Née sous le signe du rejet maternel et de la mésalliance parentale dans cette Russie qui ne cesse de se chercher, Véra mène avec brio sa carrière ailleurs - aux États-Unis - ou là, dans une Moscou pétrie de contradictions. Mais lorsqu'elle se met en quête de l'homme (même pas idéal) avec lequel elle fondera un foyer, elle ne rencontre que grossièreté et mépris. Les échecs de Véra sont-ils les siens, ceux des êtres qu'elle croise, ou ceux de la Russie même ? Quel destin pour la beauté quand il n'y a qu'obscénité et violence??
Une écriture au scalpel, acérée et puissante, pour ce roman lauréat du prix Booker russe.
Fiodor et Lena sont jeunes et amoureux. Elle tombe enceinte. Ils sont heureux. Mais voilà, l'enfant qui naît est trisomique. La mère fuit. Le père hésite. Ce sont finalement les grands-parents paternels qui élèveront le petit garçon, laissant leur fils construire sa vie. L'enfant a quinze ans lorsque ses grands-parents décèdent - brutalement. Il n'a plus le choix : Fiodor doit laisser son fils entrer dans sa vie. C'est ce face-à-face entre un père désemparé et maladroit et son fils, aussi attachant qu'imprévisible, que Alexandre Sneguiriev nous raconte.
Son style, sans mièvrerie aucune, nous atteint droit au coeur.