Beaux livres divers
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Bien présent dans la nature, le rose n'a été fabriqué par l'Homme qu'assez tard, que ce soit en peinture ou en teinture. En Europe, avant le XIVe siècle, il est rare dans la culture matérielle comme dans la création artistique. Il devient plus fréquent dans le vêtement à la fin du Moyen Âge grâce à l'emploi d'une teinture importée des Indes puis du Nouveau Monde : le bois de brésil. Sa vogue atteint son apogée vers la fin du XVIIIe siècle, lorsqu'il devient tout à la fois romantique et féminin, symbole de douceur, de plaisir et de bonheur. À la même époque, les horticulteurs parviennent à créer des roses roses : cela plaît tellement que la fleur finit par donner son nom à cette couleur qui jusque-là n'en avait pas.
Aujourd'hui, le rose est moins présent dans la vie quotidienne qu'il ne l'a été à l'époque romantique. Tantôt jugée trop voyante ou de mauvais goût, tantôt appréciée comme couleur emblématique de la modernité (pop art, pink culture), cette demi-teinte fait l'objet d'une reconnaissance ambivalente. L'ouvrage de Michel Pastoureau retrace la longue et turbulente saga du rose en Europe, de l'Antiquité grecque à nos jours, en s'appuyant sur de nombreux documents et sur une riche iconographie. -
Territoires dénaturés : Enquête sur la France nucléaire
Nicolas Gallon
- Seuil
- 11 Octobre 2024
- 9782021537192
Cette enquête met en images les problèmes soulevés à chaque étape de l'industrie nucléaire : le choix de son implantation, sa dangerosité mésestimée sur l'homme et son écosystème, ainsi que les pollutions à très long terme qu'elle crée. La structure de cet ouvrage est composée de 8 chapitres thématiques : les anciennes mines d'uranium, la transformation de l'uranium, les centrales nucléaires, les travailleurs du nucléaire, les centres de traitement et de stockage de matière nucléaire usée, le démantèlement, une lutte contre son implantation à Plogoff, ou contre le projet d'enfouissement des déchets à Bure.
Chaque chapitre est illustré de photographies d'installations nucléaires, de sites pollués, des différentes modifications du territoire et de portraits de riverains directement concernés par cette industrie. -
Le corbeau : une histoire culturelle
Michel Pastoureau
- Seuil
- Beaux Livres
- 14 Octobre 2021
- 9782021477931
Il s'agit du troisième volume de la série à succès consacrée à l'histoire culturelle des animaux, dans lequel, à travers 80 illustrations et un plan la fois chronologique et thématique, Michel Pastoureau retrace l'histoire symbolique, littéraire, lexicale et artistique d'un animal, en l'occurrence ici celle du corbeau, qui tout à la fois intrigue, fascine ou terrifie. Oiseau noir, célébré par toutes les mythologies, le corbeau européen ne cesse de se dévaloriser au fil des siècles. Si l'Antiquité gréco-romaine loue sa sagesse, son intelligence, sa mémoire, le christianisme médiéval à sa suite le rejette violemment : c'est un oiseau impie qui occupe une place de choix dans le bestiaire du Diable, symbolisant l'incarnation du démon et de toutes les forces du mal. À l'époque moderne, la symbolique du corbeau continue de se dévaloriser, comme l'attestent les fables, les proverbes, les faits de langue et de lexique. Il reste un animal au cri lugubre, un oiseau noir de mauvais augure et devient même, dans un sens figuré, un dénonciateur, un auteur de lettres anonymes. On en a peur car il a partie liée avec l'hiver, la désolation et la mort. De nos jours, cependant, le corbeau semble prendre sa revanche : les enquêtes les plus récentes sur l'intelligence animale montrent que non seulement il est le plus sagace de tous les oiseaux mais qu'il est probablement aussi le plus intelligent de tous.
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Le haïku japonais est le plus souvent connu au travers des oeuvres de Bashô, Buson, Issa et Shiki. Pourtant, de nombreuses femmes, maîtresses de haïkus, ont influencé la poésie japonaise depuis plus de trois siècles jusqu'à aujourd'hui.
Cette sélection de 60 haïkus vous fera découvrir des auteures classiques ou contemporaines, des femmes connues pour certaines dans leur pays : Teijo Nakamura, Momoko Kuroda, Nobuko Katsura...
Les thématiques abordées sont : amour, souffrance, quotidien, enfants.
Ces haïkus sont illustrés par différents peintres des XVIIIe, XIXe et XXe siècles : Utamaro Kitagawa, Goyo Hashiguchi, Suzuki Harunobu, Kiyoshi Saito...
Traduit par Dominique Chipot et Makoto Kemmoku.
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Ce nouveau volume des "Classiques en images" propose de renouer avec la tradition du poème court japonais à travers une sélection de 60 haïkus de Genshi, Kikaku, Bashô, Issa, Shôha, Buson, Yorie, Shiki, Jôsô, Hashimoto... exclusivement consacrés au monde animal.
Ce recueil célèbre avec poésie, fantaisie et respect autant les animaux qui accompagnent le quotidien (chien, chat, poule...) que les bêtes sauvages surprises dans un coin de nature (libellule, sauterelle, grenouille...).
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Apparu au XIIe siècle sur les champs de bataille et de tournoi pour servir de signes de reconnaissance aux combattants, l'usage des armoiries se diffuse rapidement dans la classe seigneuriale. Par la suite, il s'étend progressivement aux femmes, aux prélats, aux bourgeois et même, dans certaines régions, aux artisans et paysans. A la fin du Moyen-Age, toute la société européenne fait ou peut faire usage d'armoiries. A la fois signes d'identité, marques de possession et ornements décoratifs, celles-ci prennent place sur de nombreux objets, oeuvres d'art, édifices et monuments. Dès le XIIIè siècle, les églises elles-mêmes deviennent de véritables " musées d'armoiries ". Partout, la représentation de ces dernières, rigoureusement codée, donne naissance à un art original : l'art héraldique, dont l'apogée se situe au XVe siècle. L'ouvrage de Michel Pastoureau retrace cette histoire sociale et artistique des armoiries au Moyen Age. Il présente les principales règles du blason, montre comment l'image héraldique n'est en rien une image comme un autre et s'attarde sur la signification des figures et des couleurs. C'est pour lui l'occasion de corriger un certain nombre d'idées reçues et de mettre en valeur l'influence que les armoiries ont exercée dans la longue durée. Aujourd'hui encore, la plupart des drapeaux, des logos, des insignes militaires, des emblèmes sportifs et même des panneaux du code de la route apparaissent comme les héritiers des armoiries médiévales.
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Le grand armorial équestre de la Toison d'or
Michel Pastoureau, Jean-charles de Castelbajac
- Seuil
- Beaux Livres
- 2 Novembre 2017
- 9782021373257
Précieusement conservé à la bibliothèque de l'Arsenal au titre de trésor national, le Grand Armorial équestre de la Toison d'or est l'un des manuscrits enluminés les plus spectaculaires de la fin du Moyen Âge. Peint à la gouache sur papier à Lille en 1435-1438, il représente les chevaliers de l'ordre de la Toison d'or, fondé par le duc de Bourgogne Philippe le Bon en 1430, et des personnages importants du temps. Rois, ducs, comtes et princes de l'Église y sont figurés en grande tenue héraldique, dans un costume à la fois militaire et civil en tout point extraordinaire. L'ensemble des 79 portraits équestres est accompagné de 950 armoiries collectées dans toute l'Europe par différents hérauts d'armes venus participer en 1435 à la grande paix d'Arras.
Reproduit ici à l'identique, ce manuscrit exceptionnel est enrichi d'une présentation de l'historien Michel Pastoureau, spécialiste des armoiries, des couleurs et du bestiaire médiéval, et d'un entretien croisé entre le médiéviste et l'artiste Jean-Charles de Castelbajac, créateur iconoclaste passionné d'histoire et d'art contemporain, ainsi que de nombreux dessins inédits de sa main.
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Une histoire du slip est avant tout une histoire de la représentation de l'homme et de son intimité vivante et fantasmatique à travers le monde et les temps du monde. Une histoire de son ingéniosité, de son imagination, de sa poésie et de son érotisme, en parcourant tous les territoires avec la variété de ses inhibitions, exhibitions, coutumes, végétaux et animaux, paysages, températures et tempéraments.
L'ouvrage est composé d'un prologue (La grappe) et de 7 parties (La feuille. La coquille. Le noeud, La peau, L'étoffe, La poche, Le slip). Chacune d'entre elles traite d'une matière, d'une texture. Les petits textes, sous la forme de proses poétiques, qui ouvrent chaque partie, scandent une série d'images non chronologiques, mais plutôt thématiques brassant toutes les époques, cultures et tous les continents. Ces illustrations légendées inscrivent ainsi un contrepoint plus documentaire.
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Goulag ; une histoire soviétique
Nicolas Werth, François Aymé, Patrick Rotman
- Seuil
- 21 Novembre 2019
- 9782021419115
LE GOULAG : des camps soviétiques de travaux forcés au fin fond de la Sibérie dont l'existence fut révélée à travers le monde en 1973 par l'écrivain Alexandre Soljenitsyne. Au-delà de cette simple phrase, que sait-on du Goulag ? Quand cela a-t-il commencé ? Combien de détenus, de morts ? Quels étaient les motifs d'arrestation ? Y avait-il des femmes, des enfants ? Dans quelle mesure ce système a-t-il participé au développement économique de l'URSS ?
Le Goulag, acronyme de Direction centrale des camps, est l'un des systèmes répressifs les plus impitoyables et les plus meurtriers du XXe siècle. Par son gigantisme, par sa longévité, par le nombre de ses victimes, il est hors norme : des milliers de camps et des millions de zeks contraints de travailler jusqu'à l'épuisement dans le froid, le dénuement, l'isolement, le manque total d'hygiène, la peur, la faim et l'humiliation... De la fin des années 1920 au milieu des années 1950, 20 millions de Soviétiques sont passés par les camps du Goulag, 6 millions ont été déportés, 4 millions ne sont jamais revenus ni des camps ni de la déportation. L'enjeu fondamental de ce livre est de raconter, de décrire et d'expliquer cette entreprise de production et de déshumanisation dont l'existence a longtemps été occultée à l'Est et niée à l'Ouest.
L'originalité de Goulag, une histoire soviétique est d'allier, pour la première fois, un récit historique nourri des recherches les plus récentes avec un descriptif concret de la vie et de la violence des camps, du travail des zeks, s'appuyant sur une riche iconographie (photographies, dessins, cartes, documents administratifs, statistiques) dont une large partie d'inédits issus de l'ONG russe Memorial. En complément, l'ouvrage propose de nombreux encadrés : les grands chantiers (canal mer Blanche-mer Baltique, la Voie morte), les camps emblématiques (les Solovki, la Kolyma, Vorkouta...), les grands témoins (Soljenitsyne, Chalamov, Guinzbourg, Margolin, Rossi, Buber-Neumann), mais aussi les témoignages de victimes anonymes.
Par les auteurs de la série documentaire Goulag, une histoire soviétique (une production Kuiv - Michel Rotman ; diffusion Arte).
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Angoisse et beauté
Pascal Quignard, François de Coninck
- Seuil
- Fiction Et Cie
- 11 Octobre 2018
- 9782021404210
Les fantasmes qui nous hantent n'attendent pas pour conduire nos actions que nous y consentions.
Ils n'attendent pas après le langage (qui n'envahit la tête que vingt-sept mois après notre conception, que dix-huit mois après notre naissance, qui nous quitte chaque nuit, avant de nous abandonner complètement dans la mort).
Les fantasmes déterminent les jours, les rencontres, les heures, les gestes. Ils les contraignent. Ils présagent en silence. Ils s'imposent à nos mains, à nos voix tout à coup. Les nuits s'imposent à nos jours.
P. Quignard
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Chine, réveille-toi ; les affiches de propagande (1978-1998)
Collectif
- Seuil
- 3 Octobre 2019
- 9782021427301
Cet ouvrage présente les plus belles pièces d'une collection privée, très riche, d'affiches de propagande chinoise post-Mao : The Jasmine Sour Collection.
Il n'existait rien à ce jour sur l'après-Mao, une période allant de Deng Xiaoping à nos jours qui met en scène l'éveil de la Chine contemporaine.
Ces affiches figuratives représentent les valeurs que la Chine défend : celles de la famille (enfant unique, hygiène, traditions, loisirs et sports), de l'économie (société de consommation, transports, modernisation), de la politique (l'armée, les sciences, les innovations technologiques, agricoles et industrielles).
Un témoignage édifiant et inédit sur la Chine d'aujourd'hui, mais aussi un très bel ouvrage de graphisme.
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Sans équivalent au monde, les grands globes, que réalisa le cosmographe vénitien Vincenzo Coronelli pour Louis XIV à la demande du cardinal d'Estrées, n'ont cessé, depuis leur création en 1683, de fasciner par leurs dimensions - quatre mètres de diamètre, deux tonnes chacun - et par la qualité de leurs peintures.
Hymne à la gloire du Roi identifié au Soleil qui éclaire le monde, le globe terrestre, fourmillant de détails exotiques et d'inscriptions, est à rattacher aux efforts de Colbert pour étendre le champ du commerce extérieur de la France en la dotant notamment d'une marine et d'une cartographie ; le globe céleste, d'un bleu profond, qui recompose, sous le pinceau des meilleurs peintres, les constellations telles qu'elles étaient en septembre 1638 au jour de la naissance de Louis XIV, est l'une des plus belles encyclopédies des astres.
Depuis leur création jusqu'à leur réinstallation à la Bibliothèque nationale de France, dans son site de Tolbiac, ces gigantesques sphères, n'ont cessé d'être déplacées, montées, démontées, mises en caisses, exposées dans divers bâtiments tant à Marly, Versailles et Paris, parfois pour quelques mois seulement. Exposés au public, ces chefs-d'oeuvre de la cartographie baroque - qui nous permettent de contempler le monde tel qu'il s'offrait à la fin du XVIIe siècle - vont enfin pouvoir donner lieu aux recherches qu'ils méritent dans tous les domaines de l'histoire des sciences et de l'histoire de l'art.
Voici, remarquablement illustrée, une visite savante et savoureuse, guidée par Hélène Richard, directeur honoraire du département des Cartes et Plans de la BnF.
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Fragments de violence ; la guerre en objets, de 1914 à nos jours
Bruno Cabanes
- Seuil
- 1 Octobre 2020
- 9782021383812
Ces objets, artefacts produits par l'économie de guerre, nés de l'expérience du danger, de la souffrance et du deuil, de la solitude du prisonnier ou de l'ennui du combattant, nous les appelons « objets de la guerre ». Outre les armes et les uniformes, ils se composent également de nombreux objets d'artisanat, comme des douilles d'obus ciselées de la Grande Guerre, des kimonos patriotiques japonais avec des scènes de bataille de la Guerre du Pacifique, des briquets décorés par des combattants américains au Vietnam ou des tapis afghans représentant des hélicoptères soviétiques pendant la Guerre d'Afghanistan. Certains avaient une fonction commerciale ou d'échange, d'autres étaient des souvenirs personnels envoyés à la famille et aux amis. Ils témoignent de la vie sous occupation, en déportation ou en exil, de l'expérience de la faim, du froid ou du manque d'hygiène. Tous ont une histoire émouvante à raconter, comme cette bille de shrapnel, extraite du corps d'un blessé de la Grande Guerre. L'épouse conserva précieusement le projectile qui avait épargné son mari de justesse et le fit monter en pendentif.
Issus des collections de nombreux musées dispersés à travers le monde, en Europe, aux États-Unis, en Asie et en Australie, cette centaine d'objets, dont la plupart n'ont jamais été présentés dans un livre, racontent une histoire mondiale de la guerre, depuis la catastrophe inaugurale de la Première Guerre mondiale jusqu'à nos jours. Chaque document est accompagné d'une brève « biographie d'objet » qui le situe dans son contexte d'origine. Cet ouvrage offre un regard original sur l'événement le plus dramatique de notre temps qu'est la guerre.
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Jules Leurquin n'a pas encore 24 ans lorsqu'il embarque à bord du Transsibérien qui l'emmène rejoindre son poste de jeune élève-interprète à Chengdu en Chine. Nous sommes en 1909 et ce sont 53 jours de voyage qui
l'attendent afin de rallier Paris à cette province du Sichuan.
Le récit de ce voyage, c'est à travers les lettres qu'il écrit à sa mère Maria qu'il le fait. Cette correspondance personnelle riche de détails du quotidien et de confessions, se poursuit après son installation, s'enrichissant peu à peu de la correspondance diplomatique que Jules Leurquin entretien avec sa hiérarchie. Lire ces deux séries de correspondances, illustrées par des photographies prises ou rapportées par Jules Leurquin lui-même,
c'est plonger dans la vie d'un jeune homme du siècle dernier promu diplomate. Mais c'est aussi plonger dans cette Chine mythique qui vacille sous les coups de boutoir de la modernité, de la présence occidentale, des révolutions qui formeront bientôt son quotidien et des deux guerres mondiales qui ne l'épargneront pas.
C'est cette Chine pleine de violences que rencontre Jules Leurquin, confronté dès 1911 aux premières insurrections au Sichuan, assailli dans son consulat de Canton en 1925 jusqu'à sa mort à Kharbine, en 1945, dans de troubles circonstances : on l'a dit empoisonné par les occupants japonais...
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Les années 68 raconte de Gaulle et Guevara, Godard et les Rolling Stones, les yéyés et les hippies, Sartre et Ho-Chi Minh, les révoltes étudiantes et les grèves ouvrières, la guerre du Viêt-nam et le Printemps de Prague, les situationnistes et les Black Panthers, le cinéma et le mouvement des femmes, Woodstock et la bande à Baader.
Les années 68 offre une promenade dans le temps, du début de l'escalade américaine à ola chute de Saigon, de la guerre des Six Jours à celle du Kippour, des premiers refrains des Beatles à leur dispersion, de la pilule à l'IVG.
Les années 68 propose un grand voyage de Cuba à Prague, de Lisbonne à Pris, de Berkeley à Nanterre, de Berlin à Washington, de Santiago à Katmandou.
Les années 68 est un « livre-somme » qui par le texte, l'image, le dessin, l'affiche, le graffiti, restitue le lyrisme et la violence d'une époque inventive, entre espérance et désillusions.
Les années 68 tout ce que vous voulez savoir et voir sur les années qui ont changé le monde.
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La poesie francaise des origines a nos jours. anthologie
Claude Bonnefoy
- Seuil
- 1 Novembre 1975
- 9782020042901
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frère françois naît à la fin du xiie siècle dans une italie divisée par les guerres, entre les murs d'une petite cité moyenâgeuse : assise.
il grandit quelques années avant la troisième croisade, à une époque, qui, écrit julien green, hésite " entre heurs et malheur ", comme si elle " attendait la venue de quelqu'un ". il connaît l'oisiveté et les plaisirs des jeunes gens riches de son temps. il rêve de connaître le monde, de devenir grand prince, chevalier. mais quelqu'un est caché, qui l'attend. quelqu'un qui ne connaît ni armes, ni titres, ni orgueil : dieu.
ce livre est la synthèse de tout ce qu'on sait sur la vie de françois d'assise.
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Couleurs de la terre. des mappemondes medievales aux images de sattellite
Catherine Hofmann
- Seuil
- 14 Octobre 1998
- 9782020354295
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