Un premier roman qui célèbre ce monde vivant et ce territoire que nous voudrions transmettre, intacts, dans toute leur splendeur, à celles et ceux qui viendront après nous.
Koksoak ! Koksoak ! On dirait le cri du corbeau. Ainsi se nomme le fleuve qui traverse Kuujjuaq. C'est là que Guillaume a décroché son premier emploi de professeur. D'abord, il a survolé un pays qu'il croyait aimer mais dont il ignorait tout. Puis il y a eu ces douze adolescents inuits, capuchons sur la tête, qui le fixaient en silence. Ce n'est qu'après que sont venus les expéditions de chasse, là où le caribou se fait de plus en plus rare, et, au beau milieu de la nuit, le match de hockey le plus âprement disputé qu'il ait jamais joué... Guillaume comprend que, un jour pas si lointain, ses enfants reviendront en pleurs de la forêt, parce que les bulldozers seront juste derrière la tente. Il ne saura quoi leur dire. Il n'aura que le silence du Nord à leur offrir
A A'Samar. J'aime la nuit. D'ailleurs c'est la nuit que je suis née. C'était un samedi. On s'en souvient tous. Le problème avec la Nuit. C'est que la Nuit y a personne pour emmener maman à l'hôpital. Parce que papa est à la mine, au travail de nuit". Le soir tombe sur les corons du nord de la France, et une fratrie se presse devant l'écran de télévision. Soudain apparaît le visage attendu ? : celui du père.
Qu'y raconte-t-il ? A l'époque, personne ne s'en soucie vraiment. Ce n'est qu'une fois adulte qu'Hannah, devenue enseignante et aux prises avec les règles imposées, découvrira l'histoire incroyable de son père et d'un groupe d'hommes venus du sud du Maroc pour travailler dans les mines de charbon.
Ce livre de karel capek, paru à prague en 1929, est une véritable petite merveille, et non un " pensum " d'horticulture comme son titre pourrait le faire croire.
En effet, il suffit de regarder les dessins de josef capek -le frère de karel- qui l'illustrent, pour saisir tout l'humour, la tendresse et l'originalité de l'ouvrage.
Fleurs et plantes sont bien présentées avec la rigueur de spécialiste, mais un spécialiste qui est aussi poète : et qui mieux que le poète peut nous faire sentir les fleurs, humer la terre et respirer la beauté d'un jardin ?
Mois par mois, tel un almanach, karel capek nous propose de saisir notre jardin à pleines mains, pour en faire notre paradis ! nous sommes heureux de vous proposer de très délicieux moments.
Chabname est une petite fille comme les autres. à Kaboul, Afghanistan.
Invasion soviétique, riposte des Talibans.
1991 : Les parents de Chabnane décident que Spojmaï, la mère, et leurs deux filles quittent le pays pour se réfugier en France. Le drame pour Chabname, c'est qu'il lui faut libérer ses poissons rouges !
Passage des frontières, arrivée à Montpellier ou la petite fille deviendra grande - au point un jour de rentrer à Kaboul où, bien sûr, plus rien n'est comme avant.
Chabname Zariab nous propose ici son premier roman, vision de l'exil d'une enfant de six ans. L'autobiographie d'une terrible réalité racontée avec fraîcheur, intelligence aigue et humour décapant. En digne fille de sa mère Spojmaï Zariab, Chabname se révèle écrivain.
« Depuis trois jours, je vois des vieux Arabes partout. Des vieux seulement, partout. Rien n'a changé à Saint-Denis depuis que tu es parti, ils ne sont pas plus nombreux, ils ne font pas plus de bruit. Rien n'a changé et pourtant ils sont là. Avec leurs corps tordus et leurs yeux vides. Avec leurs mines grises et leurs pieds qui traînent. Leurs vêtements d'hiver toute l'année. Ils ont envahi la ville, lentement, en silence. On se cogne à eux presque et ils ne lèvent même pas la tête. Je comprends les Français maintenant, quand ils passent, on n'a qu'une envie, c'est de leur crier : Crouillat, rentre chez toi ! et eux, ils descendent du trottoir, ils marchent dans le caniveau pour céder le passage. Je vois ceux-là et tu me manques. Ton silence comme le leur me manque. » Un roman écrit dans une langue magistrale, où tous les mots sonnent juste, pour nous raconter une histoire terrible et belle : celle d'un amour d'une fille pour son père, pour les semblables à son père, pour le pays de son père.
Un jeune homme est mort, noyé dans la Seine. Son corps est emmené à Fès où ses proches veillent sur lui pendant quarante jours en attendant l'arrivée de ses parents, partis à la Mecque. Durant ces quarante journées, il entend tout et comprend tout de ce qui se passe autour de lui. Il raconte ces moments étranges où sa famille, ses amis, ses amours, parlent de lui.
«?Personne n'échappe à cette toile d'araignée tant il faut de courage pour admettre qu'il est impossible de vivre avec les gens dont on partage le patrimoine génétique et dont on imagine qu'ils nous ressemblent ».
Vous avez aimé Six Feet Under?? Vous vous passionnez désormais pour Succession?? Alors vous allez adorer Mensonges et privilèges?!Le temps d'une journée, les rivalités et les haines vont faire basculer le destin de cette fratrie d'une famille de notaires rouennais - alors que la succession du chef de clan rouvre des plaies jamais refermées... Comme disait Léon Tolstoï, «?chaque famille malheureuse l'est à sa façon?». Le malheur des Lambert est noir et souvent mesquin. Le récit file à un rythme effréné, offrant une galerie de personnages aussi incarnés que saisissants. Les fils de l'intrigue se rejoignent dans un final dramatique, occasion de révéler des secrets inavouables. Car si toutes les familles ont bien une chose en commun, ce sont les secrets...
Un roman qui s'inscrit dans la grande tradition littéraire française des histoires de famille pour offrir une critique sociale de notre époque, via une plongée dans cette bourgeoisie provinciale, crispée sur ses privilèges et tirant une solide arrogance de son statut alors qu'autour d'elle, le monde change à grande vitesse. Résolument drôle et cinglant.Pierre Sérisier est journaliste et écrivain. Auteur du blog Le Monde des Séries, il enseigne à l'École supérieure de journalisme de Sciences-Po de Lille et est cofondateur du Paris Podcast festival.
N.
Camille apprend que son père est atteint d'un cancer : la tumeur essaime à toute vitesse et trace sa route dans le corps qui tente de se défendre. Au même moment, les autorités donnent leur aval à un chantier routier qui va détruire le massif du Meygal et le vivant qui s'y niche. Ce roman est l'histoire d'une double lutte : la scène publique, où un petit monde militant s'acharne à porter les voix de la montagne et à faire vivre les solidarités abîmées ; la scène privée, qui réunit père et fille dans le combat contre une malade qui révèle les échecs d'une vie soumise au travail. La résistance de la jeune femme, prise en étau entre deux fronts, ouvre peut-être une chance de renaître au pays des sucs volcaniques, raconté dans ses rythmes et ses couleurs, son abondance et sa précarité.
Dans un futur proche, la contre révolution conservatrice l'a emporté, la laïcité et le féminisme ne sont même plus répertoriés dans les encyclopédies en ligne. Les « délatrices » de Me Too sont emprisonnées, les Femen sont les gibiers favoris des chasses du vieux Poutine et le feminicide est dépénalise. Les quotas F. limitent l'accès des femmes aux espaces de pouvoir. Le mariage et la prostitution sont les seules issues pour celles qui ont de l'ambition. Tokiko voit le jour dans ce monde.
Elle est programmée dès la naissance pour devenir geisha. Son corps et ses compétences lui assurent un avenir radieux. Elle connaît sa valeur. À l'achat, elle est le produit de consommation le plus cher du monde. Seulement, Tokiko n'est pas une femme comme les autres, elle n'a ni parents ni famille, juste un créateur, Malenki Krum. Produites en séries, les soeurs de Tokiko pourraient assurer la fortune des financiers du projet de Krum. Mais Malenki a conçu sa Tokiko comme un modèle unique, émancipé et libre. C'est cette errance vers l'humanité qu'elle nous raconte. Une errance dans laquelle Tokiko n'est jamais seule. D'autres femmes l'accompagnent, de vraies femmes, esclaves ou dissidentes, mais aussi toutes les autres, celles qui vivent en elle dans ses mémoires de machine, et qui guident ses pas.
1962. Indépendance de l'Algérie. Lilas et Ali entrent au collège où ils apprennent avec stupeur qu'il est désormais interdit d'utiliser le crayon rouge. En effet :
Puisque le papier reste blanc et l'encre bleue, les corrections se feront donc en vert. Il n'est pas question de maintenir le « bleu blanc rouge », drapeau honni de la colonisation ! Dans l'euphorie de la liberté retrouvée, l'avenir est à portée de mains, plein de promesses et d'espoirs.
1992. Le Fis gagne les élections dans une Algérie plongée dans « l'ombre de la grande désillusion ».
À travers le récit alterné de ses deux héros, Maïssa Bey remonte l'Histoire, avec ses découvertes et ses héritages - et la terrible mission d'être la première génération libérée du joug colonial. Comment faire coexister modernité et traditions ?
Elle doit monter une pièce de théâtre. Finir sa thèse. Lancer une machine. Régler des comptes ancestraux avec les pères et les patrons. Faire la révolution - tout en changeant la couche de Petit Chose. Au passage, casser la figure à Maman Ourse et tordre le cou à la famille idéale. Réussir les gâteaux d'anniversaire. Retrouver la Dame de secours. Croire à nouveau en l'Autre ? Comme toutes les femmes contemporaines, la narratrice de ce roman est très occupée. Découvrant sur le tas sa nouvelle condition de « maman solo », elle jongle avec sa solitude sociale, sa solitude existentielle, et s'interroge sur les liens invisibles entre batailles intimes et batailles collectives.
Elle a tué un homme, son mari. Elle sort de prison, quinze ans après. Mais, après avoir purgé sa peine, a-elle vraiment retrouvé la liberté ? Être une femme en Algérie est déjà propice à l'enfermement et au silence. Être une femme condamnée pour avoir ôté la vie d'un homme est au-delà des mots.
Une femme, qui se présente comme chercheuse, fait irruption dans sa vie. Jour après jour, par la force de la parole retrouvée, ces deux femmes que tout sépare vont à la rencontre l'une de l'autre.
Un roman sur la violence ordinaire d'une société qui ne pardonne rien aux femmes, sur la violence réelle qu'une femme peut subir dans la honte et la douleur - jusqu'à ce que, parfois, elle commette l'irréparable.
" dans mon univers personnel qui mêle intimement écriture et aventure - oú si l'on préfère, le vécu comme source d'imaginaire - les nouvelles sont le genre littéraire par excellence: leur brièveté volontaire compense l'involontaire raccourci d'existence auquel se résume finalement la vie humaine; quand cent romans ne pourraient voir le jour en un seul homme, cent nouvelles peuvent prendre leur place.
Voilà bien de quoi satisfaire la vie aventureuse. romans ramassés à l'extrême, tentant de dire l'essentiel et rien que lui, les nouvelles obligent à aller droit au but, à élaguer, et au final à tout miser sur l'intensité de la "chute": faute de quoi la cible est manquée. cette forme de mise en danger convient à l'écriture aventureuse. les six nouvelles composant ce livre font donc de leur mieux pour suivre ce modèle exigeant.
Elles ne proposent, toutefois, aucune unité d'apparence même si une unité absolue les réunit ; en effet, tous leurs "héros" tendent vers un seul but: sortir de l'étroitesse des possibles contenu dans ce qu'il est convenu d'appeler la "condition humaine". " patrice franceschi.
Avec cette anthologie, nous plongeons dans l'histoire de la vie au Vietnam depuis un demi-siècle. à travers ces textes défilent le monde traditionnel, la colonisation, les guerres, le communisme, la nouvelle société de consommation... Nguyên Huy Thiêp a, au fil des années, écrit une oeuvre unique, qui nous raconte son pays sous toutes ses formes. Il a su le faire par le biais d'histoires dont les thèmes sont universels : l'amour, la haine, la violence, la maladie, la famille, la mort... Porté par une belle écriture et un esprit à la curiosité passionnée, ce livre est une vraie perle ! Cette anthologie reprend toutes les nouvelles parues dans les recueils déjà publiés par les éditions de l'Aube, à savoir Un général à la retraite (1990), Le Coeur du tigre (1993), La Vengeance du loup (1997), Conte d'amour un soir de pluie (1999), L'Or et le feu (2002), Mon Oncle Hoat (2008) et Mademoiselle Sinh (2010). Par ailleurs, quatre nouvelles inédites sont à signaler.
Le récit d'une jeunesse sacrifiée, celle des révolutionnaires égyptiens qui ont ouvert une brèche de liberté au début des années 2010 avant le retour brutal de la dictature.
Kaouthar et Mariam sont deux femmes qui n'ont pas vocation à se croiser. Pourtant, elles ont en commun une lucidité et une soif de liberté rares.
Kaouthar est égyptienne. Elle avait vingt ans lorsque la révolution a éclaté au Caire. Dix ans plus tard, sa vie est un rêve brisé.
Mariam vit à Paris. Fille de parents égyptiens immigrés en France, elle a tout réussi. La révolution égyptienne réveille en elle des souvenirs enfouis, le sentiment obscur mais tenace d'être passée à côté de sa vie.
Un matin, elle disparaît brutalement. Une enquête policière est ouverte. Antoine apprend que sa femme a fui en Égypte. Bouleversé, il se lance à sa recherche.
Au Caire, il rencontre
Safi, petite ville côtière du Maroc. Années 2010. N'ayant pas trouvé d'éditeur dans son pays ni ailleurs, un jeune poète décide de déclamer sa poésie à travers les haut-parleurs d'un minaret. Il s'introduit subrepticement dans la mosquée de son quartier, s'empare du micro et y déclame un de ses poèmes les plus subversifs : il appelle ses concitoyens à s'extirper de leur sommeil séculaire et à s'affranchir du joug de l'ignorance religieuse - un acte téméraire, inimaginable en terre d'islam. Par son acte hasardeux, inédit au pays, le jeune poète s'attire les foudres à la fois de la police et des islamistes de sa ville. Une double chasse à l'homme est lancée à travers les rues de Safi...
Cela commence en mai 1939, dans la campagne de Cluny. La guerre gronde, de plus en plus proche. Dans la famille Etcheberry, je demande Marie, la jeune veuve qui se débat de toutes ses forces pour faire vivre sa ferme. Je demande Claire, sa fille, qui s'est entichée de Gabin, ce garçon que tous semblent avoir oublié. Je demande Emma, sa soeur, institutrice communiste. Je demande Jeanne, sa mère, qui veille sur la maisonnée. Je demande Louise, sa belle-soeur, au désir insatiable de maternité. Bientôt, les hommes - quand ils ne sont pas déjà morts - vont être appelés au front. Et ce sont les femmes, ces femmes, qui vont devoir prendre soin des leurs, tenir le cap, assurer la survie des entreprises. Avec cette passionnante fresque, Aurore Py nous plonge dans la France rurale de cette période.
La narratrice, femme écrivain d'origine paysanne, présente au professeur Cheng, qui cherche une bonne, Weng Huizhu, « Weng La Bonne Perle ». C'est une cousine de sa famille, qui a quitté le village après la mort de son mari pour être embauchée en ville.
Travailleuse et pleine d'énergie, elle s'occupe avec dévouement de l'épouse malade de professeur et tombe amoureuse de celui-ci, croyant son sentiment partagé... Le remariage du professeur brise ses illusions. Elle part alors travailler dans d'autres foyers et enchaîne des contrats de courte durée, ses belles-filles au village refusant de l'accueillir dans la maison familiale, selon la tradition. T oujours dévouée à son employeur, elle perd bientôt son entrain et sa bonne humeur naturels !
Esther mujawayo, rwandaise, tutsi, parle.
Souâd belhaddad écoute, écrit. elles relisent. prend forme, peu à peu, une esther qui s'exprime, exprime le rwanda, le génocide rwandais. en 1994, à quelques heures d'avion d'europe. comment " ça " peut-il arriver ? cinquante ans après la shoah. et si on en réchappe, comment peut-on y survivre ? voici l'histoire d'esther, tutsi donc, fille de pasteur, sociologue, mariée, mère de trois filles qui, avec elle, réchappent de la tuerie, alors que sa famille et celle de son mari - lui compris - sont massacrés.
Extraordinairement forte, belle, lumineuse, vivante, esther raconte son parcours - de sa naissance dans un village des mille collines à sa vie actuelle, en europe. et si nous serrons les poings d'incompréhension devant les horreurs que l'homme peut imposer à l'homme, jamais esther ne nous impose de pathos. magistrale leçon de vie, dont simone veil dit, dans l'entretien qu'elle lui a accordé et qui se trouve en fin d'ouvrage : " vous savez, rien que de vous entendre maintenant j'ai des frissons d'émotion.
D'émotion par rapport à ce passé commun, je dirais, et à cette similitude de nos situations à près de cinquante ans de distance. " un livre fort, impressionnant, pour qu'on n'oublie pas. et pour renouveler notre espoir de plus d'humanité.
Marina, peintre et photographe, tente de faire sa place dans le milieu de l'art et de la bande-dessinée.
Mais elle est constamment freinée dans ses démarches par des événements étranges dont elle sent qu'ils sont liés au mystère qui entoure les circonstances de son arrivée en France à l'âge de huit ans. Le jour où elle rencontre Boris, son existence prend imperceptiblement le chemin de l'illégalité... C'est alors que font leur apparition des lettres venues d'un pays inconnu, le Perdistan, et qu'elle trouve une partie des réponses qu'elle cherche.
Hizya est une jeune femme comme les autres, tellement comme les autres?! Ce qui se confirme - si besoin en était - à l'écoute des confidences entendues dans le salon de coiffure où elle a finalement trouvé du travail, malgré son diplôme d'interprète de la fac d'Alger. Toujours chez ses parents, sous l'oeil attentif de ses frères, elle rêve à une vie de liberté et à un grand amour. comme au cinéma?!
C'est cette réalité qu'Hizya nous révèle, la sienne, celle du quotidien de la société algérienne, celle de la désespérance d'une jeunesse qui suffoque dans un pays immobile. Elle nous raconte l'être femme aujourd'hui et là-bas, alors que sa vie d'adulte se construit.
À travers de somptueuses fulgurances poétiques, Maïssa Bey se jette tout entière dans la bataille?: puissent toutes les Hizya - d'Algérie et du monde - s'appuyer sur elle, sa force, sa liberté?!
"Dans ce livre, je revisite les légendes de Marguerite Duras, qui sont aussi les miennes. En réalité, ce sont les légendes du Vietnam. Parfois, elles mènent en Corrèze." Ainsi débute cet ouvrage.
Elles sont deux écrivaines nées dans le même pays.
C'est le Vietnam, et ce n'est pas le Vietnam. C'est le Pays sans nom. À partir de ce fil, Anna Moï déambule avec Marguetite Duras dans des lieux qui leur sont mythes communs - le passage Eden, le bac, les bungalows, les voitures de légende, le Mékong - transplantés de nos jours. En filigrane s'écrit une histoire d'amour avec un homme à qui l'auteure s'adresse en creux, sans jamais le nommer.
Un vrai délice pour tous les amoureux de la littérature, du Vietnâm, d'Anna Moï et de Marguerite Duras.