marc atallah
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Dracula, la créature de Frankenstein, Godzilla, mais aussi les savants fous, les freaks et les mutants... Des feuilletons littéraires du XIXe siècle aux films d'horreur de la Hammer dans les années 1930, le monde s'est doté d'une nouvelle mythologie. Dans cet ouvrage richement illustré, spécialistes et historiens reviennent sur cette période d'intense créativité qui a donné naissance aux monstres modernes.
Ouvrage écrit sous la direction de Marc Atallah.
Cahiers d'illustrations de Benjamin Lacombe, de Laurent Durieux et du fonds iconographique de la Maison d'Ailleurs.
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Cet ouvrage réunit des spécialistes de l'étude de la bande dessinée qui proposent une série d'éclairages sur la manière dont les pro- ductions culturelles européennes ont diffusé, exploité, reformulé ou détourné l'imaginaire et le langage des comics venus d'outre- Atlantique. L'approche se veut comparative, interculturelle et intermédiale : les chercheurs abordent autant Edgar P. Jacobs ou les récents albums de Serge Lehman que les séries TV de science- fiction britanniques ou les films d'Alain Resnais, et interroge la réception et les réappropriations de motifs et genres populaires situés au croisement d'influences et de références diverses. La production américaine est ainsi discutée dans toute sa richesse, des super-héros à l'underground, à travers des (re)lectures proposées en Europe.
Les comics américains, qu'ils soient mainstream ou underground, influencent sans conteste la BD, la télévision et le cinéma européens, mais par le biais de réappropriations et de détournements analysés ici avec brio par des amoureux du « 9e art ».
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Les super-héros ont investi nos grands - et petits - écrans : l'industrie hollywoodienne semble en effet intéressée, depuis une décennie, à nous raconter les exploits de Spider-Man, Superman ou Batman. Pourtant, et malgré cette somme de récits renversants, nous ne connaissons pas grand-chose à la tradition dans laquelle s'inscrivent ces personnages hauts en couleur et qui, depuis les années 1930, a produit quantité de super-héros mais aussi, et surtout, uantité d'histoires d'individus en prise avec leurs pouvoirs - ou ceux des autres. C'est à cette tradition méconnue et aux courants symboliques souterrains qui l'informent, qu'est dédié cet ouvrage : la Maison d'Ailleurs continue ainsi son travail de réflexion sur notre imaginaire contemporain et offre quatre nouveaux essais - ainsi qu'une sélection iconographique - pour mieux saisir ce que nous disent, aujourd'hui, les super-héros.
« Les Collections de la Maison d'Ailleurs » est une série d'ouvrages qui réfléchissent aux thématiques phares de la science-fiction, tout en s'appuyant, à chaque fois, sur le fonds patrimonial du seul musée européen dédié à la « Culture SF ». Cette série a également pour vocation de montrer comment la science-fiction cherche à cerner ce que signifie être « humain » à l'heure des sciences et des technologies.
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Les Collections de la Maison d'Ailleurs » est une série d'ouvrages qui réfléchissent aux thématiques phares de la science-fiction, tout en s'appuyant, à chaque fois, sur le fonds patrimonial du seul musée européen dédié à la « Culture SF », La Maison d'ailleurs.
Cette série a également pour vocation de montrer comment la science-fiction cherche à cerner ce que signifie être « humain » à l'heure des sciences et des technologies.
Ce nouveau volume va s'intéresser aux cyborgs, à michemin entre le robot et l'humain, parlant de transhumanité et de la représentation de la robotique au fil des décennies.
Ce sera le huitième volume de cette collection reconnue pour sa qualité et sa pertinence...
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Les dystopies du numérique
Marc Atallah, Frédéric Jaccaud
- ActuSF Éditions
- Maison D'ailleurs
- 15 Mai 2020
- 9782376862246
Ce volume est un recueil de deux essais inédits, qui visent à montrer comment les récits de science-fiction problématisent les impacts de la révolution numérique sur notre condition humaine. Du cyberpunk des années 1980 aux romans de l'extrême contemporain, la science-fiction s'est passablement focalisée sur le parcours d'individus atomisés dans un monde devenu rhizomatique. Ces récits, dont le point commun est de superposer deux mondes - un réel et un virtuel -, se caractérisent en effet par la création de métaphores originales, dont une des propriétés est d'évoquer les transformations vécues par l'être humain dans le monde actuel. Alors que le numérique fait naître quantité d'utopies, la science-fiction, elle, refuse la foi aveugle des discours chimériques pour inspecter, esthétiquement, l'aliénation qui y est dissimulée : voilà ce que sont les dystopies du numérique.
« Les Collections de la Maison d'Ailleurs » est une série d'ouvrages qui réfléchissent aux thématiques phares de la science-fiction, tout en s'appuyant, à chaque fois, sur le fonds patrimonial du seul musée européen dédié à la « Culture SF », La Maison d'ailleurs. Cette série a également pour vocation de montrer comment la science-fiction cherche à cerner ce que signifie être « humain » à l'heure des sciences et des technologies.
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Le jeu
Marc Atallah, Frédéric Jaccaud
- ActuSF Éditions
- Maison D'ailleurs
- 3 Janvier 2019
- 9782366299588
Le jeu vise à réfléchir, par le biais de deux essais originaux - écrits par Frédéric Jaccaud et Marc Atallah -, aux fonctions anthropologiques du jeu, dans la diversité des formes qu'il a prises au cours du XXe siècle (jeu de rôle, de société, de plateau, vidéo, etc.). En effet, s'il est clair que l'humanité a toujours joué, il est aussi évident que le jeu, en Occident, a souffert d'un discrédit patent depuis l'Antiquité. Il est toutefois urgent de sortir des oppositions éculées pour comprendre que le ludique, loin d'être uniquement « pour enfants », est fondamental à l'être humain, puisqu'il lui permet, en sa qualité de pratique métaphorique, de recombiner le réel et, par extension, l'existence humaine. Cet ouvrage propose donc des perspectives permettant de penser autrement le retour du jeu sur le devant de la scène - jeu qui, depuis une vingtaine d'années, a retrouvé une place significative dans les loisirs des enfants et adultes occidentaux.
« Les Collections de la Maison d'Ailleurs » est une série d'ouvrages qui réfléchissent aux thématiques phares de la science-fiction, tout en s'appuyant, à chaque fois, sur le fonds patrimonial du seul musée européen dédié à la « Culture SF », La Maison d'ailleurs. Cette série a également pour vocation de montrer comment la science-fiction cherche à cerner ce que signifie être « humain » à l'heure des sciences et des technologies.
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L'art de la science-fiction réfléchit à l'aide de nombreux exemples à la dimension esthétique de cette pratique narrative afin de montrer, d'une part, que celle-ci est avant tout un art du langage (textuel ou iconique) qui, d'autre part, est en mesure de créer une langue, c'est-à-dire de proposer une alternative à notre utilisation quotidienne du langage. La thèse sous-jacente à ce volume est de rappeler que l'art a toujours été une manière d'offrir à la condition humaine des « images » pour lui permettre de se penser et, par extension, de se réinventer. La science-fiction possède une ambition similaire dans le sens où ses récits (littéraires ou filmiques) sont avant tout l'articulation d'un « lexique » - cristallisé autour de la conjecture - et d'une « grammaire » (le scénario) qui, lorsque cette articulation est novatrice, nous invite à mieux saisir l'aliénation subie par notre identité dans un monde industriel et technoscientifique.
« Les Collections de la Maison d'Ailleurs » est une série d'ouvrages qui réfléchissent aux thématiques phares de la science-fiction, tout en s'appuyant, à chaque fois, sur le fonds patrimonial du seul musée européen dédié à la « Culture SF ». Cette série a également pour vocation de montrer comment la science-fiction cherche à cerner ce que signifie être « humain » à l'heure des sciences et des technologies.
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Pop Art, mon amour ; l'art de Tanadori Yokoo et du manga
Marc Atallah, David Javet, Pierre Keller, Matthieu Pellet
- PPUR
- Metis Lyontech
- 14 Novembre 2016
- 9782889151783
Quel point commun existe-t-il entre Tadanori Yokoo - un des plus grands artistes contemporains japonais, lauréat du Praemium Imperiale 2015 - et les mangas de science-fiction? Apparemment, aucun. Et pourtant, outre le fait que les noms de Yokoo et des mangaka soient peu connus en Europe - Osamu Tezuka est encore relativement inconnu ici, alors qu'il est surnommé le "dieu du manga" au Japon -, les affiches sérigraphiées du premier procèdent d'un mode de création sensiblement identique à ces bandes dessinées tant adulées de nos jours. Les posters de Yokoo et les mangas d'après-guerre s'inspirent de motifs au départ non japonais (Pop Art, science-fiction), les font entrer en résonance avec l'esthétique nippone (emakimono, ukiyo-e) et créent des oeuvres hybrides qui, à leur tour, influenceront les travaux des artistes ou dessinateurs européens et américains.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme à la Maison d'Ailleurs d'Yverdon-les-Bains, cet ouvrage richement illustré fait état de ce dialogue original entre les oeuvres de Yokoo et les pages originales de Tezuka, et montre de manière spectaculaire la façon dont les créateurs japonais ont hybridé les traditions nippones et les tendances occidentales afin de réinventer une identité culturelle mis à mal après la Seconde Guerre mondiale. Un ouvrage explosif et fascinant, qui passionnera non seulement les amateurs de mangas et de pop art, mais également tous ceux désireux de faire connaissance avec deux figures majeures de l'art populaire japonais.
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L'homme-machine et ses avatars ; entre science, philosophie et littérature XVII-XXI siècles
Dominique Kunz westerhoff, Marc Atallah
- Vrin
- Pour Demain
- 17 Janvier 2012
- 9782711623495
Dans le contexte de la révolution galiléenne, Descartes a fondé une anthropologie mécaniste qui n'a cessé de se redéfinir au fil des découvertes scientifiques et des controverses qu'elle a suscitées : après l'Homme-Machine, est venu l'Homme Électrique, puis l'Homme Cybernétique. Ces avatars signalent la constante réévaluation, la mesure toujours reprise d'une métaphore originaire, à la fois féconde et insuffisante, heuristique et limitée. Au carrefour des sciences humaines, des sciences et de l'ingénierie, il s'agit d'historiciser cette construction culturelle au long cours, jusqu'à la robotique bio-inspirée et à l'hybridation contemporaine du corps et de la technologie. L'approche littéraire en éclaire, elle, toute la dimension imaginaire : de l'automate parleur au cyborg, l'innovation scientifique est indissociable, sinon indiscernable, d'une saillance de la fiction. Fable philosophique, poésie scientifique, roman libertin, conte fantastique, théâtre satirique, roman social ou science-fiction : ces différents genres font ainsi valoir la compétence de la littérature pour penser la culture de l'homme-machine, et pour faire émerger le mécanique, le non-mécanique, ou l'anti-mécanique, comme autant de procès d'humanisation opérés par la pratique symbolique
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Un album mêlant textes et images pour comprendre comment la figure du robot reflète celle de l'être humain dans les oeuvres de science-fiction.
Héritier d'une tradition symbolique que l'on peut faire remonter à l'Antiquité, le robot est devenu, au cours du XXe siècle, une figure emblématique de la science-fiction. La littérature, le cinéma et les jeux vidéo, mais aussi la musique et l'art s'en sont emparés. Tout le monde peut aujourd'hui citer quelques exemples de robots célèbres : la femme mécanique de Metropolis, le jeune Astro Boy doté d'un coeur nucléaire, les robots positroniques d'Isaac Asimov, les répliquants simulacres de Blade Runner, les machines dénuées d'émotions de Terminator, les êtres modulables de la saga Transformers, ou encore le robot-écolo émouvant du film WALL-E.
Cet ouvrage, qui accorde une large place aux illustrations, vient rappeler que le robot, dans les productions fictionnelles, doit avant tout être considéré comme une métaphore de l'être humain, un miroir qui nous renseigne sur l'image, changeante, que nous nous faisons de nous-mêmes au cours du temps. -
Le post-apocalyptique est un genre relativement connu, principalement grâce aux innombrables productions cinématographiques hollywoodiennes qui sont apparues sur nos écrans cette dernière décennie. Or, il serait terriblement réducteur d'imaginer que seuls Le Jour d'après, La Route, 2012 et autre After Earth sont représentatifs d'une tradition aussi ancienne que diversifiée. Afin de mieux saisir la spécificité et la richesse de cette esthétique, la Maison d'Ailleurs a confié à quatre spécialistes le soin de proposer des points de vue inédits sur ces récits faisant la part belle aux zones et, surtout, à la manière dont les humains tentent de reconstruire une société digne de ce nom après la catastrophe. Quatre essais, une sélection iconographique exceptionnelle : le post-apocalyptique dévoile ses secrets.
« Les Collections de la Maison d'Ailleurs » est une série d'ouvrages qui réfléchissent aux thématiques phares de la science-fiction, tout en s'appuyant, à chaque fois, sur le fonds patrimonial du seul musée européen dédié à la « Culture SF ». Cette série a également pour vocation de montrer comment la science-fiction cherche à cerner ce que signifie être « humain » à l'heure des sciences et des technologies.
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Souvenirs du futur ; les miroirs de la Maison d'Ailleurs
Marc Atallah, Frédéric Jaccaud, Francis Valery
- PPUR
- Metis Lyontech
- 7 Mars 2013
- 9782880749996
La plupart des musées possèdent des collections exceptionnelles : la Maison d'Ailleurs ne déroge pas à cette règle. Les quelques 100 000 objets qui constituent le fonds documentaire du musée de la science-fiction, de l'utopie et des voyages extraordinaires (Yverdon-les-Bains, Suisse) sont d'une richesse inégalée en Europe, alors que, paradoxalement, ils n'ont été que peu présentés jusqu'à récemment. Cet ouvrage se veut la réponse la plus adéquate à cet état de fait et offre à ses lecteurs un point de vue inédit sur une culture à la fois répandue et méconnue : celle de la science-fiction et de ses origines.
Neuf articles généraux, neuf encarts thématiques, des centaines d'images de qualité : ce recueil n'a pas pour vocation d'être un panorama chronologique exhaustif, mais, au contraire, la succession de regards singuliers sur l'histoire de l'imaginaire conjectural. Les auteurs écrivent en effet aussi bien sur l'utopie que sur les voyages imaginaires, sur la vulgarisation que sur le merveilleux-scientifique, sur les pulps que sur la bande dessinée, sur le cinéma que sur l'autonomie de la science-fiction.
Que vous soyez amateurs ou curieux, connaisseurs ou novices, cet ouvrage est fait pour vous.
Bon voyage dans les Miroirs de la Maison d'Ailleurs ! -
La Croisée des souffles : La Horde du Contrevent d'Alain Damasio
Stephane Martin, Colin Pahlisch, Alain Damasio, Marc Atallah, Antonio Rodriguez
- Archipel Suisse
- 3 Février 2014
- 9782940355174
Auteur de deux romans de science-fiction, La Zone du Dehors (1999) et La Horde du Contrevent (2004), ainsi que d'un recueil de nouvelles, Aucun souvenir assez solide (2012), Alain Damasio crée, par une narration polyphonique, des territoires imaginaires incarnés et nourris de philosophie. Ainsi, les inventions langagières propres à son écriture se fondent sur la nécessité de rendre à la création littéraire l'une de ses vertus fondamentales: celle de faire vivre un univers qui invite le lecteur à réfléchir sur ce qu'être vivant signifie.
L'étude de Stéphane Martin retrace le parcours éditorial original de l'écrivain, avant d'aborder la sensualité inhérente à la poétique de La Horde du Contrevent. Colin Pahlisch, quant à lui, met en lumière les racines et implications philosophiques de l'oeuvre d'Alain Damasio, par l'analyse de la communauté et du rapport à l'Autre. La réunion de ces deux perspectives critiques dans un même ouvrage a ainsi pour ambition d'enrichir d'un souffle pluriel l'expérience de cette quête intime qui guide tout lecteur à travers le texte.