Sports
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« Ainsi, peu à peu, chaque détour de la route, chaque lacet de la montagne, finit par appeler l'écho d'un exploit et la figure d'un homme. Une nouvelle carte de France se dessine à l'intérieur de l'autre, dont les provinces sont aux couleurs des champions qui s'y sont illustrés, qui les ont illustrées. La mémoire des Anciens, fidèles et fervents, ne serait peut-être pas hostile à ce que ces champs de bataille soient baptisés du nom du rouleur ou du grimpeur qui a trouvé là l'occasion de s'accomplir. Des Vosges aux Pyrénées, sans oublier le Massif central et l'Enfer du Nord, nous verrions s'ouvrir des boulevards Bobet, des avenues du Président-Anquetil, des cours RaymondPoulidor.
Mais le meilleur est sans doute encore d'attacher sa réputation à la conquête d'une victoire d'étape. » Antoine Blondin.
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Louison Bobet : une vélobiographie
Jean Bobet
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 9 Juin 2016
- 9782710380153
Une évocation tendre, narquoise, en un mot fraternelle d'un grand champion doué d'un immense charisme: Louison Bobet, le plus grand dans le coeur des Français. Il est question de son enfance, de son caractère, de sa personnalité, mais aussi de son rapport au vélo, très « pro » avant la lettre. Accessoirement la plume malicieuse et affectueuse de Jean Bobet nous gratifie de portraits en pied de quelques autres divas des années 50 : Coppi, Bartali, Anquetil, Koblet, Kubler, etc.
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Le rugby n'est pas un sport comme le foot, la politique ou la haute finance. C'est l'ingrédient corsé d'un art de vivre, le théâtre d'une dramaturgie aux rites compliqués, l'expression d'un patriotisme. Il existe une géographie du rugby, une morale, une esthétique, un langage, des figures légendaires - toute la culture d'un pays où les tuiles sont romaines, les accents chantants et les apéritifs anisés.
Denis Tillinac habite ce pays depuis l'adolescence. II a voulu célébrer, avec sa plume vagabonde, les noces du rugby et de la littérature. Tant qu'il y aura des Jenkins et des Cécillon pour commémorer le génie des Boniface ou la bravoure des Herrero, tant qu'on parlera de rugby à Tyrosse ou à La Voulte, la France de la joie de vivre ne sera pas défunte. Ce livre va éveiller de belles nostalgies et susciter quelques polémiques. Grand Prix de la Littérature Sportive et Prix Populiste 1993.
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Ingrédient pédagogique essentiel de la gentry victorienne à ses débuts, le rugby est encore le piment de singularités culturelles.
Il possède ses géographies secrètes, son légendaire, ses liturgies, son langage. On ne joue pas, on ne chante pas à Bayonne comme à Brive, à Wellington ou à Cardiff. A travers le récit de son existence baladeuse et frondeuse, Daniel Herrero, ancien joueur de haut niveau, puis entraîneur prestigieux de Toulon, nous propose rien de moins qu'une vision du monde. Le ballon ovale est l'alibi d'un envol de l'âme au-dessus des images du quotidien.
Ce livre savoureux et tendre est un grand voyage initiatique, il séduira et fera date.
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Le sport aura été, avec le cinéma, une des plus belles inventions de notre siècle.
Né en Grèce, disparu pendant deux mille ans, redécouvert par les Anglais à la fin du dix-neuvième, il a peu à peu conquis tous les publics et tous les pays. Une conquête magnifique - et pacifique. Il a résisté à tout. A la télévision, qui banalise. À l'argent, qui corrompt. Il a fait triompher, contre ces deux plaies de la vie moderne, ses évidences : la vérité contre l'artifice, le courage vrai, le dépassement de soi, l'esprit d'équipe.
Chaque jour, il nous rappelle le message de la Grèce : le monde est plein de merveilles, mais la merveille des merveilles, c'est l'Homme. Il a eu ses peintres et ses poètes, de Giraudoux à Hemingway, et de Paul Morand à Antoine Blondin. Sans oublier Montherlant, prince du style, grand parmi les grands, l'auteur du Paradis à l'ombre des épées et de Onze devant la porte dorée. Voici un livre qui prendra place à côté de ces deux chefs d'oeuvre.
Vladimir Dimitrijevié est aujourd'hui, avec Guy Roux, l'homme qui parle le mieux du football. Lui-même a pratiqué ce jeu depuis l'âge de dix ans, et a été obligé de s'arrêter à dix-huit, à la suite d'un accident. Il nous donne ici un essai lumineux, chaleureux, rempli d'analyses, d'anecdotes, de remarques techniques et psychologiques, de portraits, de souvenirs, sur le Sport-Roi du vingtième siècle.
Il évoque les grands joueurs, les grandes équipes, les grandes époques. Et l'enfance, qui est l'âme du sport. Un texte où l'intelligence contribue à chaque instant à éclairer la passion. Bernard de Fallois.
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Trempée dans une encre sudiste gorgée de verve et de poésie, la plume de denis lalanne a ressuscité la chanson de geste médiévale en s'illustrant comme buzzati dans un genre littéraire original : l'épopée sportive.
Lalanne était alors le tintin malicieux du journal l'equipe, il se baladait sur la surface du globe pour y glaner de quoi étancher les fringales de son lyrisme. il aimait passionnément le journalisme, le sport, la littérature, l'amitié. la vie, en somme, conçue comme une aimable plaisanterie parfois teintée d'amertume. puis il laissa longtemps sa plume se morfondre dans son fourreau. voici qu'il dégaine, pour une commémoration joliment nostalgique des années 50 et 60, les plus fruitées de l'histoire de france moderne.
Toute épopée exige un héros. celui de lalanne est un couple : guy et andré boniface, les fameux " boni " d'une légende aux sources mystérieuses et à l'épilogue tragique. dans le prisme magique de leurs cavalcades, on voit défiler les attendus d'une fureur de vivre empreinte de désinvolture, et on se dit en pensant à blondin, l'ami des boni, qu'au temps du rock et du twist, de gabin et de montand, de kopa et d'anquetil, toute illusion était plausible.
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Les contes du rugby
Garcia/Jaureguy
- Table Ronde
- Les Classiques Du Rugby
- 22 Février 2007
- 9782710329367
henri garcia était reporter à l'equipe lorsqu'il publia ses fameux contes du rugby.
ces récits truculents, pleins d'humour et de tendresse, font penser tantôt à blondin ou haedens, tantôt à marcel aymé. garcia nous raconte des histoires incroyables, mais vraies, duels épiques, forces de la nature dans leur terroir, un étrange " duc " au bataillon de joinville, un abbé castrais atypique, un accident tragique chez les springboks suivi d'un retour miraculeux à colombes. et plusieurs autres récits qui ressuscitent des figures légendaires ou anonymes, toujours en faisant sourire.
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Le grand comat du XV de France
Denis Lalanne
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 4 Novembre 1993
- 9782710305903
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Si ce n'était qu'un jeu ; entretiens avec Roger Bastide
Laurent Cabannes
- Table Ronde
- 4 Novembre 1993
- 9782710305941
Entretiens avec Roger Bastide
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Il a fallu attendre trente-six étés et un essai pour que le vent de la légende gonfle à nouveau la grand-voile du XV de France : Philippe Saint-André a rejoint Lucien Mias au Panthéon du rugby. Comment une équipe ballottée durant le dernier Tournoi a-t-elle pu battre deux fois chez eux les invincibles All Blacks ? Ce miracle, Jean-Paul Rey l'a vécu en direct six semaines durant comme envoyé spécial de Midi Olympique. Il a vu la rage de Sella après son expulsion à Ottawa puis les petits Maoris de Whangarei remonter le moral des Tricolores. Il a suivi l'entraînement et la soirée où le XV de France est né. il a assisté à la métamorphose de Benazzi, à l'éclosion des Accoceberry, Deylaud, Califano et Ntamack. Il a senti monter la terreur inspirée aux Néo-Zélandais par le french flair et la force herculéenne de Merle. Il était à l'Eden Park le 3 juillet, jour du plus bel essai de l'histoire mondiale du rugby. Lorsque le XV de France revint au pays, Lucien Mias, le glorieux capitaine de 1958, rendu inoubliable par Le Grand Combat du XV de France de Denis Lalanne, dit à Philippe Saint-André : "Vous êtes la seule équipe qui nous aurait battus !" Ainsi le rugby français retrouve le devant de la scène et une place privilégié dans les coeurs, grâce à trente et un garçons qui réhabilitent une jeunesse française hâtivement décriée. L'aventure n'est pas impossible, à l'époque de la télé et de l'argent roi. Ce livre est un bain de jouvence, il fait vivre la plus jolie guerre du temps de paix - selon la définition d'Antoine Blondin - jamais menée par une armée de France loin de la terre natale.
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Le XIIe volume de la collection «Domaine du sport» est consacré à l'un des sports les plus populaires et les plus spectaculaires qui soient. Ce volume, comme les précédents, représente une encyclopédie complète, historique, anecdotique, technique, sous une forme agréable et commode.
La boxe a connu un semblant de déclin en France ; l'apport des éléments, frais émoulus de l'amateurisme, lui a redonné la vie. Les auteurs posent franchement le problème de sa survie.
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Les Jeux Olympiques ont été souvent racontés. Pour la première fois, cependant, chacun des vingt sports estivaux et des trois grandes disciplines hivernales sera présenté distinctement. L'auteur, Gaston Meyer, a cependant tenu compte de leur importance et de leur audience olympique. Tous les vainqueurs, de 1896 à 1960, tous les médaillés français, figurent dans ce volume, sans aucun rapport avec le Phénomène Olympique du même auteur consacré à l'évolution de l'idée olympique, née de la pensée et des efforts de Pierre de Coubertin.
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dans le sillage de giraudoux et de mac orlan et en toute complicité avec kléber haedens et denis lalanne, le plus beau styliste français de l'après-guerre a écrit sur le rugby des pages d'anthologie.
antoine blondin aura aimé, d'amour tendre et désespéré, la littérature, l'amitié et le sport. surtout le rugby, amour tardif, mais qui le conduisit à chroniquer des matches du tournoi, ou du championnat ; ou bien à digresser sur l'essence britannique de ce jeu. on retrouve au fil de ce florilège ses héros de légende - dauga, prat, les frères boniface, mias, rives -, des considérations sur le jeu dur, une nouvelle cocasse de quat' saisons où l'on reconnaît guy boniface, une séquence de monsieur jadis, restée fameuse, où, accompagné de roger nimier, le narrateur se rend à twickenham pour assister à un france-angleterre...
dans un pub, à cent mètres du stade. mais en se levant au moment des hymnes pour entonner la marseillaise.
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Lettres d'un cousin de province
Bordenave Marce
- Table Ronde
- Les Classiques Du Rugby
- 30 Août 2007
- 9782710329602
Journaliste sportif dans plusieurs quotidiens du Languedoc et originaire de Tarbes, Marcel Bordenave a envoyé pendant quinze ans au journal L'Equipe - entre 1956 et 1970 - des chroniques dont la saveur n'est toujours pas oubliée dans l'Occitanie. Ainsi les " profanes " du nord de la France ont-ils pu voyager dans l'imaginaire rugbystique tissé avec des querelles de clocher, des joutes à la fois dantesques et picrocholines, des portraits. Le tout relevé par un humour plein de tendresse. Avec autant de drôlerie que de parti pris en faveur du Stade Tarbais, la plume de Marcel Bordenave nous fait revivre les hautes heures du rugby des années 60, autour des villages et des petites villes.
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médecin neuropsychiatre à toulouse, natif de tarbes où il découvrit le rugby, paul voivenel pratiqua ce sport durant ses études puis devint un haut dirigeant, président d'honneur de la fédération française, ami de plusieurs écrivains.
écrit durant l'occupation en zone libre, ce récit d'un passionné emmêle souvenirs sportifs et considérations sur l'éthique, la guerre, etc.
il est paradoxalement actuel car, entre les deux guerres, le rugby français était en proie à la menace du professionnalisme : dissidence des grands clubs pour former une " élite ", création du jeu à xiii. avec ses indignations et ses partis pris de supporter toulousain, voivenel nous donne un livre attachant, écrit à la diable avec toute la verve d'un bon gascon.
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ancien caricaturiste, devenu grand reporter à midi olympique, auteur de contes et essayiste, georges pastre a obtenu en 1971 le grand prix de littérature sportive pour une magistrale histoire générale du rugby en cinq volumes.
ses ovaliques sont un cocktail de récits, de pastiches et d'historiettes où la sensibilité la plus délicate se cache derrière l'humour le plus décapant. c'est une mêlée ouverte, très ouverte, d'émotions et de réflexions.
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e n juillet 1964, six ans après la glorieuse épopée du " grand combat", le xv de france entreprend sa deuxième tournée en afrique du sud.
mias, barthe, roques, danos et autres héros de 1958 ont tourné la page. mais serge saulnier, le manager, décide de rempiler pour la circonstance. grand est pourtant le risque de désenchantement, car on ne pourra plus compter sur un effet de surprise pour ramener la peau des springboks. le pari repose cette fois sur une toute jeune génération d'avants qui ont pour noms dauga, spanghero, herrero, gruarin, rupert, sitjar, et des cadres comme crauste, albaladejo, darrouy, plus un entraîneur hors série, jean prat.
rendez-vous à springs, pour un autre grand combat !