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"Ce qui différencie le cubisme de l'ancienne peinture, c'est qu'il n'est pas un art d'imitation mais un art de conception qui tend à s'élever jusqu'à la création. En représentant la réalité-conçue ou la réalité-créée, le peintre peut donner l'apparence de trois dimensions, il peut en quelque sorte cubiquer. Il ne pourrait pas en rendant simplement la réalité-vue, à moins de faire du trompe-l'oeil en raccourci ou en perspective, ce qui déformerait la qualité de la forme conçue ou créée. [...] L'école moderne de peinture me parait la plus audacieuse qui ait jamais été. Elle a posé la question du beau en soi." C'est en poète et en critique que Guillaume Apollinaire étudie et célèbre, dans ce livre publié en 1913, la révolution artistique qu'opère le mouvement cubiste. Apollinaire donne ici à voir la nouvelle esthétique, ses origines, son évolution, ses différents aspects et éclaire ses peintres comme Pablo Picasso, Georges Braque, Jean Metzinger, Albert Gleizes, Juan Gris, Marie Laurencin, Fernand Léger, Francis Picabia et Marcel Duchamp.
Ce texte essentiel - auquel nous adjoignons d'autres articles d'Apollinaire portant sur le Cubisme - est réédité à l'occasion de la grande exposition : Cubisme qui se tiendra au Centre Pompidou, à Paris, du 17 octobre 2018 au 25 février 2019. -
Cet ouvrage sur l'âge d'or danois est une invitation à découvrir un courant pictural singulier et attachant, sans équivalent alors en Europe. Plus de deux cents oeuvres de peintres phares - comme Eckersberg, Købke, ou Rørbye - illustrent cette période artistique florissante comprise entre 1801 et 1864. Si leurs tableaux témoignent de l'identité politique, économique et culturelle du Danemark au XIXe siècle, ils se distinguent aussi par leurs sujets intimes : réunions familiales, modestes coins de nature, artistes dans leurs ateliers ou en voyage...
À la lumière des recherches effectuées au cours des dernières décennies, cette synthèse inédite propose un nouvel éclairage sur l'âge d'or de la peinture danoise.
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Jean Paul Chambas n'a jamais cessé d'affronter le réel pour en arracher la quintessence et le conduire à son point de rupture, sans s'exiler de la ressemblance. (...) "Je mets beaucoup plus de temps à penser un tableau qu'à le peindre", déclare-t-il. "La peinture doit bouffer le sujet. C'est un combat (...) d'abord une enquête, ensuite le combat".
Gérard Xuriguera Son atelier est un alambic. Il en est le maître de chauffe. On l'a vu ainsi imaginer des chevaux ailés pour emporter un modèle assis sur une chaise, mains liées. Redire inlassablement l'éclair d'une colère dans un visage qui se tourne et une chevelure qui s'envole.
Yves Harté Cette somme de figures tutélaires c'est aussi lui-même, Chambas, comme si ce chapelet de Saint Patron, cette fraternité à travers les arts, à travers les années, devenait un portrait en creux, une sorte de statue intérieure.
Edouard Baer Un temps proche de la Figuration Narrative, de la Nouvelle Figuration et des Nouveaux Réalistes, le peintre Jean-Paul Chambas a travaillé pendant cinq décennies avec les plus grandes institutions à Paris, Mexico ou Sydney, et côtoyé les plus grands noms du théâtre, de la littérature et de la musique.
De la FIAC, où il a exposé à six reprises dans les années 1990, en passant par la création de décors pour le Festival d'Avignon ou la Comédie Française, des oeuvres monumentales dans les métros de Mexico, Paris et Toulouse, ce grand portraitiste n'a eu de cesse de séduire par son fort tempérament et sa rage de peindre.
Ce livre retrace ses cinquante ans de carrière et révèle l'ampleur de son oeuvre gravée.
Publié à l'occasion d'une rétrospective itinérante, il tient lieu de catalogue d'exposition et présente trois chapitres majeurs de sa création : estampes, dessins et peintures.
Les textes de Gérard Xuriguera, Yves Harté, et Edouard Baer nous invitent à décrypter la richesse et la complexité de l'oeuvre d'un grand artiste contemporain français. -
"Je n'essaierai pas de décrire la Tolède que vit le Greco à la fin du seizième siècle. Ces brillantes évocations analogues à des cavalcades historiques, procurent à l'âme peu de profit. Elles ne peuvent nous mener au coeur de notre sujet. Pour nous rendre sensibles les influences morales que subit le Greco, je tenterai, plus modestement d'exprimer mon sincère amour de la ville. Dans Tolède, j'ai vécu une vie toute livrée aux influences du lieu et telle que, dans mon souvenir, certaines de mes heures se plaçant auprès des tableaux du Greco forment une suite à son oeuvre." C'est à un véritable éloge subjectif et un chant passionné pour la cité Tolédane et son peintre le plus enchanteur, que se livre Maurice Barrés. Ce texte qui contribua à la redécouverte d'El Greco à l'orée du XXe siècle est devenu un classique de l'étude d'art poétique, et permet de mieux comprendre le mythe et la manière d'un peintre visionnaire qu'on n'en finit pas de célébrer à travers le monde.
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Des grands nus aux célèbres portraits, la vie tourmentée de Modigliani, « l'ange au visage grave ». Une présentation de la vie de l'artiste, avec 50 chefs-d'oeuvre. Une table chronologique, les fiches techniques des oeuvres, une brève anthologie critique et les conseils bibliographiques, en 96 pages en couleurs.
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Les chefs-d'oeuvre de l'artiste qui a mis à nu les passions les plus inquiétantes de l'homme contemporain. Une présentation de la vie de l'artiste, avec 50 chefs-d'oeuvre. Une table chronologique, les fiches techniques des oeuvres, une brève anthologie critique et les conseils bibliographiques, en 96 pages en couleurs.
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Kent Monkman : la belle et la bête ; beauty and the beast
Catherine Bedard, Lee Maracle, Annabelle Ténèze, Marie-Paule Imberti
- Skira Paris
- 30 Mai 2018
- 9782370740854
Cinq oeuvres originales de Kent Monkman.
À l'occasion de la réouverture du Centre culturel canadien à sa nouvelle adresse rue du Faubourg Saint-Honoré en mai 2018, l'artiste Kent Monkman réalisera cinq peintures ancrée dans l'histoire du pays pour ce nouvel espace. En mettant en parallèle les peintures classiques qui inspirent les tableaux de l'artiste, ainsi que des objets amérindiens provenant du Musée des Confluences, le catalogue proposera une réflexion sur la subversion des images opérées par Kent Monkman.
De descendance crie et irlandaise, l'artiste canadien aborde souvent dans son travail la relation de pouvoir qui existe et a existé entre les communautés blanches et autochtones, depuis l'arrivée des premiers colons dans le grand Nord. Les thèmes du colonialisme, de l'acculturation forcée, de la xénophobie et de l'homophobie y sont traités avec irrévérence et parfois humour, afin d'établir un dialogue autour de l'identité canadienne.
L'ouvrage contiendra également une interview de l'artiste, réalisée spécialement pour l'occasion par la directrice adjointe du Centre culturel canadien, qui permettra au lecteur de mieux comprendre l'oeuvre de Kent Monkman.