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Editions Du 38
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Nouvelle traduction par Jean-Yves Cotté de l'essai qui bouleversa toute la condition féminine à l'échelle de son siècle, et qui rassemble une série de conférences sur le thème de la fiction et des femmes que Virginia Woolf donna en 1928 à l'université de Cambridge.
« Une femme doit avoir de l'argent et un lieu à elle si elle veut écrire de la fiction. » À la manière d'un roman, et s'appuyant sur l'histoire littéraire, Virginia Woolf retrace le cheminement qui l'a conduite vers cette célèbre thèse, qui reste incontournable de nos jours. Chef-d'oeuvre de la littérature féministe, ce texte met en perspective la question de l'écriture et des femmes au sein de la littérature contemporaine.
« J'aime souvent les femmes. J'aime leur anticonformisme. J'aime leur complétude. J'aime leur anonymat. » Virginia Woolf (Adeline Virginia Alexandra Stephen 25 janvier 1882 - 28 mars 1941) est une femme de lettres anglaise, l'un des principaux auteurs modernistes du XXe siècle, et une féministe. Dans l'entre-deux-guerres, elle est une figure marquante de la société littéraire londonienne et un membre central du Bloomsbury Group, qui réunit des écrivains, artistes et philosophes anglais. Les romans Mrs Dalloway (1925), La Promenade au phare (1927) et Orlando (1928), ainsi que l'essai Une chambre à soi (1929) demeurent parmi ses écrits les plus célèbres. -
Les influences philosophiques qui marquèrent Virginia Woolf et son oeuvre sont liées en grande partie aux philosophes qu'elle étudia et rencontra. Bien que le plus proche fût son père, Leslie Stephen, d'autres ont joué un rôle majeur, au travers de l'informelle communauté d'artistes et intellectuels du Bloomsbury Club, puis, dès 1920, du Memoir Club, où les rencontres se concentraient autour d'un même thème : la mémoire.
Au travers de trois essais que sont 22 Hyde Park Gate ; Le Bloomsbury du temps passé et Moi, snob ? Jean-Yves Cotté, qui consacre une grande partie de son travail de traducteur à Virginia Woolf, apporte une voix nouvelle à ces textes critiques qui, loin de l'image, fausse, d'une femme déprimée, voire morbide, sont truculents d'ironie, démontrant une personnalité drôle et acerbe douée d'une vivacité d'esprit qui frôle, par instants, la jouissance.
Quel bonheur de redécouvrir ces trois textes et, dans toute notre contemporanéité, de s'étonner de réflexions toujours aussi actuelles : pourquoi se raconter quand on n'a rien vécu et souvent rien à dire ? N'est-ce pas, déjà, un peu snob ?