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Lorsque Twyla et Roberta se retrouvent, elles sont devenues des étrangères l'une pour l'autre. Elles savent pourtant qu'un événement troublant de leur enfance, passée à l'orphelinat de St. Bonaventure, les a liées à jamais...
Twyla et Roberta ont huit ans lorsqu'elles se rencontrent au foyer de St-Bonaventure. L'une est noire; l'autre est blanche. (Mais laquelle est laquelle? Nous ne le saurons jamais...) Quatre mois durant, les deux fillettes resteront inséparables, avant que la vie ne les éloigne. Des années plus tard, elles vont se recroiser brièvement, à plusieurs reprises, chaque fois dans des circonstances très différentes. Des retrouvailles souvent malaisées, jetant une lumière trouble sur un épisode de leur enfance, une scène en apparence anodine mais dont le souvenir ne les a jamais quittées - si tant est que ce souvenir soit fidèle à ce qui s'est réellement passé ce jour-là... -
C'est sur le chemin de la rédemption que l'on mesure le prix du sacrifice. Inspiré d'un fait divers survenu en 1856, Beloved exhume l'horreur et la folie d'un passé douloureux. Ancienne esclave, Sethe a tué l'enfant qu'elle chérissait au nom de l'amour et de la liberté, pour qu'elle échappe à un destin de servitude. Quelques années plus tard, le fantôme de Beloved, la petite fille disparue, revient douloureusement hanter sa mère coupable.
Loin de tous les clichés, Toni Morrison ranime la mémoire et transcende la douleur des opprimés. Prix Pulitzer en 1988, Beloved est un grand roman violent et bouleversant. Une nouvelle traduction avec une postface inédite. -
Le conte troublant et poétique d'un rescapé de guerre qui doit réapprendre à vivre en société, et affronter ses plus terribles souvenirs...
Frank Money est Noir, brisé par la guerre de Corée, en proie à une rage folle. À Atlanta, il doit retrouver sa jeune soeur Cee, cobaye d'un médecin blanc, pour regagner Lotus en Géorgie, la ville de son enfance - "le pire endroit du monde". S'engage pour lui un périple dans l'Amérique ségrégationniste des années 1950 où dansent toutes sortes de démons. Avant de trouver, peut-être, l'apaisement. Parabole épurée, violemment poétique, Home conte avec une grâce authentique la mémoire marquée au fer d'un peuple et l'épiphanie d'un homme. -
À Lorain, dans l'Ohio des années 40, deux fillettes noires, grandissent côte à côte. La première déteste les poupées blondes. L'autre idolâtre Shirley Temple et rêve d'avoir les yeux bleus. Mais face à la réalité féroce d'une Amérique Blanche, le rêve de beauté d'une petite fille est un leurre qui ne cède le pas qu'à la folie. Le saisissant premier roman de Toni Morrison.
"Tous les thèmes essentiels de son oeuvre sont là, en germe dans ce roman où les femmes sont les gardiennes d'une identité malmenée dans une terre hostile où les marguerites ne poussent pas."
Le Monde -
Au XVIIe siècle, l'oppression et la fièvre s'abattent sur les terres vierges d'Amérique. Florens, enfant noire, est prise comme esclave chez un négociant où elle formera, avec Lina l'indienne et Sorrow l'adolescente blanche, un surprenant trio de domestiques. A l'aube du Nouveau Monde, les voix du passé et de l'enfance nouent le récit magistral des origines.
Le Nobel de littérature livre un roman flamboyant sur les premières années de servitude des noirs américains. D'une pâte d'émotions, d'une boule de sentiments, elle pétrit et sculpte un roman politique caché sous un cauchemar d'enfant.
Valérie Marin La Meslée - Le Point Traduit de l'anglais (États-Unis) par Anne Wicke -
Bride est une femme magnifique. La noirceur de sa peau lui confère une beauté hors norme. Pourtant, elle a aussi été un choc à sa naissance pour ses parents. La jeune fille est prête à tout pour gagner l'amour de sa mère, même à commettre l'irréparable. Au fil des années, Bride connaît doutes, succès et atermoiements. Mais une fois délivrée du mensonge - à autrui ou à elle-même - et du fardeau de l'humiliation, elle saura se reconstruire et envisager l'avenir avec sérénité. Dans son onzième roman, qui se déroule à l'époque actuelle, Toni Morrison décrit sans concession des personnages longtemps prisonniers de leurs souvenirs et de leurs traumatismes et signe une oeuvre magistrale et puissante.
Toni Morrison est une icône Le Magazine Littéraire C'est de l'art, voyez-vous, celui de la grande Toni.
Psychologies magazine -
En 1926, le jazz naissant répand sur Harlem un air de folie. Joe, en proie au délire, assassine sa jeune maîtresse devant sa femme, avant que celle-ci ne tue la défunte une seconde fois. Cette violence pousse les époux à se remémorer les fêlures d'un présent ravagé... Laissant poindre les derniers accents d'un démon intérieur nourri par l'Histoire.
"Avec Jazz, Toni Morrison poursuit son oeuvre de transmission de la mémoire de la communauté afro-américaine. Un roman sombre et envoûtant, qui retrace l'épopée des années 20, ces années folles qui virent les Noirs quitter le Sud pour monter vers Harlem, et qui virent aussi la naissance d'un style musical révolutionnaire, le jazz, incarné par la trompette magique de Louis Armstrong. " La Croix -
A sa mort, Bill Cosey laisse derrière lui un champ de bataille où s'affrontent les femmes de sa vie. Liées par la jalousie et la douleur, May, Christine, Heed, Junior et Vida ne peuvent renoncer au souvenir de cet homme charismatique et monstrueux. Retraçant leurs destins, elles entonnent le chant implacable d'un amour aux mille visages.
Dans Love, il y a une tendresse, une caresse, un velouté des mots, une lucidité aussi sur les êtres humains.
Manuel Carcassonne - Le Magazine Littéraire Traduit de l'anglais par (Etats-Unis) Anne Wicke -
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Héritier de la tradition orale et des légendes africaines, Le chant de Salomon est un retour aux sources de l'odyssée du peuple noir. Mêlant burlesque et tragique, entre rêve et réalité, cette fresque retrace la quête mythique de Macon Mort, un adolescent désabusé parti dans le Sud profond chercher d'hypothétiques lingots d'or. Mais le véritable trésor qu'il découvrira sera le secret de ses origines. Sur un air d'éternité, Toni Morrison tisse les voix ancestrales des esclaves pour composer un hymne à la mémoire afro-américaine.
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Dans l'Ohio des années 20, deux petites filles noires s'inventent ensemble une vie meilleure. Mais l'âge venant, tandis que Nel se plie à son rôle de mère et d'épouse, Sula choisit de conquérir ailleurs sa liberté. Pour tous, elle devient la scandaleuse, la dévoyée. Et doit se défendre, quarante ans plus tard, contre une société soumise à la vérité des autres...
Sula, c'est l'histoire d'une amitié féminine, puis d'un désamour ; le portrait d'une paria qui invente avant l'heure, et pour son seul usage, la liberté brûlante de la femme moderne.
Manuel Carcassonne - Le Figaro littéraire Traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Alien Prix Pullitzer 1987 pour Beloved / Prix Nobel de littérature 1993 -
La source de l'amour-propre
Toni Morrison
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 16 Septembre 2021
- 9782264077936
" Au fil de la quarantaine de textes réunis dans ce magnifique recueil, c'est la Morrison militante, philosophe et professeure qui se dévoile. " Elle
La Source de l'amour-propre réunit une quarantaine de textes écrits par Toni Morrison au cours des dernières décennies et qui, chacun à sa façon, attestent de sa généreuse intelligence. Elle s'implique, débat, ou analyse des thèmes aussi variés que le rôle de l'artiste dans la société, la question de l'imagination en littérature, la présence des Afro-Américains dans la culture américaine ou encore les pouvoirs du langage. On retrouve dans ces essais ce qui fait également la puissance de ses romans : l'examen des dynamiques raciales et sociales, sa grande empathie, et son pragmatisme politique. Toni Morrison s'interroge : " Comment faire en sorte que personne ne soit plus perçu comme un étranger en son propre pays ? ". Elle s'emploie, pour répondre à cette question, à rendre hommage à ses prédécesseurs : James Baldwin, Martin Luther King, ou plusieurs peintres noirs qui, tous, ont théorisé ou incarnés les tiraillements identitaires de l'Amérique.
La Source de l'amour-propre est à la fois une porte d'entrée dans l'oeuvre de Toni Morrison et une somme où se donne à lire l'acuité combative de son autrice. C'est aussi, dans un style dont la vigueur ne cesse de nous éblouir, un puissant appel à l'action, au rêve, à l'espoir.
PRESSE :
" [U]n cadeau posthume ... "
Le Monde
" Au fil de la quarantaine de textes réunis dans ce magnifique recueil, c'est la Morrison militante, philosophe et professeure qui se dévoile. Érudite, passionnée, formidablement engagée dans son époque, l'auteure de
Beloved, Jazz et
Tar Baby ne s'arrête jamais au diagnostic. "
Elle
" Un legs essentiel ... [Toni Morrison] restera comme artiste et une femme de convictions qui a su appeler à l'engagement, autoriser le rêve, instiller l'espoir. "
Lire
"
[La Source de l'amour-propre] n'est pas moins intense, pas moins prenant, pas moins exigeant et puissant que les plus beaux de ses romans - souvent, il les éclaire, en souligne la richesse, et offre d'en mesurer l'insaisissable profondeur. "
Télérama -
Dans les années cinquante en Oklahoma, neuf familles descendantes d'esclaves, à la peau noir anthracite, ont fondé Ruby, une ville à l'écart du monde et des Blancs. Vingt-cinq ans plus tard, ses 650 habitants vivent en cercle fermé, sous l'autorité des Pères fondateurs qui imposent une loi puritaine. Le Paradis ? On pourrait le croire, mais l'enfer n'est pas loin.
" Paradis est une fable sur l'intolérance qui menace tous ceux qui croient détenir les clés du paradis. "
Philippe Boulet-Gercourt - Le Nouvel Observateur
Prix Pullitzer 1987 pour Beloved / Prix Nobel de littérature 1993 -
À la fin des années 70, dans la somptueuse demeure de l'Isle des Chevaliers, un milliardaire vit en bonne intelligence avec ses deux domestiques noirs et leur nièce, Jadine. Mais L'arrivée d'un va-nu-pieds, Fils, incarnation d'un ange noir, bouleverse cet ordonnancement factice. Lorsqu'une idylle violente naît entre les hôtes, l'apparente harmonie vole en éclats et confronte chacun au poids de ses origines...
À travers une histoire d'amour impossible, Toni Morrison dénonce une société oublieuse de ses racines et ouvre la voie à une mémoire collective qui comble autant qu'elle déchire.
Traduit de l'américain
par Jean Guiloineau