La nouvelle édition brochée du premier livre d'art (et best seller) de Paul Veyne.
L'épopée de la beauté Marc Fumaroli, Le Figaro LittéraireUne superproduction italienne Gérard Lefort, Libération Un livre magnifique La Voix du Nord Promenade en Italie d'un chef-d'oeuvre à l'autre Le Monde de l'artAmoureux de l'Italie depuis ses années d'études à l'Ecole française de Rome, Paul Veyne propose dans cet ouvrage une promenade dans un musée idéal qui contiendrait tous les chefs-d'oeuvre de la peinture italienne qu'il aime. De Giotto au Tintoret, il revisite les grands maîtres et nous fait partager ses coups de coeur. Ce livre allie la plume d'un grand auteur et la passion de l'art pictural.
« Nous décampâmes. Nous partîmes vers les horizons, avec une fièvre dont nous pensions que l'accumulation de kilomètres serait l'antidote alors qu'elle s'en révéla l'excitant. Mais le mouvement apaisait quand même quelque chose. Il atténuait notre mélancolie de n'avoir rien fait de nos vies, d'être né trop tard et d'avoir tout raté. Nous n'étions pas des lansquenets, nous avions manqué l'embarquement sur les galions pirates, nous ne rejoindrions jamais la forêt de Sherwood. Que restait-il ? Les mobs, mon pote. Nous avons alors roulé sur la Terre. En Inde, en Russie, en Finlande, au Bhoutan, en Mongolie et en Sibérie, en Chine, en Serbie, au Chili, en Asie centrale et au Népal, à Madagascar et en Asie du sud-est. » L'aventure comme art de vivre. Embarquez avec Sylvain Tesson et Thomas Goisque pour vingt-cinq ans de chevauchées autour du monde : une rafale d'oxygène et de liberté !
C'est à Paris, lors d'une exposition consacrée à Picasso en 1927, que Francis Bacon prend la mesure de sa vocation de peintre.
En 1946, il part s'installer pour quatre ans sur la Côte d'Azur, à Monaco. Son séjour dans la Principauté marquera un tournant dans son art : avec sa série de « papes », il sera désormais le peintre de la figure humaine.
C'est également à Paris qu'il noue des amitiés avec nombre d'artistes et d'intellectuels, comme Giacometi ou Leiris, et qu'il connaît sa consécration en 1971 avec la rétrospective au Grand Palais. En 1975, il prend même un pied-à-terre dans le Marais.
Ce livre raconte les liens intimes de Bacon avec la France et Monaco.
Lorsque Judith Cladel, amie et biographe de Rodin, fut chargée, à sa mort, d'inventorier le fonds considérable de ses 7000 dessins, elle découvrit une série bien particulière, précieusement conservée et cachée par l'artiste dans un carton marqué de sa main « musée secret ».
Ces 121 dessins et aquarelles correspondent à la partie la plus crue et sulfureuse de la production graphique de Rodin, longtemps demeurée cachée dans « l'enfer » de ses collections de Meudon, et qui explore les domaines de l'auto-érotisme et de l'homosexualité féminine.
Ce corpus inédit - dont la liberté absolue et le souffle transgressif dessinent les fondements des modernismes du XXe siècle - est présenté pour la première fois dans son intégralité dans ce livre.
Palmarès Les 100 livres de l'année 2020 - Lire-Magazine LittéraireDepuis la préhistoire, avec l'apparition des venus hottentotes, la femme a été le centre et le support de tous les fantasmes. Déesse ou putain, vierge ou sorcière, virago ou odalisque, elle a été mise en scène, allumée, surexposée : son corps, toutes les parties de son corps, et son visage, à travers un regard essentiellement masculin.
La première partie de cet ouvrage La femme regardée va jusqu'au moment où Courbet et Manet vont révolutionner le regard, la seconde Les femmes qui nous regardent jusqu'aux années 60 et la troisième Ces femmes qui se regardent débute avec les années 1970, quand s'est opérée une révolution majeure pour les femmes artistes qui désormais se représentent elles-mêmes. C'est donc aussi à une histoire de l'évolution du statut de la femme que ce livre convie, comme un voyage au Pays de l'émancipation sexuelle et politique, de Camille Claudel à Louise Bourgeois, et de Frida Kahlo à Cindy Sherman.JE SUIS UNE FEMME. TOUT ARTISTE EST UNE FEMME. PICASSO
En 2009, Bruce Springsteen et le E Street Band jouent à la mi-temps du Super Bowl. L'expérience est tellement grisante que Bruce décide d'écrire à ce sujet. C'est ainsi qu'a commencé cette extraordinaire autobiographie.
Au cours des sept années écoulées, Bruce Springsteen s'est, en secret, consacré à l'écriture de l'histoire de sa vie, apportant à ces pages l'honnêteté, l'humour et l'originalité qu'on retrouve dans ses chansons.
Il décrit son enfance, dans l'atmosphère catholique de Freehold, New Jersey, la poésie, le danger et les forces sombres qui alimentaient son imagination, jusqu'au moment qu'il appelle Le Big Bang : la première fois qu'Elvis Presley passe à la télévision, au Ed Sullivan Show. Il raconte d'une manière saisissante l'énergie implacable qu'il a déployée pour devenir musicien, ses débuts dans des groupes de bar à Asbury Park et la naissance du E Street Band. Avec une sincérité désarmante, il raconte aussi pour la première fois les luttes personnelles qui ont inspiré le meilleur de son oeuvre et nous montre que la chanson Born to Run révèle bien plus que ce qu'on croyait.
Born to Run sera une révélation pour quiconque apprécie Bruce Springsteen, mais c'est bien plus que le témoignage d'une rock star légendaire. C'est un livre pour les travailleurs et les rêveurs, les parents et les enfants, les amoureux et les solitaires, les artistes, les dingues et quiconque ayant un jour voulu être baptisé dans les eaux bénies du rock'n'roll.
Rarement un artiste avait raconté son histoire avec une telle force et un tel souffle. Comme nombre de ses chansons (Thunder Road, 'Badlands, 'Darkness on the Edge of Town, The River, Born in the USA, The Rising, The Ghost of Tom Joad, pour n'en citer que quelques-unes), l'autobiographie de Bruce Springsteen est écrite avec le lyrisme d'un auteur/compositeur singulier et la sagesse d'un homme qui a profondément réfléchi à ses expériences.
«J'ai été arrêté un jour dans une rue par un expert spécialisé en attributions de peintures du XIXe siècle. Il savait que j'avais parlé des Arts incohérents dans l'un de mes livres et voulait me dire qu'il avait trouvé dans une malle vingt-deux oeuvres de ces fameux anartistes! Pendant plus d'une dizaine d'années, ces Incohérents ont réalisé des expositions à Paris où l'humour, la drôlerie, la farce, l'ironie, la dérision ont mené le bal en générant la révolution qu'effectue un jour Marcel Duchamp. Car les premiers ready-made, ce sont eux - un rideau de fiacre exposé par Alphonse Allais. Le premier monochrome, c'est eux -Alphonse Allais et Pierre Bilhaud signent une Première communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige (1883) qui est un simple bristol blanc... Les premiers happenings, ou les premières oeuvres conceptuelles, ce sont aussi eux. Duchamp et Breton connaissaient ce courant esthétique révolutionnaire dont seuls subsistent les catalogues dont on aurait même pu penser, tant leur délire était grand, qu'ils étaient eux-mêmes des oeuvres conceptuelles d'expositions n'ayant jamais eu lieu! Nous savons désormais que ça n'est pas le cas.» Michel Onfray
« Savoir que des sociétés de femmes existent et les découvrir constitue en soi une forme d'espoir. ».
Laure Adler.
«Dans nos sociétés dites modernes, l'égalité des sexes est loin d'être acquise. L'image des femmes reste encore trop souvent associée au «sexe faible». Pourtant, dans certains endroits du monde, il en va autrement. Pendant dix ans, je suis allée à la rencontre de femmes qui structurent la vie économique et sociale de leur communauté, tout en assurant la transmission de la lignée, du nom, du patrimoine et de la culture. Ce livre est une invitation à entrer dans ces dernières «sociétés de femmes» : un voyage à la rencontre de dix communautés aux quatre coins du monde, de la Bretagne à la Chine, ou encore des Comores au Mexique. Si chacune possède ses rituels imprégnés de l'histoire de son pays, elles ont un point commun : les femmes, les mères en sont le centre. Elles sont considérées comme les égales des hommes même si elles ne détiennent pas le pouvoir politique.
Elles ne sont donc pas à la tête... mais au centre.».
Nadia Ferroukhi.
L'exploration urbaine (urbex) - ou visite illégale de sites abandonnés - connaît un engouement mondial. Les urbexeurs suscitent une attention croissante des médias: reportages, documentaires et enquêtes se multiplient sur un univers qui fascine et inquiète à la fois.Urbexeur lui-même, Nicolas Offenstadt décrypte ce mouvement et défend une certaine pratique avec ses règles et son éthique. Ce livre se veut à la fois la première synthèse sur le sujet et un plaidoyer pour un usage raisonné, collectif et savant de la pratique. Il entend présenter pour la première fois l'ensemble du mouvement urbex, les motivations des urbexeurs, dans leur variété, les règles et les codes qu'ils définissent. Il décrit également la pratique même, au ras du terrain, et réfléchit enfin à l'immense enjeu patrimonial que l'urbex représente, à ce qui se joue dans notre rapport contemporain au passé, à l'aventure et à l'interdit. Nicolas Offenstadt propose ainsi un livre unique s'appuyant sur des analyses documentaires approfondies et une pratique réfléchie.
En 2014, des artistes du monde entier s'étaient retrouvés sur l'île tunisienne de Djerba, au coeur de la Méditerranée, pour créer le premier musée de street art à ciel ouvert. Huit ans après, l'aventure continue avec plus de 60 nouveaux artistes nouveaux artistes ! Découvrez les oeuvres inédites de Shepard Fairey, Invader, Hush, INTI, Cryptik...« Djerbahood, musée idéal du street art. » La Croix« Djerbahood, la revanche du street art. » Nouvel Observateur« Quand le street art réveille une bourgade endormie » Huffington Post« Djerbahood : le printemps tunisien du street art. » France Info« Djerbahood : « les Titans du Street art en Tunisie. » Radio Nova« Djerbahood, quartier d'été du street art. » Art and Daily Fix« Street art : le projet fou nommé Djerbahood. » Artistok rezo
« L'Histoire et le Patrimoine, nous voici au coeur de mes deux passions que je suis heureux de partager avec vous dans ce livre qui me tient tout particulièrement à coeur. Au fil des années, en présentant mes émissions « Secret d'Histoire » ou « Le Village Préféré des Français », j'ai pris conscience de l'enjeu crucial de défendre le patrimoine national. Lorsque le département d'Eure-et-Loir m'a proposé fin 2012 de racheter l'ancien Collège royal et militaire de Thiron-Gardais, je n'avais pas le droit de me dérober à cet exaltant défi, d'autant que les bâtiments étaient à l'abandon total depuis huit ans... C'est cette mission que je me suis assigné, me sentant davantage dépositaire que propriétaire. Je suis très heureux de partager cette folle aventure avec vous et de vous ouvrir les portes de ce Collège Royal où j'habite désormais, au coeur de cette magnifique région du Perche dont ce livre célèbre les trésors et l'art de vivre. » Stéphane BernStéphane Bern nous ouvre les portes de chez lui : l'histoire et la magie du lieu qu'il a restauré... Et toutes ses bonnes adresses !
L'art contemporain est une langue à laquelle il faut être initié de la même manière qu'il faut l'être à toute oeuvre d'art quelle qu'elle soit, quel qu'en soit le siècle. On ne comprend pas plus facilement le portrait de Louis XIV par Hyacinthe Rigaud si l'on ignore la symbolique de l'époque que le bouquet de tulipes de Jeff Koons si l'on ne se sait rien de son combat LGBTQ+ dans notre temps.
Je voudrais effectuer le chemin qui va des premières traces d'art (Lascaux 20.000 ans environ) jusqu'au fameux bouquet de Jeff Koons (2019), autrement dit de la préhistoire à nos jours, afin de lutter contre les oiseaux de malheur pour qui l'art est mort, le Beau y aurait toujours fait la loi et ne le ferait plus, à quoi il faudrait ajouter que, selon eux, la totalité de l'art contemporain mériterait la poubelle. Le Beau a été un souci récent dans l'histoire de l'art et il a cessé de l'être assez rapidement - quelques décennies entre l'invention du mot esthétique en 1750 sous la plume de Baumgarten et celle de la photographie en 1826. Arguer, donc, que l'art contemporain ayant cessé d'être Beau, il ne serait pas légitime de parler d'art, s'avère une sottise.
Michel ONFRAYUne brève mais magistrale histoire de l'art, de la préhistoire à nos jours, par Michel Onfray, qui donne les principales clés pour comprendre et s'initier à l'art.
La première monographie sur l'artiste multi-disciplinaire qui se cache derrière le bureau « boomerang », icône du design pop.De Maurice Calka, les amateurs de design connaissent le bureau aux rondeurs colorées, sorti en 1969. Mais la plupart ignorent l'étendue et la variété du travail de cet artiste inclassable, Premier Grand Prix de Rome de sculpture 1950. Designer et sculpteur, donc, mais aussi dessinateur, architecte et urbaniste, Maurice Calka est l'inventeur d'un art pour tous. Dans la France des années 1950 à 1990, cet éternel optimiste a cherché à embellir autant les intérieurs que les places publiques en inventant ses propres techniques. Avec le même enthousiasme, il a tapissé murs et sols des palais officiels ou des cités de banlieue de ses mosaïques colorées, expérimenté le béton moulé, osé l'inox soudé. Il a posé des sculptures dans des églises, égayé le périph' parisien de papillons géants, décoré mairies et centres commerciaux. Maurice Calka, c'est aussi un projet de pont habité et même une Renault 5 cabriolet. Son travail l'a mené de Paris à Addis Abeba, de Vélizy à La Réunion. Le découvrir, c'est se plonger dans la vie artistique française de la seconde moitié du XXe siècle, ses grands projets, ses débats passionnés sur la place de l'art dans la ville, son utopie du beau pour tous.
« Parce qu'une image vaut parfois mieux que mille mots, ce livre est un guide de méditation illustré, un musée imaginaire de la conscience, une invitation au voyage au coeur de l'esprit humain à travers l'art. ».
Soizic Michelot.
Donner à voir ce qui est invisible pour les yeux, figurer la rencontre avec son propre esprit, le face à face avec ses émotions, dépeindre le silence, les méandres de la pensée ou illustrer la compassion sont autant de défis relevés par cet ouvrage.
Jérôme Bosch, Gustave Courbet, Pina Bausch, Space Invader, Goya, Fabienne Verdier, Banksy, Claude Monet, René Magritte, Hokusaï, Masao Yamamoto, Jackson Pollock, Tadao Ando, Jiro Taniguchi, Gerhard Richter, Voutch, Mark Rothko... À travers une sélection de 100 oeuvres, Soizic Michelot invite de façon inédite à s'immerger dans l'univers de la pratique méditative.
Le premier livre d'art de méditation : une nouvelle approche pour faire l'expérience de la pleine conscience.
Un après-midi de septembre 1925, une jeune Mexicaine de dix-huit ans voit l'autobus dans lequel elle a pris place percuté par un tramway. La colonne vertébrale brisée, elle mettra deux ans avant de pouvoir remarcher. Belle, indépendante, vive, elle se marie en 1929 avec Diego Rivera, le célèbre peintre muraliste. Elle s'appelle Frida Kahlo. Ce livre est son histoire.
Recommandant, pour vivre, de ne pas fermer les yeux à la laideur mais au contraire de les ouvrir « pour regarder ainsi la naissance d'une beauté terrible », elle invente une autre réalité. Torturée par la douleur physique, mais portée par ses engagements politiques et ses amours tumultueuses, elle construit au fil des années une oeuvre picturale puissante et singulière. Sa dernière toile, Viva la Vida, est un hymne à la joie de vivre et à la lumière: « Pourquoi voudrais-je des pieds, demande-t-elle, puisque j'ai des ailes pour voler ?
Toutes les photographies ainsi que le film de Gisèle Freund sont issus des collections de l'IMEC, coéditeur de cet ouvrage.
« À nous deux Paris ! C'est ce qu'on dit dans les romans, dans les poèmes, dans les films, dans les chansons. De tout temps, jeunes Rastignac, venus de loin ou de tout près, on a rêvé cette ville avec la force de ceux qui se croient tout permis... À nous deux ! On s'y est écorché les genoux, râpé les mains, on s'y est émerveillé... On y a bu des cafés interminables pour faire durer les quelques sous qu'on avait en poche, on y a été fille, femme, on y a été amoureux... À nous deux ! On a remis des pièces dans le flipper, on a relevé les manches, fermé les poings, on a ouvert les bras, tendu les mains, on a lancé des pavés dans la mare, des mots dans l'arène, on a ri, on a pleuré, on a été meurtri parfois, déçu aussi. Alors on s'éloigne, on tourne les talons... Mais quand on revient, c'est toujours pareil, on se dit que c'est beau, que ça vaut le coup, qu'ailleurs ne vaut pas ici, et on soupire, et on replonge. C'est reparti pour un tour... »
« HS. Kaputt. Finito. Arrêtons les frais. Le cinéma français agonise sous nos yeux. Il est à peine l'ombre de lui-même. Bientôt, on punira les enfants qui n'ont pas fini leurs devoirs en les obligeant à regarder les nouveautés. C'est ainsi, le plaisir est devenu une corvée. Si tu n'es pas sage, tu iras voir le dernier Ozon. »
À l'approche des nazis en 1941, André Breton et les surréalistes réfugiés à Marseille continuent à pratiquer l'art du jeu. Ils réinventent le tarot, dont ils conservent le principe des séries mais transforment les dénominations et les figures. Rebattant à nouveau les cartes, Sylvie Germain propose dans ce livre son propre jeu pour évoquer Marseille à travers de brefs tableaux. Un texte kaléidoscopique, d'une grande finesse, embrassant pourtant la ville dans toute son ampleur, sa diversité, son passé et sa modernité, entre histoire et mythologie.
Une iconographie inédite : cartes originales des surréalistes (Max Ernst, André Breton, Victor Brauner ou encore André Masson), images d'archives et photographies contemporaines de Tadeusz Kluba.
Un voyage terriblement sublime et mélancolique. HistoriaÀ quoi ressemblerait la terre si l'homme disparaissait subitement ?Romain Veillon parcourt le monde pour photographier les lieux abandonnés. Il montre et détaille comment ils se dégradent et pourrissent, retournant petit à petit à la nature. Ces images fascinent comme les grands tableaux de ruines du XVIIIe siècle car elles reflètent notre propre finitude et la fragilité de nos civilisations, rappelant ainsi la nécessité d'une vie harmonieuse avec notre habitat, qui ne pourra résister longtemps à la pression écologique que l'Homme lui fait subir.
Un texte très documenté accompagne les trois grandes parties du livre 1. Au commencement, l'abandon / 2. Le pourrissement s'installe / 3. La nature reprend le dessus , décrivant de manière très précise, sur la base des études les plus récentes, ce que deviendrait le monde... « sans nous ».« Vive l'éternel retour ! Vive le Green Urbex !
Il y a bien une vie après la mort : les pissenlits. »Sylvain TESSON
Il a mis son génie dans sa vie et prodigué son talent dans une oeuvre multiple et immense qui a fait de lui l'un des chanteurs populaires les plus aimés du public. Pendant plus de vingt ans, Gainsbourg fut un spectacle permanent. L'insolence de ses dons, son art inimitable de la provocation, ses excès insupportables et ses générosités extrêmes composaient un personnage qui fascine encore dix ans après sa mort.
Historiographe passionné et quasi attitré, Gilles Verlant se souvient de tout, sait tout sur l'auteur de " La javanaise ", les galères d'un jeune juif russe émigré, la carrière du mélodiste et du poète, tous les films, toutes les femmes, toute la vie d'un artiste sulfureux et adulé qui a marqué l'air d'une époque et le climat d'une société.
Si cette biographie est définitive c'est parce que Serge faisait confiance à Gilles Verlant, son biographe préféré, le seul qui ne l'ait jamais trahi, qui l'ait interviewé dès 1980 et jusqu'à octobre 1990, quelques mois avant sa mort.
Jean-François Jaussaud a rencontré Louise Bourgeois en 1994 dans son atelier de Brooklyn. Passé au crible de ses questions, le photographe est finalement adoubé par l'artiste. Un premier rendez-vous a lieu au printemps 1995, mais à une seule condition : détruire les images si celles-ci ne lui plaisent pas... Jaussaud accepte et passe le "test". Il obtient alors carte blanche pour photographier librement l'atelier et la maison de Chelsea.
Il reviendra pendant onze ans. Ces images rares montrent l'une des plus grandes artistes contemporaines dans son intimité, au coeur de son oeuvre.
Après la démocratisation internationale du tatouage, la bague d'homme est le nouveau phénomène de mode. L'antiquaire Yves Gastou en porte et en collectionne depuis toujours : bagues de doges de Venise du XVIIe siècle, bagues de bikers américains des années 1970, bagues antiques de l'ancienne Égypte, bagues vanités du XIXe siècle, bagues émaux du XVIIIe siècle, bagues d'artistes contemporains... Pour la première fois, il dévoile dans ce livre sa fabuleuse collection, unique au monde.
Cet ouvrage retrace pour la première fois la grande histoire des bagues d'homme à travers sept thématiques : Néoclassicisme / Chevalerie / Gothique / Religion / Vanités / Ethnique / Curiosités.
Une iconographie exceptionnelle : les bagues ont été photographiées en plus de 250 tableaux mis en scène spécialement pour cet ouvrage, mettant en valeur la richesse de leurs détails et de leurs motifs. Dix portraits d'homme contemporains complètent l'iconographie.
Bob Dylan, c'est d'abord un destin américain, celui d'un petit gars asthmatique et malingre, né le 24 mai 1941 dans le Midwest d'un père comptable à la Standard Oil of Indiana. Pays ouvrier, le coeur sidérurgique du pays à la frontière du Canada. Bien vite, l'adolescent frêle et introverti, promis à une carrière médiocre, part sur la route. Nous sommes en 1959. Il s'installe à Minneapolis, chez son cousin. Il y entend Woody Guthrie, c'est la révélation. Le blues, le Mississipi, la folk music : son univers se décentre, il ne retournera pas chez lui. Plus jamais en arrière, quoi qu'il advienne. Mais quand Guthrie mourra, oublié de tous dans un asile d'aliénés, c'est Dylan qui sera à son chevet...
Bob Dylan, c'est aussi la fulgurance d'un succès mondial (tout est dit à 25 ans), l'histoire d'un compositeur de génie qui aspirait à la gloire mais ne la supportait pas. D'où ces pannes de créativité, ces ratés, ces mensonges aussi, cette façon qu'il eut, tout au long de sa vie, de réécrire sa propre histoire. Et de cela, nul n'avait jamais parlé.
En arpentant à son tour les routes empruntées par Dylan tout au long de sa vie, en tentant d'en percer les secrets et les mystères, c'est à mieux comprendre pourquoi il nous touche depuis maintenant un demi-siècle que s'est attaché son nouveau biographe.