D'Archimède à Pasteur, en passant par Marie Curie, Einstein et Schrödinger, cet ouvrage explore à travers 60 expériences clés, les principales théories et méthodes et les grandes découvertes qui ont façonné l'histoire de la science.Accessible, concis et richement illustré, le livre nous explique les quand, comment et pourquoi de la découverte et de la recherche scientifique.Un concentré de sciences.
Pourquoi les sciences modernes n'avancent-elles que sur un mode guerrier : guerre du scientifique contre ses concurrents, du savant contre le « charlatan », du « nouveau » contre l'« ancien » ? Pourquoi les sciences s'affirment-elles sous le jour le plus faux : triomphe d'un savoir enfin objectif, neutre et désintéressé, produit par une démarche méthodique, humble et sereine ? Et pourquoi quand les scientifiques disent leurs rêves et leurs ambitions, est-ce si souvent la spéculation arrogante et la polémique qui s'expriment ? Pourquoi, par exemple, la physique moderne est-elle habitée par la conviction qu'elle seule peut percer l'énigme de ce monde, énigmatiquement intelligible comme l'a dit Einstein ? Peut-on répondre à ces questions sans insulter les passions des scientifiques mais d'une manière qui leur permette d'échapper à « la passion moderne de disqualifier toute pratique qui ne souscrit pas à l'affirmation d'un monde unique » ?
C'est pour répondre à ces questions qu'Isabelle Stengers revisite quelques grands moments de l'histoire des sciences. Si nul d'entre nous n'a le droit de prétendre représenter le « genre humain » ou d'inventer « une utopie qui vaille pour tous les habitants de la terre », nul n'a non plus le droit de raconter cette histoire des sciences dites modernes comme celle de la découverte d'une réalité qui devrait faire autorité pour tous et toutes. Les passions qui habitent cette histoire ne sont pas arbitraires mais singulières, et c'est cette singularité qu'il convient de cultiver s'il s'agit de nous libérer de l'insupportable tolérance de ceux qui prétendent « savoir » envers ceux qui, disent-ils, « croient ».
Les cosmopolitiques d'Isabelle Stengers nous demandent, selon Donna Haraway, de penser, et de prendre des décisions « en présence de celles et ceux qui en porteront la conséquence ».
Vous vous posez des questions sur le génie ?
Ce livre offre un éclairage novateur sur le potentiel humain.
Il montre que le génie repose sur une combinaison d'ingrédients favorables à la créativité. Celle-ci est présente chez tout un chacun.
Les deux auteurs, spécialistes du haut potentiel et de la créativité, s'appuient sur les travaux de la psychologie scientifique mais aussi sur d'autres disciplines (sociologie, philosophie, histoire de l'art...). Ils décryptent les études de cas de génies dans de multiples domaines et vous offrent des conseils pour développer votre propre potentiel.
Nourri des dernières théories et études, ce livre vous permettra de prendre conscience de votre talent afin de réveiller la part de génie créatif qui sommeille en vous et faire ainsi grandir votre vie !
Un ouvrage essentiel qui interroge les implications philosophiques de la recherche scientifique (notamment en mécanique quantique) et ses conséquences sur le développement de l'humanité.
Qui a pu être assez fou pour avoir eu, un jour, l'idée de faire de la musique avec de l'électricité ? Et comment est-ce possible d'ailleurs ?
Qui se cache derrière ces instruments loufoques, ancêtres des pianos numériques actuels, ces immenses orgues criblés de fils électriques ou ces claviers surréalistes aux notes futuristes, dont les noms insensés - télégraphe harmonique, théâtrophone, Telharmonium, Audion Piano, Ondes Musicales, Orgue B3, Clavivox ou Polymoog - disent déjà la folie ?
Des amoureux du son, très certainement, mais surtout d'immenses inventeurs. Ils s'appellent Edison, Cahill, Martenot, Mathews, Moog ou encore Zinovieff et Kakehashi, ils sont américains, anglais, français, russes ou japonais, et ils ont en commun un esprit insatiablement curieux et créatif, un amour des circuits électriques et des notes harmoniques, et une vision révolutionnaire de la musique. Ils vont changer le visage du son en nous faisant passer, en près d'un siècle et demi, du piano acoustique aux bijoux technologiques d'aujourd'hui.
De 1870 à nos jours et du premier microphone au dernier synthétiseur, de l'ampoule aux écrans plats, Laurent de Wilde nous emporte dans la formidable épopée du son en retraçant les incroyables destins de ces magiciens. A travers cette galerie de portraits truculents, c'est toute l'histoire du XX e siècle que l'on revit au rythme des avancées de la modernité et de leurs milliers d'inventions (de la radio à Internet, du phonographe au microprocesseur), à mesure que l'on plonge dans l'univers impitoyable de la musique, où la course aux brevets et la concurrence font rage.
Les Grecs ont découvert la sphéricité de la Terre, ont su calculer sa circonférence, ont tracé les premières cartes du monde, mais tout ce savoir s'est perdu au Moyen Âge latin, ignorant et étouffé sous le poids d'une Église conservatrice et omnipotente, pour laquelle seule l'idée d'une Terre plate était compatible avec les Écritures. Il fallut attendre les grands navigateurs - Christophe Colomb, Vasco de Gama et Fernand de Magellan -, ainsi que Copernic au XVIe siècle et Galilée au XVIIe siècle (qui le payèrent cher) pour rétablir enfin, par la raison et les observations empiriques, le caractère sphérique de la Terre.
Autant de contre-vérités que Violaine Giacomotto- Charra et Sylvie Nony dénoncent, textes à l'appui, dans un essai concis et didactique. Après un point précis sur les théories grecques antiques relatives à la forme de la Terre, les autrices analysent la transmission de ces savoirs au Moyen Âge, directement depuis le grec ou ensuite par la médiation de l'arabe et du syriaque. Elles nous proposent de lire avec elles les Pères de l'Église mais aussi les manuels et encyclopédies rédigés tout au long du Moyen Âge et utilisés pour l'enseignement dans les écoles cathédrales puis dans les universités, à partir du XIIIe siècle.
Une fois clairement établi que l'idée de la sphéricité de la Terre n'a jamais disparu des cercles éduqués pendant tout le Moyen Âge, pas plus qu'elle n'a suscité l'ire de l'Église, l'ouvrage étudie l'origine du mythe, les arguments de ses partisans et les raisons de son succès. Cette partie nous conduit sous la plume des philosophes des Lumières et des historiens du XIXe siècle, à mesure que le positivisme et la laïcisation de la science gagnent du terrain.
Dans une enquête inédite sur les terres du spiritisme, l'auteur nous mène de la tombe d'Allan Kardec au culte des âmes du Purgatoire. De Rome à Paris, en passant par le Vietnam et l'Écosse, il interroge les archives et les adeptes de ceux qui refusent de voir la mort comme une inéluctable fin.
Pourquoi les spectres, les fantômes ou les revenants continuent-ils de passionner ? Comment la science a-t-elle tenté d'enregistrer le son des morts, de photographier les fantômes ou les pensées ? Quel a été le rôle des médiums dans cette communication d'outre-tombe, entre sincérité et escroquerie ? Comment le surnaturel, qui défiait initialement la science, est-il devenu lui-même, au cours du XIXe siècle, un véritable objet d'étude ? Et surtout, à qui profitent les revenants et leurs manifestations ?
Cette histoire du surnaturel est une invitation à voyager dans l'autre monde, à la rencontre de ceux qui croient aux fantômes, ceux qui réfutent leur existence, et ceux qui cherchent la vérité.
Qui aurait imaginé, il y a vingt ans à peine, qu'un smartphone saurait reconnaître un visage ou qu'on guérirait l'hémophilie par thérapie génique ? Que des robots pilotés depuis la Terre sillonneraient la planète rouge ou qu'on verrait le cerveau en action grâce à l'IRM ?
Les révolutions scientifiques bouleversent notre quotidien sans que nous en ayons toujours conscience : c'est à ce récit exaltant que nous invite ce livre. Pour retracer les épopées qui ont « fait » la science moderne, Fabienne Chauvière, productrice de l'émission « Les Savanturiers » sur France Inter, a réuni les plus grands chercheurs qui exposent leurs découvertes au fil des pages.
Génome, cerveau, intelligence artificielle, météo, Big Bang, physique quantique, etc. : et si la grande aventure de la science vous était contée ?
Avec la participation de: Julien Bobroff, Emmanuel Bocrie, Norin Chai, Georges Chapouthier, Laurent Cohen, Françoise Combes, Axel Kahn, Valérie Masson-Delmotte, Marylène Patou-Mathis, Francis Rocard, Brigitte Senut et Cédric Villani.
Anaximandre, né voici vingt-six siècles dans la cité grecque de Milet en Anatolie, était le disciple de Thalès. Moins connu que son illustre prédécesseur, il est pourtant à l'origine de l'immense bouleversement conceptuel qui donna naissance à la science. De l'observation perspicace du mouvement des étoiles, il tira la conclusion que la Terre ne repose sur aucun support solide, colonnes ou tortue, comme toutes les civilisations l'avaient cru jusqu'alors. Pour Anaximandre, et pour l'humanité à venir, la Terre « flotte » dans le ciel. Le premier, il chercha les causes des phénomènes naturels non pas dans les caprices des dieux, mais dans la nature elle-même. Plus important encore, il initia le processus de révolte savante qui est la démarche de la science : construire sur le savoir acquis, mais remettre toute vérité en doute. Un des grands physiciens de notre temps, Carlo Rovelli, propose dans ce livre une réflexion sur la pensée scientifique et une lecture originale de la nature de cette pensée. Il en éclaire l'irréductible originalité, sa capacité de redessiner sans cesse l'image du monde, à l'oeuvre chez Anaximandre comme chez Newton, chez Einstein et jusqu'à la gravité quantique.
Que serait Michel Foucault sans ses bibliothèques, Galilée sans sa lunette, Jules Maciet sans ses ciseaux, James Prescott Joule sans sa science tactile des températures, Jean Antoine Nollet sans ses expériences mondaines, Pascal sans sa machine arithmétique, Jean Piaget sans son bureau-collection de coquillages, Umberto Eco sans ses déambulations ou encore Marcel Jousse sans ses basculements de chaise ?
Ces savants et scientifiques le montrent : manipuler, observer, ordonner, hiérarchiser, catégoriser, sélectionner, citer ne sont pas des actes uniquement mentaux, intellectuels, discursifs, ils sont aussi pleinement matériels. Ils se déploient dans des lieux dédiés (bibliothèques, laboratoires, observatoires). Ils impliquent des objets et des instruments qui ont été pensés, inventés, fabriqués, pour être manipulés. Ils imposent des gestes, produisent des habitudes corporelles, convoquent des sensations.
Voir les savoirs de la sorte, en prenant en compte cette matérialité, c'est ouvrir la boîte noire de l'ordinaire des manières de faire science, hier et aujourd'hui.
Comment peut naître la certitude au sein d'un phénomène incertain ? Cette question paradoxale, qui fut posée très tôt dans le cadre particulier des jeux de hasard, devint la pierre fondatrice de plusieurs composantes majeures des mathématiques. Parmi celles-ci, le calcul des probabilités, dont les travaux de base remontent au XVIIe siècle, eut un développement contemporain fulgurant du milieu du XXe siècle à nos jours. En exposant les probabilités dans le contexte historique de leur invention, Paul Deheuvels nous invite à en comprendre la logique, tout en prenant conscience de leur universalité.
Comment est morte Lucy, notre ancêtre commun ? Pourquoi et comment le corps de Saint Louis a été dispersé à travers le monde ? Que nous apprend l'étude du cerveau de Descartes ? Est-ce que Balzac a été tué par sa folie créatrice ? Hitler s'estil suicidé dans son bunker en mai 1945 ?
L'Histoire est pleine de mystères, c'est peut-être ce qui fait son charme... Les résoudre est une aventure passionnante qui s'étend sur plusieurs siècles. N'étant plus une discipline monolithique, l'Histoire voit désormais s'étendre son champ d'action tandis qu'elle s'enrichit de rapports fructueux avec d'autres sciences humaines et fondamentales : anthropologie physique, ethnologie, archéologie, biologie. La récente apparition de la paléopathologie - cette médecine appliquée aux cadavres anciens - a permis de réelles avancées dans le domaine des connaissances et a même contribué à résoudre des "énigmes historiques" depuis longtemps insolubles.
A travers ces cas médico-historiques, dont beaucoup ont peuplé nos manuels scolaires, c'est une nouvelle façon d'écrire et d'appréhender l'Histoire qui s'ouvre devant nous.
L'histoire des sciences nous montre que si la logique et le raisonnement sont pour beaucoup dans les grandes découvertes scientifiques, le hasard et l'erreur interviennent également dans bon nombre d'entre elles.
À côté des plus célèbres comme celle de la radioactivité, cet ouvrage présente plusieurs exemples méconnus de hasards et d'erreurs ayant favorisé ou empêché leur réalisation.
On y découvrira ainsi d'heureux hasards, comme par exemple celui qui permit à Archimède d'énoncer son célèbre principe, mais, aussi de malencontreux, comme celui qui priva Ampère de la découverte de l'induction électromagnétique.
On y trouvera également d'heureuses erreurs, comme par exemple celle de Ptolémée qui conduit Christophe Colomb à la découverte de l'Amérique, et, aussi de malencontreuses, comme l'inavouable erreur qui amena Henri Poincaré à la découverte du chaos déterministe.
Les mesures sont centrales dans le fonctionnement de nos sociétés?: pas de transaction commerciale sans entente sur la quantité des marchandises achetées, pas de chemins de fer sans une commune mesure du temps... Partager un même système de mesure instaure confiance et fiabilité des relations et des transactions.
Jusqu'au XIXe?siècle, l'hétérogénéité domine?: un pied mesurait ainsi 32,482?cm à Paris, 34,25?cm à Lyon, 51,38?cm dans le Piémont. Le système des poids et mesures unifié est d'abord le fruit de la Révolution française, mais il se veut, dès l'origine, universel. Il diffuse à l'étranger, et devient un objet diplomatique. Depuis 1889, les pays signataires d'une Convention générale des poids et mesures partagent un même système, le Système International d'Unités, et se réunissent tous les quatre ans, pour en étendre, ou améliorer, les définitions.
La dernière redéfinition, en 2018, a opéré une véritable révolution?: quatre des principales unités sont désormais basées sur des constantes fondamentales de la physique. La valeur d'un kilogramme n'est ainsi plus définie à partir de l'emblématique étalon de platine, mais à partir de la constante de Planck qui régit le monde quantique.
Pourquoi et comment une convention entre États signée il y a plus de 130 ans a-t-elle pu mettre la physique quantique au coeur du Système International d'Unités?? Comment ce système s'est-il imposé sur toute la planète et dans tous les domaines d'activités?? Quelles conséquences cela a-t-il dans notre quotidien??
Cet ouvrage revient sur l'histoire, les difficultés scientifiques et les implications de la question de la mesure depuis plus de 200 ans, mais aussi sur ses enjeux contemporains scientifiques, économiques et politiques.
Malgré leur austérité, les équations ont joué un rôle déterminant dans la création de ce qui fait le monde, de la cartographie au positionnement par satellite, de la musique à la télévision, de la découverte de l'Amérique à l'exploration des lunes de Jupiter. L'auteur propose d'en découvrir 17 avec leur contexte historique et leur utilité
Pour les savants tout au long du Moyen Âge, c'est la tradition scientifique grecque, incarnée par Aristote, Euclide, Archimède, Ptolémée ou encore Galien, qui faisait référence, ce qu'on appelle depuis les « sciences anciennes ».
Mais à partir des années 1600, moment où sont inventés de nouveaux instruments permettant de voir des objets jusque-là invisibles à l'oeil nu (télescope, microscope...), les scientifiques vont s'employer à mesurer et à faire des expériences de façon beaucoup plus systématique. La révolution scientifique « moderne » est en marche !
Et depuis 1800, les disciplines et les spécialités n'ont cessé de se multiplier, fondées de plus en plus sur des instruments coûteux et une forte division du travail. Les universités deviennent alors les lieux privilégiés de la recherche et de la formation de chercheurs.
C'est cette fabuleuse histoire que retrace Yves Gingras, une histoire faite d'évolutions et de révolutions, mais aussi de tâtonnements, de hasards et d'intuition...
L'ouvrage constitue une synthèse unique sur les cadrans solaires, qui s'adresse aussi bien aux spécialistes les plus exigeants comme aux curieux qui souhaitent découvrir l'histoire d'un instrument qui remonte aux débuts de l'astronomie.
Alors que de l'Antiquité environ 700 cadrans solaires sont connus et conservés dans les musées, la France compte à elle seule plus de 32 000 cadrans construits entre le Moyen âge et aujourd'hui, et comme dans toute l'Europe, la très grande majorité de ces instruments de l'ombre fonctionne encore sur les églises, dans les jardins, sur les bâtiments publics et les maisons privées.
Dans Une histoire de la gnomonique en Occident, Denis Savoie rappelle l'héritage de la gnomonique gréco-romaine puis examine les rares réalisations médiévales qui traduisent le net recul de l'astronomie en Occident. Mais à la fin du Moyen âge et au début de la Renaissance s'amorce un profond changement dans la mesure du temps, avec l'apparition des horloges mécaniques et l'abandon des heures antiques. Le développement des mathématiques, la diffusion des premiers ouvrages imprimés au XVIe siècle, l'augmentation de la précision des cadrans sur lesquels se règlent désormais les horloges, contribuent à massivement diffuser ces instruments qui vont pour longtemps rester la seule façon de connaître l'heure dans les villes et les campagnes. Les cadrans solaires deviennent un domaine de recherche inépuisable et il s'en construit de nombreux types, des portables luxueux de poche jusqu'aux méridiennes dans les cathédrales. Même si le XIXe siècle les relègue au second plan, les cadrans solaires n'ont jamais cessé d'être des objets d'arts souvent ornés de devises mais aussi des instruments pédagogiques indispensable à la compréhension des mouvements du Soleil.
Si l'hôpital est un lieu familier à tous, son fonctionnement et les règles qui gouvernent cette institution sont mal connus. C'est que l'hôpital a de multiples missions et de nombreux visages : centre de référence des techniques médicales, lieu de recherche et d'enseignement ou encore espace de prévention et d'éducation à la santé, il est aussi un hôtel qui accueille des patients toute l'année, une entreprise au personnel nombreux dont les fonctions et statuts sont variés, un bâtiment civil aux normes d'hygiène et de sécurité innombrables, une institution, ouverte 24 heures sur 24, accueillant toutes les détresses...
Alors que les réformes succèdent aux réformes, Jean de Kervasdoué nous aide à mieux comprendre les enjeux universels de l'organisation hospitalière et la particularité des choix français. Ils ont des conséquences économiques, sociales, politiques, scientifiques et techniques mais surtout éthiques.
Les chiffres sont implacables : la moitié des titulaires d'un baccalauréat scientifique sont des femmes. Mais elles ne représentent que 28 % des chercheurs, un tiers des ingénieurs et encore moins dans certaines spécialités de type mathématiques et informatique. Pire : les femmes étaient jusqu'à peu totalement absentes des prix scientifiques internationaux et le grand public, lui, n'en connaît qu'une seule, Marie Curie.
La recherche scientifique et les entreprises technologiques seraient-elles plus efficaces si davantage de femmes s'y engageaient, à en croire le lien chaque jour réaffirmé entre « mixité » et « performance » ?
Encore faut-il connaître les raisons qui expliquent une si faible présence féminine dans certains domaines. S'agit-il vraiment des maux toujours évoqués, à savoir un cursus scientifique difficile à concilier avec un désir de maternité, des préjugés qui contaminent jusqu'au corps enseignant et, plus généralement, un sexisme généralisé ? Responsables politiques et monde associatif ont-ils déclaré une guerre sans merci contre tous ces maux ?
Ne serait-ce pas plutôt le non-attrait naturel des femmes pour certaines sciences et leur envie d'y échapper si elles en ont l'opportunité ?
L'Histoire des plus grandes pionnières de la recherche. Les femmes chercheuses dans les laboratoires et travaillant comme ingénieurs dans les entreprises sont monnaie courante aujourd'hui. Il n'en a pas été ainsi pendant des siècles, puisque la recherche était avant tout réservée aux hommes. Qui sont donc celles qui sont parvenues à révolutionner ce stéréotype et ont permis à la science de progresser ? Nous connaissons tous le travail de Marie Curie sur le radium mais connaissez-vous... Émilie du Châtelet et la gravitation des corps Sophie Germain et les nombres premiers Ada Lovelace et la programmation des ordinateurs Antonia Maury et la classification des étoiles Eleanor Ormerod et l'invention des pesticides Nettie Stevens et la détermination chromosomique du sexe Ida Noddack et la fission nucléaire Jenny Pickworth et la chimie du cancer ? Depuis l'Antiquité grecque jusqu'au XXIe siècle, l'auteur a mis en avant plus d'une quarantaine de femmes ayant contribué au progrès des connaissances humaines. Voici un bel hommage à la féminité là où certains ne l'attendent pas.
Scientifica : qui produit de la connaissance, en latin. Historica : qui produit un récit. Jadis réservés aux érudits, ces récits de connaissance que sont les écrits scientifiques sont aujourd'hui accessibles au plus grand nombre. La langue écrite fut ainsi le formidable instrument qui nous permit d'accroître et de partager notre compréhension de l'univers et de nous-mêmes. À travers un panorama exceptionnel des ouvrages qui ont façonné notre savoir, ce livre superbement illustré retrace l'histoire des idées, des croyances et des découvertes scientifiques, mais aussi des supports qui les ont diffusées. Tablettes d'argile, premiers textes imprimés, rouleaux de papyrus ou codex : découvrez ou redécouvrez les oeuvres fondamentales qui ont marqué le développement de la connaissance scientifique. Du Corpus hippocratique à La Relativité, d'Einstein ; des Éléments d'Euclide au Traité de radioactivité de Marie Curie, en passant par le De Natura Rerum de Lucrèce, le Dialogue sur les deux grands systèmes du monde de Galilée, les manuscrits de Léonard de Vinci, les Principes mathématiques de la philosophie naturelle d'Isaac Newton, le Systema Naturae de Linné, De l'origine des espèces de Darwin mais aussi les textes majeurs de scientifiques d'aujourd'hui tels qu'Oliver Sacks, Stephen Hawking, Carlo Rovelli ou Neil deGrasse Tyson, laissez-vous conter la fabuleuse histoire des sciences...
La question de l'énergie et de ses crises sature l'actualité, les médias, comme les agendas politiques. Grand défi du présent, elle modèle nos modes de vie et nos rapports au monde à l'heure du triomphe du numérique, de l'électrification totale et du changement climatique.
Longtemps, l'histoire de l'énergie a été ramenée à l'essor de la puissance rendu possible par le progrès technique, à un processus linéaire qui verrait les sociétés humaines maîtriser toujours plus leur environnement pour en extraire des ressources indispensables à leur fonctionnement.
Mais ce récit rassurant, qui n'a cessé d'accompagner la modernité, se fissure désormais à l'âge des crises globales et des inégalités béantes. La croyance dans l'abondance énergétique et la quête de puissance infinie qui la porte se heurtent aux limites planétaires, en dépit des utopies abstraites qui continuent de promettre l'énergie abondante et gratuite pour tous.
Cet ouvrage novateur retrace ces débats sur deux siècles en proposant une contre-histoire de l'énergie à l'époque contemporaine, depuis l'entrée dans l'ère industrielle et sa dépendance croissante aux combustibles fossiles. Ce faisant, il souhaite contribuer à l'avènement d'un autre système énergétique, plus sobre et durable, plus conforme aussi à la fragilité du monde, chaque jour plus apparente.
Sans le calcul infinitésimal, il n'existerait ni téléphone portable, ni GPS. Nous n'aurions pas découvert l'ADN, pas plus que Neptune, et jamais quitté la Terre pour voyager dans l'espace. S'il impressionne par sa puissance, le principe du calcul infinitésimal est pourtant celui de la simplicité: pour résoudre un problème complexe, il suffit en effet de le décomposer en une infinité d'éléments plus simples. L'assemblage du nombre infini de solutions apportera alors comme par miracle la réponse recherchée. Puissance infini retrace l'évolution du calcul infinitésimal depuis Archimède jusqu'aux percées actuelles en matière de théorie du chaos ou d'intelligence artificielle. Cette formidable saga scientifique et humaine, jalonnée de noms illustres comme ceux de Pythagore ou de Fourier et accessible à tous, laissera ses lecteurs émerveillés du monde. Cet essai a connu un large succès outre-Atlantique dans sa version originale. Il a été nominé par la Royal Society of London comme l'un des meilleurs livres scientifiques grand public jamais publiés.
La Science en un instant rassemble toutes les connaissances scientifiques majeures en un seul volume. Chaque page est consacrée à un point essentiel et résume les faits les plus importants de manière concise, claire et visuelle, ce qui signifie que vous pouvez devenir un expert... en un instant. De Copernic à Curie, de la gravité au changement climatique, de la bombe atomique à la Station spatiale internationale, chaque personnage clé, découverte ou invention est expliqué avec un texte et des graphiques succincts et vivants.
Parfait pour celles et ceux qui ont soif de connaissance et qui manquent de temps, ce guide graphique rend la science captivante et enfin accessible. Tout ce que vous devez savoir - et plus - est ici.