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Le nom de la rose
Umberto Eco, Myriem Bouzaher
- Le Livre de Poche
- Littérature
- 2 Novembre 1983
- 9782253033134
En l'an de grâce et de disgrâce 1327, rien ne va plus dans la chrétienté. Des bandes d'hérétiques sillonnent les royaumes. Lorsque Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, arrive dans le havre de sérénité et de neutralité qu'est l'abbaye située entre Provence et Ligurie - que tout l'Occident admire pour la science de ses moines et la richesse de sa bibliothèque -, il est aussitôt mis à contribution par l'abbé. La veille, un moine s'est jeté du haut des murailles. C'est le premier des assassinats qui seront scandés par les heures canoniales de la vie monastique. Crimes, stupre, vice, hérésie, tout va advenir en l'espace de sept jours.Sous sa forme amusante de roman policier et savante de devinette érudite, un vibrant plaidoyer pour la liberté, pour la mesure, pour la sagesse, menacées de tous côtés par les forces de la déraison et de la nuit. Dominique Fernandez, L'Express.
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Le nom de la rose Tome 1
Milo Manara, Brian Michael Bendis
- Glénat
- 24X32
- 20 Septembre 2023
- 9782344049754
Quand le maître italien du Neuvième art revisite le chef-d'oeuvre d'Umberto Eco.En l'an 1327, dans une abbaye bénédictine du nord de l'Italie, plusieurs moines sont retrouvés morts. Pour mettre un terme à ces inquiétantes disparitions avant l'arrivée d'une importante délégation de l'Église, le frère Guillaume de Baskerville tente de lever le voile sur ce mystère qui attise toutes les superstitions. Assisté par son jeune secrétaire Adso de Melk, il va progressivement percer à jour les troubles secrets de la congrégation, et se heurter à la ferme interdiction d'approcher la bibliothèque de l'édifice. Pourtant, Baskerville en est persuadé, quelque chose se trame entre ses murs. Et bientôt, à la demande du pape, l'inquisiteur Bernardo Gui se rend à son tour au monastère et s'immisce dans l'enquête. Les morts s'accumulent et la foi n'est d'aucun secours...
Événement ! Milo Manara s'attelle à l'adaptation en deux tomes du chef d'oeuvre d'Umberto Eco, vendu à plusieurs millions d'exemplaires et traduit en 43 langues. Après Jean-Jacques Annaud au cinéma (1986), c'est un nouvel artiste de prestige qui s'empare du célébrissime polar médiéval. À la demande des héritiers Eco, Manara a eu carte blanche pour donner sa vision de l'oeuvre, et a pour cela choisi un triple parti pris graphique très audacieux. Son adaptation s'ouvre en effet sur Umberto Eco lui-même s'adressant au lecteur, dessiné dans un noir et blanc classique. Puis commence l'intrigue médiévale elle-même, et là Manara renoue avec le noir et blanc au lavis, rehaussé d'effets de matières et de modelés qu'il a déjà utilisé pour Le Caravage. Enfin, chacun sait que les livres tiennent un rôle fondamental dans l'intrigue, et Manara s'amuse donc de temps à autre à recréer des enluminures d'époque, réalisées à la manière des moines copistes du Moyen Âge. L'ensemble est mis en couleurs par la propre fille de Manara sous la supervision de son père, là aussi selon la même méthode qui a présidé à la réalisation du Caravage. -
Trois amis ont inventé un gigantesque complot dans lequel ils ont mêlé ésotérisme, occultisme, histoire passée et à venir.
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À l'ère des fake news et autres faits alternatifs, il est revigorant de relire ce qu'Umberto Eco avait à dire sur le sujet. Avec sa clarté, et son gai savoir habituels, le grand écrivain italien déconstruit les notions de mensonge, de faux et de falsification, dont il a si souvent joué dans ses fictions. L'humaniste emprunte autant à l'histoire de la logique, à la philosophie du langage qu'à la littérature, pour nous parler d'éthique, de mauvaise foi, d'ironie et d'authenticité. Car encore faut-il connaître la vérité pour mentir tout en disant le faux.
Eco nous rappelle que notre capacité à évoluer dans le monde avec sécurité se fonde sur le contrat social, et que notre meilleur allié contre les mensonges et les falsifications reste le temps puisque - presque toujours - celui qui ment ou falsifie finit par être découvert.
Dans cet essai aussi bref que réjouissant, le grand intellectuel italien nous offre des clés pour démêler le vrai du faux.
Traduit de l'italien par Myriem Bouzaher -
De Turin et Palerme à Paris, nous croisons des hystériques, des satanistes, des escrocs, un abbé qui meurt deux fois, des cadavres dans un égout, des jésuites complotant contre des francs-maçons, des confraternités diaboliques et des carbonari étranglant des prêtres. Nous assistons à la naissance de l'affaire Dreyfus et à la fabrication des Protocoles des Sages de Sion. Nous prenons part à des conspirations, aux massacres de la Commune et à des messes noires...
Tout est vrai dans ce savoureux feuilleton, à l'exception du principal narrateur, Simon Simonini, dont les actes ne relèvent cependant en rien de la fiction. Trente ans après Le Nom de la rose, Umberto Eco nous offre le grand roman du xixe siècle secret.Encore une fois, Umberto Eco a frappé un grand coup. La balade est étourdissante. Marie-Françoise Leclère, Le Point. -
Comment voyager avec un saumon
Umberto Eco
- Le Livre de Poche
- Littérature
- 11 Janvier 2000
- 9782253147923
Avez-vous déjà eu besoin de mettre un saumon fumé dans le mini-frigo de votre chambre d'hôtel ? Tenté d'installer un logiciel en lisant les trois volumes d'explications fournis par le fabricant ? Renoncé à prendre un médicament anodin en raison des risques terribles que sa notice fait peser sur « certains sujets » ? Entrepris de chercher du sexe sur Internet ?
Si vous répondez oui à l'une de ces questions, alors vous vous reconnaîtrez dans les pages de ce livre, qui relate, sur un mode hilarant et, hélas, vraisemblable, les aventures et mésaventures de l'homme d'aujourd'hui. En guise de bouquet final, vous découvrirez la Cacopédie : un hallucinant voyage dans le savoir scientifique moderne poussé vers la folie à force d'atomisation et de luxe théorique...
L'universitaire spécialiste de sémiologie, le romancier érudit et puissant du Nom de la rose et de L'Ile du jour d'avant livre ici un autre visage : celui, moqueur et généreux, d'un observateur de notre temps et de sa folie ordinaire.
Il convient d'ajouter qu'on éclate de rire à chaque page. -
Peut-on écrire une thèse sans mourir d'ennui ou devenir à moitié fou ? Oui, et mieux encore, répond Eco : il faut vivre la thèse comme une chasse au trésor, et non un rite masochiste d'un autre âge. Quels que soient sa durée, son nombre de pages, la discipline choisie ou le sujet lui-même, tout travail de recherche, du mémoire au doctorat, est un exercice inégalé pour la formation de l'esprit, à condition de bien s'y prendre.Définition du sujet, plagiat, paraphrase, mais aussi relations diplomatiques avec son directeur de recherche : avec humour, tendresse et pragmatisme, Umberto Eco accompagne quiconque désire apprendre à chercher, réfléchir et construire une pensée personnelle, dans un ouvrage qui est peut-être avant tout un merveilleux guide pour, simplement, bien écrire.
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Lector in fabula ; le rôle du lecteur
Umberto Eco
- LE LIVRE DE POCHE
- Biblio Essais
- 18 Janvier 1989
- 9782253048794
Umberto Eco Lector in fabula Lire n'est pas un acte neutre : il se noue entre le lecteur et le texte une série de relations complexes, de stratégies singulières qui, le plus souvent, modifient sensiblement la nature même de l'écrit originaire. Lector in fabula se veut ainsi le répertoire des diverses modalités de la lecture et une exploration raisonnée de l'art d'écrire. Pour comprendre le rôle du lecteur, mais aussi celui de l'auteur.
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L'oeuvre ouverte
Umberto Eco, Chantal Roux De Bezieux
- Points
- Points Essais
- 15 Janvier 2015
- 9782757850176
Depuis le début du siècle sont apparues des oeuvres qui s'offrent à une pluralité d'organisations : compositions musicales dont les parties sont à enchaîner selon le choix de l'interprète, sculptures mobiles, tableaux informels, jeux sémantiques dont le Finnegans Wake de James Joyce a fourni le modèle.
Ce nouveau type d'oeuvre, Umberto Eco le décrit et l'enracine en le confrontant à l'ensemble de la culture contemporaine, aux sciences qui accordent une importance toujours plus grande au hasard. Il le fonde aussi, en se demandant à partir de la théorie de l'information jusqu'à quel point une oeuvre peut s'ouvrir sans cesser d'être communication.
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Bréviaire des politiciens (nouvelle édition)
Jules Mazarin
- Arléa
- Retour Aux Grands Textes (Poche)
- 3 Février 2022
- 9782363082800
Pour ce qui est des préceptes de gouvernement, on peut faire confiance à l'homme qui, sachant gagner les bonnes grâces des puissants, a su éliminer ses ennemis, accéder à la première place et la conserver pendant deux règnes, jusqu'à sa mort.
On trouvera donc en ce Bréviaire - suite de maximes et de prescriptions qui jalonnent l'action de l'homme public - une « leçon pragmatique » qui peut, encore aujourd'hui, constituer le vade-mecum de tout homme de pouvoir.
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En 1992, à Milan, six journalistes sont embauchés pour créer un nouveau quotidien qu'on leur promet dédié à la recherche de la vérité. Ils fouillent dans le passé pour composer leur « numéro zéro », et c'est le présent qui leur saute au visage. « L'ombre de Mussolini, donné pour mort, domine tous les événements italiens depuis 1945 » : est-ce là le délire d'un journaliste d'investigation paranoïaque ? Alors, pourquoi le retrouve-t-on assassiné ? Attentats, tentatives de coup d'État, empoisonnements, complots, stratégie de la manipulation, de la désinformation et de la tension : quand tout est vrai, où est le faux ?
« Un pamphlet au vitriol du monde des médias. » Philippe Chevilley, Les Échos.
« Avec ce polar burlesque sur la désorientation médiatique, Umberto Eco s'affirme comme l'inlassable et truculent chroniqueur de la « guerre du faux ». » Nicolas Truong, Le Monde.
« Un superbe exercice de politique-fiction. » Aliocha Wald Lasowski, Marianne.
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Charmeur, coquin, roublard et fieffé menteur, Baudolino, après une rencontre dont le récit restera un joyau de la fantaisie d'Umberto Eco, devient l'homme de confiance et le fin conseiller de l'empereur Frédéric Barberousse.
Toujours il rêve, affabule, et tout ce qu'il imagine finit par produire de l'Histoire. Poussé par Baudolino, l'empereur participe à la troisième croisade, prétexte pour aller remettre au Prêtre Jean, que l'on disait régner dans un lointain et inaccessible Orient, au milieu d'enchantements et de monstres, la plus précieuse des reliques de la chrétienté. Dès lors, l'histoire de Baudolino se déroule en une succession de récits plus ardents les uns que les autres. Pillage de Constantinople ou mort mystérieuse de Frédéric, défilé d'épisodes terrifiants ou rebondissements ludiques, illuminations amoureuses ou règlements de comptes sanglants : c'est une quête totale où l'éclat de rire le dispute sans cesse à l'émotion, le clin d'oeil philosophique ou historique à l'imagination et à l'humour.
Histoire d'amour, roman d'aventures picaresques, fresque historique, roman policier d'un crime peut-être parfait, roman de vengeance et théâtre d'inventions linguistiques hilarantes, Baudolino, vingt ans après, est un Nom de la rose laïque où l'on se joue à nouveau des fondements du savoir de l'humanité en une joyeuse et paillarde sarabande des corps et des esprits. -
La Guerre du faux, ou la chronique raisonnée de nos nouvelles mythologies. Une lecture saisissante. Pour réapprendre à voir le monde et percer le mystère des apparences. Blue-jean, football, télévision, terrorisme, hyperréalité, phénomènes de mode, nouveautés technologiques, passions multiples, etc. L'univers quotidien de notre siècle finissant magistralement déchiffré par l'auteur du Nom de la rose.
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«Du Dumas écrit par Pascal» : ainsi a-t-on pu qualifier cet étourdissant voyage au coeur du xviie siècle, mené par l'auteur du Nom de la rose avec son brio romanesque et son époustouflante érudition.
A travers l'odyssée de Roberto de la Grive, tour à tour guerrier, savant et agent secret, puis naufragé non loin du mythique 180e méridien - celui qui sépare aujourd'hui d'hier -, c'est à un carrousel ininterrompu de personnages, d'événements et d'idées que nous sommes conviés. Campagnes de la guerre de Trente Ans, salons parisiens, intrigues diplomatiques, jeux de l'amour, de l'art, de la pensée : rien n'échappe au tourbillon d'une époque où les découvertes de la géographie et de l'astronomie bouleversent les consciences.
Tour à tour roman encyclopédique, roman d'initiation, roman d'amour, ce somptueux opéra baroque nous renvoie aussi, en de fascinants jeux de miroir, aux vertiges de nos propres angoisses. -
Construire l'ennemi et autres écrits occasionnels
Umberto Eco
- LE LIVRE DE POCHE
- Biblio Essais
- 12 Octobre 2016
- 9782253182849
Dans ces « écrits occasionnels », Umberto Eco traite de questions qui l'intriguent et le passionnent.
Après une conversation avec un chauffeur de taxi qui ne comprend pas qu'un pays puisse exister sans ennemis, il s'interroge : la société actuelle ressent-elle la nécessité de se définir par rapport à un ennemi et de le diaboliser ? Irait-elle-même jusqu'à l'inventer ?
Puis, à l'occasion de conférences ou d'essais, l'auteur aborde des sujets variés tels que l'idée de l'absolu, la tragédie d'Anna Karénine, l'affaire Wikileaks, la poétique de l'excès chez Victor Hugo, et bien d'autres encore, avec une grande jubilation et sans jamais oublier d'amuser son lecteur.
C'est le genre d'exercice qu'adore « Il Professore », et dans lequel il excelle : s'emparer d'un sujet qu'on lui propose et le soumettre au crible impitoyable de sa prodigieuse érudition. Alexis Liebaert, Marianne.
Un essai stimulant. Jean-Christophe Buisson, Le Figaro magazine.
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Ce recueil peut être considéré comme une suite logique des Six promenades dans le bois du roman ou d'ailleurs ou de Lector in Fabula.
Ces textes s'adressent à un vaste public averti : ils traitent de la fonction de la littérature, de l'influence dans l'histoire d'un écrit sur des évènements historiques, des problèmes spécifiques à la narration comme la représentation verbale de l'espace, l'ironie intertextuelle, la nature des mondes possibles de la fiction, et quelques concepts clés de l'écriture « créative », comme les symboles, le style, les « béquilles »...
D'autres interventions portent sur les auteurs qu'Umberto Eco a beaucoup lu. Bien des pages sont d'une richesse, d'une force et d'une beauté exceptionnelle, celles où éclot le véritable amour d'Eco pour Manzoni, Borges, Joyce, Nerval... mais aussi aussi Dante et Aristote. La littérature française occupe une place de premier plan : Proust, Stendhal, Rabelais ainsi que les classiques italiens et anglo-saxons.
Dans le dernier chapitre : « Comment j'écris », Umberto Eco évoque son activité d'écrivain. Il prend pour exemple sa propre expérience et nous éclaire sur son savoir-faire.
Eco nous fait ainsi entrer dans son jardin. Bien sûr nous le connaissons. Nous savons quelles fleurs et quels fruits il y cultive. « Un jardin à l'anglaise » dit-il. Il faut être un esprit très libre et très riche pour donner ainsi tout de soi, un auteur qui ne craint pas qu'on « voit » ses trucs et ses manigances... Umberto Eco montre, démonte et démontre. -
Dire presque la même chose ; expériences de traduction
Umberto Eco, Myriem Bouzaher
- LE LIVRE DE POCHE
- Biblio Essais
- 3 Mars 2010
- 9782253084532
Dire presque la même chose n'est pas un essai théorique sur la traduction mais une illustration des problèmes que pose la traduction à travers des situations qu'Umberto Eco a vécues en tant qu'éditeur, auteur et traducteur. Ce sont ces trois éclairages que nous retrouvons dans cet ouvrage qui fourmille d'exemples. Nul besoin de maîtriser les langues citées pour comprendre, puisqu'on est toujours dans la comparaison. À condition de se souvenir que la fidélité n'est pas la reprise du mot à mot mais du monde à monde.
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Toutes les cultures ont eu une idée du beau et de l'art, mais toutes ne l'ont pas élaboré d'une façon théorique explicite... Le concept d'esthétique est né tardivement en Europe, au XVIIIème, et l'époque médiévale a longtemps été ignorée. Depuis cinquante ans, les choses ont changé, et l'on a découvert le Moyen-Age, sa richesse en spéculations sur la beauté, le plaisir esthétique, le goût, le beau naturel ou artistique, les rapports entre l'art et d'autres activités humaines. Ce livre est un précis d'histoire des théories esthétiques élaborées par la culture du Moyen Age latin.
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Umberto Eco Le Signe Je voudrais insister sur trois aspects de l'ouvrage.
1. Il porte sur le concept de signe, et non sur la totalité des thèmes actuellement abordés par la recherche sémiotique.
2. On n'y trouvera pas la formulation d'une théorie, mais bien un panorama des différentes théories du signe. Il ne prétend fournir ni conclusions définitives ni perspectives théoriques originales, mais bien des informations [.].
3. Le livre part du principe que le concept de signe ne concerne pas la seule linguistique, ni même les autres sémiotiques particulières, mais traverse toute l'histoire de la pensée philosophique.
U. E.
Une vaste synthèse qui présente les grandes théories du signe. Umberto Eco, l'un des maîtres incontestés de la sémiotique contemporaine, livre ici, au fil d'un exposé lumineux, les éléments nécessaires à la compréhension des recherches en linguistique et, au-delà, des problèmes liés à la communication et au langage.
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Les limites de l'interprétation
Umberto Eco
- LE LIVRE DE POCHE
- Biblio Essais
- 23 Mars 1994
- 9782253941927
Umberto Eco s'attache à mettre la littérature à la question. Analyses jubilatoires et réflexions allègres pour revisiter Dante, Leopardi, Keats, mais aussi Fulcanelli, Joyce, Voltaire, Hugo ou Paracelse. Comme toujours, chaque page est une fête de l'érudition, un condensé de désinvolture savante. Mais il y a aussi, jamais négligée, l'empreinte du sémioticien subtil, camouflé dans l'habit du mécanicien des mots et des langues. Et des questions sont alors posées, dont peu à peu Eco dessine les réponses. Qu'est-ce qui distingue « utilisation » et « interprétation » d'un texte ? A quoi reconnaît-on qu'une interprétation est juste ou erronée ? Que penser des théoriciens qui « déconstruisent » le discoursoe La sémiotique peut-elle se pervertir, dévier de sa route et tomber dans l'excès ? etc.
Tantôt ironique, tantôt sérieux, Umberto Eco offre en fait d'extraordinaires leçons. Les Limites de l'interprétation : un « art de lire » à l'usage des derniers explorateurs de la galaxie Gutenberg.
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Umberto Eco La Production des signes « Ce ne sont plus des types de signes que nous avons déterminés tout au long de cette critique de l'iconisme, mais des modes de productions des fonctions sémiotiques. Fonder une typologie des signes a toujours été un projet erroné. Il n'y a jamais de signes en tant que tels, et beaucoup des soi-disant signes sont des textes ; et les signes et les textes sont le résultat de corrélations où entrent divers modes de production. » U. E.
Aux fondements de la sémiologie : la question du signe. Dans des pages éclairantes, Umberto Eco revient sur le problème et montre que la culture, et les conventions qu'elle implique, sont les grands agents de la production des signes. Un livre pour comprendre les enjeux de la communication et de l'interprétation.
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Confessions d'un jeune romancier
Umberto Eco
- LE LIVRE DE POCHE
- Litterature
- 28 Janvier 2015
- 9782253179405
Le philosophe et sémioticien Umberto Eco avait 48 ans lorsqu'il publia en 1980 Le Nom de la rose, qui connut un succès planétaire. Six romans et plus de trente ans plus tard, il se décrit comme un « romancier très jeune et certainement prometteur ». Dans ces Confessions, Eco se penche sur l'art de l'écriture ; il rassemble ses propres souvenirs, son expérience, et convoque, parmi d'autres, Anna Karénine, Sherlock Holmes, Mickey Mouse, Shakespeare, Stendhal, Aristote... Des confessions ? Des conseils pratiques ? Une liste de choses à faire et à ne pas faire quand on débute. Ce livre est tout cela à la fois. Et, puisque son auteur est aussi celui du Nom de la rose et du Pendule de Foucault, on peut lui faire confiance...Personne ne connaît mieux les plus grandes et les plus riches bibliothèques du monde entier qu'Umberto Eco, mais l'une des mieux fournies est assurément dans sa tête. Bernard Pivot, Le Journal du dimanche.