Chanel au café Tropézian Sénéquier par excellence et la White Party à Nikki Beach commencée par Naomi Campbell. Mais malgré tous ces changements, l'esprit de Saint-Tropez reste le même et ce volume est une ode à la joie de vivre unique qui fait revenir tout le monde.
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Le 16 août dernier j'ai accompagné mon père aux urgences de l'hôpital Cochin parce qu'il manifestait des signes de délire. À 89 ans il m'a montré un autre visage que celui que je connais. Peut-être l'avais-je aperçu enfant et m'avait-il fait peur.
Il n'est pas facile de se décider à écrire des romans quand on est fils de surréaliste, filleul d'Aragon, élevé dans un milieu à la fois littéraire et dédaigneux de tout ce qui n'est pas la poésie ou l'engagement personnel, parfois le plus extrémiste.
Deux ans après Eva, j'ai voulu revenir au mode de la confession et de l'autobiographie. J'ai décidé cette fois-ci d'aller au plus intime de tout effort littéraire : l'inspiration. Cette influence extérieure qui m'a poussé à écrire et que j'ai appris à entendre grâce à mon père.S. L.Une méditation aussi érudite qu'électrique. Christian Authier, Le Figaro littéraire.Une autobiographie d'une admirable profondeur. Nathalie Crom, Télérama.
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Peintre dédié à la peinture figurative à l'huile, Alain rejette les diktats de l'époque. Isolé par son approche artistique et dans son atelier au coeur de la forêt, il rejoint chaque semaine à Paris sa maîtresse Lukardis et un groupe de noctambules chics. Quand surgit dans sa vie Poppée, une jeune israélienne dont l'ambition professionnelle n'a d'égal que la détermination amoureuse, sa vie bascule.
Mais quand Poppée se trouve enceinte d'une enfant dont Alain pense être le père, tout en promettant à son amant les commandes exceptionnelles d'un des collectionneurs les plus en vue de la place, il ne sait plus démêler la complexité de ses sentiments : amour, désir de paternité, intérêt ? Houleuse, la passion amoureuse devient emprise intolérable et finit par s'inverser violemment, jusqu'à ce qu'un infarctus mette un terme à sa course folle. Alain fuit dans la drogue, avant de renaître grâce au souvenir de la très jeune Emina, ange écartelé entre ses démons et son attachement farouche à une vision radicale du monde qu'elle partage avec le peintre. Le voyage initiatique qui le conduit vers l'Andalousie pour retrouver la jeune fille, puis le retour mouvementé vers un réel indissociable de la peinture, lui permettront de revenir aux origines de son travail créateur.
Miroir de la relation charnelle et trouble qu'il entretenait avec Poppée, son amour pour Emina est empreint d'une douceur salvatrice. Elle est sa muse, il est son sauveur, tout au long d'une romance qui nous entraîne à travers l'Europe du Sud, ses beautés, ses fantômes, ses cités habitées et ses routes isolées. Les chemins croisés de l'art et de l'amour, ou la plus folle des aventures et la seule qui vaille dans un Occident déliquescent.
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Souvenirs et visions de 1976 : Claude avait 16 ans, sa soeur Marina était encore presque une enfant. De l'Elysée-Matignon à Saint-Tropez, ils traînaient dans le demi-monde ; elle se perdait, lui n'a pas voulu la sauver. L'enfer les guettait.
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Décembre 2007, Pierre Al-Hamdi, un petit escroc cogneur de femmes, cherche une fille à aimer ou à rançonner dans le Faubourg Saint-Honoré. Fasciné par une jeune Anglaise à son balcon, il découvre qu'elle est mêlée à un curieux projet cinématographique : le scénario du film, librement inspiré de Sade, raconte l'histoire de la mort de sa mère, mannequin volant, assassinée au Yémen...
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One doesn't come to Bangkok for calm. Nor does one come for ultimate luxury experiences. Bangkok is a city for the explorer. Those looking for a contagious energy. Those looking to feel alive. The capital of Thailand is electric chaos, from the animated street-food vendors to traffic jams galore. The only balance for Bangkok's vibrant character is found in its spiritual dimension. Intricate Buddhist temples and monasteries offer momentary respite. Then it's back to the buzz of the city life.
Bangkok is a place of abundance. Abundant in religious institutions, abundant in delicacies offered at the food markets, and abundant in places for an unforgettable night on the town. With Thailand's first skate company (Preduce Skateboards), Princess Sirivannavari's eponymous fashion label, and an avant-garde collaboration between Chef Gaggan Anand and Louis Vuitton, Bangkok is clearly abundant in its creative output as well. An intimate story of exploration recounted by author Simon Liberati is accompanied by dynamic images-several of which have been provided by local photographers-to present an invigorating portrait of Bangkok. -
Avec Liberty, Simon Liberati revient sur « trois mois de galère, les cent jours d'un plumitif aux abois. » Une période tumultueuse durant laquelle l'écrivain navigue entre des relations amoureuses chaotiques, accumule nuits blanches et excès puis affronte un mystérieux corbeau.
Ce « roman vrai », rassemble toutes les veines du style Liberati. Ainsi y retrouve-t-on le chroniqueur lucide de la débauche, le critique littéraire érudit ou encore le portraitiste intraitable. Au-dessus de ces qualités, domine le moraliste au style éblouissant.
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" Le mensonge était son viatique, son remontant, qui l'aiderait à remonter tous les escaliers et à se sortir de tous les pièges, à éviter toutes les mères, toutes les femmes, toutes les cannibales.
" Cinq heures dans la vie d'un photographe de mode en décadence, qui eut son heure de gloire dans le show-bizz, avant de mener la vie retirée d'un désaxé revenu de tout. Une étude de moeurs d'un lyrisme cruel et drôle, portrait d'une âme perdue jusqu'au sortilège final.
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Aventures, portraits et rencontres avec : Marisa Berenson - Jean-Pierre Léaud - Carla Bruni-Sarkozy - Les drogués de la suite Overdose - Les fidèles de la Médaille miraculeuse - Benoît XVI - Satan - Kenneth Anger - Pierre Molinier - Jean-Jacques Schuhl - Oscar Wilde - Pierre Drieu La Rochelle - Louis Malle - Naomi Campbell - Islam Karimov - Le Dragon Eye - Edwige - Les rats du Montalembert - Cuki au BB gun - Renée Vivien - Jacques de Bascher - Malcom Lowry - Les amis d'Henri de Régnier - Pierre Le-Tan - Chloë Sevigny - Saint Tropez 78 - Patty Hearst - Francis Ford Coppola - Yves Saint Laurent...
De 2013 à aujourd'hui, une quarantaine d'articles de fantaisie dont plusieurs inédits en français.
Le press-book d'un monomane en reflet des Rameaux noirs, parus en août 2017. -
Trois Américains à Cassis : Jérôme Hill, Peter Beard, Alan Douglas
Patricia Hampl
- Cassis Belli
- 22 Octobre 2021
- 9791097044077
Trois américains à Cassis, trois artistes - Jerome Hill, Peter Beard, Alan Douglas - qui se sont réellement posés dans ce village, plus ou moins longtemps. Trois auteurs, une américaine - Patricia Hampl - et deux français - Simon Liberati, Jean-Pierre Montal - qui se sont appropriés, chacun à leur manière l'une de ces figures, pour composer ce triptyque.
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« On ne trouvera dans ces mélanges aucun livre contemporain ou presque. Je n'en lis pas. Parfois ces articles ne traitent pas de littérature, souvent ils n'ont qu'un rapport éloigné avec le mouvement romantique. Ma pente personnelle, la constitution lente et encore inachevée de mon goût ont conduit leur élaboration. Le désordre de mes lectures, la fantaisie qui me fait interrompre à tout moment un livre pour en commencer trois autres que je ne finirai pas non plus, m'ont amené à préférer l'étude de détail, la sonde, à la synthèse ; un parti conforme à mon côté antiquaire et à mon défaut de géométrie. La vie et la littérature sont si emmêlées dans mon esprit qu'à certains moments ces articles tiennent du journal intime, de l'autoportrait. Si ce livre arrive à éclairer l'origine de certains objets littéraires, caractères, figures ou paysages, à donner des trucs et des recettes propres à remettre l'art que je pratique à sa vraie place, du côté de l'artifice fervent plutôt que d'une fausse dévotion, j'en serai ravi. » Portrait de Simon Liberati © Hidiro
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Jules Barbey d'Aurevilly ; du dandysme et de Georges Brummell
Simon Liberati
- Paris
- 1 Octobre 2008
- 9782846211123
Romancier flamboyant des passions et des ombres, critique féroce et polémiste hors pair, Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889), dit le "Connétable des Lettres", fut aussi un dandy singulier qui cultiva une mise exemplaire et cet "art aristocratique de déplaire" cher à Baudelaire. Dans son essai historique et humain sur la vie et "l'oeuvre" de George Bryan Brummell (1778-1840), il trace le portrait du "Beau" anglais qui éleva la toilette au stade suprême, et fut l'insolent souverain des élégances de son temps, avant d'être déchu de la faveur du prince de Galles, et de finir sa vie en France dans la misère et la folie.
À travers ce destin, et cette figure qui apparaît comme le Dandysme incarné, Barbey d'Aurevilly défend au-delà l'éclat de la grâce et d'une certaine philosophie de l'être et du style où l'on trouve beaucoup de lui-même. -
En septembre 1965 sur les conseils d'un oncle mathématicien facétieux le jeune Simon Louis Liberati est inscrit comme externe en 11e bleue au collège Stanislas. Numéro d'écrou : 103. Il y restera douze ans avant d'en être renvoyé. Dans ce récit en forme de confession, l'auteur de Performance revient sur ses « années de bagne » dans une société française percutée par mai 68.
Tout commence par la destruction des bâtiments du vieux collège. Une grosse boule de fonte balancée au bout d'une chaine abattant les murs des internats poussiéreux sous les yeux des petits garçons en tabliers gris. C'est l'un d'entre eux - le gentil Jean Brisset - cinquante ans plus tard, semi-clochard à vélo atteint du syndrome de Diogène, qui réveille les souvenirs de l'écrivain en lui envoyant par pli chez Grasset un curieux et fétichiste collage. La machine se met en marche : précision cruelle du récit, portraits d'une certaine France, de « l'étonnante hypocrisie de la bourgeoisie catholique et de ses suppôts » laissant souvent la parole à des documents tirés des archives de l'auteur. Le collège y apparait - à travers parfois les mots de ses éducateurs - sous un jour inattendu, perméable à la libéralisation des moeurs et aux réformes scolaires, même s'il reste quelques médailles d'autrefois-Guynemer ou Pétain dans les bureaux des abbés.
Fils unique d'un poète surréaliste et d'une danseuse « sujet habillé des Folies Bergères », l'élève Libérati ne se sentit jamais très proche de ses condisciples de Stanislas, ni d'un personnel souvent médiocre ou pittoresque qui s'adressait à lui et aux ombres qui l'entourait comme à « l'élite de la nation ». Victime de harcèlement à l'âge de 15 ans, Liberati, que ses tourmenteurs surnommaient « Liboche », songea à se pendre dans les toilettes. La seule échappée restant l'amour de ses parents qui « ne lui apprirent pas grand-chose de la vie parce qu'ils la connaissaient mal » et les amis de ceux-ci, personnages de Dickens ou de Nerval, dont Liberati laisse des croquis plein d'une nostalgie purement romantique.
Un troublant récit d'apprentissage baigné d'une lumière d'un autre monde.