Quand Abbie se réveille, elle pense être sur un lit hôpital. L'homme à son chevet, Tim, se présente comme son mari. C'est un génie de la tech, le fondateur de l'une des start-up les plus innovantes de la Silicon Valley. Il lui dit qu'elle est une artiste talentueuse, la mère dévouée de Danny, leur jeune fils - et la femme parfaite. Cinq ans plus tôt, elle aurait eu un grave accident. Son retour à la vie serait un miracle de la science, une révolution technologique dans le domaine de l'intelligence artificielle, à laquelle il a sacrifié dix ans de son existence. Et pour cause : Abbie est désormais un compagnon-robot, un « cobot ». Mais Tom est-il sincère dans ses motivations, et peut-elle se fier à sa version des événements ? Doit-elle le croire quand il affirme qu'il souhaite que leur couple dure toujours ? Et qu'est-il réellement arrivé à l'ancienne Abbie ?...
Un corps a été retrouvé dans une canalisation du barrage de Mulholland à Los Angeles. Pour les policiers sur place, pas de doute, il s'agit d'un camé, mort par overdose. Mais l'inspecteur Harry Bosch du LAPD (Los Angeles Police Department) n'est pas d'accord. Meadows, il l'a connu, vingt plus tôt, au Vietnam, quand ils faisaient l'un et l'autre partie de la compagnie chargée de « nettoyer » les tunnels creusés par l'armée vietcong. Des « rats de tunnel », qui s'enfonçaient dans les ténèbres, la peur au ventre, couteau et lampe à la main, pour tuer des soldats ennemis qui avaient leur âge. Premier roman publié par Michael Connelly, Les Egouts de Los Angeles est un coup de maître. C'est aussi l'acte de naissance de Hieronymus (Harry) Bosch, fils d'une prostituée assassinée, policier au sale caractère, alcoolique, en butte à sa hiérarchie et en guerre contre la débauche de la métropole californienne.
L'Avenue, un coin de verdure dans une charmante petite station balnéaire de l'Essex, semble être le lieu parfait pour commencer cette nouvelle vie. Le jour de leur emménagement, ils tombent en pleine frénésie médiatique : un tueur en série vient de frapper dans les bois derrière L'Avenue. La police commence son enquête. Et les voisins semblent cacher de lourds secrets. Le rêve des Lockwood va rapidement virer au cauchemar. Ils se mettent à surveiller tout le monde. Mais qui les surveille ?
Je considère cet ouvrage comme ma première oeuvre de pure écriture. Ce livre est mon préféré. Et le sera toujours.
M. C.
Rien ne va plus pour Harry Bosch : sa petite amie l'a quitté, un tremblement de terre l'empêche de rentrer chez lui sur les hauteurs de L. A., il se réfugie dans l'alcool, et, comme pour couronner le tout, il vient de se faire virer de la police pour avoir agressé son supérieur. Contraint de suivre une psychothérapie afin de réintégrer le service et d'apprendre à maîtriser ses accès de violence, Bosch revit alors le plus grand traumatisme de son enfance et se lance dans l'enquête la plus pénible de sa vie : celle qui lui révélera peut-être enfin le nom de l'assassin de sa mère, abattue quand il n'avait que onze ans. Mais comment la colère de Bosch pourrait-elle s'apaiser quand il découvre que les inspecteurs de l'époque ont bâclé le travail et que la hiérarchie a mystérieusement étouffé l'affaire ?
Préface de l'auteur.
« Faire chanter le coffre », pour la mafia de Las Vegas, c'est tuer quelqu'un et l'abandonner dans un coffre de voiture. Ainsi, quand un producteur de mauvais films érotiques est retrouvé mort dans celui de sa Rolls, aux environs de Mulholland Drive, les coupables semblent tout désignés. À quelques détails près : la veuve ne paraît guère peinée par la nouvelle du décès, et les spécialistes du crime organisé ne partagent pas le point de vue de Bosch sur l'affaire.La solution ? Filer à Las Vegas et essayer de comprendre. Vengeance de l'épouse trompée ? Sombre règlement de comptes entre flics à un très haut niveau ?Dialogues habiles, intrigue solide et rythme qui tient le lecteur en haleine, Connelly sait faire fonctionner tout cela à merveille. Publishers Weekly.Traduit de l'anglais par Jean Esch.
Brutalités, racisme, corruption... Howard Elias, le défenseur des droits civiques et de la communauté noire, s'est fait une spécialité de traîner la police de Los Angeles devant les tribunaux. Quand il est retrouvé, assassiné, dans le funiculaire de l'Angels Flight, à la veille d'un procès, c'est Harry Bosch qui est chargé de l'enquête. Une nouvelle fois, après le passage à tabac de Rodney King, et les émeutes qui ont suivi l'acquittement des policiers impliqués, le pays va avoir les yeux fixés sur Los Angeles où tout faux pas risque d'embraser les quartiers noirs.Ce flic aux méthodes de privé, ombrageux voire asocial, peu respectueux de la hiérarchie mais pétri du sens de l'honneur, s'inscrit dans la grande tradition des poor lonesome cow-boys urbains façon Marlowe ou Scudder. Sabrina Champenois, Libération.
Après dix années de prison, Martin Wick est atteint d'un cancer en phase terminale. Agonisant, il ne semble pourtant pas près de s'expliquer, lui qui a toujours prétendu n'avoir aucun souvenir du meurtre d'une famille entière dont on l'accuse - d'où son surnom : le Somnambule. Mais l'inspecteur Waits, qui se tient à son chevet, continue d'espérer lui soutirer des informations.
Et lorsque Wick, enfin, se décide à parler, Waits se retrouve projeté au coeur d'un abîme de violence et de ténèbres. Et si le coupable courait encore ?...
En danger de mort, manipulé par un psychopathe surgi de son passé, espionné par sa coéquipière, Aidan Waits suit une pente glissante en bas de laquelle l'attendent tranquillement ses anciens démons.
Le Collectionneur mène une double vie. Monsieur Tout-le-monde dans l'une, il est, dans l'autre, le gardien d'un musée secret que son père et son grand-père ont constitué avant lui, une collection d'ossements humains.
Les collectionneurs cherchent toujours la rareté, l'objet unique. Et, à Londres, il y a deux enfants atteints d'une maladie génétique orpheline qui fait se dédoubler les cartilages puis pousser les os jusqu'à l'étouffement, la maladie de l'homme de pierre.
Aidan Waits est un jeune inspecteur tombé en disgrâce, en proie aux tentations et aux excès de la nuit. Zain Carver est à la tête du plus gros réseau criminel de trafic de drogues à Manchester. Isabelle est la fille d'un puissant homme politique. Un jour, elle disparaît et Zain n'y semble pas étranger.Aidan voit là une dernière chance de ressusciter sa carrière naissante. Mais comment peut-il espérer sauver Isabelle alors qu'il ne peut se sauver lui-même ?
Cela fait bientôt trois mois que Clara Foyle, cinq ans, a été enlevée sur le chemin de l'école. La petite fille est atteinte d'ectrodactylie, une maladie osseuse aussi appelée syndrome des mains en « pince de crabe ». Le principal suspect, Brian Howley, est toujours en fuite après avoir échappé à la surveillance de la police. Sa collection d'ossements humains a disparu dans l'incendie de sa maison, et on craint qu'il veuille la recommencer avec une pièce unique : Clara. Malgré la ténacité de l'inspectrice Ella Fitzroy, la petite fille demeure introuvable. Une terrible chasse à l'homme commence.
Avec son style au scalpel, Fiona Cummins dissèque l'âme du psychopathe, nous plonge dans l'attente des familles et questionne nos responsabilités.
« J'ai toujours su, je crois, confusément, que nous nous retrouverions, Diane et moi. Nous sommes attachées l'une à l'autre, par les chevilles, pour une monstrueuse course à trois pattes. Complices accidentelles. Conspiratrices méfiantes. Ou jumelles siamoises, secrètement amalgamées. Parfois, j'ai l'impression que Diane est un morceau de moi-même qui s'est brisé et qui erre à travers mon corps, en flottant dans mon sang.
Par conséquent, bien que je ne l'aie pas vue depuis des années, je ne suis pas vraiment surprise quand Diane apparaît au Labo Severin, sur mon lieu de travail, dans ce bâtiment où je passe la majeure partie de mon existence. Et tout recommence. Le plus étrange, c'est que nous savons très peu de choses l'une de l'autre. Mais nous savons la seule chose que personne d'autre au monde ne sait. La seule chose importante... »
L'inspecteur Win, détaché auprès du procureur du Massachusetts, est rappelé par Monique Lamont, une femme aussi séduisante que redoutable, qui lui annonce son intention de se présenter au poste de gouverneur. En guise de programme, elle veut promouvoir un nouvel outil de lutte contre le crime, baptisé Tolérance zéro, capable, selon elle, d'élucider «n'importe quel crime, n'importe quand». C'est en fait une technique de pointe en matière d'analyse ADN. Très sûre d'elle, Mme Lamont décide de revenir sur un meurtre commis vingt ans plus tôt. Win est sceptique, mais il n'a pas le temps d'exprimer ses réticences : la violence surgit, bouleversant leurs vies. S'agit-il d'une coïncidence... ou d'une vengeance ?
Étudiante en art dramatique à New York, Claire finance ses cours de théâtre en jouant un rôle peu conventionnel : elle flirte, pour le compte d'un cabinet d'avocats spécialisé dans les divorces, avec des hommes mariés suspectés d'infidélité. Sa couverture fonctionne parfaitement. Jusqu'à ce que l'une de ses « proies » soit soupçonnée de meurtre. La police exige alors de Claire qu'elle utilise ses talents d'actrice pour pousser Patrick Fogler à confesser son crime. En somme, qu'elle leur serve d'appât. Pourtant, cet universitaire élégant est loin du manipulateur pervers qu'on lui a décrit. Sans compter qu'il demeure indifférent aux avances de Claire.Pourquoi cette mise en scène ressemble-t-elle de plus en plus à un vaste mensonge ? Alors que Claire pensait y faire une apparition de figurante, y tiendrait-elle, à son insu, le premier rôle le plus dangereux de sa vie ?Le lecteur se demande, jusqu'à la dernière page, qui tire les ficelles. Page des libraires. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Esch.
Hattie Hoffman a passé sa vie à jouer des rôles : la bonne élève, la fille modèle, la petite amie passionnée. Mais elle rêve d'autre chose, d'une expérience plus intense... Lorsque son corps poignardé est découvert dans une grange abandonnée, une onde de choc traverse la ville de Pine Valley.
Très vite, il apparaît que Hattie entretenait une relation secrète, hautement compromettante et potentiellement explosive. Jusqu'où cette personne était-elle prête à aller pour mettre fin à cette relation ? Quelqu'un était-il au courant ? Le petit ami de Hattie semble désespéré par sa mort. Son amour profond serait-il devenu une obsession ? Ou l'intrépide Hattie s'est-elle simplement trouvée au mauvais endroit au mauvais moment ?
L'inspecteur Win Garano doit enquêter sur la mort, intervenue quarante-cinq ans plus tôt, d'une jeune Britannique, victime, a priori, de l'étrangleur de Boston. Pendant ce temps là, son chef, le procureur Monique Lamont semble poursuivre un objectif bien plus personnel...
Steven et Emma Feldman s'apprêtent à passer un week-end avec leur amie Michelle, dans leur résidence du lac Mondac (Wisconsin), lorsqu'ils sont agressés par deux hommes cagoulés. Steven a juste le temps de composer le numéro de téléphone du shérif et de balbutier quelques mots avant d'être abattu. L'inspecteur Kristen Brynn McKenzie est chargée d'aller sur place pour s'assurer que tout va bien chez les Feldman. Elle y découvre une scène d'horreur : deux corps gisant dans le sang. Les tueurs, toujours sur les lieux de leur crime, tentent alors de l'éliminer mais McKenzie réussit à se réfugier dans la forêt où elle retrouve Michelle, terrorisée. Traquées comme des bêtes, les deux femmes vont vivre une épreuve terrifiante. Mais l'inspecteur McKenzie sait qu'elle ne peut se fier qu'à une chose : son instinct de survie.
Soupçonné d'avoir tué un homme, Billy a été expédié dans un « centre thérapeutique » pour ados en Floride. Deux ans plus tard, le voici « en permission » à Brooklyn, sous la garde de son oncle Artie Cohen, à qui tout le monde crie : « Dégage ce gamin de là, on n'en veut pas dans le quartier. » Pourtant bon flic, Artie est aveugle quand il s'agit de Billy. Il veut le croire guéri. Le lecteur aussi, jusqu'à une première découverte macabre. La tension monte, le doute s'infiltre, lorsque Luda, une petite fille de la communauté russe, disparaît. Artie est alors contraint d'ouvrir les yeux. Un roman noir poignant sur l'amour et la confiance, la force des racines et les peurs ancestrales.Artie Cohen est le détective que New York mérite : élégant, blessé, sensible, hanté et pas aussi coriace qu'il l'imagine. Salman RushdieArtie Cohen, le détective que chaque femme voudrait trouver dans son lit. The Guardian
Etat d'alerte à Manhattan, alors que s'ouvre la convention républicaine : sécurité renforcée, souvenir indélébile des tours en flammes. Red Hook, un quartier de Brooklyn aux docks désaffectés, est le lieu rêvé pour déposer, ni vu ni connu, une bombe. C'est aussi la cible des promoteurs, conscients de la séduction qu'exercent sur les artistes branchés son charme suranné. Justement, c'est dans ce quartier qu'on découvre le corps d'un ancien journaliste, battu à mort. Un de ses amis, Artie Cohen, qui n'a pas pris au sérieux ses messages paniqués, se culpabilise et enquête : quels secrets explosifs contiennent donc les dossiers qu'accumulait Sid sur Red Hook ? Reggie Nadelson excelle à nous plonger dans ce climat d'angoisse qui prévaut à New York depuis le 11 Septembre. Tout le monde a peur, dans ses romans sombres et envoûtants, et de tant de choses différentes...
Lora et Bill King sont frère et soeur ; ils vivent ensemble et en bonne entente dans la maison héritée de leurs parents près de Los Angeles. Elle est enseignante, lui policier. Leur vie est brusquement perturbée par la rencontre entre Bill et Alice Steele, habilleuse dans un studio à Hollywood. Bill s'entiche de cette mystérieuse et éblouissante jeune femme, et l'épouse. Jalouse de l'emprise d'Alice sur son frère, et néanmoins fascinée par elle, Lora sent chez sa belle-soeur une tension inexplicable, qu'elle va tenter de tirer au clair en fouillant dans son passé. Alice, elle, semble jouer de l'ingénuité de Lora pour la donner en pâture à Mike, un de ses amis, un garçon plutôt sulfureux. Deux femmes entre rivalité et séduction, le premier roman de l'auteur d'Absente et Adieu Gloria.Une écriture âpre et vénéneuse, et des personnages féminins bousculant les archétypes d'un genre et d'une époque. Clémentine Thiebaut et Mikaël Demets, Alibi.