L'ombre de la mort qui s'étend brutalement sur le monde a dissipé l'illusion que nous étions invulnérables et peut-être, grâce à la puissance de nos technologies, bientôt immortels...
Comment relire cet événement ? Comme une leçon de vie.
Médecin des corps et des âmes, Mgr Aupetit médite sur tout ce qui nourrit une espérance véritable et nous aide à apprivoiser la mort, celle des autres et la nôtre, dans une société désemparée.
Au-delà d'un regard juste et apaisé sur une mort inéluctable, il ouvre un chemin pour choisir la vie au quotidien et reconquérir la paix de l'âme.
L'architecte Antoni Gaudí est mondialement connu et sa production d'une originalité inégalée. Son oeuvre, unique en son genre, constitue l'un des pôles d'attraction de Barcelone.
Il est vrai que son art ne se comprend qu'au regard de la foi, lui qui a conçu la Sagrada Familia, son chef-d'oeuvre, comme une bible de pierre, une « forêt de symboles » pour élever l'âme vers Dieu. L'Église a d'ailleurs initié son procès de béatification, ce qui ferait de lui le premier architecte laïc reconnu bienheureux.
Si tous ont entendu parler de l'architecte, qui connaît l'homme ? Cette biographie en français, parmi les toutes premières, sonde le mystère de ce génie, incompréhensible sans le cheminement intérieur de celui qui fut d'abord un jeune dandy avant de renoncer au tourbillon barcelonais. Les péripéties et rebondissements sont absents de la vie sociale de Gaudí. L'architecte catalan n'est pas un héros, mais un aventurier de Dieu, à tel point qu'il finira sa vie dans la solitude et la pauvreté.
Son parcours de marginalité et d'humilité n'est pas sans soulever beaucoup de questions abordées ici : était-ce un génie ou un fou ? A-t-il été influencé par la franc-maçonnerie ? Quels sont ses liens avec la terre et la culture catalanes ? À quoi ressemblait le quotidien de ce moine architecte ? À l'ombre de la cathédrale se dessine alors le portrait d'un homme à la dimension de son oeuvre !
La foi et le rire, la foi et l'humour... Une histoire compliquée, difficile. La foi est communément identifiée au sérieux parce que c'est une matière on ne peut plus sérieuse. Et d'ailleursJésus a-t-il ri ? On n'en a aucune trace dans les Évangiles. Pourtant, l'auteur en est convaincu, si le rire est bien le propre de l'homme, selon le philosophe chrétien Boèce, repris par le joyeux François Rabelais, et que le Christ a réellement été homme, il ne peut pas, sauf à s'être dénaturé, ne pas avoir expérimenté sans malice le rire et l'humour, riant d'un bon rire pétri de bonne humeur. Sans jamais chercher la provocation, les 550 histoires rassemblées ici, vécues ou fictives, d'humour français ou étranger, n'ont pas de visée catéchétique ou spirituelle ... elles moquent nos petits travers, notre simple humanité, notre étroitesse d'esprit ... le rire qu'elles provoquent n'est-il pas le meilleur moyen d'y remédier ?
Quand il est de bon ton de faire grise mine, le rire devient précieux comme les perles ...voici donc les perles du curé !
Qu'est-ce qu'une hérésie ? Quelles ont été les grandes hérésies du passé ? Quel profit pouvons-nous encore tirer de leur étude ?
Cet ouvrage nous offre sans doute la meilleure synthèse jamais publiée sur le sujet. La confusion et le manque de sens des proportions propres à l'esprit moderne ont rendu la question obscure voire inintelligible ; elle demeure pourtant essentielle pour qui voudrait non seulement comprendre les ressorts profonds de notre histoire, mais aussi identifier les sources de nos convulsions présentes.
Servi par l'écriture claire et limpide, l'érudition colossale et le souffle prophétique de l'auteur, cet essai condense et met en scène les plus redoutables tentatives de subversion dont a fait l'objet l'Église catholique, depuis ses origines jusqu'à nos jours :
- L'hérésie arienne et sa cristallisation au coeur de l'Empire romain.
- L'islam, dont Belloc annonce l'inévitable résurgence.
- L'hérésie albigeoise, forme médiévale de l'affection manichéenne.
- La Réforme et l'implosion moderne de la Chrétienté.
- L'entreprise de destruction contemporaine, manifeste à tous les plans de la vie sociale.
« Après deux millénaires de vie chrétienne où, certes, bien des êtres ont mis en oeuvre la miséricorde, le moment semble venu d'inviter toute l'Église, autrement dit tous les baptisés, à imiter comme jamais, à coups de paroles et de gestes, la miséricorde de Dieu, qui n'est autre que son amour immodéré - on n'en revient pas ! - et inconditionnel - c'est fou ! - pour chacun de ses enfants.
La miséricorde n'est pas à proprement parler un sujet sur lequel on planche, mais une réalité que le Christ Jésus lui-même a vécue, et que tous les saints et les saintes de l'histoire, et bien des héros et des braves gens, nous supplient de vivre - vous m'entendez bien ? - De vivre !
Et tous les jours Dieu notre Père vient pour sa joie recouvrir encore nos vies minables du manteau de son amour miséricordieux . À nous maintenant d'en faire autant, en préférant à nos petites idées trop humaines éprises de stricte justice, la beauté efficace de la miséricorde qui est l'atout coeur dans le jeu de Dieu, son joker qu'il glisse dans la main du coeur chrétien . [...] Ainsi, nous aiderons le Christ à sauver ce qui semble perdu, lui qui ne rêve que d'une chose : prendre et serrer fort entre ses bras, comme une mère son enfant, chaque homme de la terre, dans l'espoir de voir se lever le signe de l'amour qui n'est autre que la réciprocité parfaite. ».
Ainsi parle le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine dans une fougueuse méditation sur la miséricorde de Dieu puis à travers une galerie de tableaux aussi belle qu'émouvante où la bonté du Christ éclate en mille couleurs et rayonne sous les mots du prêtre-artiste.
Le Chrétien n'est pas du monde, mais il est bien dans le monde. Révolution libertaire, effondrement de la pratique religieuse, perte de repères éthiques... face à ces bouleversements de la société française, les catholiques se trouvent à contre-courant.
La tentation est grande alors de se diluer dans le monde ou au contraire de se replier sur soi. L'abbé Grosjean nous appelle à refuser ces deux tentations, pour ne pas renoncer à servir ce monde qui nous est confié.
Bien au contraire, en explorant les défis à relever, l'abbé Grosjean distingue, éclaire, encourage et redonne l'espérance, dans un plaidoyer fort et courageux.
Il montre comment est possible l'engagement des catholiques - des jeunes générations en particulier - dans la vie publique, en politique, dans l'entreprise, l'enseignement, les médias ou la culture... afin d'être des « témoins décomplexés » pour reprendre les mots de Benoît XVI et « descendre du balcon » pour passer à l'action, comme le réclame le pape François.
Comment discerner sa voie, notamment spirituelle‚ dans un monde qui ne croit plus ? C'est la question à laquelle cherche à répondre notre jeune pèlerin assoiffé d'absolu.
Quoi de mieux que de confronter cet appel au don de soi à la vie d'un monastère ?
Emporté par une très belle plume et quittant les rivages sûrs de la vocation idéalisée, l'auteur nous entraîne dans un voyage initiatique et littéraire à l'épreuve de la vie‚ à la suite des moines et religieux rencontrés.
Au carrefour de la tradition catholique (la Grande Chartreuse, l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux), des attraits mythiques de l'Orient (le mont Athos) et jusqu'aux confins de la Terre sainte, notre pèlerin livre une sorte de combat contre lui-même‚ en quête d'une vocation qui ne se laisse pas apprivoiser.
Entre aspirations spirituelles, envolées livresques et sens aigu de l'observation, ses pérégrinations font mouche.
À travers le monde, elles nous entraînent dans les remous des tourments de l'âme et le vertige de l'engagement religieux. Un livre inspiré et élégant que l'on ne quitte qu'à regret.
« Je veux choisir ma mort, c'est ma liberté ! » Cette parole de personne bien-portante témoigne du décalage avec la réalité de ce que vivent les malades à l'approche de leur fin de vie.
La question de l'euthanasie, masquée derrière l'expression trompeuse « d'aide médicale à mourir », s'avère très présente dans l'actualité politique. Or le sujet est régulièrement abordé avec des confusions majeures concernant le suicide assisté, l'euthanasie, la sédation profonde...
Ce livre clarifie le vocabulaire et propose de revisiter les croyances et préjugés qui obscurcissent la question de la fin de vie, en interdisant un véritable débat. Il donne les éléments éthiques et médicaux nécessaires à la compréhension des enjeux de la mort provoquée.
Beaucoup plus largement, il y est question du chemin du mourir et de la finitude. Chaque fin de vie se révèle une histoire singulière jusqu'au bout, imprévisible, appelant des soins adaptés et toujours créatifs.
Basé sur une longue expérience clinique des auteurs dans le domaine des soins palliatifs et sur un travail universitaire autour de l'impact de l'acte euthanasique sur le praticien, il est à destination du grand public comme des professionnels du soin.
L'homme n'est pas seulement partie prenante d'équations économiques, sociales ou politiques, il est avant tout une promesse inouïe de rencontre avec Dieu. Cette promesse, cette quête de toute une vie et de toute une oeuvre, Emmanuel Godo nous les dévoile à travers les écrits de vingt-cinq auteurs pétris de transcendance.
De Dante à Sylvie Germain, de Pascal à Soljenitsyne, de Saint Exupéry à Etty Hillesum, les chemins sont uniques pour accéder à l'expérience religieuse. Sous cet angle singulier, l'auteur nous amène à (re)découvrir des écrivains connus comme Péguy ou Marie Noël mais aussi d'autres plumes comme Cristina Campo ou Vincent La Soudière.
C'est finalement à un beau voyage en terres connue et inconnue que nous convie Emmanuel Godo avec la passion des amoureux des grands textes. Dans une époque si bruyante et inaudible, ce « bréviaire » livresque relie à merveille littérature et hauteur spirituelle face au vertige du néant qui guette inévitablement chaque homme au détour de son existence.
Comprendre le masculin et le féminin, améliorer le dialogue et les relations entre hommes et femmes, voilà le défi de ce livre. Pour le relever, l'observation de la réalité scientifique est une clef essentielle. En s'appuyant sur plus de 500 références répertoriées de la neuropsychologie et de la biologie humaine, le professeur Écochard nous explique comment, de la conception à l'âge adulte, le garçon ou la fille, à partir d'un donné naturel, se construit dans son corps, sa psychologie, son rapport aux autres et au monde extérieur. L'ouvrage évoque les troubles qui peuvent se produire dans la mise en place de l'identité sexuelle. Il donne des pistes pour vivre les relations homme-femme comme une harmonieuse complémentarité. Ce livre accessible à tous, avec un langage clair, et sans jargon, nous donne les repères essentiels et une approche très pratique que tout parent ou éducateur a besoin de connaître.
Dans les Bibles qui sont à disposition du grand public, il faut souvent choisir :
- soit une Bible enfantine pour initier les plus jeunes et les accompagner au catéchisme ou leur offrir leur cadeau de communion - soit une Bible adulte. qui court le risque de demeurer sur une étagère malgré les bonnes résolutions de l'acquéreur.
Or la Bible est lisible par tous. moyennant un guide sûr pour accompagner le lecteur.
C'est cet accompagnement qu'offre la nouvelle édition de la Bible des familles.
S'appuyant sur l'expérience de nombreux lecteurs de la Bible, néophytes ou expérimentés, cette Bible comprend :
- la nouvelle traduction officielle de la Bible, dans la version liturgique de l'Eglise catholique ;
- Un texte de Marie-Noëlle Thabut établissant le lien entre les différents livres de la Bible.
L'une des grandes difficultés de la Bible est qu'elle est composée de textes de genres divers, formés au cours des siècles, et dont l'âge d'écriture ne correspond pas à l'époque des événements racontés. Il est donc nécessaire d'avoir une mise en perspective permanente pour ne pas mal interpréter les textes.
- des dossiers qui comportent les éléments culturels indispensables pour la compréhension des textes : situation historique, frises, vocabulaire, habitudes de vie, généalogies, géographie. Tout ce qu'il faut pour mieux comprendre le sens littéral du texte - des index, des cartes.
- une cinquantaine d'illustrations inédites par un illustrateur de grand talent : Eric Puybaret, et qui forment une fresque Biblique de l'alliance de Dieu avec les hommes.
- et un confort de lecture optimisé par une mise en page aérée, lisible et moderne.
« Voici l'homme. » Cette parole dite par Pilate au moment de la condamnation de Jésus résonne dans l'histoire depuis deux mille ans.
À nos interrogations sur notre humanité, la Bible apporte une réponse. Pour apprendre à se connaître et découvrir le sens de nos vies, quoi de plus juste et de plus vrai que le regard de Dieu sur l'homme ?
Parcourons ensemble cette révélation de la Bible à travers la genèse de l'homme et de la femme, la voix des prophètes, la vigueur du décalogue, la libération des béatitudes, pour comprendre comment, grâce au Christ, nous avons la possibilité d'une vie nouvelle. Un parcours qui est une véritable catéchèse sur l'homme.
Qui est Marie ? Quels dons contempler en elle ? Comment se mettre à son école pour rejoindre Jésus ?
Comment imaginer le monde sans la présence maternelle de Marie, l'auguste Mère de Dieu ? Comment vivre en chrétien sans rechercher sa présence apaisante ?
Ce recueil de textes du pape François nous invite à méditer sur les grands mystères de la vie de la Vierge Marie, de l'annonciation au Calvaire.
Le Saint-Père nous fait découvrir les dons et les richesses dont Dieu a pourvu Marie pour qu'elle puisse être notre mère à tous.
De grands textes spirituels de la tradition de l'Église viennent enrichir les textes du pape.
« Elle est humble. Elle est un chef-d'oeuvre, mais en restant humble, petite, pauvre. En elle se reflète la beauté de Dieu qui est entièrement amour, grâce, don de soi. ».
« Il faut des personnes simples et sages, humbles et courageuses, pauvres et généreuses. En somme, des personnes qui, à l'école de Marie, accueillent sans réserve l'Évangile dans leur vie. ».
« La dévotion à Marie n'est pas une bonne manière spirituelle, elle est une exigence de la vie chrétienne. ».
Dans notre histoire, la nation a longtemps constitué un facteur décisif d'émancipation face aux empires et au pouvoir de l'Église universelle, avant d'être désignée comme coupable de toutes les guerres modernes. Cette dialectique simpliste est aujourd'hui battue en brèche, tandis que les nations européennes se trouvent plongées dans l'impasse d'un monde post-politique qui a prétendu faire triompher la paix et les Droits de l'homme grâce au dépassement de la nation. S'exprime désormais le besoin de penser à nouveaux frais la question de la souveraineté et de la cohérence des communautés politiques, spécialement quand les enjeux liés à l'immigration et au multiculturalisme mettent en évidence la nécessité de retrouver une substance commune.
Cet essai engagé présente la nation comme une ressource d'avenir pour répondre à ces défis et défend la thèse que son renouvellement comme cadre politique émancipateur, dans une approche confédérale et non fédéraliste de l'Union européenne, peut fournir les clés qui permettront aux nations européennes de traverser les bouleversements du monde pour rester dans l'Histoire.
Qu'arrivera-t-il aux non-croyants après leur mort ? Pourquoi les prêtres ne sont-ils pas mariés ? Comment parler de la Providence de Dieu avec tout le mal qui arrive en ce monde ?
Toutes ces questions et bien d'autres, les prêtres de Padreblog y répondent de façon claire et précise chaque semaine sur KTO, avec un succès d'audience qui ne se dément pas.
Nombreux sont ceux qui souhaitaient voir ces questions-réponses mises à l'écrit. C'est chose faite : voici un formidable outil de formation personnelle et d'évangélisation !
On ne croit plus beaucoup aux miracles... et pourtant, à Lyon, en 2012, après un accident domestique, Mayline, 3 ans, est dans le coma. Les dommages irréversibles sur son cerveau la condamnent, au mieux, à un état végétatif permanent. Après avoir supplié Dieu par l'intermédiaire de Pauline-Marie Jaricot, ses parents vont se battre pour ne pas la débrancher.
Et le miracle se produit, Mayline entre en phase de récupération ! Le chemin à parcourir est immense. Emmanuel et Nathalie, ses parents, s'arriment de toutes leurs forces à cette lueur d'espérance qu'ils voient dans les yeux de leur petite fille et engagent la plus belle des batailles, celle de la vie. Le dépassement de soi, les doutes à surmonter, les heures sombres, les élans de générosité et le dévoilement des coeurs, ils le racontent aujourd'hui.
Si grâce à Dieu, le cerveau de Mayline s'est régénéré, grâce à la ténacité et à l'amour de ses parents, elle est désormais debout et heureuse !
Les examens médicaux sont formels, les dommages étaient irréversibles : aussi l'Église a-t-elle reconnu le caractère miraculeux de la guérison de Mayline. Emmanuel Tran nous relate aussi les examens et étapes qui ont permis la reconnaissance de ce miracle et que soit proclamée bienheureuse Pauline-Marie Jaricot, figure de la charité du XIXe siècle, à Lyon, le 22 mai 2022.
Lundi de Pentecôte est un jour de joie. Et pourtant, des policiers brisent le coeur d'Isabelle Laurent en lui annonçant le suicide de son fils Yann, en 2019, en cet avènement de l'Esprit Saint.
Elle raconte tout, depuis le début, depuis le long combat après la naissance de leurs trois filles pour adopter les deux petits bonshommes du bout du monde, aux Philippines, Yann et Raphaël, suivis bientôt par quatre frères et soeurs. À travers mille anecdotes, elle relate toute une vie pour apprivoiser, gagner la confiance et permettre à Yann de construire sa vie d'homme.
Après avoir partagé son expérience étonnante de mère de famille nombreuse, Isabelle Laurent témoigne aujourd'hui de sa recherche de la vérité et du pardon : à soi-même pour n'avoir pas su voir et empêcher cette tragédie, et envers tous ceux qui ont pu être à l'origine de cet acte.
Chacun pourra puiser dans ce témoignage comment apprivoiser la violence de la mort, l'absence, la culpabilité et le chemin à parcourir pour recouvrer la paix intérieure.
« Il faut toujours dire ce que l'on voit ; surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit. » Avec le courage auquel ces mots de Charles Péguy appellent, Marc Eynaud dénonce les innombrables violences faites à l'encontre des catholiques.
Profanations d'églises et incendies, anticléricalisme prégnant, attaques publiques et manque de lucidité, sans doute, d'une partie de l'Église elle-même... L'auteur nous parle de ces faits que l'on ne médiatise plus, d'une France catholique que l'on ne (re)connaît plus.
Comment en sommes-nous arrivé à ce calvaire contemporain ? Comment rendre à Dieu ce qui est à Dieu, dans une France laïque qui se désagrège et n'ose plus revendiquer son histoire chrétienne ?
Dans cet essai, Marc Eynaud met en lumière les multiples faces de ces agressions, qu'il recense et passe au crible. Il nous invite à sortir du silence pour une espérance à la hauteur de l'enjeu : la survie du christianisme. « Les chrétiens ne sont-ils pas dans le monde ce que l'âme est dans le corps ? », comme l'écrivait l'auteur de l'Épitre à Diognète, au IIe siècle après J-C.
Une prise de conscience salutaire et sans concession.
« Entre 3 et 5 ans », tout s'effondre lorsque le médecin annonce à Clotilde Margottin le temps nécessaire pour guérir de la dépression sévère dont elle souffre depuis deux ans. Ce diagnostic est un choc, mais c'est aussi le début d'un long combat pour accepter « la maladie de la honte », alors qu'elle a tout pour être heureuse : une famille aimante, un travail passionnant et une foi vivante.
Après avoir quitté ses jeunes enfants et son mari pour séjourner dans une clinique psychiatrique, Clotilde Margottin a surmonté cette épreuve. Voici le récit de son cheminement, intérieur et intime, physique et spirituel jusqu'à pouvoir enfin dire « je suis guérie ». Cette victoire est partagée avec son époux, dont le rôle a été essentiel, et qui témoigne également.
Elle explique sa relation aux autres dans cette période, les aides ou les obstacles rencontrés, afin de donner des clefs d'action et de compréhension à l'entourage d'un malade.
La richesse de l'expérience de Clotilde Margottin rejoindra tous ceux qui veulent accueillir leurs fragilités et prendre leurs responsabilités pour vivre profondément heureux. Il en résulte un témoignage lumineux pour faire face aux blessures qui touchent le corps, le coeur, l'âme et l'esprit.
L'histoire a-t-elle véritablement et encore un sens ? Question nécessaire dans une époque livrée à l'immédiateté, à la brutalité, sans mémoire ni espérance. Le Père Vidalin s'en empare en théologien pour chercher à scruter les « signes des temps » à la lumière des Ecritures Saintes.Son projet tient en quelques mots qui, à eux seuls, justifient l'intérêt du livre : « Le temps n'est-il pas venu de restaurer la concorde des deux disciplines (histoire et théologie) pour mieux appréhender le mystère de l'histoire. »À cette aune, l'auteur replace à la fois l'histoire du peuple juif, de l'Église, de l'islam et des nations modernes dans l'histoire longue, en nous révélant les significations spirituelles de celle-ci.Nous conduisant jusqu'à l'âge post-moderne qui est le nôtre, il en révèle les enjeux pour la vie de l'Eglise, et nous tourne vers l'achèvement de l'histoire où s'accomplira avec la Parousie, le jugement de toute l'humanité .Un essai d'une grande clarté qui réussit à marier profondeur de réflexion et brillante synthèse, parfait complément de Personne !, son précédent livre qui interrogeait le numérique et ses dangers directs sur l'homme à la lumière de l'Évangile.Antoine Vidalin, ingénieur civil de l'École des mines de Paris, philosophe et docteur en théologie, est prêtre du diocèse de Paris et professeur à la faculté Notre-Dame du Collège des Bernardins. Il a notamment publié : La Parole dela vie. La phénoménologie de Michel Henry et l'intelligence chrétienne des Écritures (2006) ; L'éthique de la vie (2017) ; Personne ! L'existence numérique ou la négation de la chair (2020).
Pour le chrétien, le repos est souvent un lieu decombat !Combat face aux idoles actuelles qui exigent uneefficacité permanente jusqu'auburn out, à uneépoque où même les vacances se doivent d'être les plus occupées possibles... Pour autant, nous avons également conscience de la tentation de la paressequi nous empêche d'avancer... Savoir se reposer est donc à la fois un art et une véritable vertu.Le père Maximilien prend ici le temps de méditersur le repos authentique. Fourmillant de citations tirées du patrimoine de la littérature et de la tradition spirituelle, son analyse lumineuse et profonde nouséclaire. Elle nous offre enfin la solution d'une justeattitude vis-à-vis de nous-mêmes et de nos activités.Un ouvrage essentiel pour redonner le bon rythmeà nos vies.Le père Maximilien Le Fébure du Bus est chanoinerégulier à l'abbaye de Lagrasse (Aude).
Comment choisir une thérapie ? L'interrogation face aux médecines dites alternatives et complémentaires, douces ou traditionnelles est complexe tant il est difficile de s'y retrouver entre les avis tranchés qui émanent du corps médical, la prudence légitime des autorités religieuses et l'enthousiasme des heureux bénéficiaires, sans compter les informations glanées sur internet...
Plutôt que de dresser une liste des bonnes et mauvaises thérapies, le père Pascal Ide offre des critères de discernement en se demandant : ces médecines sont-elles compatibles avec la méthode scientifique ? avec la foi ? avec l'enseignement du Magistère ? Favorisent-elles une influence démoniaque ?
Un ouvrage formateur et essentiel pour agir avec responsabilité et ainsi bénéficier de la grande richesse de moyens thérapeutiques proposés aujourd'hui sans pour autant se mettre en danger.