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Gallimard
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Un an après son départ pour le Brésil, Serena, personnage emblématique de l'oeuvre de Ron Rash, revient dans les Great Smoky Mountains. Selon le contrat qui la lie à la compagnie de Brandonkamp, tous les arbres de la dernière parcelle qu'elle possède aux États-Unis doivent être abattus avant la fin de juillet. Il ne reste que trois jours. La pluie incessante qui fait de ce flanc de montagne un véritable bourbier, les serpents impitoyables, l'épuisement des bûcherons en sous-effectif rendent la tâche presque impossible. La «Lady Macbeth des Appalaches» sera-t-elle à la hauteur de sa sinistre réputation ?Autour de ce diamant noir, six nouvelles âpres mais traversées d'éclairs d'un humour parfois grinçant disent la vie rude et privée d'horizon des enfants oubliés de l'Amérique que sont les habitants de cette contrée.
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Simon, septuagénaire, a depuis longtemps rompu avec la France et avec ses enfants. Il est installé depuis des années à Madagascar, où il a monté une petite affaire de tourisme. Mais lorsqu'une lettre de sa fille lui apprend que son frère, Guillaume, est lui aussi à Mada et qu'il ne donne plus signe de vie depuis plusieurs mois, Simon part aussitôt à sa recherche. Par les routes et les pistes ravagées de la Grande Île, il suit les indices laissés par son fils. Au rythme chaotique de son voyage, de rencontres en souvenirs, Simon tente de se réapproprier son histoire. Mais n'est-il pas trop tard pour réparer le lien ténu qui l'unit encore à ses enfants ?
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«La première règle du fight club, c'est qu'on ne parle pas du fight club.» Tous les week-ends, dans certains endroits des États-Unis, des jeunes gens tout à fait comme il faut se mettent en petite tenue et se battent à poings nus aussi longtemps que possible. Puis ils retournent à leur vie de tous les jours, arborant yeux pochés et dents déchaussées, avec le sentiment qu'ils sont prêts pour affronter n'importe quoi. Les fight clubs sont l'invention de Tyler Durden, projectionniste, serveur de restaurant et anarchiste de génie. Et ce n'est que le début de son plan pour se venger d'un monde dans lequel les ligues anti-cancer ont monopolisé la charité humaine. Comme le dit le narrateur : «Si les gens pensent que vous êtes en train de mourir, ils vous donnent toute leur attention.» Qui est Tyler Durden et d'où vient-il ? Mené à un train d'enfer et non orthodoxe, ce roman révèle la folie de Tyler Durden, jusqu'à ce que le narrateur se retrouve lui-même sur le toit de plus haut building de la région, un détonateur entre les mains...
Grand format 19.25 €Indisponible
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Étienne, trentenaire parisien célibataire et solitaire, disparaît subitement. Ses parents et sa soeur sont anéantis. Six mois plus tard, personne n'a trouvé la moindre piste criminelle, ni le début d'une explication rationnelle. Comment imaginer que Dogo, comme le surnomme sa soeur, Simone, ait volontairement pris la tangente ? Lassée de se morfondre, Simone décide donc de partir à sa recherche. Mais par où commencer ? Peut-être par ces textes, débuts de romans inachevés, entre pastiche et exercice de style, abandonnés par leur auteur...
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1974, cinq lycéens, la tête pleine de rêves fumeux, abattent par erreur un passant alors qu'ils pensaient agir comme leurs «héros», les membres d'un groupe anar qui venait d'enlever un banquier espagnol à Paris. Lorsque, quarante-cinq ans plus tard, l'un d'eux commence à recevoir anonymement le récit de leur histoire, il part à la recherche de ses anciens camarades. Au gré d'une déambulation nostalgique entre passé et présent, le narrateur reconstitue enfin toutes les circonstances du drame. La photographie sépia d'un pan des seventies et leur cortège de fantômes.
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Tout va bien pour Connor Digby. Sujet britannique, auteur de romans jeunesse à succès, il vient de retrouver l'amour en la personne de Marceline, une femme tout à fait à sa mesure et, pour ainsi dire, tombée du ciel. Seulement voilà, le village français dans lequel il est installé depuis une demi-douzaine d'années se met brusquement à le détester. Il faut dire que la population locale, franchement raciste et réactionnaire, n'a que cet étranger à se mettre sous les crocs. Un vent épique se lève enfin sur ce petit coin de France, et Connor et Marceline sont bien décidés à en profiter pour rejouer la guerre de Cent Ans. Comme toujours chez Sébastien Gendron, la vision féroce des dérives outrancières de nos sociétés passe par les situations les plus absurdes.
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Dans ce coin des Appalaches, entre rivière et montagnes, que l'oeuvre de Ron Rash explore inlassablement depuis Un pied au paradis, un monde s'efface devant un autre:à l'enracinement des anciens à leur terre succède la frénésie de profit des entrepreneurs modernes. Le shérif Les, à trois semaines de la retraite, et Becky, poétesse obsédée par la protection de la nature, incarnent le premier. Chacun à sa manière va tenter de protéger Gerald, irréductible vieillard, contre les accusations de Tucker, propriétaire d'un relais pour riches citadins curieux de découvrir la pêche en milieu sauvage. Dans leur esprit, Gerald est incapable d'avoir versé du kérosène dans l'eau, provoquant la mort des truites qu'il aime tant. Mais alors, qui est le coupable? La voix de Becky incarne la poésie infinie de la prose de Ron Rash, dont la colère s'exprime dans la description des ravages de la meth, fléau des régions frappées par le chômage et délaissées par les pouvoirs publics.
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Depuis qu'il est sans travail, Philippe passe ses journées à attendre. Attendre que Lucas, son fils de seize ans, rentre du lycée, attendre que sa femme termine sa journée de travail. Il n'y a guère que les dîners du dimanche avec ses copains du hameau, la chasse et la perspective d'y initier son fils qui rompent le fil des jours.
Lorsque Julien, un Parisien venu se terrer dans la maison d'en face, débarque, la vie de Philippe bascule. Il se met à épier ce voisin qui le fascine et l'obsède, cherche à le faire accepter de son entourage qui s'en méfie.
Tout au bonheur de se sentir à nouveau vivant et utile, et d'exister pour son fils et ce voisin novice, Philippe ne voit pas poindre le drame.
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Manger Bambi est une réflexion sur la violence féminine, un anti-conte de fée trash à l'ère Tinder, mais aussi un roman d'une grande force sur les relations complexes - et parfois dévoyées - mère-fille.
Quinze ans bientôt seize, Bambi est décidée à sortir de la misère. A la tête d'un gang d'adolescentes zonardes, terrorisantes et terrorisées, elle a trouvé un filon : les sites de sugardating qui mettent en contact des jeunes filles pauvres avec des messieurs plus âgés désireux d'entretenir une protégée. Bambi y pose en proie parfaite. Mais Bambi n'aime pas flirter ni séduire et encore moins céder. Ce qu'on ne lui donne pas gratis, Bambi le prend de force. Imitant les comportements et le langage masculins Bambi et sa clique se défendent violemment de la violences auxquelles elles sont exposées en permanence : violence de classe, violence du marché et règne du pognon, du bling, de la transaction...mais aussi - et peut etre surtout - violence au sein de ce noyau qui devrait être protecteur : la famille. Bambi est une victime devenue bourreau redevenue victime d'ellemême. Et, dans un monde où on refuse pourtant aux femmes jusqu'à l'idée de la violence, Bambi rend les coups, y compris ceux qu'on ne lui a pas donnés.
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Quand Jaxie voit son père écrasé sous le pick-up - le cric a lâché -, il sait que tout l'accuse : en ville, per-sonne n'ignore qu'il haïssait Clackton senior, ivrogne borgne qui cognait sec. Alors Jaxie trace droit devant lui, crevant de trouille et bientôt de soif puis de faim dans l'immensité éblouissante du lac salé.
Soudain, une cabane. Pour Jaxie, un rien parano, le vieux schnock qui l'habite est forcément un ennemi.
Entre le prêtre défroqué solitaire et l'adolescent rebelle s'installe un rituel de cohabitation façon chat et souris, chacun étant persuadé que l'autre représente une menace.
Pourtant, le vrai danger est ailleurs.
Dans ce désert peuplé d'eucalyptus rabougris et de rares kangourous, le silence et une sécheresse torride règnent, contribuant à faire de la cavale de Jaxie une épreuve initiatique d'une violence sourde.
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Fay, une femme fatale encore innocente de 17 ans, descend en stop l'État du Mississippi sur la Route 55 depuis les forêts du nord d'Oxford jusqu'aux plages de Biloxi.
Elle fuit la misère et les avances sexuelles de son père. Elle a tout pour elle : la jeunesse, la beauté, la naïveté et un très fort instinct de survie. Elle a un effet catalytique, voire explosif, sur tous ceux, hommes ou femmes, qui la croisent ou la ramassent en stop. On sait qu'elle réussira, quel que soit le sens qu'on donne à réussir, mais on ne peut s'empêcher de s'interroger sur le devenir des hommes qui tombent amoureux d'elle...
Sur ce canevas presque classique, Brown tisse une extraordinaire histoire d'innocence blessée, une saga d'humiliation et de violence, et, sans doute, son plus beau roman depuis Joe, dont il reprend du reste les personnages.
Le lecteur est hypnotisé. Il attend le coup de feu, mais espère quand même un miracle. Il n'y a pas de miracle, évidemment, mais la puissance brute de ce roman, l'évocation claire et sans fard d'existences humbles et perverties sont une réussite exceptionnelle en matière de réalisme et d'humanité. Fay restera sans doute dans la littérature comme le pendant trash et prolo de Lolita.
Un chef-d'oeuvre de la littérature en col bleu.
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Le Kentucky Straight est un bourbon pur.
Kentucky Straight est un peu le Kentucky vu et raconté sans le vernis de la nostalgie. Ces nouvelles attachantes, souvent délirantes, entraînent le lecteur à travers une région qui ne figure, au sens propre autant que littéraire, sur aucune carte. Elles se passent dans une petite communauté anonyme des Appalaches, trop petite pour être qualifiée de ville, un endroit où réclamer une éducation scolaire est la marque d'une arrogance impie et chercher de l'eau avec une baguette de coudrier, une occupation normale et légitime; où chasser n'est pas un sport mais un moyen de survie.
Ce sont des histoires de mineurs et de sorciers, de joueurs et de cultivateurs de marijuana, des contes tragiques et étranges si enracinés dans le réel que, en les lisant, nous sentons presque la terre où ils se déroulent trembler sous nos pieds. Avec une sécheresse qui étonne, Offutt trace un portrait sans concession de la vie montagnarde et donne là un livre très étonnant sur une région d'Amérique décrite souvent par Cormac McCarthy.
Et c'est vrai que, la violence lyrique en moins, il y a du McCarthy dans cette description d'un monde dénué de tout y compris du sentiment de son attachement à la nation américaine.
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Raufarhofn, petit port islandais tout proche du cercle polaire arctique, décline lentement mais sûrement depuis que les quotas de pêche ont été imposés. Dans ses rues désolées, Kalmann Óðinsson déambule, paré de son étoile et de son chapeau de shérif, portant fièrement à la ceinture le mauser légué par un père américain jamais vu. Kalmann est le coeur simple du village, pêcheur de requin émérite apprécié de tous. Un matin tout blanc, parti chasser le renard, il découvre une grande tache de sang qu'absorbent les flocons. Est-ce du sang humain ? Or l'homme le plus riche du village, Róbert McKenzie, a disparu depuis quelques jours. La police débarque et Kalmann, témoin vedette, se retrouve sur la sellette. Il apparaît bientôt qu'il en sait un peu plus que ce que ses réponses, décalées et souvent hilarantes, laissent supposer.
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Qui est Emmett Grogan ? Un jeune Irlando-Américain de Brooklyn couvert de taches de rousseur qui commence à se camer à treize ans. C'est aussi un cambrioleur de haute volée qui écume les beaux quartiers, impunément, parce que les flics recherchent un professionnel, pas un môme. C'est encore un voyageur qui se retrouve à Paris pendant la guerre d'Algérie, dans les Alpes italiennes où il découvre la montagne, à Heidelberg lors de l'affaire de l'U-2, à Rome pendant les Jeux olympiques et où, ensuite, il connaît la prison puis étudie le cinéma, à Dublin enfin où il s'engage dans l'I.R.A. Emmett Grogan, c'est, en 1966, le fondateur du légendaire groupe des «Diggers» de San Francisco, qui «libèrent» tous les jours des vivres et des vêtements pour les distribuer à des milliers de pauvres gens, hippies ou non. Emmett Grogan, c'est surtout un conteur-né, un écrivain de grand talent, l'auteur d'une extraordinaire autobiographie, aussi profonde qu'explosive. Plus que tout autre, Ringolevio symbolise la folie et la générosité des années 60. Dix ans plus tard, le 1?? avril 1978, Emmett Grogan «descendit» au terminus de Coney Island : on découvrit son corps dans une rame de métro, victime d'une overdose.
Grand format 24.80 €Indisponible
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Arthur est septuagénaire et n'arrive plus à bander aussi bien qu'avant. Helen, sa femme de 40 ans, s'ennuie à mourir. Elle se soûle tous les soirs et multiplie les coucheries avec des pauvres types qui la méprisent. Quand elle rencontre Eric, un jeune homme qui a fugué de chez son père avec son vieux pitbull sous le bras, elle est sûre d'avoir tiré le bon numéro. Mais Eric semble plus intéressé par les westerns et les anecdotes d'Arthur... Domino, livreur de viande et dealer d'herbe, se retrouve, lui, embarqué dans une odyssée sanglante après avoir heurté accidentellement un cerf sur la route. Hanté par ses souvenirs de prison, il essaie de fuir la police mais ne peut s'empêcher de semer la mort sur son passage... Dans le même temps, Anjalee, jeune campagnarde sans le sou, essaie tant bien que mal de s'en sortir en monnayant ses charmes dans des bars à strip-tease. Elle a malheureusement la poisse : ses amants disparaissent les uns après les autres tandis que les forces de l'ordre la talonnent...
Un Larry Brown au sommet de son art pour son ultime roman.
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Des mules et des hommes ; une enfance, un lieu
Harry Crews
- Gallimard
- La Noire
- 14 Mai 1997
- 9782070746811
Ce livre est le récit inoubliable des premières années d'Harry Crews. Il naît en pleine Grande Dépression, dans une misérable baraque de paysan au sud de la Géorgie. Mais si Bacon County est une région où le sol est aride et aux vendettas sanglantes, c'est aussi un lieu magique où les serpents parlent, où les oiseaux peuvent s'emparer de l'âme d'un enfant, où les prédicateurs et les sorcières gardent fantômes et démons à portée de main. C'est surtout une terre d'hommes et de femmes pour qui la solidarité n'est pas un vain mot et le respect du soleil et de la pluie l'essence me^me de l'existence. À la fois choquant, attendrissant et drôle, Des mules et des hommes raconte les débuts d'un écrivain dans un monde où «survivre est suffisant comme triomphe».
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Qui n'éprouve, un jour ou l'autre, la tentation de s'approprier complètement ce qu'il aime, non seulement par désir de possession intime, mais par besoin de communier et de s'identifier avec l'objet aimé ? Tel est le cas d'Hermann Mack, fils du propriétaire d'un cimetière de voitures. Son originalité, toutefois, c'est d'être amoureux d'une automobile, une Ford dernier modèle. Aussi est-il à peine paradoxal de dire que Car est avant tout un roman d'amour. Herman, pour se l'approprier, se mettra à manger sa Ford, morceau par morceau, il ne se nourrira plus d'autre chose que de métal fondu, de bouts de moteurs et de pneus. Mais la mort plane sur ce roman, comme elle plane sur les routes : le dieu-voiture ne cesse de prélever sa dîme parmi les adorateurs. C'est donc une parabole, une fable cruelle que nous livre Harry Crews. Sa verve truculente, son humour noir et sarcastique, son refus des tabous contribuent à faire de Car à la fois un pamphlet virulent et un plaidoyer pour le retour de l'homme au bon sens et à la nature.
Grand format 13.15 €Indisponible
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A l'approche des élections, le Gouverneur - candidat à sa propre réélection - tente de maquiller l'explosion de la criminalité. Les morgues de l'Etat débordent de corps anonymes que l'on escamote en les transférant dans un camion frigorifique. Le tombeau roulant est conduit, à travers le désert, par Vieux et Gros, deux hommes au passé sombre que tout oppose. Leur consigne est claire : le camion doit rester en mouvement.
Vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Sans autre arrêt autorisé que pour les nécessaires pleins de carburant. Si les deux hommes dérogent à la règle, ils le savent, ils iront rejoindre la cargaison. Partageant la minuscule cabine, se relayant au volant, Vieux et Gros se dévoilent peu à peu l'un à l'autre dans la sécurité relative de leur dépendance mutuelle. La route, semée d'embûches, les conduira-t-elle au légendaire Mictlán, le lieu des morts où les défunts accèdent, enfin, à l'oubli ?
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Poète, nouvelliste et romancier, amateur de jazz et de rock, Marc Villard saisit avec une incroyable acuité le monde qui l'entoure - les petites gens, la ville, la musique -, qu'il peint sans esbroufe et avec une grande finesse. Tous les thèmes qui lui sont chers sont présents dans ce recueil composé de deux novellas : Ciel de réglisse et En danseuse ; et de six nouvelles autour du jazz.
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Après sa précédente aventure (lire Les serpents de la frontière), Milo Milodragovitch s'est installé au Texas. Il est enfin riche et vit des amours déclinantes avec sa compagne Betty. Histoire de ne pas perdre la main, de blanchir son gros paquet d'argent sale et de ne pas sombrer totalement dans l'ennui, il s'est acheté un bar et a repris une licence de privé. Alors qu'il traîne dans un bar sinistre d'Austin à la recherche d'une épouse volage, il entre en collision avec un Noir gigantesque qui vient juste de flinguer le gérant du lieu, un dealer de drogue notoire. Les flics locaux débarquent et, avides d'envoyer un Black de plus dans le couloir de la mort, mettent la pression sur Milo pour qu'il les aide à coincer le coupable. Réintégrant aussitôt sa blanche armure, Milo décide de trouver le grand Noir avant eux mais, avant qu'il ait pu faire un pas, c'est le Texas et son cortège de corruption, de coups tordus, de policiers pourris et de politiciens véreux qui lui rentrent dedans de plein fouet... Véritable déchaînement de duplicité, de chantage, de meurtres et de vengeance, mais aussi d'humour, de tendresse, de loyauté et d'humanisme, La contrée finale gambade allègrement à travers ces territoires sauvages et féroces qui sont bien la marque de fabrique, l'appellation contrôlée, du grand écrivain qu'est James Crumley.
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La fin de la guerre de Sécession vient tout juste d'être signée. Une bande de pillards commandés par Captain Sangre de Cristo et une sorcière sanguinaire surnommée Mother débarquent dans la vallée d'Ozark, en Arkansas. Ils s'installent dans la ferme des McEwen, massacrant les parents et la plus jeune des quatre filles de la famille, avant de poursuivre leur chevauchée meurtrière. Les trois soeurs survivantes n'auront de cesse de traquer cette horde pour se venger. Par monts et par vaux, au hasard de la reconstruction du Sud, elles vont finir par former une bande de femmes hors la loi à la recherche de ceux - tous ceux - qui ont détruit leur vie. Avec ce roman âpre et d'un noir profond, Pierre Pelot signe un époustouflant retour au western.