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Mots de table, mots de bouche : dictionnaire étymologique et historique du vocabulaire classique de la cuisine et de la gastronomie
Claudine Brécourt-villars
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 15 Juin 2023
- 9791037112651
La pêche Melba a son histoire, comme le poulet Marengo ou le homard à l'américaine ou thermidor, inventé celui-là pour fêter le triomphe d'une tragédie de Victorien Sardou. Mais pourquoi telle sauce s'appelle-t-elle béarnaise, béchamel, Soubise ou Robert ? Pour quelle raison telle pâtisserie est-elle baptisée amandine ou conversation ? Et qu'en est-il, parmi tant d'autres, des amourettes, du baba, de l'épigramme, de la crêpe Suzette ou des pets-de-nonne ? Voilà ce qu'on peut trouver dans ce petit dictionnaire, qui comprend cinq cents articles illustrés par des citations puisées dans près de trois cents cinquante oeuvres du XIV? siècle à nos jours.
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« Ainsi, peu à peu, chaque détour de la route, chaque lacet de la montagne, finit par appeler l'écho d'un exploit et la figure d'un homme. Une nouvelle carte de France se dessine à l'intérieur de l'autre, dont les provinces sont aux couleurs des champions qui s'y sont illustrés, qui les ont illustrées. La mémoire des Anciens, fidèles et fervents, ne serait peut-être pas hostile à ce que ces champs de bataille soient baptisés du nom du rouleur ou du grimpeur qui a trouvé là l'occasion de s'accomplir. Des Vosges aux Pyrénées, sans oublier le Massif central et l'Enfer du Nord, nous verrions s'ouvrir des boulevards Bobet, des avenues du Président-Anquetil, des cours RaymondPoulidor.
Mais le meilleur est sans doute encore d'attacher sa réputation à la conquête d'une victoire d'étape. » Antoine Blondin.
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Louison Bobet : une vélobiographie
Jean Bobet
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 9 Juin 2016
- 9782710380153
Une évocation tendre, narquoise, en un mot fraternelle d'un grand champion doué d'un immense charisme: Louison Bobet, le plus grand dans le coeur des Français. Il est question de son enfance, de son caractère, de sa personnalité, mais aussi de son rapport au vélo, très « pro » avant la lettre. Accessoirement la plume malicieuse et affectueuse de Jean Bobet nous gratifie de portraits en pied de quelques autres divas des années 50 : Coppi, Bartali, Anquetil, Koblet, Kubler, etc.
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«On a beaucoup écrit sur le vin, pour le louer plus que pour le comprendre. Il passe pour un produit, alors qu'il est un personnage. Aussi relève-t-il plus de la psychologie que de l'agriculture, de l'amour que de l'économie politique. Nous avons donc été amené à tracer le portrait moral des trois grands vins du monde, de Bourgogne, de Bordeaux, de Champagne, et de leur plus coriace concurrent, le vin des États-Unis. Ces quatre exemples convergent vers la même conclusion : le vin est au niveau de son pays. Qu'il s'avilisse, et c'en est fini de la littérature, de l'art, de la fierté. La foi se porte en bouteilles.»
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Chez Marcel Lapierre
Sébastien Lapaque
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 14 Octobre 2010
- 9782710367505
En rendant visite à Marcel Lapierre à Villié-Morgon, Sébastien Lapaque s'est attaché à éclairer la démarche de l'un des principaux inspirateurs des vignerons français qui ont tourné le dos aux vins gonflés et standardisés pour en produire des plus goûteux et naturels. Au moment où ces vins ' nouvelle vague ' s'imposaient chez les cavistes, dans les bistrots et jusqu'à la table des restaurants étoilés, le vigneron et l'écrivain ont retracé ensemble une étonnante aventure, avec pour objectif revendiqué de lutter contre ceux qui s'acharnent à ' effacer la mémoire du goût '.
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Le rugby n'est pas un sport comme le foot, la politique ou la haute finance.
C'est l'ingrédient corsé d'un art de vivre, le théâtre d'une dramaturgie aux rites compliqués, l'expression d'un patriotisme. Il existe une géographie du rugby, une morale, une esthétique, un langage, des figures légendaires - toute la culture d'un pays où les tuiles sont romaines, les accents chantants et les apéritifs anisés. Denis Tillinac habite ce pays depuis l'adolescence. Il a voulu célébrer, avec sa plume vagabonde, les noces du rugby et de la littérature.
Tant qu'il y aura des Jenkins et des Cécillon pour commémorer le génie des Boniface ou la bravoure des Herrero, tant qu'on parlera de rugby à Tyrosse ou à La Voulte, la France de la joie de vivre ne sera pas défunte. Ce livre va éveiller de belles nostalgies et susciter quelques polémiques.
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L'Ame du vin appartient à un temps béni où le plaisir de boire était naïf. Le vin n'était pas saturé de sens comme aujourd'hui. Les oenologues n'existaient pas. Il n'y avait ni expert, ni consultant, ni journaliste du vin. Il n'y avait que des amateurs. Maurice Constantin-Weyer appartient à cette espèce en voie de disparition. L'amateur est celui qui aime tout simplement, sans se laisser influencer par la doxa, comme on dit aujourd'hui, c'est-à-dire l'opinion admise, le politiquement correct. L'expert voudra toujours confisquer la parole de l'amateur évidemment incompétent. Paru en 1932, L'Ame du vin est, dans l'oeuvre de M. Constantin-Weyer, un livre à part. C'est à la fois un hymne au mystère de la vigne et à l'ivresse, un parfait guide des vins qu'il décrit région par région et un ouvrage polémique. Un livre à consommer sans modération.
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Célébrations des alcools
Raymond Dumay
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 11 Septembre 2008
- 9782710329268
La vie est là, ni simple ni tranquille, mais, au contraire, curieusement équivoque, parce que nous en éprouvons la fragilité à l'instant même où nous en reconnaissons l'absolue immanence. Ainsi Raymond Dumay peut-il écrire qu'" après avoir sondé les reins et les coeurs, nous arrivons à une conclusion : l'alcool est un produit de la philosophie plus que de la distillation, il est existentialiste. L'alcool n'était pas, il est devenu. Il s'est fait en faisant son consommateur, qui lui-même devenait autre à mesure que l'alcool se modifiait. Tous les alcools suivent la même évolution, qui est celle de l'homme et tout aussi bien celle de l'art. Ils vont vers plus de dépouillement, de sobriété, de finesse... ".
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Les mets par le menu
Sandrine Fillipetti
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 20 Octobre 2011
- 9782710367437
Apôtre du culte de la bonne chère, la littérature abonde en recettes et en anecdotes, en expériences singulières et en copieuses débâcles expérimentales. De l'opulence des tables raffinées aux soupers modestes des ventres creux, de la "haute" à la "basse" cuisine, de la gastronomie nomade aux nourritures presque célestes, cette anthologie réunit une centaine d'auteurs gourmets, gourmands ou même gloutons, pour une célébration des goûts et des saveurs.
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Variétés gourmandes
Grimod De La Reyniere
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 20 Octobre 2011
- 9782710367550
Prince des épicuriens, Grimod de La Reynière (1758-1838) a élevé la cuisine au rang des beaux-arts. Les repas qu'il organisait sont devenus légendaires grâce aux récits de ses contemporains, qui n'ont pas hésité à les assaisonner d'un peu de fiction pour ajouter à leur pittoresque. On sait moins que Grimod fut aussi un redoutable théoricien de l'art de bien recevoir. En témoigne Variétés gourmandes, choix de textes extraits du Manuel des Amphitryons (1808), de l'Almanach des Gourmands (1803-1812), encore largement inédit, et du journal des Gourmands et des Belles (1806-1807) qui n'a jamais fait l'objet d'une réédition. Une sélection des somptueux menus qu'il avait établis en fonction des saisons complète cette délectable anthologie.
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Ingrédient pédagogique essentiel de la gentry victorienne à ses débuts, le rugby est encore le piment de singularités culturelles.
Il possède ses géographies secrètes, son légendaire, ses liturgies, son langage. On ne joue pas, on ne chante pas à Bayonne comme à Brive, à Wellington ou à Cardiff. A travers le récit de son existence baladeuse et frondeuse, Daniel Herrero, ancien joueur de haut niveau, puis entraîneur prestigieux de Toulon, nous propose rien de moins qu'une vision du monde. Le ballon ovale est l'alibi d'un envol de l'âme au-dessus des images du quotidien.
Ce livre savoureux et tendre est un grand voyage initiatique, il séduira et fera date.
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Trempée dans une encre sudiste gorgée de verve et de poésie, la plume de denis lalanne a ressuscité la chanson de geste médiévale en s'illustrant comme buzzati dans un genre littéraire original : l'épopée sportive.
Lalanne était alors le tintin malicieux du journal l'equipe, il se baladait sur la surface du globe pour y glaner de quoi étancher les fringales de son lyrisme. il aimait passionnément le journalisme, le sport, la littérature, l'amitié. la vie, en somme, conçue comme une aimable plaisanterie parfois teintée d'amertume. puis il laissa longtemps sa plume se morfondre dans son fourreau. voici qu'il dégaine, pour une commémoration joliment nostalgique des années 50 et 60, les plus fruitées de l'histoire de france moderne.
Toute épopée exige un héros. celui de lalanne est un couple : guy et andré boniface, les fameux " boni " d'une légende aux sources mystérieuses et à l'épilogue tragique. dans le prisme magique de leurs cavalcades, on voit défiler les attendus d'une fureur de vivre empreinte de désinvolture, et on se dit en pensant à blondin, l'ami des boni, qu'au temps du rock et du twist, de gabin et de montand, de kopa et d'anquetil, toute illusion était plausible.
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Le grand comat du XV de France
Denis Lalanne
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 4 Novembre 1993
- 9782710305903
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Il a fallu attendre trente-six étés et un essai pour que le vent de la légende gonfle à nouveau la grand-voile du XV de France : Philippe Saint-André a rejoint Lucien Mias au Panthéon du rugby. Comment une équipe ballottée durant le dernier Tournoi a-t-elle pu battre deux fois chez eux les invincibles All Blacks ? Ce miracle, Jean-Paul Rey l'a vécu en direct six semaines durant comme envoyé spécial de Midi Olympique. Il a vu la rage de Sella après son expulsion à Ottawa puis les petits Maoris de Whangarei remonter le moral des Tricolores. Il a suivi l'entraînement et la soirée où le XV de France est né. il a assisté à la métamorphose de Benazzi, à l'éclosion des Accoceberry, Deylaud, Califano et Ntamack. Il a senti monter la terreur inspirée aux Néo-Zélandais par le french flair et la force herculéenne de Merle. Il était à l'Eden Park le 3 juillet, jour du plus bel essai de l'histoire mondiale du rugby. Lorsque le XV de France revint au pays, Lucien Mias, le glorieux capitaine de 1958, rendu inoubliable par Le Grand Combat du XV de France de Denis Lalanne, dit à Philippe Saint-André : "Vous êtes la seule équipe qui nous aurait battus !" Ainsi le rugby français retrouve le devant de la scène et une place privilégié dans les coeurs, grâce à trente et un garçons qui réhabilitent une jeunesse française hâtivement décriée. L'aventure n'est pas impossible, à l'époque de la télé et de l'argent roi. Ce livre est un bain de jouvence, il fait vivre la plus jolie guerre du temps de paix - selon la définition d'Antoine Blondin - jamais menée par une armée de France loin de la terre natale.
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" Caroline a toujours considéré l'art de la cuisine comme une fête permanente.
Elle trouvait plaisir à créer des couleurs qui donnaient à quelques-uns de ses plats une certaine splendeur dorée comme une caresse de Vélasquez. Ce plaisir se doublait d'une joie profonde quand autour de sa table venaient s'asseoir les amis. A vrai dire il ne venait jamais quelqu'un d'autre. La cuisine ne tolère que l'amitié. [...] C'est Roger Nimier qui lui a donné le premier l'idée et le désir d'écrire des recettes, de noter des conseils, de livrer au public sa propre expérience.
Caroline était en cuisine comme en tout la modestie même, et il ne lui serait pas venu à l'idée de composer un livre pour dire ce qu'elle faisait tous les jours. Roger sut lui faire comprendre que ce livre allait créer des instants de bonheur. Avec lui, les recettes ne devaient pas se présenter comme des énigmes, mais comme un guide de la plus grande clarté. Ses conseils ne sont pas des songes, ils désignent point par point une exquise réalité.
Caroline écrivait souvent le soir quand la nuit venait des Pyrénées et que tout dormait dans la maison, sauf une souris et deux chiens. Même dans les plus petites choses elle engageait son coeur. " KLEBER HAEDENS.
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Simenon et Maigret passent à table
Robert Courtine
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 19 Septembre 2013
- 9782710370697
C haque soir, en accrochant son manteau, le commissaire Maigret s'amusait à deviner ce que sa femme lui avait mijoté : un boeuf miroton, une blanquette de veau, du fricandeau à l'oseille, une tarte aux mirabelles. Dans toutes ses enquêtes, on retrouve cette cuisine des repas de familles ou des petits bistrots, une cuisine « à l'ancienne », simple et savoureuse.
Fin gourmet, Simenon mitonne pour son personnage ses plats de prédilection. Et il est fort rare qu'il fasse sauter un repas au commissaire : si un interrogatoire traîne en longueur, Maigret se résigne à commander des sandwiches et de la bière à la brasserie Dauphine en attendant que le suspect se décide à « passer à table » : « Vous voyez ce bureau, n'est-ce pas ? Dites-vous que vous n'en sortirez que quand vous aurez mangé le morceau. » Les aveux obtenus, il se hâte de rejoindre son foyer, boulevard Richard-Lenoir, où l'attend paisiblement Mme Maigret.
Ami de Simenon, Courtine rappelle que cette dernière incarnait « l'idéal amoureux » du romancier. Ainsi, les plats qu'elle prépare ont à la fois le goût du terroir, de la fidélité conjugale et celui, inoubliable, de l'enfance.