L'univers nous sera-t-il un jour révélé dans la totalité de sa réalité ? Parviendrons-nous à percer le secret de sa vraie mélodie ? Comment l'infiniment petit a-t-il accouché de l'infiniment grand et comment l'univers tout entier, avec ses centaines de milliards de galaxies, a-t-il jailli d'un «vide microscopique» ?Comment, grâce à l'alchimie créatrice des étoiles et à l'existence des planètes, la vie et la conscience ont-elles surgi ?Telles sont quelques-unes des questions que ce livre aborde. Il s'adresse à l'«honnête homme», curieux du monde qui l'entoure et intéressé par les progrès récents dans l'étude du cosmos, sans être pour autant équipé du bagage scientifique du spécialiste. En retraçant l'évolution, à travers les âges, de la vision de l'univers que s'est faite l'homme, il accorde une attention particulière à l'univers actuel, celui du big bang. Mais il sait dépasser l'argument proprement scientifique pour aborder les questions qui se posent inévitablement dans toute discussion sur la création de l'univers : Sommes-nous là par hasard ou notre présence dans l'univers implique-t-elle l'existence de quelque Créateur ?
La puissance, voire le silence des espaces infinis n'ont cessé de fasciner l'imagination des artistes (Escher notamment), des écrivains (au premier chef Borges), des philosophes, des scientifiques. L'infini existe-t-il même dans la réalité physique ou n'est-il qu'un concept de notre imagination? C'est à Georg Cantor que l'on doit d'avoir inscrit l'infini dans le paysage des mathématiques. Et d'avoir dévoilé ses propriétés étranges et magiques. Mais l'univers est, par excellence, le lieu où l'infini se manifeste. La physique, au cours des dernières décennies, a élargi l'acception du terme «infini»:celui-ci, désormais, se réfère non seulement à notre univers, mais aussi à une infinité d'univers parallèles, le tout formant un vaste et fantastique «multivers». Dans un univers infini, nous serions confrontés au paradoxe de l'éternel retour et chacun de nous posséderait un nombre infini de sosies. À ces sujets vertigineux, Trinh Xuan Thuan nous introduit avec son aisance pédagogique qui a fait de ses précédents ouvrages des succès.
Le voyage que Jean-Pierre Luminet nous invite à faire au coeur de l'invisible dévoile les propriétés extravagantes des plus mystérieuses créatures du bestiaire de l'astrophysique : les trous noirs.
D'une compacité extrême, parfaitement invisibles s'ils sont nus, ces puits extraordinaires de l'espace-temps deviennent les astres les plus brillants dès lors qu'ils dévorent du gaz, voire des étoiles entières. Ces maelströms emportant dans leur ronde matière, espace et temps, ces machines à produire de l'énergie, ces ordinateurs suprêmes peuvent aussi être la porte ouvrant sur d'autres univers.
Raconter les origines du vivant oblige à mobiliser de très nombreuses disciplines : l'astrophysique et l'astrochimie pour les origines de l'espace-temps et de notre système planétaire avec ses astéroïdes ; la physique puis la chimie, pour comprendre la formation et la nature des composants ultimes, donc primordiaux de la matière inerte puis cellulaire ; la biochimie, pour saisir la formation des premières molécules et le rôle essentiel de l'eau ; la théorie de l'évolution et la génétique des populations pour retracer le chemin de la première molécule à l'humanité conquérant la Terre.
Mobilisant tous ces savoirs, fidèle à son rôle de faire connaître au public le résultat de ses travaux, l'Académie des sciences a confié à Roland Douce et Éric Postaire le soin de mettre en récit l'intelligence collective qui se propose de raconter quelles sont, au stade actuel des connaissances, les équations de la vie.
À la recherche du destin de l'Univers, Jean-Pierre Luminet retrace les grandes étapes de l'évolution cosmique et esquisse des scénarios possibles : combustion programmée de la planète Terre, extinction du Soleil, explosion des étoiles, coagulation des masses en trous noirs, désagrégation des galaxies, refroidissement de l'Univers tout entier du seul fait de la mystérieuse énergie sombre...
Chemin faisant, il nous dévoile l'étonnant bestiaire de l'astrophysique qui regorge de créatures étranges, placées sous l'empire d'une gravité omnipotente : blafardes naines blanches, étoiles à neutrons hyperdenses, supernovae apocalyptiques, hypernovae et sursauts gamma...
En 1972, Stephen Jay Gould bouleversa, avec Niles Eldredge, l'orthodoxie darwinienne, autrement appelée la "théorie synthétique de l'évolution".
Il formulait la théorie de l'équilibre ponctué : le changement, au cours des temps géologiques, ne s'était pas fait de manière graduelle, comme l'avait soutenu Darwin, mais par des phases de stabilité suivies de phases de changement rapides, permettant l'apparition de nouvelles espèces. Depuis lors, cette théorie s'est imposée. Les espèces, loin de n'être que des segments de lignages arbitrairement définis, sont des entités réelles, soumises, à leur propre niveau, à des processus de sélection, de dérive aléatoire ou de changement directionnel.
A l'instar d'individus, elles ont un moment où elles naissent (celui de la spéciation), une durée de vie donnée (plus ou moins longue, mais caractérisée par une absence de changement important), et un moment où elles meurent (celui de leur extinction). Bien plus, sur la vaste scène de l'évolution, les espèces jouent un rôle semblable à celui qui est envisagé traditionnellement pour les individus dans le cadre de la théorie darwinienne : elles peuvent s'éteindre pour de nombreuses raisons, et notamment parce qu'elles sont surclassées par d'autres espèces, au nombre desquelles leurs propres descendants.
Comme les individus, elles présentent des aptitudes variables, en vertu desquelles elles réussissent inégalement dans la compétition qui les oppose. Tel est le bouleversement apporté par la théorie de l'équilibre ponctué.
Tout en la resituant dans l'histoire de l'astrophysique moderne et du travail du CERN, les auteurs démontrent l'importance de la découverte du boson de Higgs, élément fondamental pour comprendre l'origine de la matière, de l'espace et du temps. Ils tracent également les perspectives qui s'ouvrent désormais au plan théorique pour la recherche scientifique.
Somme de la science et de l'expérience médicales de Claude Galien, médecin de Marc Aurèle et fondateur de la physiologie et de la pharmacopée, les quatorze rouleaux de la Méthode de traitement ont joué un rôle essentiel dans le savoir médical de l'Occident. Traduction intégrale.
Les sciences semblent parfois envahir notre univers quotidien pour le refaçonner. À la demande de l'Unesco, François Gros, directeur de l'Institut Pasteur, a examiné les résultats et les acquis de la biologie contemporaine comme leur influence sur nos représentations de l'homme et nos visions du monde.Que nous apporte donc la biologie contemporaine ? Pas seulement au plan du concret et du matérialisable qu'illustrent à l'évidence telle ou telle réalisation médicale ou tel progrès des biotechniques, mais plus profondément, dans l'appréhension de l'univers ? Quelles conséquences pouvons-nous en tirer par exemple quant à notre manière de concevoir les origines de la vie, son dynamisme, son essence ? Qu'en est-il de l'homme, résultat paradoxal de l'évolution : élément d'un continuum biologique vieux de milliards d'années, mais en totale rupture avec lui depuis l'apparition d'Homo erectus, pour le meilleur et pour le pire ? Les récentes découvertes de la biologie nous éclairent-elles sur notre avenir, modifieront-elles notre devenir ? Telles sont quelques-unes des questions abordées dans un rapport destiné, par son style comme ses interrogations, aux citoyens que nous sommes.