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Architecture / Urbanisme
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Une façon nouvelle, destinée au grand public, de découvrir ce mouvement majeur de l'art total Héritier des courants d'avant-garde, le Bauhaus représente au XXe siècle la référence fondamentale pour tous les mouvements innovants dans le domaine du design et de l'architecture à travers la voix de ses maîtres comme Klee, Kandinsky, Albers, Mies van der Rohe...
Ce roman graphique, composé de trois chapitres, raconte son histoire de sa création à Weimar par Gropius en 1919 à la fin de la Première Guerre mondiale, jusqu'à son déménagement en 1925 à Dessau et sa fermeture par les nazis à Berlin en 1933.
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Dans une chambre où il s'est réfugié à Fiesole, un évadé parle. Il est recherché par toutes les polices du monde. Il s'appelle Fernand Pouillon.
Sa réussite a été sensationnelle ; il a couvert de ses chantiers la France, l'Algérie, l'Iran. Et finalement, le CNL - sombre « affaire » - l'a plaqué au sol.
Livré par la presse en pâture à l'opinion publique, il veut à son tour, sans contrainte, dire sa vérité, dire tout : ses débuts à Marseille, les étapes d'une carrière fulgurante, les hommes qu'il a affrontés, les succès qui lui ont révélé sa solitude intérieure, les avanies qui l'ont forcé jusqu'en son recreux.
Le récit continue en prison : c'est le journal d'un « grand procès » où l'on découvre l'envers du décor...
Depuis lors, le bâtisseur a repris son oeuvre ; il a fait sortir de terre des dizaines de chantiers. Mais ceci est une autre histoire.
Fernand Pouillon est décédé le 24 juillet 1986.
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Les architectes sont-ils archi-nuls ? Beaucoup le pensent.
Devant le spectacle affligeant de la Bibliothèque de France, la désolation des quartiers sur dalle, à Montparnasse, Beaugrenelle, Euralille, la prétention du ministère des Finances, la pesante médiocrité de l'Opéra Bastille, la folie des grandeurs du quartier " Odysseum " de Montpellier, la désolation des quartiers de barres et de tours..., on ne peut que faire chorus avec la foule. Nuls ? Le mot est faible.
Pourtant, le jugement est expéditif. L'architecte est un bouc émissaire facile. Il y a d'autres coupables : maires mégalomanes, entreprises déficientes, fait du Prince, concours biaisés, juridiction écrasante, magouilles, pots-de-vin, inculture des maîtres d'ouvrage et poujadisme du public. Faut-il pendre les architectes ? dresse le constat sévère d'un milieu et d'un système qui n'en finissent pas de produire des erreurs monumentales.
Les architectes qui s'en sortent n'en sont que plus méritants. On peut se pendre à leur cou.
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L'art roman est à la mode : notre oeil moderne est davantage séduit par l'imagerie des églises romanes que par celle des églises gothiques. Mais cette préférence ne s'accompagne pas toujours du savoir qui permettrait d'en comprendre les significations. En s'intéressant aux tympans et aux portails les auteurs montrent comment le décor sculpté n'a rien d'ésotérique. Il a un rôle d'enseignement, à la fois théologique et moral, et est également mis en relation avec les rituels liturgiques (prières, chants, lectures, processions) qui se déroulent aux portes des églises.
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En 2020, alors qu'Aristide Barraud sort d'un cycle de destruction, il s'introduit dans le chantier de démolition du bâtiment 5 de la cité des Bosquets à Montfermeil, utopie architecturale des années soixante devenue quartier ghettoïsé en quelques décennies. Il photographie pendant plusieurs mois l'avancée des travaux et les ouvriers qui y travaillent, dont une grande partie avait grandi dans le bâtiment. Puis, il passe l'été à coller des images, à écrire sur les murs avant que le B5 ne disparaisse complètement.
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Depuis longtemps, Jean-Christophe Bailly s'intéresse à la ville. Il s'y promène, y rêve, l'observe et l'analyse. Il en a le souci, et le désir. L'avenir de la cité lui importe. L'ensemble des textes ici réunis en un parcours chronologique vont de l'approche théorique - définition, par exemple, de ce qu'est une " phrase urbaine ", ou un phrasé, ou encore tentative d'élucidation de ce que l'auteur appelle " le mystère de la tonalité locale " - à des considérations plus concrètes, notamment sur la politique de la ville et la question des banlieues. Mais sans que jamais ne soit abandonnée une approche plus sensible faisant la part belle à la promenade comme méthode, soit cela même à quoi les lecteurs du Dépaysement ont été familiarisés.
Au long des chapitres, ce n'est pas une image donnée une fois pour toutes de la ville qui se dégage : défini comme un devenir illimité, aux bords de plus en plus imprécis, le phénomène urbain est abordé comme un énorme puzzle dont toutes les pièces ne coïncident pas toujours forcément entre elles, ne serait-ce qu'à cause de l'écart et de la séparation entre les " pièces montées " de l'architecture et le buissonnement bricolé de la ville s'inventant et se réécrivant sans fin.
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La règle et le modèle ; sur la théorie de l'architecture et de l'urbanisme
Françoise Choay
- Seuil
- 19 Septembre 1996
- 9782020300278
Toutes les cultures urbaines ont produit des écrits sur la ville et l'architecture. Mais - le sait-on ? - c'est en Occident qu'est apparu, pour la première fois, au XVème siècle, un discours théorique qui prétend fonder sur sa seule autorité les procédures d'engendrement du monde bâti. Ce discours "instaurateur" a, depuis, envahi la planète. Nous avons oublié qu'il fut insolite, voire scandaleux. Sous la forme des "théories d'urbanisme", il nous semble désormais aller de soi.
Banalité fallacieuse. La Règle et le Modèle s'attache à le démontrer à travers la singularité des textes instaurateurs. Ainsi découvre-t-on que deux livres inauguraux, qui sont devenus les paradigmes des traités d'architecture et des utopies, le De reaedificatoria (1452) d'Alberti et l' Utopie (1516) de Thomas More, déterminent aujourd'hui encore la démarche des théories d'urbanisme. Ils ne lui ont pas seulement légué deux procédures opposées : la règle générative albertienne, ouverte à la demande et même au désir des utilisateurs, mais d'un usage précaire et périlleux ; le modèle spatial moréen, qui continue d'imposer presque partout l'ordre totalitaire de l'utopie. Davantage : la rationalité de surface dissimule, ici comme là, des formes textuelles apparentées au mythe et avec lesquelles, en dépit de ses prétentions scientifiques, la théorie d'urbanisme n'a jamais rompu.
Découverte essentielle, qui devrait nous aider à renouveler la problématique de l'édification et nous réinviter, du même coup, à l'action.
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Hokusaï, le vieux fou d'architecture
Jean-Sébastien Cluzel, Christophe Marquet, Masatsugu Nishida
- Seuil
- Beaux Livres
- 18 Septembre 2014
- 9782021105827
En 1816, Katsushika Hokusai (1760-1849), le célèbre maître de l'estampe japonaise, consacre le cinquième volume de sa Manga à l'architecture. Vingt ans plus tard, il reprend ce thème dans un nouveau manuel de dessin, Livre de dessins pour artisans. Nouveaux modèles. Dans l'archipel, faire de l'architecture le sujet d'un livre illustré était inédit et jamais un recueil de gravures sur bois n'avait rendu des bâtiments avec autant de clarté et de véracité. Destinés aux artisans, ces deux manuels d'architecture permettent de découvrir comment l'artiste marie les traditions picturales chinoises, japonaises et occidentales, et rapproche avec génie l'art du dessin de l'art d'édifier. Rappelant les grands traités d'architecture d'Europe, ces deux ouvrages sont à l'avant-garde de la pensée architecturale nipponne moderne. Ces chefs-d'oeuvre du livre illustré de l'époque d'Edo sont, pour la première fois, reproduits et accompagnés de leurs traductions intégrales annotées. Les exemplaires présentés sont conservés à la BnF et ont appartenu à Théodore Duret (1838-1927) et Edmond de Goncourt (1822-1896), défenseurs des impressionnistes et grands amateurs d'art japonais.
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Sales caractères ! petite histoire de la typographie
Simon Garfield
- Seuil
- 15 Mars 2012
- 9782021038651
Times New Roman, Garamond, Arial, Courier, Verdana, etc. La fréquentation quotidienne de l'ordinateur a popularisé le nom et l'usage des polices de caractères. Mais que savons-nous de ces fameuses " fontes " comme les appelaient autrefois les imprimeurs ? Rien ou pas grand-chose...Dans ce livre, Simon Garfield entreprend de nous raconter l'histoire de quelques-unes des 100 000 polices de caractères créées depuis l'invention de l'imprimerie par Gutenberg. Car derrière chacune d'entre elles se cache un destin, drôle et parfois tragique, qui croise souvent la grande Histoire - l'auteur raconte ainsi comment Gotham contribua à l'élection de Barack Obama...Les polices de caractères constituent aujourd'hui l'une des dimensions centrales de notre culture visuelle dont nous n'avons en général pas conscience. Qui se rend compte de l'hégémonie de l'Helvetica outre-Atlantique qui a colonisé la signalétique urbaine et qui est utilisée par toutes les grandes marques commerciales pour sa moderne efficacité ?
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« C'est un portrait mais aussi une promenade, à certains égards une promenade sentimentale, et l'évocation du paysage mental d'un homme d'un autre siècle. (.) Une promenade en deux moments historiques que sépare la Seconde Guerre mondiale. » Ainsi François Chaslin qualifie-t-il son livre consacré à Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier.
La première partie du livre (« Corbeau ») envisage les débuts de celui qui deviendra l'architecte le plus célèbre du vingtième siècle : de sa naissance suisse en 1887 à La Chaux-de-Fonds, à quelques rues et quelques jours de Frédéric Sauser, futur Blaise Cendrars, à ses tentatives avortées de devenir l'architecte du régime de Vichy. « Le Corbusier était-il fasciste ? » Le livre entreprend, avec une minutie extrême, une information historique impeccable, examinant une grande abondance de documents, de répondre à cette question explosive. Fasciste, sans doute pas, mais homme d'ordre assurément, et lié à tout ce que la France d'avant-guerre compte de cénacles d'extrême droite. On peut gager que ces conclusions, pour nuancées qu'elles soient, feront débat.
Le Corbusier deviendra pourtant, paradoxalement, la figure emblématique de la Reconstruction. C'est cet autre versant de sa carrière que s'attache à retracer la seconde partie du livre (« Fada »), avec l'examen systématique de l'histoire de la Cité radieuse de Marseille (dite par ses détracteurs « Maison du fada ») et de ses trois répliques (Rezé-les-Nantes, Firminy, Briey). On est replongé dans les polémiques furieuses que suscita cette « machine à habiter » que son créateur, qui ne pêcha jamais par excès de modestie, présentait comme « une des grandes oeuvres de l'histoire ».
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Lofts nous offre un tableau complet de l'une des aventures architecturales les plus étonnantes de notre siècle : non seulement on a assisté à la transformation et au réemploi d'anciennes constructions industrielles à des fins d'habitation, mais également à de véritables bouleversements dans la philosophie de la vie domestique.
Dans une époque où l'on prône le réemploi des anciens bâtiments (voir chez le même éditeur, L'Architecture transformée), il était inévitable que l'on songe à transformer d'anciennes usines, souvent dans le centre-ville ou proches du centre-ville, en lieux de vie. Et comme souvent, ce sont les artistes qui ont lancé le mouvement - pour la simple raison, avant tout, qu'ils étaient à la recherche de vastes volumes à bas prix, et que seules ces anciennes structures correspondaient à leur désir comme à leur budget.
De plus, pour tout esprit rebelle - artistiquement ou politiquement -, il y avait sans doute une certaine satisfaction à mener une existence en tout point à contre-courant du modèle bourgeois classique. Mais on s'est aussi aperçu que ces grands volumes pouvaient être agréables à vivre et présenter un charme particulier, en dépit de quelques inconvénients (la difficulté à chauffer, notamment). Et c'est ainsi que, nécessité faisant loi, s'est créé ce qui est à la fois un style d'habitation (avant tout urbain) et un mode de vie qui, marginal et contestataire à ses débuts, n'a pas tardé à être récupéré par toute une frange de la population, soit par goût, soit par snobisme.
Outre une histoire du mouvement et de la culture du loft, cet ouvrage nous présente une belle palette d'exemples concrets de ce type de lieux de vie, photographies et commentaires à l'appui, qui donne un panorama très complet de leur diversité, de leur ingéniosité et des solutions, qu'ils apportent chaque fois à des problèmes particuliers.
Par la qualité de la présentation et des commentaires des deux auteurs, comme par le choix de sa documentation photographique, Lofts est à la fois une étude remarquable sur la naissance d'un genre et un document sur la manière dont il s'est développé et épanoui.
Tous les amateurs d'architecture devraient y trouver leur bonheur.
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Hokusai, 30 cartes à poster est un recueil de 30 cartes reproduisant un choix de gravures sur bois du célèbre artiste japonais, né à Edo (ancien nom de Tokyo) en 1760 et mort dans cette même ville en 1849. Alternant entre les vues célèbres du mont Fuji et les images moins connues d'architecture, elles offrent un large éventail de la production de ce peintre hors norme qui inspira nombre d'artistes.
Ces cartes facilement détachables, publiées à l'occasion des deux rétrospectives du Grand Palais durant l'automne 2014 et l'hiver 2015, enchanteront vos correspondants.
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Grands architectes et maisons américaines des XX et XXI siècles
Frampton/Larkin/Free
- Seuil
- 1 Octobre 2009
- 9782020999335
Tout au long du XXe siècle, les Etats-Unis ont offert un terreau favorable à l'éclosion d'une architecture domestique novatrice, du Shingle Style (de shingle " bardeau ") né sur la Côté est à la fin du XIXe siècle, jusqu'aux expériences déconstructivistes de la Californie actuelle.
En cent vingt ans, ont été bâties des maisons qui sont devenues des jalons de l'architecture contemporaine : la Gamble House des frères Greene, construite à Pasadena en 1908, qui témoigne du style Arts and Crafts, la villa néoclassique de Michael Graves, à Princeton (New Jersey) ou encore la Kaufmann House de Richard Neutra, représentante du Modernisme californien, sans compter les trois chefs-d'oeuvre de Frank Lloyd Wright que sont Fallingwater et les maisons Storer et Sturges, ainsi que d'autres réussites exemplaires de Richard Meier, Frank Gehry ou Peter Eisenman.
Cette réédition d'un ouvrage paru originellement en 1995 permet de présenter également les oeuvres d'une nouvelle génération d'architectes, parmi lesquels figurent Zoka Zola, Michael Bell ou Peter Bohlin. Au fil des décennies, tous ces architectes, qu'ils soient natifs des Etats-Unis ou d'ailleurs, ont bénéficié de conditions propices pour exercer leur art : le niveau de vie s'élevait, les banlieues s'étendaient, et, surtout, ils trouvaient des commanditaires à l'esprit remarquablement ouvert qui leur ont permis se monter inventifs et d'utiliser des matériaux originaux ou même des composants fabriqués en série.
Ainsi dans les années vingt, Frank Lloyd Wright tira le parpaing du caniveau de l'architecture où il croupissait pour réaliser plusieurs demeures remarquables dans le sud de la Californie, dont la Storer House, à Hollywood en 1923. A côté de ces oeuvres d'importance historique, ces pages accueillent aussi onze nouvelles maisons dont la plus récente date de 2007. Leur présentation s'accompagne d'un commentaire détaillé ainsi que de photographies d'une qualité exceptionnelle.
Chacune des quarante-quatre maisons présentées fait l'objet d'un chapitre. Un choix de plans et de croquis de la main des architectes vient compléter les photographies. Le texte de Kenneth Frampton explore chacune des maisons en profondeur, examine le contexte historique dans lequel elle fut bâtie, sa place dans l'oeuvre de l'architecte, mais aussi ses liens avec les grands mouvements de l'histoire culturelle et artistique des XXe et XXIe siècles.
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au cours de ces dix dernières années, l'idée que nous nous faisions de la résidence secondaire à la campagne a considérablement évolué.
depuis plus d'un siècle, la priorité était accordée à la conception et à la construction de logements dans les villes et les cités. en revanche, à la campagne, les architectes se consacraient à la conservation, à la conversion et à la rénovation des bâtiments existants. aujourd'hui, nombreux sont ceux qui, ne supportant plus la vie en ville, ont mis le cap sur la campagne, emportant avec eux leurs goûts sûrs et variés en matière d'architecture.
les nouvelles maisons de campagne explore l'ampleur de la tâche accomplie par les architectes contemporains réinventer la résidence secondaire et créer l'architecture rurale du xxie siècle, plutôt que réajuster ou recréer les méthodes et les styles du passé. les nouvelles maisons de campagne célèbre ces constructions et la place qu'elles occupent dans l'environnement et le paysage à travers quatre chapitres principaux ; l'organique, le vernaculaire, le contemporain et l'expérimental.
l'introduction retrace l'histoire et l'évolution de ce type de bâtiments, et trente études de cas montrent les approches différentes - modernes ou plus traditionnelles - que des architectes ont adoptées pour définir une nouvelle résidence secondaire, synonyme de variété, d'énergie et d'originalité reflet des évolutions récentes de notre société, elle est à la fois plus souple et plus fonctionnelle.
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Depuis que le monoplan de Louis Blériot a traversé la Manche ne 1909, reliant la France à l'Angleterre et réalisant le premier vol international, l'aviation fascine les architectes.
Dès leurs premiers développements, au début du XXe siècle, les aéroports sont devenus un des thèmes architecturaux les plus caractéristiques et les pus importants. Non seulement ils suggèrent le progrès, la liberté, mais ils offrent aussi aux architectes la possibilité de concevoir et de réaliser des projets à grande échelle. En ce début de XXIe siècle, ils connaissent une renaissance passionnante, en évoluant pour devenir des entités à la fois complètes, circonscrites et capables de s'adapter au progrès.
En satisfaisant de nouveaux besoins, ils laissent présager que le futur sera fait d'un renouvellement permanent. A l'occasion du centenaire de l'aéroport, ce livre se propose de faire découvrir les plans et les réalisations les plus notables, en commençant par la première structure de ce type, la Huffman Prairie des frères Wright, dans l'Ohio, construite en 1904. Les premiers chapitres sont consacrés aux créations précoces, telles que le Templehof de Berlin, et aux utopies architecturales inspirées par l'aviation.
Puis, passant à l'après-guerre, à la croissance rapide des aéroports pour suivre l'augmentation du flux des vols commerciaux, il est question des réalisations classiques, telles que le terminal de le TWA à New York, dû à Eero Saarinen. Enfin, on évoque le développement plus contrasté des modèles récents, qui vont de l'aéroport régional, de taille réduite, aux structures gigantesques, comme l'aéroport du Kansai de Renzo Piano ou le Chek Lap Kok à Hong-Kong, signé par Norman Foster, qui sont presque des villes à elles seules.
Un texte passionnant et documenté, de nombreuses illustrations dont des reproductions d'affiches et d'étonnantes photographies récentes, contribuent à célébrer la richesse formelle de l'architecture des aéroports, dans le cadre d'un ouvrage informatif et varié.
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Avec l'essor démographique, il devient indispensable de s'interroger sur nos modes de vie et sur les lieux dans lesquels nous habitons. Pour nombre d'architectes, transformer des espaces est une solution souvent plus satisfaisante aujourd'hui que celle consistant à construire des bâtiments neufs. Cet ouvrage s'intéresse aux diverses reconversions possibles de bâtiments ruraux et urbains, de lofts et d'espaces industriels, ainsi qu'à quelques transformations extrêmes. Chaque cas étudié s'accompagne de questions spécifiques : pourquoi a-t-on choisi de préserver l'existant, qu'a-t-on décidé d'éliminer, quels sont les éléments auxquels les autorités locales interdisent de toucher ? Le budget, les types de matériaux utilisés et leurs impacts sur l'environnement sont également analysés. Parmi les différents projets répertoriés à travers le monde, il convient de citer le loft glamour typiquement new-yorkais, la grange allemande rajeunie par le high-tech, le transformateur électrique en Italique, la reconversion d'une église en Australie et l'étonnante métamorphose d'un Boeing 727 en « maison » familiale futuriste, dans l'Oregon.
Chacun de ces exemples démontre qu'avec un peu d'imagination, tous les types de constructions peuvent être reconvertis en logements. Les projets et les pratiques, tour à tour surprenants et originaux ou épurés et classiques, séduiront un public plus large que celui des architectes, des promoteurs et des décorateurs intérieurs. Tout en esquissant un aperçu architectural du phénomène, complété par des plans et de nombreuses photographies, l'ouvrage propose un texte accessible qui inspirera tous ceux qui envisagent de transformer leur propre espace de vie.
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L'architecture à toute vitesse ; 56 règles glanées autour du monde
Philippe Trétiack
- Seuil
- 10 Mars 2016
- 9782021180381
Quinze ans après la publication de Faut-il pendre les architectes ?, document punch au succès non démenti, Philippe Trétiack propose 56 histoires qui sont autant de règles d'architecture. Ces textes, tantôt loufoques, poétiques, durs ou exotiques, nous embarquent autour du monde, de l'Iran à la Chine, de Beyrouth à Rio, des îles grecques au Texas. On est pris sous le feu de snippers à Abidjan, on admire une sensuelle danseuse du ventre au Caire, on est précipité dans des émeutes à Buenos Aires, on participe à une course infernale en side-car de compétition à Roissy, ou on assiste à la traversée de Moscou par le président Poutine. Manuel de globe-trotter et de déconstruction menée à cent à l'heure, L'Architecture à toute vitesse fait de l'irrévérence une vertu, et transforme l'architecture en une réflexion sur le monde et son absurdité.
Chaque texte s'achève par une morale très « trétiackienne », contenue dans une règle d'architecture simple et paradoxale :
- En architecture, la compétition phallique continue.
- Le patrimoine est à l'architecture ce que le film en costume est au cinéma.
- Architecture contemporaine + jet-lag = 4eme dimension.
- La puissance maléfique de certaines architectures ne doit pas être négligée.
- On peut sortir Jean Nouvel du Lot-et-Garonne, mais on ne sortira jamais le Lot-et-Garonne de Jean Nouvel.
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Lorsque Lucien Hervé envoie à Le Corbusier les premiers clichés de l'Unité d'habitation de Marseille qu'il réalise en 1949, ce dernier lui demande immédiatement de devenir son photographe, louant dans un premier courrier son " âme d'architecte ". En effet, le talent et l'intelligence du regard d'Hervé rencontrent la modernité et les formes nouvelles que les constructions de Le Corbusier développent. À partir de cette première rencontre, une longue collaboration naît entre les deux artistes jusqu'à la mort de l'architecte. Lucien Hervé photographie dès lors toutes les réalisations de Le Corbusier, en véritable mémorialiste de son Suvre architecturale. Une procédure de travail est très vite mise en place par Hervé : après avoir effectué les prises de vue d'un bâtiment, il colle sur des cartons colorés son choix de contacts découpés et numérotés qu'il prépare en deux exemplaires. Un jeu est destiné à l'architecte, l'autre à ses propres archives. Plus de 1 200 planches sont actuellement conservées à la fondation Le Corbusier. Cet ouvrage en réunit pour la première fois près de 200.
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100 idées qui ont transformé le graphisme
Steven Heller, Véronique Vienne
- Seuil
- 5 Avril 2012
- 9782021044218
Quelles sont les idées qui ont influencé et déterminé le graphisme et comment se sont-elles incarnées ? Tous les concepts graphiques présentés dans ce livre par ordre chronologique détaillent des découvertes techniques comme les décalcomanies, les codes-barres, ou les polices numériques, des innovations stylistiques, comme les fioritures, les typographies " sonores ", les espaces blancs, ou encore des objets tels que la jaquette de livre, les emballages et enfin des méthodes, comme le photomontage ou les papiers découpés. Richement illustré, 100 idées qui ont transformé le graphisme offre une présentation des réussites graphiques de ces cent dernières années.
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