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Prix
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Monographie à 9,95 € sur l'artiste autrichien Gustav Klimt
La sensualité qui se dégage des ondulantes allégories féminines de Klimt ne peut laisser indifférent. C'est sûrement la raison pour laquelle cet artiste autrichien est le plus connu des représentants de la Sécession viennoise et de l'Art Nouveau, courants indissociables de ce génie. Cet ouvrage réunit l'ensemble de ses oeuvres, allant des allégories aux paysages, des mosaïques aux lithographies.
Klimt (1862-1918) fait partie des artistes qui ont porté au sommet l'Art nouveau et la Sécession de Vienne, deux mouvements artistiques majeurs du début du xxe siècle autrichien, caractérisés par des oeuvres aux lignes courbes, où l'on retrouve la présence de rythmes, de couleurs, d'ornementations inspirées de la nature. Peintures symbolistes, les oeuvres de Klimt regorgent d'allégories féminines, d'éléments décoratifs où les dorures et l'expressionisme naissant dominent. On le connaît notamment pour le touchant Baiser et, lorsqu'on prononce son nom, on se figure spontanément le portrait majestueux de sa Judith.
Martina Padberg est une spécialiste de l'art de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. Elle est déjà l'auteure de plusieurs livres sur le musée d'Orsay, le mouvement impressionniste et l'art de la ville de Paris. Cette monographie présente près de 200 oeuvres du peintre sur 288 pages, en format 18 x 18 cm.
Languages : Fr. En.
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The sensuality that emanates from Klimt's undulating female allegories cannot leave one indifferent. This is surely the reason why this Austrian artist is the best known of the representatives of the Viennese Secession and Art Nouveau, currents inseparable from this genius. This book brings together all of his works, from allegories to landscapes, from mosaics to lithographs.
Klimt (1862-1918) is one of the artists who brought to the top Art Nouveau and the Vienna Secession, two major artistic movements of the early twentieth century in Austria, characterized by works with curved lines, where we find the presence of rhythms, colors, ornamentation inspired by nature. Symbolist paintings, Klimt's works are full of female allegories, decorative elements where gilding and emerging expressionism dominate. He is best known for the touching Kiss, and when one mentions his name, one spontaneously imagines the majestic portrait of his Judith.
Martina Padberg is a specialist in the art of the late 19th and early 20th centuries. She is the author of several books on the Musée d'Orsay, the Impressionist movement and the art of the city of Paris. This monograph presents nearly 200 works of the painter on 288 pages, in 18 x 18 cm format. -
Proche de Klimt, Egon Schiele (1890-1918) a pourtant développé un style bien différent.
Ses peintures et surtout ses nombreux dessins se caractérisent par un trait nerveux, marqué, expressif qui confère à ses oeuvres une intensité à la fois psychologique et sexuelle peu commune. Ses portraits dérangeants aux poses tordues, aux tonalités morbides ouvrent la voie à l'expressionnisme et à une esthétique choc qui marque toujours aussi profondément les esprits aujourd'hui.
Découvrez les plus belles oeuvres de ce peintre et dessinateur autrichien dans une monographie richement illustrée au format carré.
Languages : Fr. En.
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Close to Klimt, Egon Schiele (1890-1918) nevertheless developed a very different style.
His paintings and especially his numerous drawings are characterized by a nervous, marked, expressive line that gives his works an uncommon psychological and sexual intensity. With his disturbing portraits with twisted poses and morbid tones, Schiele opened the way to expressionism and a shocking aesthetic that still profoundly marks the minds today.
Discover the most beautiful works of this Austrian painter and draftsman in a richly illustrated monograph in square format. -
« Les mots sont des béquilles qui permettent de faire un petit bout de chemin en direction de l'oeuvre. Dans un premier temps, ils peuvent servir à ouvrir les yeux enlisés dans des habitudes, montrer que l'on voit davantage avec ce que l'on a dans la tête que devant les yeux. Mais la plus grande partie du chemin reste hors de leur portée, puisque l'art, justement, est au-delà. » Outrenoir, entretiens avec Françoise Jaunin, 2012 Pierre Soulages est né le 24 décembre 1919 à Rodez.
Très jeune il est attiré par l'art roman et la préhistoire.
Ce n'est qu'en 1946 qu'il peut consacrer tout son temps à la peinture. Ses toiles où le noir domine sont abstraites et sombres. Elles sont aussitôt remarquées tant elles diffèrent de la peinture demi-figurative et très colorée de l'après-guerre. D'autres oeuvres sont apparues où rythme, espace et lumière naissent des contacts violents du noir et du blanc sur l'entière surface de la toile, une autre lumière picturale.
En 2007, le Musée Fabre de Montpellier lui consacre une salle pour présenter la donation faite par le peintre à la ville.
Attaché à sa terre natale, Soulages consent, en 2005, avec son épouse Colette, à une donation exceptionnelle à la Communauté d'agglomération du Grand Rodez. Le musée Soulages à Rodez est inauguré en mai 2014.
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Paris Moderne, 1914-1945 : Art, Design, Architecture, Photographie, Littérature, Cinéma, Mode
Jean-Louis Cohen, Guillemette Morel Journel
- Flammarion
- Beaux Livres Flammarion
- 4 Octobre 2023
- 9782080264268
En paix ou en guerre, le Paris de la première moitié du XX? siècle vibre d'énergie fébrile. Les imaginations les plus débridées s'expriment dans des formes nouvelles dont les créateurs viennent de l'Europe entière. Le défi de l'industrie et les attentes du marché nourrissent l'architecture et l'ensemble des disciplines artistiques, qui donnent son visage quotidien à une ville délibérément moderne. Ce foisonnement est retracé selon le principe d'un dictionnaire, de la lettre «A», comme la photographe Laure Albin-Guillot, à la lettre «Z», comme le critique d'art Christian Zervos, en passant par Josephine Baker, Marcel Carné, Coco Chanel, Le Corbusier, Fernand Léger, Adolf Loos, Charlotte Perriand, Helena Rubinstein ou Tristan Tzara. Près de cent entrées composent un portrait sous forme de kaléidoscope amplement illustré. Un reportage photographique d'Antonio Martinelli donne à voir ce que le paysage architectural et urbain d'aujourd'hui révèle du Paris d'il y a cent ans. J-L. C., G.M.J.
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Fort de ses théories minutieuses et de milliers de tableaux, dessins et aquarelles, Paul Klee (1879-1940) est considéré comme l'un des chefs de file les plus cérébraux et les plus prolifiques de l'art européen au XXe siècle. Même s'il a souvent créé des petits formats, ses oeuvres sont remarquables par leur profondeur sophistiquée et leurs nuances méticuleuses visibles dans le trait, la couleur et les tonalités.
Le style de Klee s'est affirmé quand il est entré dans le groupe expressionniste allemand du Blaue Reiter (le Cavalier bleu) et surtout lors d'un voyage en Tunisie en 1914 qui a métamorphosé son usage de la couleur. Après la guerre, il enseigne dans la prestigieuse école du Bauhaus où ses cours, comme sa pratique émergente, ont mis en valeur le potentiel symbolique de la nuance, du trait et de la géométrie.
Klee s'est également inspiré du cubisme, de la poésie, de la musique, de la littérature, du langage et du pouvoir simpliste des oeuvres d'enfant. Célèbre pour ses personnages composés de simples traits, il a souvent allié une apparente naïveté à de rigoureuses compositions au sens profond.
Ce livre offre une sélection d'oeuvres majeures de Klee pour présenter son style et son influence. Paysages inondés de soleil et jeux de mots énigmatiques, découvrez un univers à la fois simpliste, symbolique et prodigieusement coloré. -
Figure clé de l'avant-garde internationale, Piet Mondrian (1872-1944) était un extraordinaire peintre et théoricien de l'art, dont la profonde influence se ressent toujours aujourd'hui. Après avoir forgé l'expression «néoplasticisme», il a développé une peinture uniquement composée des couleurs primaires ressortant sur une grille de lignes noires verticales et horizontales et un fond blanc.
Selon Mondrian, cette peinture essentielle participerait à l'avènement d'une société dans laquelle l'art n'aurait pas de place, mais participerait plutôt à la réalisation totale de la «beauté». Mondrian a vécu à Amsterdam, Paris, Londres et New York, métropoles modernes qui l'ont inspiré, tout comme la musique contemporaine, et plus particulièrement le jazz. En 1917, il a participé à la fondation de De Stijl, d'abord une publication avant de devenir un cercle de professionnels se consacrant à l'art strictement géométrique des horizontales et des verticales.
À travers des oeuvres clés et des textes synthétiques, ce livre d'introduction présente le travail singulier et novateur de Mondrian, source d'inspiration inépuisable pour la mode, l'art, l'architecture et le design, des pochettes d'album des White Stripes aux robes Yves Saint Laurent. -
Les créations de Jeff Koons (né en 1955) sont à la fois immédiatement accessibles et très éloquentes du point de vue de l'histoire de l'art. De l'aquarium pour ballons de basket aux chiots-fleurs, son travail éminemment reconnaissable flirte avec un imaginaire trivial tout en intégrant les références culturelles du surréalisme et du pop art. L'oeuvre de Koons procure un certain plaisir visuel, mais se savoure aussi dans sa propension à susciter la polémique. L'artiste s'est autant fait connaître par ses sculptures de lapins en acier inoxydable que pour sa statue dérangeante de Michael Jackson et ses séries de photos érotiques de son ex-épouse, Cicciolina. Résultat: un statut de méga-artiste. Maître incontestable de la culture visuelle contemporaine, Koons est salué par les collectionneurs d'art et les institutions autant que par le public. À travers les créations majeures de Koons accompagnées de textes courts signés par Katy Siegel, Hans Werner Holzwarth et Eckhard Schneider, ce livre offre en un clin d'oeil un panorama de l'oeuvre complet de Koons et présente l'univers de ce géant de l'art mondial, depuis ses premières fleurs gonflables à ses réalisations les plus récentes.
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LE LIVRE Rien ne nous empêche d'aimer Chagall, quand bien même nous ignorons la tradition où le folklore judaïques. À une période où la peinture proclame l'indépendance descriptive de la couleur et de la forme, l'imagination poétique du peintre, qui l'éloigne de toute imitation, la richesse chromatique de son univers pictural, son travail sur la légèreté et les transparences assurent à Chagall une place de choix dans le panthéon de la modernité.
Le peintre n'a, du reste, jamais renié sa dette envers l'avant-garde parisienne et ses différentes expressions (fauvisme, cubisme, orphisme, futurisme).
Ses fables dessinent un village juif, ancré dans ses traditions mais confronté à un monde russe en transformation. Un monde où la synagogue côtoie les clochers des églises, où des paysans robustes sont conviés à une cérémonie de noce célébrée selon les rites hébraïques. Des visions souvent énigmatiques, où se mêlent la culture yiddish et l'art populaire russe, le judaïsme et le christianisme, le rationnel et l'absurde.
Itzhak Goldberg est professeur e me rite d'histoire de l'art contemporain a l'universite Jean Monnet de Saint- E tienne. Critique au Journal des Arts,il est e galement conseiller scientifique (George Grosz, Emil Nolde, Oskar Kokoschka, Alexej von Jawlensky...) et commissaire d'expositions : « La Promesse d'une ville » (Paris, Galerie Univer, 2010), « L'autre visage » (Paris, Galerie Univer, 2015). Il est l'auteur d'un grand nombre de publications, parmi lesquelles Jawlensky ou le visage promis (1998), Le Visage qui s'efface - de Giacometti a Baselitz (2008), L'art du Vide (2017), L'Expressionnisme et Face au visage (Citadelles & Mazenod, 2017 et 2023). -
Avec Salvador Dali en figure de proue, le grand vaisseau du Surréalisme a vogué sur les eaux turbulentes du début du vingtième siècle, les voiles gonflées par les rêves et les désirs. Inspirés par la pratique psychanalytique de Sigmund Freud, les Surréalistes considèrent que l'inconscient est le domaine de la vérité, non inhibée par les normes et les attentes de la société.
Par le biais de techniques comme l'hypnotisme, le noctambulisme ou l'écriture automatique, les comparses d'André Breton, Max Ernst, Brassaï et Meret Oppenheim ont produit peintures, dessins, textes et films dans lesquels ils ont cherché à sonder leurs instincts primaires les plus intimes. Leurs créations regorgent de fantasmes sexuels, de créatures mystérieuses, menaçantes, et juxtaposent des objets et des idées en apparence contradictoires.
Ce livre présente les origines et l'héritage sensationnel du mouvement surréaliste, qui a influencé de façon profonde et durable le cinéma, le théâtre, la littérature, l'art et la pensée.
Artistes présentés: Jean Arp, André Breton, Giorgio de Chirico, Salvador Dali, Max Ernst, Alberto Giacometti, Paul Klee, René Magritte, André Masson, Matta, Joan Miró, Pablo Picasso, Meret Oppenheim, Yves Tanguy. -
Francis Bacon ; la France et Monaco
Collectif, Martin Harrison
- Albin Michel
- 22 Juin 2016
- 9782226321442
C'est à Paris, lors d'une exposition consacrée à Picasso en 1927, que Francis Bacon prend la mesure de sa vocation de peintre.
En 1946, il part s'installer pour quatre ans sur la Côte d'Azur, à Monaco. Son séjour dans la Principauté marquera un tournant dans son art : avec sa série de « papes », il sera désormais le peintre de la figure humaine.
C'est également à Paris qu'il noue des amitiés avec nombre d'artistes et d'intellectuels, comme Giacometi ou Leiris, et qu'il connaît sa consécration en 1971 avec la rétrospective au Grand Palais. En 1975, il prend même un pied-à-terre dans le Marais.
Ce livre raconte les liens intimes de Bacon avec la France et Monaco. -
« Mon opinion sur l'homosexualité et les homosexuels est exactement la même que mon opinion sur l'hétéro- sexualité et les hétérosexuels : tout dépend des individus et des circonstances. Je réclame la liberté générale des moeurs, de tout ce qui ne nuit pas à la tranquillité, à la liberté, au bonheur du prochain. J'avais cru comprendre que c'était aussi - admirable en France - l'opinion de la loi ? Aurait-elle changé ? » « L'Amitié », 1918-1921, Inversions, n° 1, avril 1925 Claude Cahun (pseudonyme de Lucy Schwob) est née le 25 octobre 1894 à Nantes et décédée le 8 décembre 1954 à Saint-Hélier (Jersey).
Photographe et écrivaine française dont la vie est étroitement liée à celle d'une autre artiste d'origine nantaise, Suzanne Malherbe (Marcel Moore), liée au mouvement surréaliste, Claude Cahun s'est aussi engagée dans la vie politique de l'entre-deux-guerres et dans la Résistance pendant l'occupation allemande de Jersey.
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L'abstraction a secoué l'art occidental au plus profond. Au début du XXe siècle, elle a réfuté la toute-puissance des formes nettes et sans ambiguïté, et décidé de confronter le public à des poèmes visuels vivants, dépouillés de l'imagerie représentationnelle conventionnelle et caractérisés par des allégories d'émotions et de sensations.
Cette aventure esthétique radicale a défini de nouveaux moyens d'expression et de narration artistiques, caractérisés par des juxtapositions troublantes de couleurs, de lumière et de lignes. Les artistes ont alors abandonné pinceaux et chevalets pour jouer avec d'autres matériaux, d'autres méthodes et une nouvelle gestuelle: peintures commerciales et rouleaux, toiles brutes et non tendues, posées au sol, application à la main.
Cette introduction essentielle décrit la portée internationale, la profondeur conceptuelle et l'impact sismique de l'art abstrait dans une étude rigoureuse qui s'attache aux grands noms comme Picasso, Klee, Kline, Rothko et Pollock, mais aussi à des figures moins célèbres dont la contribution a été tout aussi significative, parmi lesquelles Antoni Tàpies, K.O. Gotz, Ad Reinhardt et Sophie Taeuber-Arp. -
Georges Braque est né à Argenteuil le 13 mai 1882 et décédé à Paris le 31 août 1963.
« Quand je commence, il me semble que mon tableau est de l'autre côté, seulement couvert de cette poussière, la toile. Il me suffit d'épousseter. J'ai une petite brosse à dégager le bleu, une autre le vert ou le jaune : mes pin- ceaux. Lorsque tout est nettoyé, le tableau est fini. »
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Les peintres français au Maroc (1912-1956) Tomes 1 et 2
Marlène Lespes
- Mare & Martin
- These Illustree
- 27 Juin 2024
- 9782362220432
Tome 1.
A partir des années 1890 et pendant la première moitié du XXème siècle, l'orientalisme disparait peu à peu pour laisser la place à l'art colonial. Cette évolution est le reflet d'une métamorphose conceptuelle, mais aussi politique, de l'Orient : d'espace à la localisation imprécise que les artistes peuvent peupler à loisir de fantasmes, il se transforme en colonies, territoires dominés par la France qui va s'employer à les « pacifier », explorer, inventorier. De quelles manières la colonisation affecte-t-elle la pratique picturale des artistes ? C'est à travers l'exemple des peintres voyageant dans le Protectorat marocain que cet ouvrage étudie les différences et similitudes entre l'orientalisme et l'art colonial.
412 pages.
Tome 2.
Ce dictionnaire présente les notices biographiques des peintres français partis au Maroc entre 1912 et 1956 en mettant l'accent sur leur séjour marocain.
356 pages. -
Près d'un siècle après sa mort, l'artiste viennois Gustav Klimt (1862-1918) éblouit toujours par son érotisme décomplexé, ses surfaces éblouissantes et sa créativité expérimentale. Cette monographie rassemble toutes les oeuvres majeures de Klimt et des commentaires de sommités de l'histoire de l'art, ainsi que de rares documents issus des archives personnelles de Klimt.Grâce à des illustrations de la plus haute qualité et de nouvelles prises de vue de la célèbre frise du palais Stoclet, le livre raconte Klimt, figure majeure de la Sécession en 1897, ses représentations sans fard du corps féminin et sa lumineuse «période dorée», au cours de laquelle la feuille d'or vint apporter une texture et une tonalité chatoyantes à des oeuvres aussi célèbres que Le Baiser et le Portrait d'Adele Bloch Bauer I, surnommé le portrait de «la Dame en or».Grâce aux éblouissantes doubles pages et aux détails minutieusement choisis, cette monographie dévoile l'éventail des inspirations japonaises, byzantines et allégoriques qui irriguent les perspectives horizontales, le répertoire symbolique et les textures proches des mosaïques de Klimt. Fondé sur les critiques et grandes voix de l'époque, ce livre s'attarde aussi sur l'accueil mitigé de ses oeuvres par le monde de l'art et sur son évolution stylistique. De ses paysages à ses toiles érotiques, jusqu'au plafond controversé de la grande salle d'accueil de l'université de Vienne, on comprend à quel point la presse et le public furent divisés par le mélange de tradition et d'audace chez Klimt, pornographe pour les uns, maître de l'art moderne pour les autres.
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Le choix de la peinture : Une autre histoire de l'abstraction, en France, 1962-1989
Victor Vanoosten
- Arteos
- 16 Février 2024
- 9791096854080
Comment continuer à peindre, alors que la peinture de chevalet est déclarée morte et que la mode est au Pop Art, au non-art, à l'art conceptuel et au minimalisme ? Telle est la question que pose ce livre qui revient sur trois décennies de peinture abstraite en France du début des années 1960 aux années 1980. Ce panorama réunit des artistes dont la démarche picturale fut fondée sur une autre conception du geste, du rôle de la couleur et de la notion du tableau. Leurs oeuvres témoignent du profond renouvellement des pratiques abstraites des années 1960, du projet de déconstruction des éléments de la peinture initié autour de mai 1968 et du retour du tableau amorcé au tournant des années 1980.
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Henri Matisse (1869-1954) a toujours eu un esprit combatif. Malgré son cancer diagnostiqué en 1941, en dépit de sa faiblesse croissante et de son fauteuil roulant qu'il ne pouvait quitter, cet irréductible artiste français n'a jamais interrompu sa quête artistique ni cessé de créer. Débutant ce qu'il nommait une «seconde vie», il entama une période remarquable de production de collages, découpant et assemblant des morceaux de papier coloré pour former des «gouaches découpées» peuplées d'oiseaux, de plantes, de fleurs et de formes féminines.
Soulignant à merveille couleurs et contrastes, la technique du découpage permet des lignes géométriques et des juxtapositions dynamiques. Dans des oeuvres telles que La Chute d'Icare (1943), Nu bleu (1952), L'Escargot (1953) et La Gerbe (1953), formes pures et structures élémentaires renforcent une composition qui dépasse le simple aspect décoratif de créations finement assemblées et débordant d'une joie de vivre contagieuse. Au fur et à mesure de l'avancée de son travail, l'excitation de Matisse devant ces résultats le poussa à imaginer des oeuvres toujours plus grandes, ses premiers travaux, de modestes dimensions, devenant de véritables fresques murales.
Sentant venir sa fin, Matisse révéla le secret de ces pièces à la fois simples et brillantes: «Ce que j'ai créé après [ma maladie], c'est moi-même que cela représente, libre et détaché...» Cette introduction de référence revisite ainsi ce joyeux dernier chapitre de la longue et prodigieuse carrière de Matisse, révélant comment les papiers découpés résument ses années passées à explorer toutes les possibilités offertes par la composition, les formes et les couleurs. -
Je ne sais pas où nous serons demain
Annie Marandin
- Editions De La Belle Etoile
- 16 Septembre 2021
- 9782491372149
Je ne sais pas où nous serons demain. Ce titre, comme découpé au burin dans la correspondance d'Henriette Damart, saille... Car les destinées que l'auteure Annie Marandin nous donne à voir sont toutes traversées de cette forme d'inquiète insouciance et de fragilité vibrante qu'il sous-entend, et qui prend sa source dans une passion commune : la peinture.
Cet ouvrage richement documenté et illustré tresse les vies de trois artistes-peintres du XXe siècle : Paul-Élie Dubois (1886-1949), Jeanne Chabod (1886-1974), son amour de jeunesse, et Henriette Damart (1885-1945), sa seconde épouse.
Le lecteur est introduit dans leur intimité, parcourt lentement la toile sensible de leur existence, découvre des extraits inédits de leurs correspondances, des fragments de leurs journaux intimes... Bon an mal an, il les suit dans les sentiers francs-comtois, les faubourgs parisiens, les méharées sahariennes, qui sous un soleil de plomb, qui sous les bombes, ou encore dans les brumes et le vent. Il suit les méandres de leurs doutes, leurs courses aux Salons et aux expositions en tout genre, et surtout leur intense recherche du beau, du rendu juste.
Le récit-témoignage de ces vies foisonnantes a donc au moins triple valeur : biographique, historique et artistique. Il possède également le mérite de mettre en lumière deux figures de femmes car si Paul-Élie Dubois a joui de son vivant et post-mortem d'une envieuse reconnaissance, cela fut beaucoup moins évident pour Jeanne Chabod et Henriette Damart.
La dernière page tournée, il demeure comme l'exprime l'artisane de ce minutieux travail : «L'impression de les connaître, sans les avoir jamais rencontrés. Un artiste est d'abord un homme, une femme, et il reviendra toujours à sa qualité d'homme ou de femme pour créer. Il puise dans la vie et dans sa vie la beauté. Il la met au bout de ses doigts et, tourné vers son oeil intérieur, il la transcrit. »
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Robert Delaunay est un peintre français né le 12 avril 1885 à Paris et mort le 25 octobre 1941 à Montpellier.
Il est le fondateur et le principal artisan du mouvement orphiste, branche du cubisme et important mouvement d'avant-garde du début du XX e siècle.
« Les objets ont leur vie définie par la couleur qui leur donne leur poids, leur structure véritable. Ce n'est plus des formes de dictionnaires, catalogues de maison de commerce. Les objets ont la mobilité de la vie, leur place, leurs rapports, qui ne sont pas gradués selon un ordre connu et défini, mais relatif dans leur expression la plus propre, la plus sensuelle et humaine ; les objets étant rendus dans leurs rapports de sensibilité, comme humanisés. Ils regardent le spectateur ; ce sont les yeux du spectateur qui vivent en eux. » Natures mortes, 1916
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Alfred Manessier est né le 5 décembre 1911 à Saint- Ouen dans la Somme et mort le 1 er août 1993 à Orléans.
« Je pense que nous sommes les primitifs d'un langage nouveau, qui est un langage aussi souple que celui que les musiciens ont depuis longtemps à leur service. »
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Paru pour la première en 1913, ce texte de critique d'art d'Apollinaire a connu plusieurs éditions. L'ouvrage se compose de deux parties : la première, « Méditations esthétiques », constitue une sorte d'introduction d'ordre général à la seconde, « Peintres nouveaux » dans laquelle l'auteur analyse l'oeuvre de neuf peintres représentatifs de la nouvelle tendance : Picasso, Braque, Metzinger, Gleizes, Marie Laurencin, Juan Gris, Fernand Léger, Francis Picabia, Marcel Duchamp et un sculpteur auquel est consacré un appendice : Duchamp-Villon. Ce texte est fondamental dans l'histoire de l'art. Il faut le replacer dans son contexte. Il s'agit de la première tentative de définition de ce nouveau courant pictural en plein essor dans les années qui précèdent le conflit de 1914-1918. Apollinaire s'y fait un extraordinaire critique d'art que le talent du poète ne doit pas éclipser. Le premier il a su rendre justice à nombre d'artistes, notamment Braque qui sera à l'honneur à l'occasion de cette grande exposition qui se tiendra à l'automne au Grand Palais.
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Bernard Buffet ; les années 1950, entretien avec Pierre Bergé
Jérôme Coignard
- Citadelles & Mazenod
- 12 Octobre 2016
- 9782850886836
À l'occasion de la grande rétrospective consacrée à Bernard Buffet au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris à partir d'octobre 2016, ce livre revient, non sans prendre en compte les années 1946-1949 qui ont vu s'affirmer un artiste majeur, sur la période 1950-1958 que le peintre a partagée avec Pierre Bergé.
Sa connaissance de l'histoire de l'art et des grands maîtres l'a incité à réinventer la peinture en accordant une importance particulière au dessin. Une palette réduite, l'austérité des sujets traités, un certain "misérabilisme" de ses figures ont pu faire rapprocher son oeuvre du réalisme poétique du cinéma français des années 1930-1940 -une oeuvre que cet ouvrage invite à découvrir et à s'approprier à travers 100 reproductions et un entretien exclusif avec Pierre Bergé.
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Pour un poltron comme moi, rien de si courageux qu'une mise au point qui pourrait être une mise aux poings. Faire l'essai de la justice quand l'univers ne pense qu'à la force ? Après tout ! une bonne conscience porte toujours une arme à feu. Quant à mon revolver modèle 1905 avec lequel j'appris le tir, dans mes égarements il ne s'est pas égaré. En ce temps-là, Picasso maîtrisait son siècle en maîtrisant sa propre gourme géniale par le sacrifice de ses naturelles coquetteries (ô l'austère cubisme, etc..., etc..., etc...). On ne riait pas même encore du Douanier Rousseau, d'Erik Satie, l'un enlevant à la plastique des falbalas que l'autre enlevait à l'orchestre. En ce temps-là «homme nouveau» qui s'en doutait ? pas lui ! André Salmon déménageait en charrette à bras les Licornes du Symbolisme. Est-ce que les amis se choisissent ? Non ! ils se polarisent.
Max Jacob rencontre Pablo Picasso en 1901 à Paris. Il s'en suit une fraternelle amitié qui fait de lui le témoin quasi quotidien du travail de Picasso. A partir de 1921 les contacts sont plus laches mais les signes existent d'un lien jamais vraiment défait. Si il exprime parfois une pathétique jalousie à l'égard du peintre, c'est toujours Picasso qu'il désigne comme son héros (aux côtés d'Apollinaire ou Salmon) lorsqu'il doit écrire sur l'époque de la rue Ravignan.
Aussi, à la mort du marchand Paul Guillaume sa veuve lui demande une préface à un volume des mémoires de son mari. Le projet deviendra ce récit fondamental sur le cubisme : La chronique des temps héroïques, commencée en 1935 dont seul le début parut du vivant de Max Jacob en 1937. C'est en 1956 que Louis Broder en fera une édition limitée, avec des eux-fortes de Picasso, d'après un manuscrit complet des huit chapitres.
C'est le texte de notre édition qui n'avait jamais été repris depuis. Il n'existe pourtant pas de témoignage aussi vivant et direct que celui-ci sur l'aventure de l'art moderne, depuis la bohème montmartroise jusqu'aux frasques des années folles.
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Henri de Toulouse-Lautrec ; elles
Anne Roquebert
- Éditions des Falaises
- Art
- 13 Septembre 2019
- 9782848114262
Le Grand Palais consacre une grande rétrospective à Henri de Toulouse-Lautrec du 9 octobre 2019 au 27 janvier 2020. Anne Roquebert propose un ouvrage sur le regard de Toulouse-Lautrec sur les femmes.