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Diane De Selliers
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Des mérites comparés du saké et du riz illustré par un rouleau japonais du XVIIe siècle
Collectif, Claire-akiko Brisset
- Diane De Selliers
- 5 Mars 2015
- 9782364370388
L'univers médiéval japonais comme il n'a jamais été vu : gastronomie, architecture, banquets, art de vivre, mis en scène dans un splendide rouleau illustrant une « disputation » entre un noble, un moine et un guerrier.
Première traduction d'un texte emblématique japonais :
Des mérites comparés du saké et du riz met en scène sur un ton humoristique un noble amateur de saké, un moine friand de riz et un guerrier partisan de la « Voie du milieu », la modération. La traduction de ce texte, réalisée grâce à une étroite collaboration avec l'équipe de chercheurs qui se consacre depuis 2009 à l'étude de cette oeuvre riche en références culturelles, littéraires, religieuses et philosophiques, est la première jamais publiée.
La découverte d'un splendide rouleau du XVIIe siècle :
Conservé à la Bibliothèque nationale de France, le Shuhanron emaki est un rouleau japonais de plus de 7 mètres de long composé de quatre peintures remarquablement préservées. La finesse du trait, la délicatesse des matières, la subtilité et la fraîcheur des couleurs sont parfaitement rendues grâce aux nombreux agrandissements et à un travail minutieux réalisé sur chaque reproduction du rouleau original pour en restituer toutes les nuances et toute la beauté.
La culture japonaise au XVIe siècle :
Si l'intérêt de ce rouleau réside dans sa valeur artistique et esthétique, il constitue également un précieux témoignage sur la société japonaise et ses pratiques culinaires. Chaque détail des peintures est accompagné d'un commentaire iconographique qui en éclaire le sens.
Un ouvrage de référence, en coédition avec la Bibliothèque nationale de France Synthèse des recherches menées pendant plus de cinq ans, ce livre est publié en coédition avec la BnF et bénéficie de la contribution de spécialistes internationaux de la gastronomie, de la culture, de la littérature et de l'art japonais des XVIe et XVIIe siècles. Pour la première fois, une campagne photographique complète a été réalisée sur le manuscrit de la BnF: une prise de vue des quatre sections, des onze scènes et de trente-neuf détails permettent une lecture où chaque détail du rouleau est mis en valeur.
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Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire illustrées par la peinture symboliste et décadente
Charles Baudelaire
- Diane De Selliers
- 9 Septembre 2005
- 9782903656324
Ce livre d'art, qui comprend l'intégralité de l'oeuvre poétique des Fleurs du Mal dans la deuxième édition (1861), augmentée des Epaves (1866) et de l'édition posthume (1868), soit 164 poèmes, s'annonce comme un nouvel événement culturel d'exception. Dernier des romantiques et premier des modernes, Charles Baudelaire s'attache à déchiffrer, à travers sa poésie, le mystère de la création. Le poète se fait le chantre d'une nouvelle génération artistique, en amorçant, dans une Europe en pleine industrialisation, un processus de sacralisation de l'art comme refuge spirituel. " Il s'agit, nous dit Diane de Selliers, de dérouler pour le lecteur un fil d'Ariane, qui entraîne celui-ci à travers l'oeuvre poétique la plus marquante, féconde et novatrice du XIXe siècle, et d'en approfondir avec lui le sens, au prisme d'une confrontation avec cent quatre-vingt-cinq oeuvres picturales appartenant à l'esthétique symboliste et décadente. " De Félicien Rops à James Ensor, en passant par Edvard Munch, Alfred Kubin, Gustave Moreau, Odilon Redon, Arnold Böcklin et Vladyslav Slewinski, c'est un " Musée imaginaire " qui s'organise, se construit et prend ici sa pleine et entière signification.
Quelle esthétique, mieux que celle du Symbolisme et de la Décadence, exprime pleinement cette tension permanente, entre spleen et idéal, qui nourrit Les Fleurs du Mal ?
Aussi les oeuvres proposées dans cet ouvrage singulier s'apparentent-elles à des révélateurs chimiques. Elles accusent les éléments de désespoir, d'angoisse, de pessimisme radical qui hantent un recueil marqué du sceau du conflit majeur entre bien et mal, beauté et laideur, bonheur rêvé et souffrance absolue, aspiration à la vie et pulsion de mort. Les choix d'oeuvres de Diane de Selliers soulignent les " correspondances ", terme éminemment baudelairien, entre deux univers, le poétique et le pictural, qui se renvoient l'un à l'autre dans un jeu complexe et subtil de miroirs réfractés au reflet infini. Cette inédite confrontation exacerbe chaque poème. Elle le dégage de la gangue des interprétations souvent convenues et lui restitue un pouvoir souverain. Diane de Selliers n'a pas hésité à prendre " à bras le corps " chacun des 164 poèmes, pour les mettre en abyme et en résonance harmonique avec les oeuvres picturales symbolistes et décadentes les plus significatives. Mais le Symbolisme n'est pas seulement ici affaire de courants picturaux. Il affirme une philosophie tragique de la modernité qui traverse Les Fleurs du Mal, comme elle rythme d'autres oeuvres antérieures emblématiques, présentées dans l'ouvrage, notamment cinq tableaux de Goya, le peintre qui, par excellence, sait fouiller et mettre à nu les tréfonds de l'âme humaine.
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Orient ; mille ans de poésie et de peinture
Collectif
- Diane De Selliers
- 1 Septembre 2004
- 9782903656300
Pour la première fois, la poésie des trois grandes cultures islamiques est rassemblée dans un seul et même recueil : cent dix poèmes arabes, persans et turcs, du VIe au XXe siècle sont illustrés par deux cents peintures d'Orient. Aborder ces cultures à travers toutes leurs dimensions. Ouvrage entrelaçant littérature et art plastique, " Orient, mille ans de poésie et de peinture " constitue une voie d'approche pour toute personne désireuse de mieux connaître les civilisations arabe, persane et ottomane qui se sont ramifiées du Moyen-Orient jusqu'à l'Europe, entre le début de l'hégire, c'est-à-dire de l'ère musulmane, et notre période contemporaine. " Le présent volume propose à son lecteur un voyage d'initiation, pouvant devenir parcours initiatique peut-être, à travers une anthologie d'oeuvres représentatives d'une des civilisations majeures de l'histoire de l'humanité. À l'heure où la mention du monde musulman évoque des images souvent crispées, voire grimaçantes, cet ouvrage nous ouvre sur des espaces d'amour ou de détresse, des frémissements de joie ou de désespoir qu'ont fait surgir des poètes et des peintres arabes, persans et turcs ", rappelle ainsi Pierre Lory dans sa préface.
L'important appareil critique et historique adjoint au livre comprend un glossaire, la carte des principaux foyers culturels, une chronologie et une table détaillée. Les introductions aident également le lecteur à replacer chaque création dans son contexte : à comprendre, par exemple, l'importance du nomadisme et de l'oralité dans ces civilisations, ou bien le contournement de l'interdit figuratif, édicté par crainte de l'idolâtrie. Poèmes d'amour et de vie En 336 pages, voici un voyage au coeur des poèmes arabes, persans et turcs présentés dans un ordre chronologique, qui illustrent les relations dans le temps et l'espace entre ces trois cultures et leurs influences respectives. " Le thème de l'amour, mystique ou charnel, amour des êtres ou amour de la nature, est très présent, entraînant le lecteur de Damas à Bagdad, de Samarkand à Herat, à Tabriz puis à Istanbul ", écrit dans l'avant-propos Diane de Selliers. Une brève biographie de chaque poète est présentée en regard du texte afin de mieux appréhender l'oeuvre de l'auteur. Images raffinées et sensuelles Près de deux cents oeuvres picturales orientales ont été choisies pour illustrer ce recueil et raviver la magie de cette poésie toute de sensibilité et d'émotion. Tirées pour la plupart de manuscrits prestigieux ou, parfois, de peintures murales, ces oeuvres sont conservées essentiellement à la Bibliothèque nationale de France, dans la collection du Prince Aga Khan à Genève, au musée Tokapi d'Istanbul, au musée du Caire, au Metropolitan Museum de New York, à la Freer Art Gallery de Washington. Les peintures contemporaines proviennent des collections de l'Institut du monde arabe à Paris ou de collections d'artistes. Des commentaires iconographiques donnent des informations précieuses sur les manuscrits les plus importants, les grands peintres ou les personnages et histoires mythiques qui ont le plus inspiré les artistes.
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Don Quichotte de Cervantes ; illustré par Gérard Garouste
Miguel de Cervantes Saavedra, Gérard Garouste
- Diane De Selliers
- 1 Septembre 1998
- 9782903656232
Voici, pour la première fois depuis de nombreuses années, un peintre contemporain de renom, Gérard Garouste, qui réalise l'illustration d'un des plus grands textes de l'humanité, le roman précurseur du roman, le Don Quichotte de Miguel de Cervantès. Il donne ainsi naissance à un livre majestueux à paraître en septembre 1998.
L'oeuvre de Gérard Garouste qui en jaillit est d'une puissance, d'une force imaginative, d'un humour et d'une chaleur remarquables. La richesse des couleurs séduit par la beauté des tons, fondus ou heurtés, au gré de l'humeur donquichottesque partagée par le peintre et l 'écrivain malgré la distance du temps. Depuis toujours, les grandes oeuvres de la littérature et de la mythologie attirent Gérard Garouste. Ainsi il s'est imprégné de ce texte de Don Quichotte qu'il considère comme le plus profond, celui qui mélange sagesse et folie, illusion et dérision, bon sens et naïveté avec une générosité débridée et un idéal inaccessible. De cette étonnante rencontre de Gérard Garouste avec Don Quichotte résulte une somptueuse oeuvre d'art : cent cinquante gouaches inédites créées spécialement pour cette édition. Les illustrations de Gérard Garouste sont un guide magnifique à la rencontre de Don Quichotte et de ses nombreux personnages, dans un festival de poésie, d'humour et de couleurs. L'ouvrage, digne de la plus exigeante bibliophilie est réalisé dans la grande tradition des manuscrits enluminés d'autrefois : Gérard Garouste a également enrichi cette édition de cent-vingt six lettres ornées, véritable travail d'enluminure, qui ouvrent les cent-vingt six chapitres du livre.
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Le décaméron de Boccace ; illustré par lui-même et les peintres de son époque
Boccace
- Diane De Selliers
- 16 Septembre 1999
- 9782903656249
Drôles, intelligentes et merveilleusement écrites, les cent nouvelles du Décaméron sont à l'origine d'une riche iconographie illustrant la profonde conviction de Boccace : " on ne doit pas accorder moins de liberté à la plume qu'au pinceau du peintre " (conclusion du Décaméron). Une fresque fascinante de plus de cinq cents oeuvres d'art en couleurs vient éclairer cette émouvante comédie humaine et amoureuse : les illustrations ornant les premières éditions de l'ouvrage, les dessins -tout récemment authentifiés- à la plume et à l'aquarelle de Boccace lui-même, les magnifiques miniatures du Manuscrit du Maître de la Cité des Dames, conservé au Vatican, et du Manuscrit Ceffini, conservé à la Bibliothèque nationale de France, les scènes somptueuses réalisées sur des coffres de mariages et des plateaux d'accouchée. Et une sélection des plus belles oeuvres inspirées par le Décaméron aux peintres de son époque. Disciple de Dante et grand ami de Pétrarque, Boccace s'inscrit dans la trilogie éternelle des grands auteurs italiens du Trecento. Comme Dante, Boccace choisit l'italien et non le latin pour écrire le Décaméron. Il conçoit son chef-d'oeuvre entre 1349 et 1351 alors que l'humanité bouleversée médite sur " les vices humains et les valeurs " à la suite de la tragique expérience de la peste qui ravage Florence en 1348, " envoyée aux mortels par la juste colère de Dieu... en punition de nos iniquités ". D'emblée, Boccace place le Décaméron sous le signe de l'amour naturel et triomphant, en prenant le parti et la défense des femmes : " moi, que le Ciel a voulu créer pour vous aimer... " Il appuie sa narration sur une construction originale et rigoureuse : pour éviter la peste, sept nobles demoiselles et trois jeunes gens courtois se réfugient dans la campagne autour de Florence. Chacun d'entre eux raconte dix nouvelles au cours de dix journées. Fils de banquier florentin confronté à la société des marchands, Boccace fait preuve d'un sens aigu de l'observation et d'une connaissance concrète de la société. De Florence à Gênes, à Palerme et jusqu'en Orient, les classes sociales les plus diverses oebourgeois, marchands, nobles, clergé, paysans...?, peintes pour la première fois en littérature, vivent les aventures et les passions les plus extraordinaires. Cette " comédie humaine " alterne les amours joviales et dramatiques, la sensualité exaltée ou la spiritualité religieuse, les vices les plus laids et les vertus héroïques, le réalisme et la transfiguration fabuleuse... Une préface remarquable du Professeur Vittore Branca, éminent spécialiste de Boccace, apporte un éclairage essentiel sur l'importance de l'iconographie du Décaméron et conduit le lecteur sur les traces de la société bourgeoise et marchande qui a vu grandir Boccace et son oeuvre.
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La divine comédie de Dante ; illustrée par Botticelli
Dante Alighieri
- Diane De Selliers
- 3 Septembre 1996
- 9782903656171
L'ouvrage est hors du commun. Il réunit, pour la première fois, tous les chants de La Divine Comédie de Dante : l'Enfer, le Purgatoire, le Paradis, illustrés par 92 dessins de Botticelli, reproduits dans leurs couleurs et format d'origine (47 cm x 32 cm). Commandés par Lorenzo di Medici au XVe siècle, les dessins de Botticelli, réalisés à la pointe de métal sur parchemin, repris à l'encre et mis partiellement en couleurs, permettent de partager la fascination de l'artiste florentin pour ce chef d'oeuvre de poésie et d'humanisme imaginé par Dante. Ces illustrations connurent un parcours tumultueux : perdus jusqu'au XVIIe siècle, 92 des 100 dessins originaux furent retrouvés, pour partie, chez la reine Christine de Suède qui les légua ensuite au Vatican. L'autre partie fut identifiée chez un libraire parisien au XIXe siècle. Elle passa ensuite au duc de Hamilton, avant d'être rachetée par le conservateur du roi de Prusse pour le Cabinet Royal des Dessins et Estampes de Berlin. Inconnues du public, ces oeuvres sont aujourd'hui conservées, d'une part, dans la bibliothèque du Vatican, la plus ancienne et la plus inaccessible du monde, et d'autre part au prestigieux "Cabinet des Dessins et Estampes" de Berlin qui a pu réunir, après la chute du mur en 1993, le fragment acquis en 1882. Pour sa part, Dante écrivit La Divine Comédie au début du XIVe siècle. Il raconte son voyage, lors de la semaine pascale de l'an 1300, à travers les trois royaumes de l'au-delà. Dante y rencontre des personnages célèbres de tous les temps, dont le châtiment, la pénitence ou la béatitude dépendent des actions qu'ils ont commises sur terre. Virgile, le poète romain, allégorie de la raison humaine, est son guide aux royaumes de l'Enfer et du Purgatoire. Béatrice, la femme aimée par Dante depuis l'enfance et celle pour laquelle il a entrepris ce voyage, est l'allégorie de la théologie. C'est elle qui l'accompagne jusqu'à la contemplation ultime de Dieu.
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Cet ouvrage révèle, de la façon la plus passionnante et la plus exhaustive, les liens extrêmement romantiques d'un peintre et d'un mythe, d'un mythe et d'une oeuvre, d'une oeuvre et d'une époque : Faust, Goethe, Delacroix et le 19e siècle. Le thème de Faust accompagna Delacroix à travers toute son oeuvre. Tout commence en 1829 lorsque le peintre, âgé de 28 ans, accepte la proposition de l'éditeur Charles Motte " de lui sacrifier quelques instants pour arranger une affaire diabolique avec Faust ". Dix-huit lithographies naissent alors pour accompagner le premier Faust dans la traduction d'Albert Stapfer. A la grande déception de Delacroix, elles ne seront pas groupées sous forme d'album mais réparties dans le texte là où l'action l'exige. Le voeu de Delacroix est aujourd'hui enfin exaucé : ces dix-huit lithographies sont présentées les unes à la suite des autres, reproduites dans leur format original et traitées en deux couleurs -noir et gris- pour rendre très justement les détails et les contrastes. Elles révèlent d'emblée le véritable drame en images construit par Delacroix. L'originalité de son interprétation de l'oeuvre devient saisissante : c'est Méphistophélès le héros et non Faust. Goethe lui-même est conquis : " Monsieur Delacroix a surpassé ma propre vision ". De plus, un passage clé de Faust placé en regard de chaque lithographie restitue pleinement au lecteur l'émotion qui a guidé les deux oeuvres. Fasciné par le mythe de Faust, Delacroix s'en est inspiré avec passion. Diane de Selliers rassemble pour la première fois toutes les oeuvres du peintre sur ce thème : 60 dessins, croquis, esquisses, aquarelles et premiers états avec des dessins en marge, tout en couleurs, accompagnent l'oeuvre de Goethe. Ils sont placés dans le texte dans un enchaînement d'images puissantes et émouvantes. Enfin, des peintures de l'artiste portant sur les scènes capitales de Faust, Méphistophélès apparaissant à Faust et La Mort de Valentin par exemple, illustrent l'introduction d'Arlette Sérullaz, conservateur général au département des Arts graphiques du musée du Louvre, chargée du musée Delacroix. Elle souligne l'importance du thème de Faust pour Delacroix et raconte l'histoire des lithographies. En postface, Michel Butor, écrivain, poète, critique, présente les mythes de Faust. Dans son essai " Impressions diaboliques accompagnées de dix-sept lithographies imaginaires pour le second Faust ", il donne une ouverture brillante sur cette deuxième partie de l'oeuvre de Goethe. En effet, Goethe écrivit le premier Faust en 1786-1788 à l'âge de 37 ans et ne terminera le second Faust qu'en 1831, à 82 ans, un an avant sa mort. Ce texte aussi somptueux que désespéré, est l'oeuvre maîtresse de toute une vie. Ce monument de la littérature véhicule le seul mythe véritable que l'Allemagne ait produit : Faust et Méphisto qui ne font qu'un, dont une partie voudrait la connaissance et la sagesse, l'autre la négation, le mal, le néant. La traduction de Gérard de Nerval, âgé alors de 19 ans, porte la fougue et l'enthousiasme de l'écrivain. Choisie pour cette édition, elle fit dire à Goethe : " Je n'aime plus lire Faust en allemand, mais dans cette traduction française, tout reprend fraîcheur, nouveauté et esprit ".
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Voyages en Italie de Stendhal ; illustrés par les peintres du romantisme ; Rome, Naples et Florence ; promenades dans Rome
Berthier/Stendhal
- Diane De Selliers
- 10 Septembre 2002
- 9782903656270
A travers les célèbres récits de voyages de l'écrivain, Rome, Naples et Florence et Promenades dans Rome, voici une fresque fascinante de 360 oeuvres originales et souvent méconnues d'une Italie qui explose de lumière, de couleurs, d'émotion. L'éditeur a rassemblé pas à pas et mot à mot les peintures les plus évocatrices et les plus vivantes de cette Italie qui a si fortement marqué la personnalité et l'inspiration de l'écrivain. Paysages, villes, monuments, personnages, scènes de rue, opéras..., prennent vie à l'endroit du texte où l'écrivain en parle. Les amateurs de beauté découvrent l'Italie éternelle, le coeur empli d'une "émotion de curiosité que rien ne peut arrêter", vivant "la possibilité d'un nouveau bonheur" au risque de succomber au syndrome stendhalien, face à tant de merveilles. Ces Voyages en Italie ressuscitent la rencontre profondément romantique entre Stendhal et les 120 peintres européens, contemporains de l'écrivain, présents dans l'ouvrage. Une cinquantaine de peintures antérieures au XIXe siècle aimées de Stendhal : celles de Michel-Ange, Raphaël, Corrège, Caravage, Guido Reni, Dominiquin... accompagnent également les Promenades dans Rome. Célébrant l'arte di godere (l'art -combien délicat- d'avoir du plaisir) cher à la quête de l'écrivain, ces images transportent le promeneur-lecteur dans la lumière et l'intensité d'une Italie mythique et idéale à travers Rome, Naples, Florence mais aussi Milan, Bologne, Parme, Piacenza, les lacs italiens... Elles animent également l'ambiance des salons, les soirées passées à l'opéra, le charme ardent des femmes italiennes... A la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, il est de bon ton d'aller en Italie faire le "Grand Tour", itinéraire touristique et culturel. Dans cette période charnière de l'histoire de la peinture -entre néoclassicisme et impressionnisme-, les artistes de l'Europe entière sillonnent le pays leur palette à la main, et découvrent une nouvelle façon de peindre, sur le vif, en extérieur, gestes qui préfigurent la modernité picturale. Stendhal est passionné par l'Italie et n'en finira jamais avec elle : "Je voudrais après avoir vu l'Italie, trouver à Naples l'eau du Léthé, tout oublier et recommencer le voyage, et passer mes jours ainsi." Oeuvres d'un connaisseur profond du coeur humain, d'un hyper sensible observateur de l'ambiance, Rome, Naples et Florence et Promenades dans Rome échappent à tout devoir d'admiration conventionnel. Elles doivent être comprises comme des "passeuses" d'élection de l'italianisme en France, des créatures vivantes et pas seulement comme un réservoir de souvenirs. Dans sa préface, Philippe Berthier, amateur d'art stendhalien et dix-neuviémiste parcourt l'ouvrage avec une acuité beyliste et invite au voyage dans cette Italie qui "n'a plus d'autre propos que de ressembler à ce que Stendhal en dit..." afin... "d'y quêter un parfum, une lumière qui, autant que d'elle, émane de lui". Ces Voyages en Italie sont empreints de l'enthousiasme et de la passion de Diane de Selliers qui révèle, de la façon la plus exhaustive, les liens romantiques des oeuvres littéraire et picturale qui ont marqué le voyage culturel dans cette Italie rayonnante du début du XIXe siècle.
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Calendrier solidarité iris (édition 2008)
Bannier Jean Luc
- Diane De Selliers
- 18 Octobre 2007
- 9782903656447