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Nouvelle édition en 2016
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En 1903, une jeune Écossaise, Mary Mackenzie, embarque pour la Chine où elle doit épouser son fiancé, l'attaché militaire britannique. Fascinée par la vie à Pékin au lendemain de la Révolte des Boxers, Mary affiche une curiosité d'esprit rapidement désapprouvée par la communauté européenne. Une liaison avec un officier japonais, dont elle attend un enfant, la mettra définitivement au ban de la société. Rejetée par son mari, Mary fuira au Japon dans des conditions dramatiques. Une odeur de gingembre est le passionnant récit de sa survie dans une culture totalement étrangère, à laquelle elle réussira à s'intégrer grâce à son courage et à son intelligence.
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«Le dimanche matin j'attendis longtemps le bus nº6 devant un arrêt situé lui aussi (comme La Polonez) en rase campagne, et cependant vandalisé avec tant de soin qu'il n'en subsistait que la grêle et parallélépipédique armature métallique, tel un gibet de poche. Il pleuvait de temps à autre. Dans les prés gorgés d'eau, les vaches égarées lors du déménagement attendaient de leur côté que l'on vînt s'occuper d'elles, et les betteraves enfin soustraites à la terre durcie s'entassaient de plus en plus haut au bord des routes. À quelque distance se tenait une jeune fille solitaire, comme répudiée, encombrée de bagages, issue probablement du centre d'apprentissage situé non loin de l'hôtel Campanile.» Jean Rolin, on le sait, n'est pas un voyageur comme les autres. Il pose ses valises là où le vent le mène, flâne au gré des paysages, sans jamais savoir ce qui l'attend. De la vallée de la Fensch à Marseille, en passant par Clermont-Ferrand, il explore des chemins de traverse, en quête de nouveaux horizons.
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Hiver 1812 : retraite de Russie
Michel Bernard
- La Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 18 Avril 2024
- 9791037111760
Le 15 septembre 1812, Napoléon entre dans Moscou. Dans la nuit, la ville s'embrase dans un océan de flammes. Un mois plus tard, la Grande Armée quitte la capitale ruinée ; l'Empereur veut écraser l'armée russe et s'installer à Smolensk avant l'arrivée de l'hiver. Mais le froid et la neige sont en avance sur le calendrier. L'hiver russe surprend des troupes épuisées, sous-équipées, mal ravitaillées. La tragique retraite de Russie commence. Michel Bernard raconte avec une rare maestria l'hallucinant voyage dans l'enfer blanc de la Grande Armée, en suivant l'itinéraire de onze hommes et une femme à travers la plaine enneigée, les collines verglacées, les forêts pétrifiées, au milieu des combats et du harcèlement des cosaques. Elle est comédienne ; ils sont officiers, sous-officiers ou soldats, diplomate (Caulaincourt), fonctionnaire et futur grand écrivain (Stendhal). Napoléon est l'un d'entre eux, s'efforçant de sauver ce qui peut l'être quand s'annonce le désastre.
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"Médée, terrible Médée ! Femme révoltée qui trahit son père, tua son frère pour l'amour de Jason et la conquête de la Toison d'or. Dix ans après, Jason se déprend de Médée et s'apprête à épouser la fille de Créon, roi de Corinthe. Refusant la fuite et le "bonheur, le pauvre bonheur", Médée va continuer à semer le feu... Je t'ai aimée, Médée. J'ai aimé notre vie forcenée. J'ai aimé le crime et l'aventure avec toi.
Et nos étreintes, nos sales luttes de chiffonniers, et cette entente de complices que nous retrouvions le soir, sur la paillasse, dans un coin de notre roulotte, après nos coups. J'ai aimé ton monde noir, ton audace, ta révolte, ta connivence avec l'horreur et la mort, ta rage de tout détruire. J'ai cru avec toi qu'il fallait toujours prendre et se battre et que tout était permis", Jean Anouilh.
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Quand Omer Dewavrin entre dans l'atelier d'Auguste Rodin, dédale de formes humaines de pierre et de glaise, il a la certitude d'avoir fait le bon choix. Notaire et maire de Calais, il a confié au sculpteur à la réputation naissante la réalisation d'un monument en hommage à six figures légendaires de la guerre de Cent Ans : les Bourgeois de Calais. Nous sommes en 1884, et Dewavrin ne sait pas encore qu'il s'écoulera dix ans avant que l'artiste, en quête de perfection, se décide à déclarer son travail achevé. La bouleversante chorégraphie de bronze n'existerait pas sans ce bourgeois du dix-neuvième siècle qui, devinant le génie du sculpteur, l'obligea à aller au bout de lui-même et imposa son oeuvre en dépit du goût académique et des controverses idéologiques. Sa femme Léontine et lui sont les héros inattendus de cette histoire, roman de la naissance d'une amitié et de la création du chef-d'oeuvre qui révolutionna la sculpture.
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Le domaine de Sorristown, en Irlande, pourrait être un paradis sur terre : les hommes y sont beaux, les femmes charmantes et vertueuses.
Le temps s'écoule en douceur entre les parties de chasse, les conversations piquantes et les cocktails autour de la cheminée. Depuis onze générations, les Sorrier habitent Sorristown. Autrefois, les mâles de la lignée étaient militaires ; aujourd'hui, ils sont oisifs et heureux. Roguey et Jer Sorrier ont une soeur : Maeve. Une fille douce, noble, épatante. Deux frères et une soeur qui sont un exemple d'entente familiale et s'aiment comme on ne peut que s'aimer quand on est irlandais, propriétaire terrien et amateur de thé.
Un événement se prépare : Maeve doit épouser le Major Rowlant Arthur Fountain, l'homme le plus populaire du comté de Westcommon. Quelle fête ! " Où donc les romancières britanniques apprennent-elles l'art de la cruauté sournoise ? " Madame Figaro. Traduit de l'anglais par Anouk Neuhoff.
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Texte atypique de la Bible hébraïque, rédigé dans le courant du V? siècle avant J.-C., le livre de Jonas met en scène le destin d'un prophète juif jaloux de l'amour de Dieu, avalé par un grand poisson après avoir refusé de prêcher le salut aux païens de Ninive, et dégluti sur le rivage trois jours plus tard. La critique anti-biblique l'a jugé invraisemblable. Il a cependant été une source d'inspiration inépuisable en peinture, en littérature et dans les autres arts. Pour Jacques Ellul, ce livre est porteur d'un enseignement sur la liberté de l'homme face au commandement divin. Et il prend tout son sens en rendant compte de l'infinie tendresse du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob pour ses créatures, un Dieu qui parle à l'homme, ce que ne font pas les dieux lointains et frivoles des tragédies grecques composées à la même époque. Par là, il annonce le salut apporté à l'humanité tout entière par Jésus, Jonas accompli.
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L'effondrement des utopies et des totalitarismes, le bilan terrifiant des messianismes terrestres, le règne inhumain de la technique et du marché marquent-ils la fin de toute espérance ? Non, répond Jacques Ellul dans ce livre prophétique qu'il considérait comme le plus crucial de ses écrits. Au contraire, sans l'espérance, l'évidence du Mal radical pousserait l'humanité au suicide, le quotidien deviendrait une machinerie intolérable, et notre condition tragique tournerait à une condamnation sans retour. Car seule l'espérance permet à l'homme de s'affranchir du mensonge, de s'arracher à ses déterminismes désespérants, de soulever l'histoire. Or, l'erreur fondamentale du XX? siècle aura été de vouloir la séculariser, d'en éradiquer la verticalité, d'ignorer que l'espérance ne trouve source et sens qu'en la transcendance. Généalogie critique du siècle écoulé, de ses rêves et de ses cauchemars, ce livre est d'abord un grand traité, vivant, de morale active, appelant au «courage du réel».
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Politique de Dieu, politiques de l'homme
Jacques Ellul
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 15 Février 2024
- 9791037113603
Comment réconcilier la liberté de l'homme et la toute-puissance de Dieu ? La réponse de Jacques Ellul à cette question, bien que fondée sur les événements relatés dans le second livre des Rois, trouve tout son sens dans les problématiques actuelles et la religion aujourd'hui. Il émerge de ces réflexions un éloquent témoignage de «cet immense amour de Dieu qui non seulement crée et sauve mais veut bien, dans son incompréhensible humilité, associer l'homme à son oeuvre».
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Deux remords de Claude Monet
Michel Bernard
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 4 Janvier 2018
- 9782710385264
« Lorsque Claude Monet, quelques mois avant sa disparition, confirma à l'État le don des Nymphéas, pour qu'ils soient installés à l'Orangerie selon ses indications, il y mit une ultime condition : l'achat un tableau peint soixante ans auparavant, Femmes au jardin, pour qu'il soit exposé au Louvre. À cette exigence et au choix de ce tableau, il ne donna aucun motif. Deux remords de Claude Monet raconte l'histoire d'amour et de mort qui, du flanc méditerranéen des Cévennes au bord de la Manche, de Londres aux Pays-Bas, de l'Île-de-France à la Normandie, entre le siège de Paris en 1870 et la tragédie de la Grande Guerre, hanta le peintre jusqu'au bout. » Michel Bernard.
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« Dans La Mort de près, l'écrivain convoque à sa table de travaille lieutenant de 14, tel qu'il était, dans sa vareuse tachée de sang et de boue, sentant le cadavre et la chimie. Le jeune officier n'a plus peur, il ne souffre plus, ses larmes sont taries. Il parle calmement, posément, libéré du feu des souvenirs qui brûlait les pages de Ceux de 14. Il raconte de nouveau quelques moments de sa guerre, comment il a rencontré la mort et ce qu'il en a vu. Tout est clair. On y comprend ainsi, mieux que dans le récit haletant d'autrefois, le déroulement d'un combat d'infanterie au début de la Première Guerre mondiale. [ ... ] Ce petit livre bouleversant est l'un des plus réconfortants jamais écrits. » Extrait de la préface de Michel Bernard.
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Le Bon Coeur est le roman d'une voix, celle d'une paysanne de dix-sept ans qui retint le royaume de France sur le bord de l'abîme, le sauva et en mourut. Elle changea le cours de l'Histoire en réveillant dans le coeur usé des hommes la force de croire et d'aimer.
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Ce volume contient : Humulus le Muet, Le Bal des voleurs, Le Rendez-vous de Senlis et Léocadia.
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«Après la Seconde Guerre mondiale, les trains recommencèrent à rouler. On rétablit le tortillard qui reliait notre village à la préfecture.» Benoît Laborie quitte femme et enfants pour tenter fortune à Paris. Rastignac triste, il s'égare dans le cimetière du Père-Lachaise. Quand il revient au pays, sa mère le prend pour un amant de sa femme et tue l'épouse supposée infidèle. Parce qu'il dégage un parfum de crime, la capitale s'offre à lui. Pas pour longtemps. Un nouveau caprice du Tout-Paris, et il est rejeté.
L'humeur vagabonde est une fable comique et triste, une petite musique aigre-douce au ton inimitable.
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" Ce que je redoute le plus, je crois, c'est la mort de l'imagination.
Quand le ciel, dehors, se contente d'être rose, et les toits des maisons noirs, cet esprit photographique qui, paradoxalement, dit la vérité, mais la vérité vaine, sur le monde. " Sylvia Plath a vingt-quatre ans lorsqu'elle évoque cette hantise dans un journal dont les pages ont l'écho de ses aspirations contradictoires, tantôt idéales, tantôt futiles. Ce livre propose également neuf nouvelles autobiographiques, qui complètent l'oeuvre en prose de la poétesse américaine mystérieuse et fragile.
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Simenon et Maigret passent à table : Les plaisirs gourmands de Simenon ; les bonnes recettes de Madame Maigret
Robert jullien Courtine
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 5 Octobre 2023
- 9791037113160
Chaque soir, en accrochant son manteau, le commissaire Maigret s'amuse à deviner ce que sa femme lui a mijoté : boeuf miroton, blanquette de veau, fricandeau à l'oseille, tarte aux mirabelles... Dans toutes ses enquêtes, on retrouve cette cuisine de famille ou de bistrot, simple et savoureuse. Fin gourmet, Simenon mitonne pour son personnage ses plats de prédilection. Et il est fort rare qu'il fasse sauter un repas au commissaire : si un interrogatoire traîne en longueur, Maigret se résigne à commander des sandwiches et de la bière à la brasserie Dauphine en attendant que le suspect «passe à table» : «Vous voyez ce bureau, n'est-ce pas ? Dites-vous que vous n'en sortirez que quand vous aurez mangé le morceau.» Les aveux obtenus, il se hâte de rejoindre son foyer, où l'attend Mme Maigret. Ami de Simenon, Courtine rappelle que cette dernière incarnait «l'idéal amoureux» du romancier. Les plats qu'elle prépare ont à la fois le goût du terroir, de la fidélité conjugale et celui, inoubliable, de l'enfance.
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Ce volume contient : Cher Antoine ou l'Amour raté (1967), Ne réveillez pas Madame (1964) et Le Directeur de l'Opéra (1970).
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Chemin faisant ; la mémoire des routes
Jacques Lacarrière
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 4 Mai 2017
- 9782710382874
« Rien ne me paraît plus nécessaire aujourd'hui que de découvrir ou redécouvrir nos paysages et nos villages en prenant le temps de le faire. Savoir retrouver les sai- sons, les aubes et les crépuscules, l'amitié des animaux et même des insectes, le regard d'un inconnu qui vous reconnaît sur le seuil de son rêve. La marche seule per- met cela. Cheminer, musarder, s'arrêter où l'on veut, écouter, attendre, observer. Alors, chaque jour est diffé- rent du précédent, comme l'est chaque visage, chaque chemin.
Ce livre n'est pas un guide pédestre de la France, mais une invitation au vrai voyage, le journal d'un errant heureux, des Vosges jusqu'aux Corbières, au coeur d'un temps retrouvé. Car marcher, c'est aussi rencontrer d'autres personnes et réapprendre une autre façon de vivre. C'est découvrir notre histoire sur le grand portu- lan des chemins. Je ne souhaite rien d'autre, par ce livre, que de redonner le goût des herbes et des sentiers, le besoin de musarder dans l'imprévu, pour retrouver nos racines perdues dans le grand message des horizons. » J. L.
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«Combien de fois ne m'a-t-on pas demandé d'éclairer le sens de ce deux ! du verbe se douloir, fréquemment usité au Moyen-Âge et signifiant souffrir, plus au plan moral que physique. Apollinaire l'a fait revivre dans son Guetteur mélancolique, en optant pour cette belle graphie qui donne 2 aussi. J'ai envie de suggérer aux lectrices, aux lecteurs de commencer par la fin, à savoir par la table, qui se trouve être une sorte de comptoir : histoire de dire que j'aime presque autant les chiffres (surtout si je pense à Queneau) que les lettres, il y a tant de bâtons dans nos roues ! Ce petit livre parle d'amitié surtout.» Valérie Rouzeau
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«Le bonheur baigne le chat qui sait se tenir immobile. Mais le chat qui va devant lui, les pattes souples et les narines ouvertes, le bonheur se tient sur sa route.»Parmi les «livres de nature» de Maurice Genevoix, Rroû occupe une place particulière. En apparence, c'est seulement l'histoire d'un chat. En réalité, il s'agit là d'une oeuvre aux prolongements multiples, où tous les tons se mêlent et s'harmonisent, où le conteur retrouve le poète.
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Novembre 1449. Charles VII chasse les Anglais de Rouen et ordonne une enquête sur le procès de 1431 qui avait conduit Jeanne d'Arc au bûcher. Malgré la résistance d'une partie de l'Église et de l'Université, quelques hommes opiniâtres, rusant avec la raison d'État, vont rechercher preuves et témoins pour rétablir la vérité, le droit et l'honneur de la jeune fille. Après Le Bon Coeur, Michel Bernard relate l'histoire de la réhabilitation de la Pucelle, dix-huit ans après sa condamnation pour hérésie.
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Un détective privé dont les affaires ne marcheraient pas très fort : c'est ainsi que Frédéric Berthet présente le héros de Daimler s'en va. Un héros, ce Raphaël Daimler, dit Raph ? Plu- tôt un anti-héros. Il tombe amoureux, se fait larguer, consulte Uri Geller qui se propose de tordre une fourchette, puis un psy qui lui vole les photos de l'aimée. Perdant pied, Raph s'ima- gine en chien de garde, rêve qu'il est poursuivi par un oeuf au plat géant, se prend pour l'abbé Faria du Comte de Monte- Cristo. Puis Daimler s'en va. Apparaît son ami Bonneval, lec- teur du Chasseur français qui reçoit des nouvelles de Raph :
Une longue lettre cocasse et posthume. Daimler s'en est allé pour considérer le monde, notre monde, d'un peu plus haut.