La diversité des cultures, la place de la civilisation occidentale dans le déroulement historique et le rôle du hasard, la relativité de l'idée de progrès, tels sont les thèmes majeurs de Race et histoire. Dans ce texte écrit dans une langue toujours claire et précise, et sans technicité exagérée, apparaissent quelques-uns des principes sur lesquels se fonde le structuralisme.
Ce dictionnaire, d'une ampleur et d'une ambition sans équivalent, rassemble, sous la direction de Jean-Claude Monod, les éléments d'une pensée et d'une vie qui se trouvèrent au point de convergence, et parfois de friction, de nombreuses disciplines - philosophie, anthropologie, linguistique, sociologie, mythologie comparée, histoire de l'art, poétique... - et de plusieurs continents - Europe, Amériques du Sud et du Nord, Asie... L'oeuvre de Claude Lévi-Strauss transforma en profondeur non seulement les sciences sociales du xxe siècle, mais le regard que nos sociétés portent sur « les autres », d'abord sur ces peuples qu'on appela longtemps - avant Lévi-Strauss, justement - « primitifs » et, par là, sur nous-mêmes.
L'ouvrage parcourt l'intégralité des livres du grand anthropologue, les concepts qu'il a marqués de son empreinte, et nous éclaire aussi sur les rencontres qui ont été déterminantes dans son existence intellectuelle et personnelle. Sa vie est traitée comme un « fait biographique total » où les noms des maîtres et des collaborateurs, des lieux et des textes, des peuples et des notions sont autant d'entrées vers une oeuvre-monde.
Riche de multiples contributions françaises et étrangères, ce volume montre combien la pensée de Lévi-Strauss est animée par une quête de « sagesse » pratique visant à réformer notre civilisation et à réorienter le cours de nos sociétés. Ses réflexions engagent non seulement une idée de l'humanité - dans son unité et ses différences, dans ses liens vitaux avec la nature -, mais une conscience aiguë des conditions précaires de sa survie.
« Il y a maintenant presque huit ans, je me suis retrouvée de façon inattendue éperdument amoureuse d'une chienne rouge piment que j'ai appelée Cayenne. » C'est en partant des gestes les plus ordinaires du quotidien et non pas de grands principes que Donna Haraway nous invite à penser notre relation aux espèces compagnes. Ces espèces avec lesquelles nous « partageons le pain », depuis les micro-organismes qui nous peuplent jusqu'aux animaux de compagnie. Cet enchevêtrement nous conduit auprès de bouledogues français à Paris, à des projets concernant les prisonniers du Midwest, à des analyses coûts-bénéfices dans la culture marchande autour des chiens, à des souris de laboratoire et des projets de recherche en génétique, sur des terrains de baseball et d'agility, auprès de baleines munies de caméras au large de l'Alaska, sur des sites industriels d'élevage de poulets, etc.
Il s'agit ici non pas de domestication, de contrôle ou de rachat de la dette mais de contact. Quelle est la valeur ajoutée du contact ? Que nous apprennent à sentir et à faire les « zones de contact » ? Loin de tout retour romantique à une rencontre sauvage, dénuée d'intérêts et de contamination biopolitique, prendre soin du contact entre espèces « entraîne » à un perpétuel zigzag entre ce qui nous affecte, nous rattache, nous rend interdépendants, simultanément robustes et vulnérables.
Héritière de la tradition des voyages, des découvertes et des explorations - des conquêtes aussi -, l'ethnologie est une discipline jeune mais qui n'a pas cessé de redessiner les frontières de son territoire d'étude. Si son champ d'analyse s'est longtemps limité aux sociétés dites « primitives », laissant à d'autres disciplines le soin d'élaborer une connaissance du monde occidental moderne, les transformations politiques et sociales radicales du XXe siècle l'ont conduite à une profonde remise en cause de son approche, au point que fut parfois claironnée la « fin de l'ethnologie »...
Aujourd'hui pourtant, le regard de l'ethnologue, en se portant sur de nouvelles thématiques, n'a rien perdu de son acuité car il interroge le « vivre-ensemble » : comment se construisent et se disent des manières d'être ensemble ? Comment des individus se reconnaissent-ils en des collectifs distincts les uns des autres ?
Rsoudre les nigmes poses par les rgles du mariage aux ethnologues, notamment celle de la prohibition de l'inceste, telle est la tche que se proposaient initialement Les Structures lmentaires de la parent. Les deux chapitres introductifs, objets de la prsente dition, n'en abordent pas moins des questions philosophiques cruciales : o finit la nature et o commence la culture ? quelles sont les parts respectives de chacune en l'homme ? comment l'homme se distingue-t-il, sous ce rapport, de l'animal ?C'est ainsi du point de vue de l'ethnologie que le texte de Claude Lvi-Strauss apporte matire et mthode la rflexion philosophique.
Maléfices, conjurations, sorcellerie, communication avec les esprits, voyance, télépathie : cet essai qui relate d'innombrables pratiques de magie, repose sur une documentation ethnologique de premier plan. Mais son importance, soulignée par des esprits aussi éminents que Benedetto Croce ou Mircea Eliade, tient à l'attitude originale de l'auteur face au problème des pouvoirs magiques, de leur réalité et de leur signification culturelle. Au refus des positivistes, au désintérêt des ethnologues, comme aux illusions qu'ont pu entretenir la parapsychologie et l'irrationalisme, de Martino réplique par une interprétation historique qui assigne à la magie sa place dans le développement de l'esprit humain : celle d'une culture où l'homme doit encore accomplir un effort intellectuel et spirituel pour s'affirmer et s'imposer au monde.
Germaine Tillion nous démontre que l'oppression des femmes sévit aussi bien dans les pays chrétiens que musulmans et qu'aucun n'a su totalement repousser cet héritage de la préhistoire et du paganisme. Le pire est que cet asservissement ne profite à personne : l'aliénation des femmes aliène les hommes et appauvrit dramatiquement les régions où elle pèse le plus. Il aura fallu qu'une ethnologue célèbre remonte jusqu'aux origines de l'humanité, se fonde sur ses travaux scientifiques, interroge sa mémoire pour que nous soyons propulsés, incidemment, à l'avant-garde d'un féminisme jusque-là trop empêtré dans l'inventaire de ses différences pour analyser le mal commun qui frappe à la fois l'oppresseur, sa victime et la civilisation qui les porte.
Germaine Tillion (1907-2008) :
Ethnologue et historienne, elle a notamment publié au Seuil Ravensbrück (1973 et 1988), Il était une fois l'ethnographie (2000), Combats de guerre et de paix (2007) et Fragments de vie (2009).
En 1543, les Portugais sont les premiers Européens à découvrir le Japon, où ils nouent aussitôt des liens commerciaux.
François Xavier y implante dès 1549 une mission jésuite. En 1597, commencent les premières persécutions. Le "siècle chrétien" s'achève tragiquement dans les années 1640-1650 : le pays se referme alors sur lui-même, et interdit son territoire à toute présence étrangère jusqu'en 1868. Le père jésuite Luís Fróis, qui résida plus de trente ans dans l'archipel nippon, fait en 1585 une description comparative des moeurs japonaises et européennes.
Série d'instantanés qui décrivent les principaux aspects de la vie quotidienne, ce texte est aussi extraordinairement moderne, presque oulipien. Souvent très drôle, il développe un discours imprévu sur nous et les autres, tout au long de notations regroupées en chapitres sur les hommes, les femmes, les chevaux, les enfants, la religion, les armes, les maladies, la musique, les navires, etc.
« On aura beau, en passant les cultures par les bains de couleur de l'étude, parvenir à en révéler les belles architectures, on ne pourra jamais vraiment savoir tout ce qui se trame dans leurs entrailles de lumière, rien de ces vies innombrables, de leurs drames inconcevables par où l'espèce humaine embrasse totalement son corps de vérité. Tout ce que l'on peut faire, c'est parcourir cette chair, ces hameaux, ces rizières, et chanter avec ceux qui ont le coeur à chanter. » Rémi Bordes.
« En choisissant d'écrire la chronique quotidienne de sa vie népalaise, mélange d'observation savante et de récit souvent drolatique des aventures d'un jeune homme apprenant à vivre la vie des autres, Rémi Bordes fait le pari de l'immensité. » Florent Georgesco, Le Monde.
« Au plus proche du mystère lumineux de l'humain. » Jean-Marc Porte, Trek Magazine.
Édition revue par l'auteur.
Inclus deux cahiers photos.
Pierre Clastres et les Indiens Guayakis, qui mangent leurs morts et connaissent donc le vrai goût de l'homme ; Marcel Griaule qui croit rencontrer Hésiode en Afrique, et cueillir le récit des origines sur les lèvres d'un vieillard aveugle ; Georges Dumézil et les peuples de l'Antiquité, dont les histoires et les croyances sont parvenues jusqu'à nous grâce aux textes, comme dans une migration des âmes qui aurait laissé des traces ; l'Éthiopie enfin, qui a gardé de son histoire des archives qui sont parmi les plus vieilles de l'humanité : ces expériences sont l'occasion de revisiter le musée de l'homme dont chacun d'entre nous est le fondateur et le gardien, mêlant ses souvenirs personnels à ceux des voyageurs et des peuples disparus, à la merci d'une mémoire qui refait sans cesse l'inventaire...
Un musée où les morts se mettent à parler, où les vivants échangent leurs rôles et leurs masques, redisent les anciennes légendes en les interprétant, relancent l'imaginaire en s'inventant des origines, comme de vieux enfants parfois trop crédules.
Ce qui permet de vérifier qu'il existe une autre communauté que celle du sol ou du sens - la communauté des hommes qui se souviennent des mêmes récits.
Parue en 1928, la Morphologie du conte est à l'analyse structurale du récit ce que le Cours de Saussure est à la linguistique : la source d'inspiration. Cent contes de fées russes permettent à Propp d'identifier une matrice dont tous les autres sont issus. Reconnaissant en lui son précurseur, Lévi-Strauss évoque son « immense mérite » et ses « intuitions prophétiques ».
La présente traduction est la première à suivre l'édition russe définitive de 1969 ; s'y ajoutent une étude complémentaire de Propp, « Les transformations des contes merveilleux », et un essai de E. M. Mélétinski qui recense les échos suscités par ce livre dans le monde entier.
Premier ouvrage de Claude Lévi-Strauss, Le totémisme aujourd'hui a marqué un tournant, silencieux mais décisif, dans l'ethnologie. Non seulement le concept de totémisme y a été déconstruit, mais l'approche évolutionniste s'est effacée au profit d'un nouveau paradigme structuraliste.
Claude Lévi-Strauss évalue la pertinence du concept de totémisme pour désigner des groupes sociaux mettant en place une dynamique précise de continuité entre l'homme et la nature. Son postulat est le suivant : le totémisme est une illusion. Le terme de « totémisme » est une fabrication des ethnologues dans le but de déplacer ces phénomènes - aussi fascinants que dérangeants - hors de leur propre société. L'anthropologue ne s'en tient pas là : il veut comprendre les raisons de cette chimère. Revenant sur l'ensemble des recherches menées sur ce sujet, et étudiant les mêmes tribus aborigènes australiennes qui ont servi à élaborer ces théories, il redéfinit les contours de la notion de totémisme, la confronte aux phénomènes qu'il observe, pour finalement la dissoudre. En signant la fin du totémisme et des théories animalistes, il marque l'avènement du paradigme structuraliste dans l'étude des sociétés humaines et des rapports entre individus.
Après L'Ethnologie de la chambre à coucher et celle de la porte, l'auteur nous invite à nouveau à nous regarder nous-mêmes dans une de nos occupations les plus répandues lorsque l'on parle du travail aujourd'hui, à savoir : être au bureau.
Du moine bénédictin au jeune cadre contemporain, de la société du bureau de Napoléon au bureaucrate kafkaïen, du pupitre du copiste au nomadisme numérique du co-working, ce livre est un voyage dans ce qui fait du bureau et du travail sédentaire le centre du développement de nos sociétés modernes.
Toujours avec humour, sensibilité et une connaissance encyclopédique, Pascal Dibie, en ethnologue, nous fait remonter dans notre histoire et réussit, sans que l'on se rende vraiment compte, à nous faire prendre conscience de la complexité réelle et déterminante de nos vies assises : une aventure de plus de trois siècles partagée au quotidien par cinq milliards de personnes dans le monde (oui, dont vous) !
Le célèbre primatologue et biologiste américano-néerlandais, auteur de L'Âge de l'empathie (Babel n° 1062), livre un essai passionnant sur les origines de la morale humaine. Tissant son texte de récits issus de l'observation du règne animal et d'analyses philosophiques éclairantes, Frans de Waal cherche à démontrer que notre sens moral, loin d'être un simple produit de la religion, serait en fait enraciné en profondeur dans notre héritage animal.
S'interrogeant sur les structures particulières de la langue, l'auteur parvient à cerner et à expliquer les modalités du fonctionnement de l'identité japonaise : le double visage du moi, fondé sur le goût pour l'ambivalence des choses, la contradiction, le secret.
Ambivalence au coeur de la relation dynamique omote et ura, l'endroit et l'envers, deux notions à la fois contraires et complémentaires de la langue japonaise. L'endroit et l'envers peut être le visage qui révèle ou masque l'esprit, la parole qui traduit ou travestit la pensée.
Doi Takeo puise ses exemples dans la littérature, convoquant Sôseki, Shakespeare, Andersen ou Orwell à l'appui de ses thèses. Car cet essai est aussi une rêverie littéraire d'un humaniste romantique.
« La première fois qu'un homme ashaninca m'a dit que les propriétés médicinales des plantes s'apprenaient en absorbant une mixture hallucinogène, j'ai cru qu'il s'agissait d'une plaisanterie. » Un anthropologue étudiant l'écologie d'un peuple indigène de l'Amazonie péruvienne se trouve confronté à une énigme : les Indiens, dont les connaissances botaniques sont admirées par les scientifiques, lui expliquent invariablement que leur savoir provient des hallucinations induites par certaines plantes.
Dans une enquête qui s'étale sur dix ans, de la forêt amazonienne aux bibliothèques d'Europe, il réunit suffisamment d'indices pour être convaincu que la réponse à l'énigme se trouve dans l'ADN. Son hypothèse ouvre de nouvelles perspectives sur la biologie, le savoir des peuples indigènes, l'anthropologie et les limites du rationalisme.
Ce livre, déjà traduit en onze langues et vendu à près de 50'000 exemplaires, n'a cessé depuis sa parution d'intriguer le monde scientifique.
Ces Celtic Wonder Tales, première collection de récits d´Ella Young, datent de 1910 et ont été publié en traduction française en 1966. Bien qu´elle continue à écrire de la poésie, c´est surtout avec ces rédactions de légendes irlandaises traditionnelles, illustrés par son amie la militante féministe Maud Gonne, que Young se fait connaître. L´auteure a essayé de s´approcher de ce que devaient être les légendes originales, traditionnellement confiées à la transmission orale, scandés et chantés, puis plus tardivement rédigés - dans les siècles chrétiens-carolingiens - donc bien altérés, chaque copiste y apportant sa petite variante. Ces contes merveilleux décrivent l´origine du monde avec la venue sur la terre d´Irlande des dieux et des Dê Danaans, les attaques des puissances des ténèbres qu´ils subissent, les combats formidables qui s´ensuivent.
Scientifiques, sociologues et philosophes ouvrent une réflexion sur la place de l'histoire naturelle dans les débats qui agitent la société contemporaine.
Réfuter Freud, tel est l'enjeu de ce livre majeur qui fonde en même temps une nouvelle théorie de la culture. Peut-on retrouver oedipe sous les Tropiques ? En méditant sur la théorie psychanalytique de la sexualité pendant qu'il se livre à l'étude des Trobriandais (Mélanésie), Bronislaw Malinowski, l'un des pères de l'ethnologie moderne, propose une analyse des transformations que la nature animale a dû subir dans les conditions anormales qui lui ont été imposées par la culture.
L'ethnologie et l'anthropologie constituent deux formes d'une même démarche. L'ethnologie devient pleinement autonome au XXe siècle grâce à l'enquête de terrain, à l'observation participante et à des théories à visée comparatiste (culturalisme, fonctionnalisme, structuralisme). L'anthropologie finit par en universaliser la portée en intégrant à son approche aussi bien le changement social que les cultures modernes et occidentales. Ces disciplines analysent l'ensemble des activités sociales et culturelles (dont les nôtres).
« Les voitures de fêtes votives n'ont pas la prétention d'être un objet sacré, par contre, de sacrés objets, ça, oui, elles le sont. Pendant huit, neuf, dix jours de bamboula villageoise en Petite Camargue elles passent de l'état de citrouille, mot où s'entend et se présage un avenir de rouille et de rouillé, à celui de carrosse, mais de carrosse bien roturier et passablement engrunè. ».
Jacques Durand.
Préfacé par Jacques Durand, illustré par Eddie Pons, raconté par Frédéric Saumade, un siècle d'histoire camarguaise inédite d'une tradition unique en plus de cent photos rassemblées par Numa Grenan.
Un album d'ethnologie camarguaise, hommage décalé à toutes les bandes de jeunes de Petite Camargue qui ont fait vivre la fé di biou
L'histoire de la viande est aussi longue que celle de l'homme. A travers elle, c'est bien évidemment la question de la place des animaux dans nos sociétés dont il s'agit, des relations complexes qui se sont tissées au fil du temps entre eux et nous.
Poursuivant ici son exploration des premières sociétés humaines, Marylène Patou-Mathis montre les effets engendrés par la consommation de viande, singulièrement l'apparition de la chasse avec ses conséquences socioculturelles. S'appuyant sur les dernières découvertes archéologiques ainsi qu'une large documentation ethnographique et historique, elle expose les grandes phases de l'évolution des comportements humains vis-à-vis des animaux. Aujourd'hui, comme hier, l'animal est indispensable à l'Homme : il tient une place centrale dans son imaginaire et lui tend un miroir... De quoi alimenter les débats actuels autour de sa consommation.
La grande aventure du repos des hommes présentée ici, non sans humour, est une odyssée dont le navire a nom «matelas». L'auteur met en scène les empereurs romains élucubrant au fond de leur lit, réhabilite les rois fainéants, surprend l'Eglise dans le mitan du lit et conte l'invention de la chambre conjugale. Il nous apprend aussi que dormir est une technique et la chambre un lieu de culture. Il nous fait pénétrer dans les chambres-villages d'Amazonie, les dortoirs d'enfants en Inde, saute des lits de romance sur les lits de douleur d'où il rebondit sur un K'ang chinois après avoir, au passage, fait un somme sur la banquise, chassé les courants d'air, bravé les parasites, visité nos caves et nos greniers pour aboutir au Japon dans une chambre escamotable. Pascal Dibie nous dit tout ce que nous avons toujours voulu savoir sur la chambre à coucher. Pascal Dibie nous tend un miroir où nous pouvons enfin accomplir l'impossible : nous regarder dormir. <