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claude couffon
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Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée ; Les vers du capitaine
Pablo Neruda
- Gallimard
- Poésie Gallimard
- 5 Mai 1998
- 9782070404216
Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée suivi par Les vers du capitaine forme le livre d'une célébration nouvelle : l'amour y est toujours surprise, risque, désir, submersion, insurrection perpétuelle. L'homme y est autre, la femme y est autre, l'un et l'autre non pas meilleurs, mais en alerte, sur le qui-vive et, par là, plus vivants. Les Vingt poèmes d'amour ont connu, dans tout l'univers hispanique, une extraordinaire fortune, plus d'un million d'exemplaires diffusés. Les vers du capitaine, qui semblent l'oeuvre d'un forban inspiré, ont d'abord été publiés anonymement - pour préserver le secret de la relation amoureuse, dira Neruda - avant, eux aussi, de chanter dans toutes les mémoires du Chili, d'Amérique et d'Espagne. Généreuse, sensuelle, éblouie, passionnée est la poésie de Pablo Neruda. Militante également, si l'on accorde à ce terme son poids de révolte, de fraternité, d'utopies partagées. La parole de Neruda, c'est d'abord un élan, une houle de mots qui font sens et font chant. Cela touche au coeur et au corps avant de monter à la tête. L'écriture ici, même quand elle se nourrit des tourments du monde, est une fête, un plaisir, une jouissance.
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«Peut-être n'ai-je pas vécu en mon propre corps : peut-être ai-je vécu la vie des autres», écrit Pablo Neruda pour présenter ces souvenirs qui s'achèvent quelques jours avant sa mort par un hommage posthume à son ami Salvador Allende. Les portraits d'hommes célèbres - Aragon, Breton, Eluard, Garcia Lorca, Picasso - côtoient les pages admirables consacrées à l'homme de la rue, au paysan anonyme, à la femme d'une nuit. À travers eux se dessine la personnalité de Neruda, homme passionné, attentif, curieux de tout et de tous, le poète qui se révèle être aussi un merveilleux conteur.
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En 1928, Pablo Neruda est nommé consul à Colombo, Ceylan, puis à Singapour et Batavia. Accompagné de Kiria, sa fidèle mangouste, le poète chilien découvre les odeurs et les couleurs des rues asiatiques, les plaisirs et cauchemars de l'opium, la chasse à l'éléphant, le sourire paisible des Bouddhas... Neruda livre ses souvenirs colorés et poétiques d'un Orient colonial et se révèle comme un homme passionné, curieux de tout et de tous, et un merveilleux conteur.
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Cinquante ans après sa mort, Pablo Neruda (1904-1973), Prix Nobel de littérature en 1971, s'impose encore en mythe monumental, en «témoin ardent» des événements politiques qui ont traversé le siècle : guerre d'Espagne, espoir (puis crise) communiste, lutte contre l'impérialisme nord-américain en Amérique latine, arrivée au pouvoir de Salvador Allende... Chaque fois présent, il a donné à entendre sa voix, tant par sa poésie - le Chant général en particulier - que par ses discours devenus célèbres.
En faisant de Résidence sur la terre le pivot central d'une oeuvre foisonnante, cette édition propose de retracer la trajectoire poétique et intellectuelle de ce géant, au-delà de la légende, lui qui a participé aux principales mutations artistiques du XX? siècle - avant-gardiste de la première heure, compagnon de route des poètes espagnols de la Génération de 27 et précurseur de la poésie engagée. Son écriture originelle, d'une expression dense et sensuelle, célébrant la matière, basculera vers une simplicité marquée par une vision plus grave et ironique. À travers sa collaboration avec de nombreux artistes (Sergio Larrain, Antonio Quintana, Federico Garcia Lorca, José Venturelli), qu'on découvrira ici, cette écriture se dote encore d'une autre facette, méconnue, tel un miroir tendu par l'auteur, refl étant sa façon d'habiter le monde, de résider sur la terre. -
«Avec le Chant général, j'ai travaillé sur le terrain de la chronique et du mémorial, un terrain qui, les premiers temps, me parut rocailleux et inhospitalier. Mais soudain je découvris [...] qu'il n'y avait pas de matériel antipoétique lorsqu'il s'agissait de nos réalités. Les faits les plus obscurs de nos peuples doivent être brandis en pleine lumière. Nos plantes et nos fleurs, pour la première fois, doivent être contées et chantées. Nos volcans et nos rivières sont restés dans les espaces desséchés des textes. Que leur feu et leur fertilité soient livrés au monde par nos poètes. Nous sommes les chroniqueurs d'une naissance retardée. Retardée par le féodalisme, par la stagnation, par la faim. Il ne s'agit pas seulement de préserver notre culture, mais de la livrer à toutes nos forces, de la nourrir et de lui permettre de fleurir.»Pablo Neruda.
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La solitude lumineuse / La soledad luminosa
Pablo Neruda
- Folio
- Folio Bilingue
- 23 Mai 2024
- 9782073042859
«Entre les Anglais, tous les soirs en smoking, et les Hindous inaccessibles en leur fabuleuse immensité, je ne pouvais choisir que la solitude ; c'est pourquoi cette époque a été la plus solitaire de ma vie. Mais je la revois aussi comme la plus lumineuse, comme si un éclair d'une brillance extraordinaire s'était arrêté à ma fenêtre pour embraser intérieurement et extérieurement mon destin.» En 1928, Pablo Neruda est nommé consul à Colombo, Ceylan, puis à Singapour et à Batavia. Le poète chilien y découvre les odeurs et les couleurs des rues asiatiques, les plaisirs et cauchemars de l'opium, la chasse à l'éléphant... En livrant ses souvenirs colorés et poétiques, Neruda se révèle être un merveilleux conteur.
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J'avoue que j'ai vécu ; confieso que he vivido
Pablo Neruda
- Folio
- Folio Bilingue
- 23 Mai 2019
- 9782072827051
«Qui ne connaît pas la forêt chilienne ne connaît pas cette planète. C'est de ces terres, de cette boue, de ce silence que je suis parti cheminer et chanter à travers le monde.» Pablo Neruda livre les souvenirs colorés et poétiques de son enfance et de sa vie étudiante au Chili, et lève ainsi le voile sur la genèse de ses amours pour la nature, la poésie et l'engagement politique. Au fil des paysages et des rencontres se dessine la personnalité de Neruda, homme passionné, attentif, curieux de tout et de tous, le poète qui se révèle être aussi un merveilleux conteur.
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Roulements de tambours pour rancas
Manuel Scorza
- Cambourakis
- Cambourakis Poche
- 3 Avril 2024
- 9782366248777
Paru pour la première fois en France en 1972, "Roulements de tambour pour Rancas" revient sur l'expropriation d'une poignée d'Indiens, entre 1950 et 1962, dans le centre des Andes, par une puissante compagnie minière américaine, résolue à les chasser de leurs terres avec la bénédiction des autorités centrales. Témoignant ainsi de l'injustice faite aux peuples indigènes et à leur culture. Manuel Scorza donne voix à ces vaincus sans jamais se départir d'un humour salvateur lié à son inventivité langagière et aux situations décrites, ni d'un certain fantastique évoquant ainsi l'écriture de "Cent ans de solitude" de Gabriel Garcia Marquez ou "Pedro Paramo" de Juan Rulfo.
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Les huit livres réunis dans le présent volume constituent l'oeuvre poétique posthume de Pablo Neruda. Dans La rose détachée, Neruda s'interroge sur le mystère des statues de l'île de Pâques «entourées par le silence bleu». Jardin d'hiver est une émouvante méditation sur l'homme vieillissant, admirablement complétée par les souvenirs et fables guillerettes égrenés dans Le coeur jaune. 2000 poursuit l'interrogation commencée dans Fin de monde : à quels événements, à quelle mutation assistera le squelette du poète en cet «an 2000 à l'an 1000 pareil» ? Élégie est consacré aux rues et aux curiosités de Moscou et surtout à l'évocation des figures présentes ou disparues des amis russes ou exilés en Union soviétique : Ehrenbourg, Maïakovski et Lily Brik, Evtouchenko, Nazim Hikmet... La mer et les cloches présente de nouveaux aspects de la retraite chère à Neruda : l'Île Noire. Enfin, Défauts choisis réclame avec humour le droit aux faiblesses et aux erreurs, sans lesquelles l'homme ne serait plus l'homme.
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Autobiographie poétique, ce Mémorial est un portrait, en multiples tableaux, de l'auteur, depuis son enfance dans un village glacé des hauts plateaux péruviens jusqu'à la maturité, où il devient le chantre reconnu de la Révolution prolétarienne. C'est une galerie de tableaux sombres ou clairs, de scènes grotesques, furieuses ou passionnées, par un grand poète engagé.
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Marin à terre ; l'amante ; l'aube de la giroflée
Rafael Alberti
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 15 Mars 2012
- 9782070441518
Quiconque, à dix-huit ans, n'a pas connu l'irrépressible nécessité de secouer son destin, vivra dans la norme, comme s'il n'était que sa propre doublure.
Il y a toujours une prise de risque initiale, absolue, pour accéder à soi. Ainsi Rafael Alberti, en 1920, au sortir de l'adolescence, s'engage-t-il tout entier : " Je voulais seulement être poète. Et je le voulais avec fureur. " De ce pari, chimérique entre tous, il ne reviendra plus. " Mon terrible, mon féroce et angoissant combat pour être poète avait commencé, " notera-t-il dans son autobiographie, insistant sur cet acharnement à se réaliser poète, mais n'accordant aucune attention au credo de la prédestination poétique.
La publication des trois recueils composés pendant cette période décisive permet d'affirmer que chez Alberti la volonté n'a pas brimé la grâce. Eclate au contraire dans ces pages un étourdissant plaisir de jouer avec les mots, avec les images ; et passe l'insouciante liberté de qui se tient à l'écoute de son chant originel. Même la sombre nostalgie qui semble l'inspiratrice première de Marin à terre doit faire place à la fougue de la création, à ce trop-plein de sève qui soudain s'émerveille aux rythmes de ses mélodies.
Chaque poème, en lisière du réel et des songes, dessine sa ligne de fuite, son désir, ses secrets. Le poète perçoit, avec une évidente jubilation, l'émergence de sa voix. Déjà virtuose, il célèbre, par delà l'univers maritime de son enfance au Puerto de Santa-Maria, l'immense territoire poétique qui affleure au fond de ses yeux. Et, pour l'heure, il ne célèbre que cela. " Ici nul ne vend rien de rien ", proclame-t-il.
Pas de message, pas de mots d'ordre : une fête de sonorités, de couleurs, un élan vigoureux pareil à la course du soleil en été, un bain radieux de poésie pure.
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Le livre des questions
Pablo Neruda, Claude Couffon
- Gallimard Jeunesse
- 28 Février 2008
- 9782070618095
"mais sais-tu d'où provient la mort : est-ce d'en haut ? est-ce d'en bas ?".
"où se termine l'arc-en-ciel ? dans ton âme ou à l'horizon ?". "puis-je demander à mon livre s'il est vrai que je l'ai écrit ?". un livre de questions écrit par le poète chilien pablo neruda pour inviter petits et grands à la poésie.
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D'Espagne et d'ailleurs ; poèmes d'une vie
Rafael Alberti
- Le Temps Des Cerises
- Vivre En Poesie
- 2 Septembre 2021
- 9782370712004
L'anthologie D'Espagne et d'ailleurs a été conçue, présentée et traduite de l'espagnol par Claude Couffon. Claude Couffon qui fut l'un des principaux traducteurs de la poésie espagnole et latino américaine (de Miguel Hernandez à Pablo Neruda) était un ami proche de Rafael Alberti et il a conçu ce choix avec lui.
Suit une anthologie, réunissant des poèmes extraits des principaux recueils d'Alberti :
Le choix a été fait, entre l'auteur et le traducteur, de présenter un livre en français. Comme pour Lorca, sa poésie est influencée par la tradition populaire andalouse, mais aussi par les recherches de l'avantgarde artistique européenne, notamment le surréalisme.
Tout en restant toujours fidèle à l'âme de la chanson et à la quête d'une beauté accessible et partageable.
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« Aujourd'hui la guerre a commencé. A moins que ce ne soit il y a longtemps. Je ne comprends pas très bien quand les choses commencent [...] Pour moi qui ne sait pas penser, la guerre a commencé aujourd'hui, en face de chez grand-père. » Ce seront les premiers mots lus et traduits par Claude Couffon pour Maurice Nadeau qui publiera en 1958, aux Lettres nouvelles, ce premier roman au ton inimitable, où dans les yeux d'une enfant apparaît brutalement la guerre civile aux Canaries.
Hubert Nyssen, qui le rééditera en 1986 chez Actes sud, estimait que de tous les livres inspirés de la guerre d'Espagne, Le Ravin était sans doute l'un des plus fascinants et peut-être le plus singulier.
Un grand texte oublié.
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Dans l'Arbre d'Ariel, les mythes restent les sources de l'investigation poétique mais appartiennent cette fois à l'univers occidental, qu'ils se rattachent aux religions, aux mythologies gréco-romaines, à la légende ou à la création littéraire européennes. Ils se répartissent entre trente-trois personnages -le chiffre rappelant symboliquement l'âge du Christ- qui s'appellent Lilith, Circé, Echo, Electre, Médée, Orphée, Prométhée, Antigone, Ophélie, Phèdre, Macbeth, Maldoror.
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Entre la protagoniste -la Ville Géante- et la narratrice qui la contemple et s'interroge, une complicité faite d'enthousiasmes et de rejets, d'étonnements et d'oppositions, d'acceptations et de révoltes, de dialogues et de silences, se développe au fil des jours, selon les rencontres, les incidents, les spectacles permanents ou fugitifs.
Une telle confrontation, riche en rebondissements imprévus, alimente chez le lecteur une passionnante et inépuisable source de réflexions.
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On connaissait déjà les bestiaires de Juan José Arreola et de Julio Cortazar. Voici aujourd'hui celui d'une jeune Mexicaine, Silvia Eugenia Castillero. Il est de la même veine. Séduisant. Inquiétant. En arborant les traits quelque peu répulsifs de la mygale, du casoar, du vautour, du crapaud ou du léopard dénaturé, le poète explore en fait les instincts animaux qui se blottissent et se cachent dans l'inconscient de l'homme et de la femme. Ces petits poèmes animaliers à l'écriture précise, très contrôlée, sont chargés d'un violent pouvoir suggestif.
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Les larmes des choses: precede de masque bas
Claude Couffon
- La Difference
- 3 Décembre 1994
- 9782729105136
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Le larron qui ne croyait pas au ciel
Miguel angel Asturias
- Albin Michel
- Les Grandes Traductions
- 4 Avril 1984
- 9782226020628
Dans le cadre féerique des Andes vertes, en Amérique centrale, une poignée de conquistadores quitte l'armée espagnole victorieuse pour se lancer dans une étrange aventure. Avides, comme tous leurs compagnons, de richesses et de litres royaux, ils veulent les devoir non à l'or, mais à une découverte géographique : celle de la charnière des mers, autrement dit, de l'endroit où l'océan Atlantique fait sa jonction avec l'océan Pacifique. Devenus des vagabonds, ils se perdent dans l'immensité grandiose de la nature américaine, sans cesse menacés par Kabrakan, le dieu des tremblements de terre, vénéré par les Indiens. Dans une étrange vallée où ils s'arrêtent, ils auraient peut-être découvert le paradis si leur fanatisme d'Espagnols n'avait resurgi soudain. Trois d'entre eux, adeptes du Mauvais Larron, ayant décidé d'élever un temple à Celui qui ne croyait pas au Ciel et de convertir les Indiens, vivent d'hallucinantes péripéties jusqu'a leur mort dans un cauchemar burlesque.
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Le 22 décembre 1898, Cuba, dernière colonie espagnole d'Amérique, obtenait son indépendance.
Son artisan en avait été l'un de ses plus grands poètes, José Marti, tué au combat. Depuis cette date, une histoire agitée, marquée surtout par des régimes de dictature et, depuis 1959, par la Révolution, n'a cessé de passionner et parfois d'opposer les poètes de l'Ile, qui se sentent tous profondément cubains. Dans quelle mesure cette poésie, qu'elle se veuille pure, sociale, engagée, intimiste ou collectiviste, révolutionnaire ou d'opposition, reflète-t-elle en la magnifiant toute l'Histoire nationale ? C'est la question que nous avons posée et tenté de résoudre en constituant cette Anthologie bilingue d'une des poésies les plus riches du monde.
Claude COUFFON